Le restaurant le Vieux Logis est un patrimoine familial de 120 ans, hérité depuis 4 générations. Situé à deux pas de la Suisse et des monts de Chablais, l’établissement est réputé pour son excellente cuisine où les produits du terroir sont privilégiés en fonction des saisons. Restaurant aux accents savoyards Implanté dans le quartier historique d’Yvoire en Haute-Savoie, le Vieux Logis fait partie des adresses à recommander à tous ceux qui sont en quête de ressourcement et d’authenticité dans le pays du lac Léman. À travers une architecture médiévale au confort contemporain qui laisse présumer un riche héritage historique, l’établissement dégage à la fois chaleur, calme et volupté. Le cadre intimiste de son petit café favorise les rencontres mais aussi la pure réflexion. Sa terrasse ombragée entourée de vieux murs confère au lieu un charme aux accents savoyards qui fait toute son originalité. L’accueil sympathique et attentionné du personnel conforte les clients dans leur sentiment de bien-être et de satisfaction. On s’y sent particulièrement bien accueilli avec la forte envie d’y revenir. Cuisine de tradition française Ancré dans le centre du village médiéval, le Vieux Logis est un restaurant de charme à l’excellente table qui met en avant la cuisine française traditionnelle et ce, dans un bon rapport qualité/prix. Mis à l’honneur, le féra (poisson du lac Léman) fait partie des plus grandes spécialités de la maison à l’instar des perches meunières qui demeurent presque toujours un des plats les plus recherchés en fonction des saisons et ce ne sont pas les clients de passage qui diront le contraire ! Fraîchement cueillies du lac Léman et délicatement accompagnées de vins locaux comme le Crépy, le Marin ou le Marignan, les perches font partie des plats-phares de l’enseigne qu’on n’oublie jamais de réclamer ou de recommander. Trou normand et mignardises, mais aussi foie gras maison, huitres et autres Saint-Jacques constituent, quant à eux, de véritables merveilles pour le palais. Service professionnel à l’accueil parfait Faisant partie de la lignée Jacquier-Durand de la 4ème génération, le couple Paul et Nicole Jacquier-Durand a tout naturellement hérité de la direction du Vieux Logis. Tenté à l’origine d’embrasser d’autres filières, le chef et non moins propriétaire Paul Jacquier-Durand a cédé à la passion du métier, qu’il partage par ailleurs avec sa femme Nicole, pour reprendre les rênes du restaurant en lui apportant un nouveau souffle. Soutenus par une équipe professionnelle au service attentionné, ils mettent les petits plats dans les grands pour séduire la clientèle et ravir les papilles si bien que l’établissement fait aujourd’hui partie des adresses incontournables absolument à recommander en termes de restauration. Un cadre agréable à l’ambiance médiévale Le restaurant le Vieux Logis a le double avantage de disposer de deux salles de restauration : « une petite salle à manger pouvant accueillir 35 couverts et une salle dédiée aux banquets et aux mariages d’environ 180 couverts » ajoute Paul Jacquier. Jouissant d’une ambiance médiévale au confort contemporain, l’établissement séduit par cette dualité qui lui est propre et qui lui confère un caractère particulier. ...
Vignerons depuis 1847, le travail de la vigne est un savoir qui se transmet depuis 5 générations. C’est en 1912 que le Grand-Père MICHEL décide de gérer la production de ses propres bouteilles jusqu’à la commercialisation. Aujourd’hui « Vigneron Indépendant », cette reconnaissance est gage d’authenticité, de qualité et de traçabilité de tout le travail. Le domaine viticole s’étend sur 12 hectares et ses cuvées sont distribuées dans le monde entier. Fidèle à ses valeurs, la Maison se démarque par la vinification douce et précise de ses vins à la « méthode champenoise » et par une culture biologique de ses vignes. Une aventure, assemblage de curiosité et de passion Situé dans les Coteaux Sud d’Epernay réparti sur 7 communes, le vignoble est planté en Pinot Meunier, Chardonnay et Pinot Noir. Ses différents terroirs révèlent des cuvées bien distinctes et riches d’une diversité de saveurs singulières : Brut Réserve, Blanc de Chardonnay et Millésimes de la Maison. Un 100% Pinot Meunier (Blanc de Noirs) figure parmi les cuvées ambassadrices de la marque depuis plus d’un siècle. Toutes ces cuvées millésimées ou mono-cépages Champagne Jean MICHEL, dont certaines vinifiées en fûts de chêne champenois, sont caractérisées par une explosion de fraîcheur et par une palette aromatique sans limite. Remettre la nature au centre de la viticulture Outre le fait que les cuvées soient vinifiées traditionnellement dans des caves datant du XVIIIe siècle, le Champagne Jean MICHEL se caractérise également par son engagement envers la nature. Certifié Haute Valeur Environnementale (HVE) depuis 2013, et aujourd’hui en conversion biologique, le Champagne Jean MICHEL met au coeur de son processus de production le respect de la biodiversité en contribuant à la préservation de la beauté des paysages viticoles. Dans un respect total de ses vins, de ses vignobles et du consommateur, la Maison révèle dans ses Champagnes les subtilités propres du terroir. ...
Comme le nom du domaine le sous-entend, Patrick Dursent exerçait auparavant comme architecte. Poussé par la passion du vin et le territoire magnifique qu’il découvre avec vue sur la montagne et la mer, il tente une reconversion pour devenir vigneron. Un terroir typique du Roussillon Avec ses 14 hectares de parcelle, le Domaine de l’Architecte est une petite exploitation qui mise principalement sur la qualité, en appliquant une agriculture raisonnée. En tout et pour tout, la production annuelle est de 300 hectolitres, limitée à un rendement d’environ 20 hectolitres par hectare. L’exploitation a pour ambition de produire les meilleurs vins du Roussillon.Les 6 cépages différents sont cultivés en altitude sur un terroir très caractéristique, différent de la plaine du Roussillon, avec un climat plus frais, bien ventilé par la tramontane et l’air marin. La vendange est plus tardive qu’en plaine et se fait exclusivement à la main, avec un tri très sélectif des meilleures grappes de raisins.Tous les assemblages et toutes les cuvées monocépages sont élevés en cuve sans être boisés, afin de conserver les notes de fruits et d’épices typiques du terroir et leur souplesse en bouche. Des vins d’exception Parmi toutes les cuvées de l’exploitation, trois monocépages sortent du lot. En premier lieu, la cuvée « Aux figuiers » Côtes Catalanes IGP est un grenache 100% entièrement vendangé à la main, avec tri sélectif. Le millésime 2014, dont la production est limitée à 2400 bouteilles, vient d’être récompensé au Guide Hachette 2016 et noté 88-90 chez Parker. Très expressif, ce vin a beaucoup de longueur en bouche, avec des notes d’orange et de réglisse. Il s’accorde avec des gibiers de saison, une côte de bœuf ou une escalope de veau à la crème.En deuxième lieu, le domaine propose« Aux coings sauvages », une cuvée 100 % syrah qui conserve le côté poivré et épicé de son cépage. Son nom vient des coings qui bordent sa parcelle. Avec quelques mois d’élevage, ce millésime va parfaire et arrondir ses tanins.Dernier et non des moindres : le 100 % carignan « Aux amandiers » Côtes Catalanes IGP est une cuvée avec des notes de framboise, de groseille et de fraise des bois. Ce vin élégant s’accommode parfaitement avec une terrine gourmande d’automne, un tagine d’agneau aux coings, un sauté de veau au curry ou une souris d’agneau en cocotte. Parrainez des pieds de vigne À la manière des financements participatifs, le Domaine de l’Architecte a monté un projet nommé « Parrainez des pieds de vigne ». Un concept gagnant-gagnant autant pour les parrains que pour le domaine, qui peut se passer ainsi des banques tout en étant capable de développer la qualité de sa production.Au choix, trois niveaux de parrainage sont proposés. Pour 300 €, le « parrain du domaine » reçoit 12 bouteilles des Voiles Rouges pendant 3 ans, ce qui lui fait économiser 52 €. Pour 500 €, le « parrain bienfaiteur » réalise une économie de 169 € avec ses 12 bouteilles de Voiles Rouges, 6 bouteilles de Voiles Blanches et 6 bouteilles de Voiles Roses offertes pendant 3 ans. Avec 1 000 €, le « parrain grand amateur » obtient pendant 3 ans 12 bouteilles de Voiles Rouges, 6 bouteilles de Voiles Blanches et 3 bouteilles des 3 cuvées d’exception monocépage « Aux amandiers », « Aux figuiers » et « Aux coings sauvages », soit une économie de 339 €.Outre ces économies directes, les parrains bénéficient d’autres avantages exclusifs comme des invitations gratuites pour les dégustations et les soirées organisées par le domaine, une réduction de 15% sur les tarifs publics des vins du domaine et une avant-première sur toute l’actualité de l’exploitation. ...
