Située près des plages de la Côte fleurie, en Pays d’Auge, La Cavellerie est une propriété cidricole de 50 hectares, dont 40 % sont couverts de pommiers de différentes variétés. Son propriétaire Gontran Dondain est également propriétaire du Mas Roc de Bô, en Minervois, et du Château Cabezac.
Les pommes du Père Gontran
Le domaine de La Cavellerie est constitué d’un verger de 20 hectares sur lequel se développent 26 variétés différentes de pommiers dites de hautes tiges et adaptées à la fabrication de cidre et de calvados. Les pommes livrent des saveurs douces, amères, aigres et douces-amères. Parmi les plus connues et les plus représentatives du Pays d’Auge, il y a la Fréquin Rouge, la Rambault, la Moulin à Vent, la Cimetière de Blangy, la Marie Ménard ou la Douce Coët Ligné. Variant selon les caprices météorologiques, la récolte se fait au plus tôt à la mi-octobre et au plus tard vers fin novembre, avec un tonnage pouvant aller de 80 à 150 tonnes. Ce rendement est doublé lorsque les pommiers de La Cavellerie atteigneront leur pleine maturité d’ici à quelques années.
De la pomme au cidre
Après leur récolte, les pommes sont d’abord stockées plusieurs jours afin qu’elles puissent développer leur degré en sucre, nécessaire à la bonne teneur en alcool. Elles passent ensuite par la laveuse avant d’être réduites en morceaux par une broyeuse. La répartition des morceaux obtenus sur la machine à presse est la seule étape où le travail manuel est nécessaire. Enveloppée de toiles de jute, cette presse classique garantit la douceur et la constance du jus obtenu sans en altérer la qualité. Finalement, après 3 mois passés dans des cuves de fermentation, le jus de pommes est transformé en cidre.
Il faut remarquer qu’à la Cavellerie cette étape de fermentation s’effectue selon les méthodes traditionnelles, avec fermentation et prise de mousse naturelle. Une partie du cidre obtenu est conditionnée et mise en bouteilles sous le doux nom de « Père Gontran Cidre Brut » en appellation AOC Pays d’Auge. Ce cidre possède un caractère fruité et généreux et accompagne à merveille les plats traditionnels comme le lapin au cidre ou le poulet vallée d’Auge.
Quant au reste de la production, elle doit encore suivre quelques étapes de transformation avant de devenir un produit plus noble, typique du Pays d’Auge.
Du cidre au calvados
Le calvados s’obtient après une double distillation du cidre. Mais, avant, le cidre doit encore patienter 6 mois en cuve. Vers le mois de juin ou de juillet survient la première distillation dont est issu un produit dit « petite eau » ou « bouillis », qui deviendra le calvados. Celui-ci est alors élevé en futs de chêne, dans un chai de vieillissement, durant 3 ans au minimum avant d’être mis en bouteille. À 3 ans, un calvados sera dit « fin » ; à 4 ans, « réserve » ; à 5 ans, « vieille réserve » ; à 6 ans, « VSOP » ; et à partir de 7 ans, il est appelé « hors d’âge ».
La collection de calvados de La Cavellerie se décline en 8 cuvées en appellation AOC Pays d’Auge, classées selon leur âge, dont les plus fameuses sont le « Père Gontran Fine » de 3 ans, se caractérisant par des arômes de pommes fraiches et de fruits rouges et élaboré avec une seule cuvée.
Autre produit incontournable : le « Père Gontran hors d’âge 7 ans », élaboré avec une seule cuvée et livrant un nez vif et puissant aux notes boisées et fruitées.
Le « Père Gontran hors d’âge 24 ans », assemblage des millésimes 1989 et 1991 aux notes végétales puis boisées et caramélisées, figure, quant à lui, au panthéon des meilleurs produits du domaine.
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C’est dans un terroir varois naturellement disposé en « amphithéâtre », bénéficiant d’un ensoleillement favorable et bercé par un microclimat frais, que les vignes en parcelles s’étendant sur 27ha de terrain s'enracinent dans un sol tantôt calcaire tantôt fait de pélites rouges ou de tufs. La générosité de cette terre est ici mise à profit dans le cadre d’une viticulture biologique et biodynamique. En découle ainsi des rouges, des rosés et des blancs complexes et équilibrés en AOP Coteaux-varois-en-provence et AOP Côtes-de-provence.
La viticulture biodynamique au service d’un noble terroir
Au sein de ce haut-lieu de la viticulture varoise, les cépages, allant du Grenache au Cabernet, en passant par la Syrah et le Vermentino, s’épanouissent dans un cadre bucolique, parsemé d’oliviers et abondamment irrigué par des rivières et de majestueuses chutes d’eau. Attachée à cette contrée aussi belle que généreuse, l’équipe de Fontainebleau priorise l’usage de la biodynamie appliquée à la viticulture, une aide naturelle afin de faire exprimer au mieux la nature environnante des cépages de chaque cuvée. Le travail de la vigne s’inscrit ainsi dans le respect de l’environnement en priorisant les lois de la nature ainsi que les procédés de traitement agricoles biologiques. Dans cette optique, le sol est travaillé modérément, les vendanges sont faites manuellement, les préparations biodynamiques forment des associations végétales propices à la fertilité et les engrais chimiques laissent place aux composts. Des tisanes utilisées suivant le calendrier astral viennent s’ajouter à ces méthodes naturelles pour produire des vins biodynamiques d’exception, véritables signatures et expressions du terroir.
Des cuvées d’exception à l’image d’un terroir singulier
Détentrices du label certifié « Agriculture Biologique », les cuvées du Château Fontainebleau se démarquent par leur large palette de saveurs obtenues de par la grande diversité des sols du domaine. Les cépages puisent ainsi les succulences caractéristiques d’une terre composite conférant complexité et structure au vin. Fidèle aux méthodes de vinification artisanales, le domaine s’affirme dans le monde sélect vitivinicole par une gamme élégante, équilibrée et toute en finesse. Parmi les fleurons de cette gamme figure le Louis Baptiste blanc, un vin raffiné, structuré et à la bouche onctueuse. Le rouge Jean-Max, un vin issu exclusivement de vieilles vignes du domaine, savoureusement expressif, viendra, quant à lui, révéler toute préparation de viande. Appréciez, enfin, un Château Fontainebleau rosé, un goûteux mélange de Grenache, de Cinsault et de Syrah s’accordant parfaitement à la fraîcheur d’une cuisine méditerranéenne ou exotique. Ces vins de caractère travaillés suivant le modèle bordelais et vinifiés en barriques de chêne français rigoureusement élaborées et sélectionnées, font la fierté de leur domaine-mère, un lieu de vie où la nature préservée confère toute sa richesse à chaque cuvée.
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Géré par Daniel Bouillard, 4e génération de « bouilleurs de cru », le Domaine du Puits Faucon perpétue un savoir-faire séculaire transmis de père en fils.
De la vigne aux vins
Vigneron indépendant, Daniel s’attache à mener son vignoble de 37 ha en lutte raisonnée. Enherbement, utilisation limitée de produits de synthèse, couverts végétaux pour limiter l’érosion et capter l’azote… Tout est fait pour assurer une production de qualité.
Des produits primés
Parmi les spécialités de la maison, le cognac X.O (20 ans d’âge), le vieux pineau (15 ans) et le pineau blanc (6 ans), tous vieillis en fût, sont les plus représentatifs. Gage de leur qualité, ces produits ont décroché respectivement une médaille d’or au Concours général de Paris (2014) et deux médailles de bronze au Concours des saveurs régionales (2015 et 2018).
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Ce restaurant au décor chic, épuré et délicatement boisé dégage une ambiance conviviale et chaleureuse qui vous met d’emblée à l’aise, comme à la maison. Ayant gardé précieusement en mémoire les saveurs extrêmes des plats riches et variés préparés jadis par sa maman, le chef Raoul Coly se plaît à refaire le chemin à l’envers pour faire découvrir à son tour la cuisine africaine, et notamment sénégalaise. En composant de belles assiettes inventives aux épices d’ici et d’ailleurs, il nous embarque dans un festival de couleurs et de saveurs, où l’authenticité et le goût sont à l’honneur. À ses côtés, toute une équipe œuvre avec passion pour vous garantir de précieux moments en famille ou entre amis. Comme le dit l’un des proverbes africains préférés du restaurant, « seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ».