À nouvelle gérance, nouveau décor ! En reprenant le restaurant il y a 2 ans et de par ses nombreux voyages un peu partout dans le monde, Loïc Ledu a apporté une signature unique. Il propose majoritairement « des menus de France revisités » comme il aime si bien le dire, avec une cuisine gourmande qui lui fait rappeler son enfance, une irrésistible nostalgie qui revient souvent dans ses inspirations. Un globe-trotter passionné Après une vie de globe-trotter (Écosse, Australie, Dubaï, Europe) au cours de laquelle il a toujours nourri sa passion pour le métier, Loïc Ledu a réussi de belles expériences de vie dans la restauration. Pour aller plus loin dans l’aventure, il choisit avec sa femme Céline de poser ses valises en terre française et de s’y installer. Son coup de cœur pour Le 111 a nourri en luide nouvelles inspirations créatives et originales. Un lieu de rencontres à l’ambiance intimiste Le 111 est un établissement qui plaît à la clientèle. Selon Loïc Ledu, c’est un « restaurant très fréquenté par les femmes », qui y trouvent un lieu idéal pour se retrouver. L’endroit offre en effet un décor intimiste aux couleurs à dominance gris et rouge imprégnées d’une ambiance feutrée qui séduit particulièrement les couples et les amoureux. « Le succès du restaurant vient du bouche à oreille », se satisfait le chef. Le 111 a une capacité d’accueil de 30 couverts en terrasse, de 40 couverts en salle et de 18 couverts pour les différents évènements de groupe (anniversaire, évènement familial…). Du fait maison bistronomique Le 111 propose une cuisine au concept bistronomique, c’est-à-dire des « produits simples, cuisinés de façon créative, avec de belles présentations et à prix abordables », fait valoir Loïc Ledu. Il tient notamment à préciser que l’établissement ne fait que du frais : « Tout ce qu’on a à la carte est fait maison, à base de produits bruts sans aucun produit transformé. » C’est d’ailleurs ce qui fait la particularité de la maison. À travers ses notes sucré-salé, aux couleurs et aux goûts de France, Le 111 porte bien la signature du chef. Pour garantir la fraicheur des produits proposés, le choix des fournisseurs est très strict (meilleure régularité, meilleure viande, meilleurs produits). Le bœuf Wellington, les Noix de Saint-Jacques et beurre de clémentine et les Ravioles de Joue de bœuf restent à ce jour les plats-signatures du restaurant, mais d’autres plats viennent s’y ajouter selon les goûts et préférences des fidèles de l’établissement. « Nous travaillons beaucoup le bœuf », explique Loïc Ledu, et les clients apprécient grandement « tartare et carpaccio », des produits coupés à la minute et au couteau. Le 111 possède également une section grill, qui permet de préparer du steak maison avec des frites coupées à la main. Pour satisfaire encore plus les clients, le restaurant vient de sortir sa nouvelle carte d’été avec des menus adaptés, dont des noix de Saint-Jacques, du suprême de pamplemousse et du tartare de saumon. Cerise sur le gâteau : toutes ces suggestions gourmandes peuvent se déguster depuis la salle du bas, tout en appréciant une vue imprenable sur une grande cave à vin vitrée révélant plus de 130 références. ...
Du haut de ses 29 ans, Arthur Lotrous possède déjà un solide background dans le milieu de la viticulture. Après un BTS viticulture-œnologie au lycée de Davaye, il acquiert sa première expérience professionnelle au Château Bouscaut à Pessac-Léognan dans le Bordeaux puis au Domaine de la Pierre des Dames à Prissé. « J’ai voulu découvrir de nouveaux horizons et notamment voir ce qui se faisait dans la biodynamie, ce qui m’a amené à travailler au Domaine La Soufrandière/Bret Brothers à Vinzelles », raconte-t-il. Lorsqu’il apprend qu’une exploitation située à Saint-Amour Bellevue dans le Beaujolais était à reprendre, il saute sur l’opportunité en novembre 2018… Passionnément vin Le nom qu’il donne à son nouveau domaine viticole témoigne du profond attachement qu’il voue aux vignes et au vin. « Les sources » désignent la Rue des Sources sur laquelle se trouve le siège de l’entreprise tandis que « Agapé » est un mot grec qui signifie « amour inconditionnel ». Le respect qu’il manifeste à l’égard de ce métier et de la terre s’exprime à travers le choix d’une agriculture biologique sur l’ensemble de son vignoble composé de 6 hectares d’un seul tenant qui surplombe l’appellation Saint-Amour, sur les pentes du Mont-Besset. Le gamay dans toute sa splendeur Sur les sols de grès et d’argile qui se caractérisent par leur bonne rétention d’eau se développent des vignes plantées en gamay et âgées de 60 ans en moyenne. Le jeune vigneron a décidé de travailler son vignoble en « gobelet », une ancienne méthode qui date de l’époque romaine et qui s’applique sur des vignes non palissées. Ce procédé implique des travaux souvent complexes qui exigent de tout faire à la main. De cette démarche particulièrement méticuleuse naissent des cuvées pleines de promesses telles que Mont-Besset, un 100 % gamay aux arômes de fruits rouges et juteux qui révèlent des saveurs de cerise et de douces notes de sous-bois. ...
Imaginons un peu ces milliers de fûts de chêne qui reposent patiemment ; certains, jeunes, viennent accueillir les premières distillations de l’année ; d’autres ont plus de 130 ans. Imaginons un peu cette palette d’arômes avec plus de 300 eaux-de-vie différentes prêtes à exploser en bouche. Imaginons alors toute l’élégance du métier de maître de chais, qui, à l’instar du peintre ou du parfumeur, nécessite de posséder un solfège acquis par l’expérience, le travail aiguisé des sens et la maîtrise de soi afin de produire un assemblage harmonieux de textures et de saveurs. Des cognacs raffinés… Et c’est ce savoir qui s’est forgé au fil du temps, bonifié de génération en génération, que nous propose de partager la distillerie Tessendier au travers de trois gammes de cognac (Park , Campagnère, Grand Breuil) où chacune a sa propre spécificité, sa propre histoire… Autant de variétés qui ont vocation à satisfaire tous les goûts. Une maison toujours en quête d’innovation… Pour répondre aux besoins d’une clientèle internationale aux approches gustatives et culturelles souvent très différentes, l’entreprise a toujours su renouveler son offre. En témoigne la dernière bouteille de la gamme Park, où une finition de six mois en fûts de chêne de mizunara (chêne japonais très rare et très qualitatif) apporte une synergie entre les arômes floraux typiques des crus Borderies et le côté ambré des chivas japonais. En témoigne, aussi, depuis une dizaine d’années, la création d’une gamme de rhum où s’exprime tout l’art de l’assemblage de Jérôme et Lilian Tessendier, avec notamment l’arrivée de nouveaux produits dont le Rum Saison réserve. ...
Depuis plus de 25 ans, dans le Roussillon, Laurence Savoldelli et son mari Pierre-Jean ont pris soin de développer l’exploitation familiale. Toujours en quête de nouvelles aventures, le couple décide en 2013 de nouer un partenariat avec deux avocats passionnés du vin qui ont succombé au charme et à la beauté des lieux : Maître Eric Dupont-Moretti et Maître Martins. À travers ce partenariat, les « associés » souhaitent poursuivre un objectif commun : créer de grands vins sur le cru AOC Collioure. Un partenariat réussi Le vignoble du domaine Saint Thomas est implanté sur différents terroirs dont ces terrasses uniques en bord de mer de schistes purs possédant de vieilles vignes de grenache âgées de plus de 70 ans. Ce vignoble d'exception a ainsi convaincu ces ténors du barreau Français et Belge d'investir sur une parcelle de 3ha. Avec l'aide de Laurence et de Pierre-Jean, ces deux avocats produisent maintenant leur propre vin depuis 2014. Les fruits de la passion Afin de rendre hommage à leur mentor Maitre Furbury, ils ont tout simplement décidé de baptiser leurs cuvées « Furbury blanc » et « Furbury rouge ». La première est une 100 % grenache gris et séduit par ses arômes d’agrumes et de pêche blanche. En bouche s'expriment toute la fraîcheur de l'air iodé des embruns, la minéralité des terrasses de schistes, avec quelques notes toastées. Les arômes sont complexes et très longs en bouche pour finir sur le souvenir d'une crème glacée savourée en bord de mer. C'est le compagnon idéal d'huitres pochées, de poulet à la langoustine ou d'encornets farcis. Quant à la cuvée « Furbury rouge », elle se distingue par ses arômes de fruits mûrs. La bouche est à la fois charnue, ronde et longue. Le grenache dévoile ici toute sa puissance avec des saveurs de fruits rouges, de réglisse et quelques arômes subtils de caramel et de vanille. Il accompagnera divinement un carré d'agneau au miel et au romarin ou un tajine aux épices orientales mais se déguste aussi seul comme l'on apprécie un vieux whisky. Outre ces deux cuvées, les amateurs de bons vins apprécieront également une gamme moderne de Collioures élaborée par le domaine Saint Thomas : - La cuvée « Collioure blanc », obtenue à partir de 100 % grenache gris est élégante, fraîche et minérale - La cuvée « Collioure rosé » est un assemblage de grenache noir (50 %), de mourvèdre (40 %) et de syrah (10 %). Il s’agit d’un rosé gastronomique dévoilant des notes de mara des bois. - La cuvée « Collioure rouge », à 60 % de grenache noir, 30 % de mourvèdre et 10 % de syrah, est un vin qui vous surprendra avant tout par sa fraîcheur et sa finesse sur des arômes délicats de petits fruits frais. ...
Réaliser son propre vin, trouver l’équilibre entre les arômes des cépages, décrire les émotions au nez, en bouche : Le Maitre de Chai entretien une relation subtile avec le temps et la nature. Son métier fascine, intrigue ou force l’admiration depuis des siècles. Aujourd’hui, l’occasion est donnée pour vivre en famille ou entre amis cette expérience sensorielle et ludique : celle de la conception d’un vin prestigieux. L’idée naît dans l'esprit inventif de Christine de la Guéronnière. Issue d’une famille de vignerons et d’artistes, cette vinificatrice rejoint le domaine familial en 2015, après avoir excercé dans le commerce international. Inventive, animée par la dimension de partage et la passion d’un métier porté par les siens depuis 1928, elle joint l’art à l’artisanat dans ce jeu audacieux, olfactif et instructif. Créer un grand vin de Bordeaux : mode d’emploi écriVins parle des grands vins libournais. Dans le coffret, se présentent élégamment 3 bouteilles de vin monocépages (Merlot, Cabernet Franc, Cabarnet Sauvignon), 4 pipettes en verres, 4 supports de jeu, des cartes d’aides à la description sensorielle et une carte des règles du jeu. Celui-ci se déroule en trois parties, amenant les participants à reproduire de grands vins avant de concevoir le leur. Cinq AOC Pomerol, puis cinq AOC Saint-Emilion classés Grand Cru livrent ainsi leurs secrets, via une approche empirique. Une fois ces saveurs historiques assemblées, goûtées, notées, les joueurs (jusqu’à 4) s’adonnent aux derniers assemblages, ceux-là même qui définiront leur propre création. L’expérience est complète mais ne s’arrête pas là. Le vin réalisé in fine peut être commandé sur Internet. écrivins vous en proposera une caisse de 6 bouteilles, habillées d’une étiquette à votre nom ou celui de votre choix. Le jeu est également rechargeable sur leur site et chez les cavistes partenaires. Un écrin de bonnes idées au service des vins du terroir S’il s’adresse aux particuliers, écriVins est aussi un support didactique et soutenant, tendu vers les viticulteurs Libournais. Vignobles, caves, bars à vins, peuvent ainsi disposer d’une animation oenologique "clé en main", originale et dynamique. L’art de l’assemblage participe à dorer les notes de noblesse des grands vins de Bordeaux mais reste parfois méconnu à l’international, souvent plus sensible aux monocépages. Eclairer les richesses et la complexité de cette "cuisine des dieux" compte parmi les buts du jeu. Sa créatrice témoigne avec joie des réactions de ses auditeurs venus du monde entier, curieux et ravis de l’expérience. Des coffrets à (s') offrir, sans modération écriVins peut se commander sur le site dédié https://www.ecrivins.fr/. Ce jeu innovant, porté par le goût du vin et des autres, ravira les participants (de 1 à 4 joueurs), de 18 à 99 ans. Le coffret inclut convivialité et bonne humeur, à savourer en famille ou entre amis. A l’approche des fêtes de fin d’année, à l’occasion d’un anniversaire, d’un événement, écriVins est l'occasion de surprendre, de faire plaisir et de savourer, en plus de bons vins, de précieux instants. Les curieux, les œnologues en herbe, les vignobles désirant développer leurs animations oenotouristiques seront servis et quelques vocations, pourquoi pas, pourraient se dessiner. Il n’y a plus qu’à céder à la tentation de ce jeu qui, en plus d’être ludique, signe un joli clin d'oeil aux artisans de la terre. ...
La Poudrière sort de terre début 2015, au terme de 2 ans de travaux. Sa cave à manger promet une ambiance conviviale autour de plats à base de produits frais. Sa décoration sobre et dépaysante est une véritable invitation à table. Une cuisine de convivialité La Poudrière mise par-dessus tout sur une bonne sélection de produits pour donner entière satisfaction à ses convives. Entièrement faits maison, les plats sont concoctés avec des ingrédients issus notamment de la pêche et de l’agriculture durable. Pierre Chartron et Fabrice Mury travaillent d’ailleurs en étroite collaboration avec des producteurs locaux avec l’ambition de revoir quotidiennement leurs cartes en fonction des arrivages. Au sein de ce cocon bucolique, la planche charcuterie-fromages composée de speck fumé au foin et de bœuf séché aux épices fait le bonheur des foodies. Sinon, pour se délecter pleinement du savoir-faire de La Poudrière, il suffit de choisir du boudin noir comme entrée, une truite des Pyrénées en guise de plat et un sablé au sarrasin pour le dessert. Pour accompagner les mets, la cave est riche de quelque 500 références de vins bio et nature. Sur ce point, la maison s’appuie sur l’expérience de Fabrice Mury dans le choix des meilleurs accords qui viendront sublimer le repas. Une source de produits frais à venir La Poudrière est en train de mettre en place un potager, sur lequel Fabrice et Pierre aspirent à puiser une grande partie des produits d’approvisionnement de la cuisine, à savoir des légumes, des fruits, des plantes et fleurs aromatiques ainsi que des salades. Le projet est déjà en cours, grâce à une opération de financement participatif menée en juillet 2016. ...
« Les tables d’Euphrosyne » s’impose majestueusement en hauteur de ce village mythique de Gordes, classé plus beau village de France. Dans ce restaurant, tout est fait pour impressionner : le panorama qui donne sur la vallée du Luberon, la décoration inspirée de la renaissance italienne, et la cuisine qui incarne mélodieusement les saveurs provençales. Un festival de goûts Le restaurant travaille une cuisine « bionomique », raffinée, audacieuse qui respecte le thème de la « naturalité ». « L’idée est de proposer des plats légers et savoureux, élaborés avec les propres produits des potagers et vergers de l’établissement » explique Sarah Lauferon, la gérante du restaurant. Le chef prône une philosophie bio, et décline ses plats en des menus sans gluten, végétariens et végétaliens. Ponctuée par une influence méditerranéenne, la pétillante cuisine des tables d’Euphrosyne conjugue gaieté et fraicheur. Des légumes de saison, des herbes fines aromatiques, des poissons frais, de l’huile d’olive de la Vallée du Luberon forment un mariage de saveurs surprenant. Et que dire des truffes : travaillées en amuses-bouche, en plats ou en desserts, elles constituent la signature du restaurant. Un dressage millimétré et artistique rehausse chaque assiette. Au rythme des saisons, le menu Buffet du Soleil à 30€ par personne propose un assortiment de salades, de planchas de légumes et viande ou poisson, des fromages et des desserts de grand-mère et constitue un très bon rapport qualité prix. Le Déjeuner Fleuri par contre se concocte au gré de l’inspiration du chef et se compose de trois formules au choix, allant de 29€ à 65€ en fonction du nombre de plats. En outre, la carte du soir suggère un menu complet à 65€ et éventuellement un accord met/vin à la carte. D’ailleurs, la cave à vins abrite des cuvées d’exception issues du domaine Juliette Avril situé en Chateauneuf du Pape, des vins bios de la Cave des Lumières à Goult. L’amour de la terre Le jardin de « la fleur de l’abondance », entretenu par Laurie Gornes, approvisionne le restaurant en fruits et légumes bio ainsi qu’en fleurs aromatiques. Il s’épanouit dans une agriculture « bionomique », qui exige un travail du sol très soigné, un respect à la lettre du calendrier lunaire et de la rotation des cultures. Ses récoltes sont généreuses, expressives et authentiques, rappelant la philosophie du restaurant. En outre, les clients peuvent visiter ce jardin-verger bio pour ressentir tous les bienfaits émanant de cette terre. ...