Un club d’amateurs de saveurs exotiques
Dans un voyage culinaire qui suscite aussi bien l’envie que la curiosité, découvrez une cuisine qui allie fraîcheur et originalité. Sa rafraîchissante salade Diola, avec son aïoli et ses herbes de Casamance, ou son fameux tartare de bar à la mangue et parfumé au cumbawa sont autant de véritables découvertes culinaires insoupçonnées. Poursuivez avec son savoureux thiéboudienne, le plat national du Sénégal, à base de riz cassé au poisson et ses légumes. Terminez sur une note joyeuse avec son surprenant ananas rôti dans son jus… Un beau parcours en perspective !
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Quatrième génération d’une lignée de viticulteurs, Vincent Gobert allie à merveille savoir-faire, modernité et talent pour faire de son exploitation l'une des plus originales en Champagne.
Des cuvées de haute voltige
Détenant en tout et pour tout deux hectares de vignes, Vincent Gobert produit annuellement 10 000 bouteilles de ce précieux nectar. La maîtrise du rendement permet au viticulteur de concentrer sa production sur la qualité, dont les soins les plus méticuleux sont apportés depuis le vignoble jusqu’à la mise en bouteille. Il en est ainsi du classique « Brut Tradition », un assemblage des trois cépages champenois, idéal pour les apéritifs, tout comme de la « Cuvée de Réserve », vieillie quatre ans en cave sur lattes, ce qui lui confère son arôme distingué et sa mousse abondante et fine. Cette dernière a d’ailleurs permis au domaine d’être finaliste lors du Concours des jeunes talents de Champagne 2015.
« Fûts n’en Bulles »
« Fûts n’en Bulles » est une nouvelle cuvée de la maison Vincent Gobert, qui va sortir courant mai 2017. Outre son nom, ce champagne est original à tout point de vue, comme l’explique Vincent, le propriétaire : « Cette cuvée est particulière, car elle a été élaborée entièrement de façon manuelle, depuis le pressoir jusqu'à l’expédition. » Un champagne des plus naturels possible, avec pour unique ajout du sulfite à très faible dose. Avis aux amateurs !
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« Une expérience aromatique mémorable avec des notes miellées, épicées, douces et boisées », c’est en ces mots que Caroline Borga, chef de produit de la Distillerie des Alpes, décrit la dégustation du Vermouth Routin Original Rouge. Produit emblématique de la distillerie, avec sa recette créée en 1883, ce Vermouth est le fruit d’un habile assemblage entre 24 plantes, fleurs et épices et doit son goût si particulier à un vieillissement en fûts de chêne. Fort d’un grand succès qui lui a valu de nombreuses récompenses depuis le début du 20ème siècle, notamment la médaille d’or lors de l’Exposition universelle de Londres en 1902, le Vermouth se décline également en blanc.
« Relancé en 2016, il est également issu d’une ancienne recette retrouvée », nous précise Caroline. Le Vermouth Routin Blanc résulte d’un assemblage entre fleurs, plantes et épices macérées dans du vin 100% français et s’apprécie pour son bouquet raffiné qui se caractérise par des notes aromatiques type thym, vanille ainsi que de légères notes épicées. La gamme comprend également le Vermouth Routin Dry issu de la macération de 17 plantes, fleurs et épices. Moins sucré, il possède des notes fraîches, florales, épicées et légèrement herbacées. Il s’utilise dans les cocktails ou pour déglacer viandes et poissons, en cuisine.
D’autres produits originaux des Alpes…
Parmi les fleurons de la gamme, le Génépi l’Ancienne s’illustre par son long processus de distillation et de macération offrant une explosion de saveurs en bouche. La recette créée par Philibert Routin en 1893, démontre véritablement un savoir-faire centenaire. Dernier et non des moindres : le Pastis complète cette gamme inspirée des recettes originales des Alpes. Fait à base d’anis, de cannelle et de réglisse, il s’impose comme l’apéritif emblématique des vacances et plaît pour son côté aromatique, ses notes subtiles de génépi et sa touche boisée de vulnéraire.
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Les champagnes Dérouillat, c’est à la fois une histoire de cœur et une histoire de terre. Tout commence d’une aventure de deux hommes : Georges Dérouillat et William Franquet. Chacun de leur côté, ils décident de replanter d’anciens vergers, l’un sur la côte des Blancs et l’autre tout autour de Monthelon.