Quand on apprécie les vins de la région bordelaise, il y a certains grands noms immanquables tels que les appellations Listrac et Moulis. Que vous soyez déjà amateur de ces types de vin ou que vous souhaitiez les découvrir, nous vous conseillons de visiter le domaine Les Vignobles Jander, première propriété certifiée en agriculture biologique sur ces deux appellations. Histoire du domaine Bien que l’on ait peu de données sur la véritable origine du domaine, les premières traces semblent indiquer la date de 1775. À cette époque, une carte de « Guienne » le mentionne et évoque le château de Semeillan. Puis, le domaine n’a cessé de changer de propriétaires, siècle après siècle. Parmi ceux-ci, il est difficile d’oublier la Vicomtesse du Pavillon. En effet, en tant que propriétaire du château de Semeillan avant 1925, celle qui fut la descendante de la famille du Cheyron du Pavillon est citée dans de nombreux textes. En 1925, le château et le domaine sont vendus à la famille Hostein qui partagea la propriété en trois (une part pour chacune des trois filles de la famille). C’est à cette date et grâce à l’union de Mademoiselle Hostein et M. Mazeau, créateur de l’appellation Listrac, que sera créé le château Semeillan-Mazeau. Faisons un bond dans le temps et intéressons-nous précisément à 1998. C’est, en effet, l’année où M. Jander et sa femme décident d’acheter, tout d’abord, le château au Crédit Lyonnais qui en avait fait l’acquisition au préalable. Puis, parce que le château et le vignoble avaient été revendus précédemment par les descendants Hostein, ils s’intéressèrent aussi aux vignes. Les propriétaires décident alors de restaurer le château construit en 1810 et la propriété viticole avec toujours cette volonté de marier modernité et charme d’antan. Un domaine qui se concentre sur l’agriculture biologique Il est intéressant de noter que le domaine Les Vignobles Jander a toujours souhaité rester fidèle aux us et coutumes de la vinification. L’objectif du vigneron : proposer de délicieuses boissons tout en respectant le raisin. Ainsi, depuis 2012, le domaine est devenu beaucoup plus strict au niveau du traitement des vignes afin de respecter le cahier des charges définissant l’agriculture biologique. D’ailleurs, Maxime Julliot, le directeur du domaine, nous explique avec fierté que, depuis 2015, le domaine Les Vignobles Jander est la première propriété à être certifiée en agriculture biologique sur les appellations Listrac-Médoc et Moulis. En visitant les vignes, on peut d’ailleurs se rendre compte que le chai du domaine est un savant mélange de matériel moderne (les cuves thermorégulées en sont la preuve flagrante) et de méthodes de travail plus traditionnelles. D’ailleurs, on nous explique que l’on attend patiemment pendant plusieurs dizaines de mois que le processus de vinification se fasse. Puis, chaque vin est travaillé et assemblé pendant quelques mois de plus avant d’être mis en bouteille. Cela permet de les stabiliser et de les équilibrer tout en respectant la matière première. C’est ce qui donne ce côté unique aux créations de la propriété. À savoir : l’exploitation de 17 hectares se partage entre cabernet sauvignon et merlot (avec respectivement 47% du premier et 53% du second). De plus, le domaine profite de sols propices à d’excellentes cultures (argilo-graveleux pour le Château Jander et sablo-graveleux pour le Château Sémeillan-Mazeau). Des vins sérieux, puissants et élégants Évidemment, pour mieux connaitre les créations de la propriété, il faut les goûter. Dans ce cas, nous vous conseillons de vous rendre sur place si vous êtes de passage dans la région. En plus d’être constamment ouvert au public, de nombreux événements sont proposés. Surtout en été où il est possible de se balader dans le vignoble tout en profitant d’un bon repas. Idéal pour en apprendre plus sur le domaine et sur la façon de travailler le fruit en appréciant à sa juste valeur chaque création unique. Et, pourquoi pas, apprendre à marier vins et...
De toutes les propriétés viticoles de l’aire d’appellation Luberon, le Château de Clapier se démarque pour être le seul et unique domaine à disposer du Pinot Noir qui, associé au Grenache et à la Syrah, apporte une touche d’originalité et d’élégance aux vins. Un vigneron digne de son héritage Ancienne propriété des Marquis de Mirabeau, le Château de Clapier a été acquis quelque temps après la Révolution par Théodore Barataud, aïeul de l’actuel propriétaire, Thomas Montagne. Loin de déroger à cet héritage familial, ce dernier le prolonge et même au-delà. En atteste Julie Bogenschütz, responsable commercial au sein du domaine, « Thomas Montagne est le président des Vignerons Indépendants au niveau national et au niveau européen. Il défend la cause vigneronne au parlement européen, notamment ». Comme il est aussi père d’une fratrie de six enfants, cette histoire de legs n’est pas près de s’arrêter en si bon chemin. Un domaine privilégié par mère Nature Établis sur le lieu-dit du Clapier, les 35 hectares du vignoble du Château de Clapier sont installés sur un terrain argilo-calcaire et caillouteux. Bénéficiant d’un ensoleillement très favorable toute l’année, les vignes du domaine sont de plus soumises à l’effet bénéfique de l’air frais qui descend des Alpes par le goulot naturel des deux falaises qui encadrent la Durance. Résultat, les traitements en intrants y sont limités au strict nécessaire. Du vin à l’Opéra, il n’y a qu’un pas Grand amateur d’opéra, Thomas Montagne a décidé de nommer ses cuvées ambassadrices en référence à cet art lyrique. Ainsi, dans l’appellation Luberon, les cuvées du Château se déclinent en deux gammes baptisées Soprano et Vibrato, toutes disponibles dans les trois couleurs. « La gamme Vibrato, élevée en cuve inox, développe des notes de fruit et de la fraicheur, tandis que la gamme Soprano travaillée en barriques, sont des cuvées de gastronomie pour accompagner les repas », explique Julie Bogenschütz. Outre les AOP Luberon, le domaine produit également quelques vins atypiques en appellation IGP Méditerranée. ...
Le Domaine Monastrel travaille sur un vignoble qui s’étend sur environ 8 ha. Bénéficiant d’un bel ensoleillement dans la partie orientale de l’AOC Minervois, celui-ci repose sur un terroir présentant un sol argilo-calcaire à forte capacité drainante. L’encépagement est composé majoritairement de mourvèdre, qui semble trouver ici les conditions climatiques propices à son épanouissement. Le vignoble est également composé de syrah, de grenache et de cinsault, utilisés pour l’élaboration des vins rouges et rosés, mais aussi de la roussanne et du vermentino pour les vins blancs. Une viticulture raisonnée Soucieuse de préserver l’environnement, la maison mise sur des pratiques culturales qui respectent les vignes et la Nature. « Pour l’essentiel de mes traitements, j’utilise des produits agréés bio », indique Vincent Énaud, le propriétaire des lieux. Celui-ci fait partie de ces vignerons qui appliquent rigoureusement des mesures prophylactiques pour éviter tout traitement excessif aux vignes. Afin d’assurer la qualité, les rendements sont limités en moyenne à 35 hl/ha. Ici, les vendanges sont encore effectuées à l’ancienne. Ainsi, cette cueillette manuelle permet déjà de réaliser un tri sélectif au niveau des grappes. Une fois triés, les raisins sont égrappés avant de passer en cuve pour la macération. Côté vinification, la maison privilégie la méthode traditionnelle. « Je vinifie par cépage et en fonction des cuvées, la macération peut durer de 5 à 20 jours », précise Vincent Énaud. Le meilleur du Minervois En tout, le domaine élabore 8 cuvées qui reflètent parfaitement la typicité du terroir du Minervois. « Ce sont des vins généreux, soutenus et qui ont beaucoup de couleurs. Leurs tanins sont à la fois souples et fins », explique notre interlocuteur. Parmi les spécialités de la maison, 3 cuvées sortent du lot : la cuvée « Bizan », la cuvée « Bélibaste » et la cuvée de haut de gamme « Victor ». « Bizan » est un vin méditerranéen obtenu à partir de 35 % de mourvèdre, 25 % de grenache, 25 % de syrah et 15 % de carignan. Cette cuvée se démarque par ses arômes de fruits rouges mûrs et de garrigues. Elle dévoile une étonnante fraicheur en bouche ainsi que des notes d’épices et d’aromatiques. Un vin auréolé de deux étoiles au Guide Hachette des vins 2018. La cuvée « Bélibaste » est le fruit de l’assemblage de 80 % de carignan, 15 % de syrah et 5 % de mourvèdre. Le nez est fruité et développe des arômes de fruits noirs et d’épices. Idéal pour accompagner charcuteries, viandes blanches grillées ou poissons fumés. Enfin, la cuvée « Victor », un assemblage de 55 % de mourvèdre, 30 % de syrah et 15 % de grenache, séduit par ses arômes intenses de fruits rouges ainsi que ses tanins suaves et boisé fondu. ...