Une épopée qui continue à la suite de l’union de leurs enfants Jean Dérouillat et Régine Franquet. Depuis, quatre générations se sont succédées au sein de la maison Dérouillat.
Des terroirs variés
Fondée en 1929, cette maison travaille actuellement sur un vignoble d’environ 6 ha. Elle réunit les trois cépages champenois plantés sur différents terroirs, à savoir la côte des Blancs, les coteaux sud d’Épernay et le sud de l’Aisne. « C’est cette diversité qui caractérise nos assemblages », souligne Fanny Dérouillat.
Récoltant-manipulant, le domaine familial gère tout : de la vigne à la cave. Privilégiant une viticulture saine et durable, il opte pour des techniques culturales respectueuses de l’environnement. Les engrais chimiques ont été remplacés depuis des années par de la fumure et des algues compostées. Il faut dire que la petite famille est particulièrement soucieuse de sa terre. Aucun désherbant n’est toléré, car cela impacte sur la stabilité du sol.
Côté vinification, la maison Dérouillat allie volontiers tradition du métier et modernité des techniques. Ainsi, les raisins sont pressés à l’aide de cages en bois puis élevés dans des cuves en inox.
Deux gammes pour sept champagnes
En tout, sept élégantes cuvées réparties entre deux gammes sont élaborées : créations privilèges et trésors confidentiels. Chaque cuvée reflète idéalement la qualité et les spécificités du terroir.
Parmi les spécialités proposées, la cuvée George William-Secret de famille est sans doute la plus représentative mais aussi la plus intrigante de toutes. Comme un clin d’œil aux fondateurs de la maison, ce champagne fruité et racé garde jalousement le secret de son élaboration.
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L’histoire de la famille Lacombe a toujours été liée aux vins. Déjà en 1910, les arrière-grands-parents d’Aristide Lacombe, l’actuel gérant, travaillaient la vigne avec passion. Malheureusement, leurs efforts n’ont pas été poursuivis par la génération suivante, qui a choisi d’autres voies laissant ainsi la propriété familiale à l’abandon. Quelques années plus tard, c’est à force de travail et de sueur que les parents d’Aristide Lacombe ont réussi à rebâtir le domaine.
Avec l’aide de leur fils, ils réalisent une restructuration et remettent le domaine sur les bons rails. Aujourd’hui, la propriété familiale commence à faire parler d’elle et en bien !
Des cépages propres au terroir
La maison travaille sur un vignoble d’environ 30 ha en appellation Gaillac. « Il s’agit d’une AOP (Appelation d'Origine Contrôlée) comprenant une grande variété de cépages autochtones », précise d’emblée Aristide Lacombe.
Pour les rouges, on remarque, par exemple, la présence du braucol et du duras tandis que, au niveau des blancs, intervient un cépage encore méconnu du grand public : le loin de l’œil (un cépage blanc de Gaillac). « Celui-ci est planté sur des terroirs en premières côtes », nous indique-t-on. Sur ces terroirs majoritairement argilo-calcaires pousse également le mauzac, cépage typique de la région qui donne, notamment, des vins blancs gras aux multiples arômes et avec un peu d’acidité.
Une belle philosophie
Léguer une terre saine et fertile aux futures générations : ces quelques mots résument la philosophie du Domaine Grand Chêne. Pour Aristide Lacombe, le fait d’être en bio, en agriculture raisonnée ou en biodynamie ne doit en aucun cas constituer une fin en soi.
« Nous sommes inscrits dans une démarche attentive à l’environnement, mais nous avons découvert que le bio n’est pas toujours aussi idéal pour la Nature », dévoile-t-il. En effet, il trouve illogique que des produits utilisés en agriculture conventionnelle soient éligibles en agriculture bio. Bref, quelle que soit la démarche adoptée, chacun doit garder à l’esprit l’héritage qu’il compte laisser à ses enfants.
Une machine « écolo »
Même si la maison opte pour une vinification traditionnelle, elle compte bien y apporter quelques améliorations grâce, notamment, à ses expériences. Ainsi, depuis quelque temps, le chai s’est doté d’une machine innovante permettant de réaliser une vinification assez particulière.
« Nous avons construit et breveté une machine qui nous donne la possibilité de consommer très peu d’énergie pour la vinification. » À l’image des pompes à chaleur, la machine récupère les calories produites par les fermentations alcooliques qui seront ensuite utilisées dans la production d’eau chaude.
Deux cuvées incontournables
Parmi les 8 cuvées de la maison, la cuvée « Méthode ancestrale Brut » et la cuvée « Réserve Apolline » sont les plus représentatives. Alors que la première permet d’en savoir un peu plus sur l’histoire du domaine, la deuxième marque plutôt une ouverture vers la modernité et l’innovation.
La cuvée « Méthode ancestrale Brut » porte bien son nom. « Nous y tenons beaucoup, car c’est un véritable héritage de nos ancêtres et sur lequel nous appliquons une méthode de vinification qui est restée inchangée », rapporte notre interlocuteur. Obtenu exclusivement à partir de mauzac, ce vin effervescent illustre un savoir-faire exceptionnel, transmis de génération en génération. Il séduit par ses notes pomme-poire, très caractéristiques du cépage mauzac.
Quant à la cuvée « Réserve Apolline », elle mérite largement le titre de « cuvée ambassadrice ». Entre le rouge et le blanc, le choix est un peu délicat mais c’est finalement le rouge qui l’emporte. Élaboré...
Origine - Qualité – AOC - maîtres mots chez Cartron
Judith Cartron, première femme à piloter l’entreprise a succédé à son père Xavieren 2011. Fière de ses racines, elle aime à rappeler l’héritage de la Bourgogne au travers du savoir-faire ancestral familial. Croquer dans le fruit est la promesse de la Maison.Aussi, pour y parvenir, le liquoriste sélectionne les meilleures variétés, assurance de puissance aromatique et d’excellence. Chaque fruit est alors récolté à pleine maturité, cassis Noir de Bourgogne, framboises Lloyd Georges, pêches de vigne, poires williams, abricots des Monts du Lyonnais, melon, mirabelles de Lorraine…, des fruits charnus et juteux.Cette exigence,Cartron l’applique à toute sa matière première, le gage d’un produit haut en goût qui réveille nos papilles.
Parmi les incontournables de sa gamme de liqueurs et eaux-de-vie de fruits, citonsla Crème de Cassis de Bourgogne Double Crème Joseph Cartron, fleuron de la maison dont sa grande puissance aromatique sculpturale nappe verre et palais. En 2015 elle a reçu comme sa Crème de Cassis de Bourgogne 15° l’appellation indication géographique Cassis de Bourgogne véritable gage de qualité pour les amateurs de crèmes de cassis haut de gamme. Cette IG souligne l’excellence et la territorialité du produit dont la recette est gardée secrète de père en fille. Mais il y a aussi le Marc et la Fine de Bourgogne et leurs AOC…. un héritage qui se partage avec plaisir.
Secrets de fabrication et trésor de goût
Cartron un savoir-faire ancestral qui innove
On connait Cartron par ses classiques, sa double crème de cassis, ses crèmes de fruits, ses eaux-de-vie de poire william, de vieille prune, son marc et sa fine de bourgogne et ses liqueurs de fruits bien ancrés sur notre territoire. Le distillateur aime aussi à se distinguer par son originalité. Il innove au travers de recettes uniques apportant un petit plus qu’il aime vous laisser découvrir. Ses dernières créations, ses liqueurs de thé rooibos, vert, fumé, sa crème de mirabelle, sa liqueur de sureau et la dernière-née, la liqueur de violette sont les muses des barmen.« Le consommateur comme les barmen aiment les nouveautés. L’innovation est primordiale, elle fait partie de notre ADN, de la marque Cartron qui aime surprendre et se positionne en véritable architecte du goût. » souligne Judith Cartron pour qui créativité est avant tout aussi synonyme de goût.
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« Grands Sites de Midi-Pyrénées », « Pays d’art et d’Histoire », « Plus Beaux Villages de France »... Décidément, Najac rafle toutes les récompenses et on comprend aisément pourquoi. Son paysage authentique et sa nature préservée insufflent un vent de sérénité que l’on ne ressentira nulle part ailleurs.