La famille Chatonnet a toujours été active dans le monde du vin. Dès 1750, celle-ci produisait déjà des vins de grande qualité. En 1967, André et Jeanine Chatonnet, les parents de Pascal, l’actuel gérant, décident de racheter la propriété, le Château Haut-Chaigneau. Durant près de 40 ans, le couple s’attèle à y cultiver les meilleurs cépages tout en s’efforçant de développer le vignoble au fil des années. Aujourd’hui, leur fils Pascal continue fièrement de poursuivre la voie tracée du succès. Celui-ci suit de près les évolutions en matière de vin, sans pour autant renier ce que ses parents ont accompli avant lui. Un singulier terroir Ce vignoble de 30 ha se répartit sur 3 zones différentes. La majorité des vignes est localisée sur Lalande-de-Pomerol ; 1,2 hectare est implanté sur Saint-Émilion et un demi-hectare sur la Montagne-Saint-Émilion. L’encépagement est dominé par le merlot, suivi par le cabernet franc et le malbec, en toute petite quantité. Sur ces terres, les vignes bénéficient d’un terroir particulier avec des sols composés de mélanges d’argiles et de graves. « Cette particularité au niveau de Lalande-de-Pomerol procure aux vins beaucoup de rondeur et un potentiel de garde important », souligne Céline Cassat, responsable commercial. Zéro résidu Respectueux à la fois de l’environnement et des consommateurs, le domaine pratique une agriculture conventionnelle avec une utilisation très limitée des produits chimiques. Par ailleurs, dans le but de proposer des vins exempts de tous résidus de pesticides, Pascal Chatonnet a créé, à travers ses laboratoires, le label « Phytocheck ». « Ce label certifie que les vins ne contiennent aucune trace de pesticide », indique-t-il. Côté vinification, la maison privilégie de longues macérations pouvant s’étaler sur 3 ou 4 semaines en fonction des cépages. Selon les parcelles, une partie du jus est ensuite vinifiée dans des cuves en bois tandis qu’une autre partie poursuit sa vinification dans des cuves en inox. Quotidiennement, un remontage est réalisé en vue d’extraire le maximum de tanins, d’arômes et de couleurs. « Sous la supervision de notre maitre de chai, nous procédons tous les jours à des dégustations tout en surveillant le bon déroulement des fermentations », nous explique-t-on. Des vins régulièrement primés La maison produit en tout 7 cuvées, dont la qualité est toujours reconnue à sa juste valeur. À l’exemple des cuvées « La Sergue » et « Le Château Haut-Chaigneau », les fleurons du domaine. « La Sergue » a reçu, en 2011, une médaille d’or au concours national des vins de Mâcon pour le millésime 2008 et, en 2014, une médaille d’or au concours Aquitaine de Bordeaux pour le millésime 2011. Issu de l’assemblage de 85 % de merlot, 12 % de cabernet franc et 3 % de malbec, ce vin reste LA référence incontournable de l’appellation Lalande-de-Pomerol. S’habillant d’une robe à la couleur dense, cette cuvée présente une bouche grasse et soyeuse par excellence. Quant à la cuvée « Le Château Haut-Chaigneau », les millésimes 2013 et 2016 ont respectivement gagné la médaille d’or au concours mondial de Bruxelles et la médaille d’argent au concours national des vins de Mâcon. Ce vin a fait l’objet d’une vinification particulièrement soignée et d’un élevage en barrique extrêmement précis. Il illustre le savoir-faire unique de la famille Chatonnet dans la production de grands vins. ...
La propriété familiale existe depuis 5 générations. En 2015, Laurent reprend les rênes avec l’objectif de « réaliser les plus grands vins possibles », nous confie-t-il. Le vigneron profite de la localisation géographique privilégiée de son terroir pour signer des Grands Crus d’exception issus de l’appellation Gevrey-Chambertin et des cuvées de finesse et d’élégance de l’appellation Bourgogne. Le vignoble se trouve effectivement au cœur des Côtes de Nuits, sur les hauteurs du village de Gevrey-Chambertin et s’étend sur une superficie de 6,5 hectares. Ces hauts-lieux bourguignons sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce qui constitue une preuve irréfutable de leur richesse et de leur singularité. Un vigneron responsable et passionné Dans son travail, Laurent s’évertue toujours à prendre en considération l’héritage à laisser aux générations futures. C’est pourquoi le domaine opère dans le strict respect de l’environnement. L’adoption d’une démarche raisonnée dans la gestion des vignes est antérieure à l’obtention de la certification Haute Valeur Environnementale niveau 3 (HVE 3). Depuis toujours, la maison exploite ses terres dans un souci d’instaurer l’harmonie entre l’homme et la nature. Elle a aussi fait le choix d’opter pour des rendements faibles dans une volonté d’obtenir des vins plus concentrés capables d’exprimer la quintessence de leur terroir. Les récoltes s’effectuent à maturité optimale. « Nous attendons notamment que les raisins atteignent un niveau de sucre adapté afin d’arriver à un meilleur équilibre possible », explique le vigneron. Des vins de parfums et de matières À l’issue des vendanges manuelles, le pinot noir, le chardonnay et l’aligoté subissent un processus de vinification en cuve inox d’une durée de 15 jours puis un élevage en fûts de chêne entre 12 et 18 mois en fonction des appellations travaillées. De ces méthodes prônant un savoir-faire séculaire naissent des cuvées authentiques et généreuses qui tiennent toutes leurs promesses. Parmi les best-sellers de la maison figurent les cuvées Les Carougeots et Vieilles Vignes, du 100 % pinot noir qui se veut charmeur et expressif. ...
L’enseigne est située rue du Rhône, dans le food hall du grand magasin Globus à Genève. Elle s’est lancé un défi de taille : donner au fast-food un nouveau visage en proposant de délicieux burgers gastronomiques, à déguster sur place ou à emporter. Créé sous l’impulsion du chef doublement étoilé Philippe Chevrier, le pari est réussi pour ce snack artisanal et gourmet. Chez Denise, la carte fait aussi la part belle à des hot-dogs, des salades et des desserts gourmands, tous disponibles à emporter. Quand le fast-food devient gourmet Au homard, au bœuf suisse des alpages, à l’agneau, au foie gras ou encore végétarien. Toujours des garnitures uniques et créatives pour des petits pains sains mais gourmands. Des produits du terroir sélectionnés avec soin par une équipe conviviale. C’est l’idée que l’on se fait du burger chez Denise, goûteux mais simple et accessible. Dans ce snack haut de gamme, vous pourrez goûter à l’originalité raffinée de la maison comme « le homard du Maine avec sa rémoulade au citron vert nappé d’une mousseline d’avocat ». Le Spice Lamb propose, quant à lui, une recette alléchante à base d’agneau confit aux sept épices dans un pain pita. On compte au total près de sept recettes finement élaborées et chaque mois possède son lot de surprises avec un burger spécial à la carte. Un classique simple et indémodable ? Le Roast Chicken avec son poulet rôti confit, ses chips maison et sa sauce moutarde à l’ancienne. Si l’enseigne jouit d’une belle sélection de viandes, les végétariens n’en sont pas pour autant délaissés avec au menu un burger spécial galette de maïs aux délicieux légumes. Le tout est servi dans de jolis pains buns à l’épeautre, au sésame, à l’encre de seiche ou encore aux graines de courge, réalisés sur mesure par un artisan boulanger de Genève. Philippe Chevrier, chef doublement étoilé, affirme avec simplicité sa passion pour les produits du terroir et sa volonté de proposer un snack de qualité et accessible à tous ceux qui cultivent le « fast good ». Tous à la gastronomie Le lieu, décontracté et familial, invite les gourmands à vivre des instants culinaires conviviaux, cristallisés autour d’une idée essentielle : la sélection de bons produits tels que la célèbre tomme genevoise ou le bœuf suisse auprès des meilleurs producteurs locaux. Et pour rompre définitivement avec les clichés sur le burger, l’enseigne se veut responsable et proche de ses consommateurs comme de ses fournisseurs. Chez Denise, tout est fait « maison ». Même les sauces, comme la fameuse sauce Denise. À l’opposé de la malbouffe, on déguste ici le burger au naturel, c’est-à-dire sans arôme, sans conservateur, avec des produits cent pour cent locaux. Résultat ? Dans les cuisines, le burger subit un lifting complet pour retrouver ses lettres de noblesse. Manger sur le pouce mais gastronomique, c’est aussi une invitation à la convivialité, une valeur chère à Philippe Chevrier. Et pour perpétrer le paradis sensoriel découvert dans la cuisine familiale, le chef a choisi de rendre hommage à sa mère en lui dédiant son restaurant. « Depuis ma tendre enfance, le plaisir de la cuisine, transmis par plusieurs femmes dont ma maman, n’a fait qu’inculquer en moi cette passion et cette force qui m’ont fait grandir tout au long de ma vie », explique-t-il. Ces quelques mots rappellent que l’art culinaire est avant tout un savoir-faire empreint d’histoires qui nous replongent dans les souvenirs d’un repas de famille autant qu’une passion pour l’excellence. Sur place, en plus des produits frais et de la conception de burgers uniques, l’invitation à déguster se fait sans complexes et de manière décontractée. On voit les cuisiniers à l’œuvre dans la cuisine vitrée, en train de s’activer autour du toaster et de la plancha. Côté sucré, on se laisserait volontiers envoûter par le cake aux carottes et au gingembre, le cheese-cake new-yorkais à m...