Tendrement blotti dans cet environnement d’exception, le restaurant L’Oustal del Barry accueille les visiteurs amateurs de bonne chère. Au programme : une cuisine personnelle et contemporaine signée Rémy Simon.
Un chef amoureux d’un terroir authentique
Dès son arrivée en Aveyron, il y a un peu moins de 20 ans, Rémy Simon exprime déjà un amour fort pour les produits régionaux. Le savoir-faire et le métier des producteurs locaux suscitent en lui une véritable passion, si bien que sa cuisine tout en finesse et en élégance met en scène les trésors du terroir. L’objectif est de les travailler simplement, sans jamais les dénaturer pour exhaler les odeurs, les saveurs et les couleurs de chaque produit.
Toute cette subtilité transparait au travers du menu mettant en avant certains plats emblématiques, à l’instar de l’Astet Najacois accompagné d’un aligot de fromage de Laguiole.
Outre son menu terroir, l’établissement propose une carte gourmande privilégiant les produits de la mer et de la terre et évoluant au fil des saisons. En entrée, vous allez succomber au foie gras de canard mi-cuit servi avec son chutney figues-abricot, son pain d’épices et son sorbet mangue. Place ensuite à des bonbons de langoustine en brick de basilic ou à un pavé de veau servi rosé avec des échalotes compotées au vin rouge. Au dessert, vous prendrez bien évidemment le sublime du Barry et son pailleté de chocolat noir, dont l’intitulé donne déjà un aperçu de ce qui vous attend.
Entre élégance et perfection
La dégustation de toutes ces succulentes suggestions s’effectue à l’extérieur ou à l’intérieur, selon votre convenance. En salle, les grandes fenêtres permettent de profiter de la magnifique vue qui donne directement sur le château ou sur le potager de l’établissement. L’ambiance y est raffinée : salle lumineuse, profonds fauteuils tapissés, rideaux fleuris, pavage à l’ancienne et cheminée d’époque. Tout est fait pour garantir le confort. Une équipe jeune, dynamique et agréable est aux petits soins de ses clients.
Mais si l’idée de pénétrer un autre univers vous intéresse, l’établissement organise de temps à autre des stages de cuisine. Le chef et sa brigade vous initient à l’art de la bonne cuisine dans une ambiance conviviale, où, progressivement, vous découvrirez les rouages de ce métier d’exception.
Trésors historiques
Aventuriers dans l’âme ? Najac regorge de trésors qui méritent amplement le déplacement. Classée monument historique, la forteresse royale datant du XIIe siècle fait partie des incontournables. En déambulant dans la rue médiévale, vous vous laisserez surprendre par la beauté d’un paysage jonché d’innombrables sites historiques : l’église Saint-Jean-l’Évangéliste, la fontaine des Consuls, la chapelle Saint-Barthélemy aujourd’hui devenue une habitation…
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La famille Boinaud est installée au Domaine depuis 1640. Au départ, les Boinaud étaient spécialisés dans le travail du bois, une tradition encore perpétuée dans la fameuse tonnellerie artisanale. La passion pour le cognac s’est développée plus tard, avec l’arrivée de Charles Boinaud, arrière-grand-père des dirigeants actuels, à la tête du domaine. Celui-ci décide d’installer le premier alambic pour distiller les vins produits par la maison.
Les générations qui suivent se sont évertuées à préserver soigneusement ce savoir-faire exceptionnel. C’est donc avec cette même ferveur que les deux cousins, Charles et Rémi Boinaud, conduisent aujourd’hui le domaine. Jeunes et visionnaires, ils misent sur le respect de la tradition familiale, tout en se tournant vers l’innovation pour affirmer résolument l’identité de la maison.
Immersion dans la plus grande distillerie charentaise
De la vigne jusqu’au verre, aucune étape n’échappe aux Boinaud. Les raisins sont récoltés sur les fameux terroirs de la Grande Champagne, qui, à l’heure actuelle, est qualifiée de meilleur cru de l’appellation Cognac. Et avec les 420 ha de vignes, le rendement ne peut être que favorable.