La Table du Parc, c'est le restaurant de La Demeure du Parc, boutique hôtel de caractère, idéalement situé à une des entrées du magnifique parc du Château de Fontainebleau. City-break idéal le temps d'un week-end pour se ressourcer et retrouver le goût des choses simples et vraies. Une cuisine locavore La Table du Parc est orchestrée par une jeune chef au brillant parcours, Carmen Thelen, 27 ans. A la carte, des plats créatifs, toujours inspirés des grands classiques. Cuisine sincère et percutante où l'on peut se régaler de poissons et viandes cuits à la braise, de sauces maison, élaborées dans le plus strict - et succulent - respect de la tradition, des fromages affinés par la maison Barthélémy-Goursat... Également, une identité locavore, rendant hommage aux artisans et producteurs locaux où la Chef aime à s'approvisionner. Une "Assiette" au Michelin « La Demeure du Parc c'est un peu comme une maison de famille, un lieu élégant, sans être ostentatoire, très chaleureux, où l'on se sent un peu comme chez soi » explique la gérante Nicole Ivassenko. La terrasse du restaurant ouvre sur un vaste jardin planté d'arbres fruitiers, de fleurs et plantes aromatiques où il fait bon, le soir venu, de boire un verre autour du grand brasero. Évasion conviviale et... certifiée gourmande par le guide Michelin. Dans son édition 2017, il vient de décerner une « assiette » à La Table du Parc et deux fourchettes, saluant une « cuisine de qualité, une assiette juste et bien maîtrisée ainsi qu'un bon rapport qualité-prix. » L'hôtel fait aussi son entrée dans le guide, catégorie Boutique-hôtel design très confortable, lumineux, jouant sur les matières nobles. La Demeure du Parc, un lieu addictif. ...
Installée dans la région depuis près de 400 ans, la famille Maillet a toujours travaillé la terre ou la vigne. Afin de perpétuer la tradition, Pierre Maillet reprend en 2004 le domaine créé par son grand-père, pharmacien à Mâcon il y a une centaine d’années. Une équipe passionnée À l’origine, Pierre Maillet était membre d’une cave coopérative. Mais, en 2014, l’ancien radiologue reconverti en vigneron décide de voler de ses propres ailes et de gagner en indépendance en sortant de cette coopérative. Pour mener à bien son projet, il investit dans des cuves et des matériels de vinification de dernière génération. De là nait le Domaine de la Jobeline. En bon dirigeant, Pierre Maillet s’occupe de la communication et du volet commercial. Caroline Maillet, l’épouse de Pierre, est responsable de l’administration. Le couple est épaulé par Laurent Alexandre, le chef d’exploitation chargé de la culture des vignes, de la vinification et de l’entretien de la cuverie. Grâce à la passion, à la volonté et à un travail acharné, cette équipe a permis au Domaine de la Jobeline de se faire un nom dans le paysage viticole de la région. Une agriculture raisonnée Orientées de l’est au sud, les vignes sont étagées de 300 à 400 m d’altitude. Leur excellente situation géographique leur procure un fort ensoleillement durant la journée, de l’air frais la nuit et une bonne ventilation. Plantées sur diverses parcelles, elles sont âgées de 25 ans en moyenne. Elles sont implantées sur un sol riche à composition argilo-calcaire et sont situées sur des coteaux bien drainés et modérément pentus. Le domaine d’une superficie de 11 hectares, avec une densité de plantation de 8 000 pieds par hectare, produit environ 550 hectolitres par an. La culture est menée de façon raisonnée, avec maitrise des rendements. Cette démarche s’accompagne de l’usage limité des intrants chimiques, de la valorisation des engrais naturels, de l’aération du sol par des labours et du respect des cycles biologiques. Les conditions climatiques favorables, les matériels de dernière génération comme les pompes péristaltiques, le pressoir pneumatique et les cuves thermorégulées en inox ont permis au Domaine de la Jobeline de produire des vins d’excellence. Un important palmarès Grâce aux efforts du trio Pierre-Caroline-Laurent, les vins du domaine ont acquis une belle réputation, s’illustrant au travers des nombreuses récompenses qu’ils ont obtenues. Dernièrement, le Mâcon-Villages 2014 a obtenu une médaille d’or lors du Concours international Gilbert et Gaillard 2016. Avec sa robe or éclatant, ce vin possède un nez équilibré et expressif, avec des notes florales et minérales. En bouche, il est structuré et précis. Parfait pour accompagner les poissons, les volailles ou les fromages de chèvre. Au même concours, le Mâcon Verzé blanc « en Prévisy » 2014 a également remporté une médaille d’or. Il a aussi été récompensé d'une médaille d'argent au Decanter World Wine Awards 2016. Ce vin de garde riche accompagne, quant à lui, les quenelles en sauce, les poissons, les viandes blanches et les fromages de type pâtes persillées ou le comté. ...
L’histoire commence en 1927, lorsque le domaine de Boursault, ancienne propriété de Madame Veuve Cliquot, est repris par un aïeul de Charlotte Le Gallais, en la personne d’Hachod Fringhian. Ce bel endroit, situé à quelques kilomètres d’Épernay, révèle un excellent potentiel dans l’élaboration des Champagnes. Ses pierres calcaires aux propriétés filtrantes associées à la fraîcheur de l’argile contribuent à l’équilibre du terroir, nécessaire dans la fabrication de vins fins et élégants. Des caractéristiques qu’Hervé Le Gallais et sa fille Charlotte entendent préserver, mais aussi partager. Entre qualité et respect de l’environnement S’étendant sur quatre hectares, le vignoble est planté de 45 % de Pinot Meunier, 45 % de Pinot Noir et 10 % de Chardonnay. Le domaine Le Gallais est l’un des rares en Champagne à posséder un clos. « Il n’en existe qu’une vingtaine sur les 320 villages d’appellation », précise Marine Zabarino, Wine Tourism Manager. Cette particularité permet d’être au plus près des installations et facilite tout le processus. « Être installé dans un clos nous assure une grande fraîcheur de nos raisins au moment du pressurage. Les vendanges en Champagne se font obligatoirement à la main, et ici le vignoble est suivi à la parcelle afin de mieux gérer la maturité des raisins. » Entretenir la qualité de ce terroir constitue la ligne de conduite de la maison Le Gallais, d’où l’adoption d’un mode de culture raisonnée avec une demande de certification courant 2018 en label HVE (Haute Valeur Environnementale). Depuis 1991, les insecticides ont été bannis du vignoble, et la biodiversité est très présente au sein de ce clos arboré et fleuri. Les sols sont qu’en à eux travaillés mécaniquement, sans aucune utilisation d’herbicides. Une cuvée, une histoire… Le domaine produit cinq cuvées qui ont leur propre identité, « long vieillement et très peu de dosage en sucre ». Le Rosé des Poètes, qui est un rosé de saignée brut, fait la fierté de l’entreprise. Cette technique de production de rosé en Champagne est de plus en plus rare. La couleur naturelle s’obtient par macération des raisins noirs dans le jus. Composé de Pinot Noir et de Pinot Meunier, ce vin révèle une robe intense avec des reflets ambrés, et un nez fruité et profond. Du côté des millésimes, si la législation en Champagne impose trois années de repos minimum en cave, la maison Le Gallais n’offre que des millésimes ayant reposé neuf à dix années. Cette technique laisse le temps aux vins d’évoluer profondément. Selon Marine Zabarino, « cet élevage est certes long, mais il apporte un grand développement des arômes pour des vins à la fois complexes, structurés et raffinés. Patience et passion sont les maîtres-mots de la maison. » ...
Créée en 1951 par ses fondateurs M. Lucien Vitteaut et son épouse Maria, née Alberti, la maison Vitteaut-Alberti ne cesse de s’agrandir au fil des années afin de maintenir la qualité et la richesse de ses cuvées. Elle exploite aujourd’hui 23 hectares de vignes réparties sur la côte de Beaune et les hautes-côtes de Beaune ainsi que sur la côte chalonnaise entre les villages de Rully et Mercurey. L’ensemble de ses vignes est cultivé selon le principe d’une lutte raisonnée, dans le plus grand respect du sol et de l’environnement. Par ailleurs, depuis trois générations, le domaine familial travaille le crémant de Bourgogne suivant la méthode traditionnelle, une technique presque similaire à la méthode champenoise sauf que 100 % du cépage utilisé doit provenir du sol bourguignon et que l’élevage se fait sur 12 mois et non sur 15 mois. Crémant de Bourgogne : la combinaison parfaite Chardonnay, pinot noir, aligoté sont les cépages de prédilection de la Maison Vitteaut Alberti. « Ce sont des cépages qui permettent d’obtenir des produits très frais, très subtils en termes d’arômes », souligne Sandie Deboissy, la responsable commerciale et marketing du domaine. Pour élaborer un crémant de Bourgogne, 80 % de chardonnay et 20 % d’aligoté en provenance de la côte chalonnaise et de la côte de Beaune sont nécessaires. À la clé : un produit frais et raffiné qui séduit de plus en plus de monde. « Aujourd’hui le crémant de Bourgogne connaît une croissance incroyable. Les gens ne le consomment pas uniquement lors d’occasions particulières mais, à tout moment, en apéritif, durant les repas », tient à préciser notre interlocutrice. Sa vinification se fait par « méthode traditionnelle » et c’est tout un art dont la maison Vitteaut-Alberti est fière d’en être la gardienne. Ce savoir-faire particulier lui a permis de rafler des récompenses dans des concours régionaux et nationaux : 1er prix au concours de vin de la côte chalonnaise 2017, coup de cœur Guide Hachette des vins 2014, sélection dans Cuisine et Vins de France Décembre 2013. Un nouveau style, le même esprit Le domaine propose une gamme de produits bien fournie : des crémants, des mousseux et récemment des cuvées spéciales. Parmi ses produits phares figure la cuvée Agnès. Elle a été introduite en 2006 et rend hommage à l’arrivée de la 3e génération, Agnès Vitteaut, qui a repris le domaine. La cuvée est élaborée uniquement à partir de la meilleure sélection de chardonnay de la côte chalonnaise et de la côte de Beaune. Elle est ensuite élevée jusqu’à 36 mois pour obtenir une complexité aromatique incroyable : côté vineux, une belle longueur en bouche, finesse de bulles. Désireux de parfaire sa collection, et surtout de raconter son histoire, le domaine prévoit de lancer chaque année une marque de cuvée spéciale. Pour cette année, il a concocté la cuvée Dentelle: « Un packaging original, fait main et tout peint sur la bouteille, 100 % chardonnay, cuvée très élégante, beaucoup de finesse, de légèreté, dans laquelle on ne prend que les premiers jus de presse, les plus fins », célèbre Sandie Deboissy. Elle ne sera commercialisée qu’au nombre de 4 200 bouteilles et sera spécialement réservée aux clients restreints du caveau. Car même si la production de la maison Vitteaut-Alberti atteint les 500 000 bouteilles par an, elle est avant tout un domaine familial qui souhaite préserver son intimité avec ses clients. Elle insiste pour offrir un accueil chaleureux et personnalisé à chacun de ses convives. ...
Actuellement, Philippe Bernède dirige cette belle propriété située à Vire-sur-Lot.Outre son statut de viticulteur, Philippe Bernède est également un inventeur émérite qui a créé un pigeur et un tire-bouchon révolutionnaire. Côt et merlot, deux cépages complémentaires Le vignoble du Clos La Coutale, doté de 85 hectares de vignes, est installé dans la vallée du Lot. Il s’étale sur des terrasses alluviales de méandres composées de graves et de silices argilo-calcaire, particulièrement propices à la culture de la vigne. Une petite partie de ce terroir est composée de galets roulés. Exposées au sud-ouest, les vignes sont aussi soumises à un microclimat qui est à l’origine d’une maturité très précoce des raisins du domaine. L’encépagement du vignoble est à 80 % composé de côt (ou malbec), qui est à la base de l’appellation Cahors. Ce cépage à grain rond possède une pellicule épaisse riche en tanin et en matière colorante, qui donnent beaucoup de caractère aux vins du domaine. « Le reste du vignoble est planté en merlot, qui apporte du gras et de la rondeur au vin, et qui affirme son bouquet », explique Philippe Bernède, le propriétaire. Les vignes sont âgées en moyenne de 25 ans et ont été conditionnées pour offrir un rendement moyen de 45 hectolitres par hectare. Tout est question de vinification Au Clos La Coutale, la vinification des vins est menée de manière traditionnelle, avec le savoir-faire hérité des générations antérieures. Tout d’abord, les raisins sont égrappés, puis fermentés à une température de 28 °C suivi d’une cuvaison allant de 15 à 18 jours. Les parcelles sont vinifiées séparément en cuves thermorégulées, avec pigeage régulier pour développer les arômes du vin. Le nectar obtenu est ensuite assemblé puis élevé dans des barriques neuves pour une durée variable selon la cuvée. Le domaine produit ainsi deux cuvées exceptionnelles, récompensées à de multiples reprises. « Le grand-père de mon grand-père a gagné sa première médaille au Concours agricole en 1895 », évoque fièrement Philippe Bernède. Sur les tables de restaurants étoilés Et cette année encore, la cuvée « Clos La Coutale » a gagné une médaille d’or lors du Concours agricole de Paris. Ce vin de garde par excellence figure sur la carte des vins du meilleur sommelier du monde 1989, Serge Dubs. Il est régulièrement cité par des guides spécialisés tels que Gault & Millau, Dussert-Gerbert et le Guide Hachette. Cerise sur le gâteau : il est présent sur les tables de restaurants étoilés, entre autres Le Taillevent, L’Ambroisie de Paris ou encore le Pain Adour et Fantaisie de Grenade-sur-l’Adour. Quant au « Grand Coutale », il s’agit d’une cuvée en série limitée à seulement 3 000 bouteilles. Celle-ci fait l’objet de soins très particuliers depuis la vendange jusqu’à la mise en bouteilles. Symbole du savoir-faire des 6 générations successives du domaine, elle a été à maintes reprises médaillées par de grands jurys professionnels. ...
Propriété de la famille Aubry, le Domaine du Mont Verrier a été légué en 1892 aux Hospices de Villefranche. Jusqu’en 1990, il a ainsi servi de lieu de villégiature aux sœurs hospitalières de la congrégation Sainte-Marthe de Beaune. Menacé de démantèlement, le domaine a été racheté en 2007 par Gérard Legrand, passionné de vin et d’Histoire. Celui-ci réalise de gros travaux de rénovation permettant l'ouverture en 2009 d’une maison d’hôtes. Pendant 10 ans, Gérard Legrand s’est également attelé à restructurer et à diversifier le vignoble. Un travail de longue haleine qui porte aujourd’hui ses fruits. Un conservatoire expérimental à ciel ouvert Le terroir du lieu-dit de Mont-Verrier possède une étonnante singularité. « Nous disposons d’un terroir qui a la particularité de changer en l’espace de quelques mètres, ce qui nous permet d’avoir une belle diversité de cépages », souligne Céline Charrier, responsable promotion et export. Ici, on passe aisément d’un sol argilo-calcaire à des sols de roches volcaniques et granitiques. C’est pour mettre en lumière cette diversité que Gérard Legrand a eu l’idée de planter en collaboration avec la SICAREX Beaujolais et le Conservatoire du Vignoble Charentais une importante collection ampélographique. Présentant plus de 200 cépages différents, il s’agit tout simplement de l’une des plus grandes collections ampélographiques privées de France : « C’est en quelque sorte un conservatoire expérimental à ciel ouvert pour voir comment ces différents cépages s’adaptent à ce terroir extrêmement diversifié ». De vieilles vignes Après restructuration, le vignoble s’étend aujourd’hui sur 40 hectares. Sur l’ensemble de l’exploitation, Gérard Legrand a pris soin de garder 50 % de vieilles vignes. L’encépagement se compose à majorité de gamay, cépage roi du Beaujolais. « Nous avons de très vieux gamay plantés sur une parcelle centenaire », confie Céline Charrier. Le chardonnay, dont certains pieds datent de 1950, et le pinot noir viennent compléter l’encépagement. La biodiversité à l’honneur Avec le label HVE en ligne de mire (au printemps 2019), le domaine a depuis longtemps concentré ses efforts sur la préservation et la valorisation de la biodiversité. Ainsi, un verger comptant plus de 60 variétés d’arbres fruitiers (pommiers, pruniers, pêchers...), un potager ainsi qu’un jardin de plantes vivaces côtoient harmonieusement les vignes. En outre, le vignoble est mené intégralement en culture raisonnée sous l’œil avisé de Jean Louchet, chef de culture. « Il a l’expérience et la connaissance des pratiques en matière de lutte raisonnée en même temps que la maitrise des amendements naturels », rapporte notre interlocutrice. Sous l’impulsion de ce chef, une attention particulière est portée au niveau de l’enherbement. « Au printemps, les interrangs se remplissent de fleurs, qui seront ensuite fauchées et qui, par décomposition, donneront un engrais naturel. » En cas de besoin, le domaine réalise également son propre engrais organique préparé à base de fumure. Pour illustrer cet intérêt, le Domaine lance en 2019 (millésime 2018) sa première cuvée sans sulfites en Beaujolais Pierres Dorées vinifié selon la pure tradition beaujolaise, avec une macération semi-carbonique à partir des seules levures indigènes présentes sur la pruine des baies et surtout sans sulfites ajoutés. La qualité avant tout Toujours soucieux d’offrir le meilleur aux œnophiles, le Domaine du Mont Verrier ne néglige aucun détail dans le processus d’élaboration de ses vins. Et cela commence d’abord par la maitrise des rendements afin de préserver la complexité et la concentration des raisins; « Nous pratiquons l’ébourgeonnement. Par conséquent, nous gardons uniquement les rameaux qui vont apporter les meilleurs fruits avec tous les arômes et la sucrosité nécessaire &ra...
Deux étoiles au guide Michelin, ce restaurant perché au plein cœur du vignoble suisse est une adresse de référence internationale pour les gastronomes depuis près de trente ans. Travailler dur pour réaliser son rêve. C’est l’histoire du chef genevois Philippe Chevrier, qui anime les fourneaux de ce charmant site champêtre situé à Satigny, une des plus grande commune viticole suisse. Un chef qui prône la simplicité A sept ans, Philippe Chevrier le savait déjà : il sera un jour cuisinier. Bosseur né, adolescent, il entre par la petite porte, en commençant par la plonge et en enchaînant avec des stages en boulangerie et en confiserie/pâtisserie. Quelques années plus tard, il devient l’élève des cuisiniers renommés Louis Outhier et Frédy Girardet. A 29 ans, il devient propriétaire du magnifique domaine de Châteauvieux. C’est dans sa première maison qu’il affirme ses talents culinaires. Aujourd’hui, cet alchimiste des produits du terroir est multi-restaurateur et fourmille d’idées pour créer de nouveaux concepts. Et Châteauvieux reste sa plus belle réussite. Avec son 19/20 Gault&Millau, ses deux macarons Michelin, membre de Relais&Châteaux, des Grandes Tables du Monde et des Grandes Tables de Suisse, le château cumule les titres prestigieux. Il est devenu un emblème de la gastronomie suisse autant qu’un lieu d’évasion couru, puisqu'on peut aussi séjourner dans cette magnifique bâtisse datant du XVI ième siècle. Produits de qualité et amour des saisons Accompagné du talentueux Damien Coche, Philippe Chevrier y concote une cuisine généreuse et cultive un amour inconditionnel de la convivialité. A Châteauvieux, ce sont ne sont pas les effets de mode, mais les saisons et leur temporalité naturelle qui sont au cœur de l’art culinaire. Dans cette ancienne ferme vigneronne superbement rénovée, le cadre fait la part belle à la chaleur des matériaux simples comme les pierres et poutres apparentes. L’écrin est rustique mais cosy et chic. Les tables blanches nappées et espacées, le bois, la cheminée : tout est là pour appeler à la détente et la sérénité. La terrasse, espace privilégié a la belle saison, offre une vue imprenable sur les vignes et le Rhône. Le jardin des plantes et le potager sont un véritable vivier d’inspiration avec les aromates, plantes, fruits et légumes de saison. Sous les couteaux des chefs, sont travaillés des produits de qualité pour révéler les arômes et les saveurs de matières généreuses. Viandes et volailles, poissons et crustacés sont à l’honneur des formules. Les menus subliment des aliments nobles comme le homard, le bœuf suisse des Alpages ou encore la truffe noire en hiver. On retient à la carte, la truffe noire de la Drôme cuite entière en chausson au foie gras, l’aile de raie bouclée poêlée a la farine de châtaigne ou encore le cœur de filet et petits farcis de bœuf des alpages suisse. En salle, c’est Esteban Valle qui met en scène les desserts avec des flambages et des découpages dont il a une parfaite maîtrise .Proposant près de 800 crus, la carte des vins, elle, est à tomber. A Châteauvieux, le voyage est des plus savoureux, loin du tumulte de la ville et idéal pour une pause nature hautement gastronomique. Le must : On peut même fumer des cigares dans le "fumoir" du domaine en savourant la digestion dans un fauteuil en cuir. Une escale d’exception et une invitation au rêve pour tous les amoureux de la campagne, de la simplicité et du bien manger. ...
Membre de la présidence Euro-Toques Luxembourg, qui réunit des artisans cuisiniers utilisant uniquement des produits frais, le Cibo’s Restaurant, fondé en 2014, et tenu par le chef Étienne-Jean Labarrère-Claverie, sélectionne des produits frais et saisonniers, cuisinés avec amour et selon la tradition française. Fraîchement intégré dans le guide Michelin 2018, l’établissement a déjà été recommandé par le guide Gault & Millau 2015, 2016, 2017 et 2018 avec une note de 14/20 + 2 toques. Ce restaurant à l’esprit chaleureux, sis dans le bâtiment de la piscine de Bettembourg, au Luxembourg, est dédié aux épicuriens en quête de nouvelles saveurs. Des plats à déguster les yeux fermés Le Cibo’s Restaurant met en avant deux menus destinés à surprendre les papilles des convives. Le menu « Laisse-toi faire », à 66 € et servi le soir, est comme l’explique le chef Étienne-Jean Labarrère-Claverie, « préparé suivant mon inspiration ». On se laisse donc surprendre par le talent du chef à travers cette suggestion uniquement servie en soirée. Le menu « Fais-toi plaisir », à 44 €, proposé tous les midis ainsi que les mercredis et jeudis soir, a également été imaginé selon l’idée de se faire plaisir en dégustant des repas de qualité. Le fait maison et les produits de saison se retrouvent également dans les plats de la carte et dans le menu de la semaine, ce dernier proposant trois suggestions d’entrées, de plats et d’un dessert. La formule Bien-être, quant à elle, proposée au déjeuner, associe avec finesse fraîcheur des aliments et repas diététique. Les suggestions du chef Modifiée à chaque saison, la carte du Cibo’s Restaurant reflète toute la créativité du maître des lieux. Étienne-Jean Labarrère-Claverie nous en donne un exemple, à travers la côte de veau de Galice, un plat pour deux personnes et dont « la viande est d’origine espagnole, servie avec six légumes différents glacés au jus de volaille, du foie gras chaud de canard et des pommes dauphines » selon ses explications. La tartelette de rouget barbet, en guise d’entrée, est aussi recommandée par le chef. Il le décrit lui-même comme « un plat méditerranéen à base d’une sauce faite de courgettes, d’olives, d’huile d’olive, d’oignons, de citrons, accompagné d’une petite tapenade. » Côté desserts, le restaurant privilégie des valeurs sûres : crème brûlée, profiteroles, moelleux au chocolat ou encore brioche perdue sont proposés. Le chariot de fromages, à ne pas manquer pour les plus gourmands, est un concentré de plusieurs fromages sélectionnés par Xavier Thuret, sacré meilleur ouvrier de France en 2007. ...