Après la vinification, place à la distillation. « Les eaux de vie sont élaborées dans la plus grande distillerie charentaise, désormais équipée de 41 alambics », précise Clara Gilbert, cheffe de projet Hospitalité/Évènementiel. Parmi les meilleures références figure le « Cognac De Luze », symbole par excellence de la Fine Champagne. Le « Cognac J. Dupont » est également une cuvée représentative de la maison. Classé dans la gamme premium, cet « art de la Grande Champagne » est dédié aux plus fins connaisseurs.
En s’adonnant à une visite classique, ceux qui viennent au domaine auront le privilège de découvrir les secrets de fabrication de ces quelques élixirs, suivis d’une dégustation.
Une aventure gourmande
La Maison Boinaud propose également des visites sur mesure. Les visiteurs pourront ainsi définir les activités qu’ils souhaitent inclure ou non au cours de leur visite. L’occasion pour eux de déguster les fameux produits gastronomiques dont les Boinaud sont les seuls à proposer en France, voire au monde.
Il s’agit ici des Perles de Cognac, du cognac encapsulé dans une pellicule d'algue naturelle qui sert à parfaire un cocktail ou à accompagner les mets les plus délicats (huitres, foie gras, desserts…). Le Oaker est également un must à déguster. Il s’agit d’un délicieux concentré naturel de bois que les barmans utilisent généralement pour relever leurs cocktails. Le Smoaker, de son côté, a été pensé pour fumer les mets à partir de vieux copeaux de chêne issus d’anciennes barriques de cognac. À noter que la maison Boinaud pratique également l’apiculture. Ainsi, elle produit et commercialise son propre miel.
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Le Château Pré la Lande produisait déjà du vin en 1860. Actuellement, le domaine est géré par Michel Baucé, qui en est le propriétaire. Depuis son arrivée, le vigneron s’efforce d’assurer une production qualitative avec pour devise : « Faire un grand vin dans le respect de la terre et des hommes. »
Un terroir propice à la vigne
Le domaine est établi sur le terroir en appellation Sainte-Foy Côtes-de-Bordeaux, une des plus petites appellations du vignoble bordelais. Là, sur un des points culminants de la Gironde, 14 ha de vignes s’épanouissent sur des coteaux ayant un sol à dominante argilo-calcaire. « Du fait de l’altitude, nos vignes bénéficient d’un très bon ensoleillement qui permet d’obtenir des maturités optimales », souligne Michel Baucé. Au niveau de l’encépagement, celui-ci se compose de merlot, de cabernet sauvignon, de cabernet franc et de malbec.
Respect de la terre
Certifié Demeter, le domaine est entièrement mené en agriculture biodynamique. Afin de préserver les vignes des maladies, Michel Baucé et son équipe se servent de tisanes et de décoctions à base de plantes. Concernant la terre, tout est fait de manière à renforcer la vie du sol : utilisation d’engrais organiques, préparations biodynamiques à partir de bouses de corne, désherbage mécanique sous le rang… Une fois arrivés à pleine maturité, les raisins sont récoltés manuellement dans des cagettes de faible contenance pour éviter tout écrasement.
Côté vinification, le domaine préfère de loin laisser la Nature agir et s’abstient de toute intervention. « C’est uniquement le jus de raisin qui fermente, nous n’ajoutons pas de sulfites et encore moins des levures industrielles », souligne fièrement le gérant. Les précieux nectars sont ensuite élevés dans des fûts, des barriques ou des amphores. À ce sujet, Michel Baucé tient à préciser : « Nous sommes peu nombreux à réaliser des élevages en amphores dans la région », avant de rajouter : « La terre cuite n’autorise aucun apport gustatif et le vin obtenu est la pure expression du terroir. »
Des vins nature
La maison propose 3 cuvées : la cuvée des Fontenelles, la cuvée Terracotta et la cuvée Diane. Ceux qui recherchent l’originalité opteront sans doute pour la cuvée Terracotta. Élevée entre 12 et 18 mois dans des amphores en terre cuite de Toscane, celle-ci permet l’expression authentique du terroir. En bouche, elle séduit par ses arômes de mûres, de cassis et d'épices douces. Gage de l’excellente qualité de ses vins, la maison a décroché des médailles d’or lors de concours prestigieux comme le concours national des vins de Mâcon, le concours de Bordeaux, concours des Féminalise ou encore le concours des vins bio d’Aquitaine.
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Au moment d’évoquer La Pergola, on est rapidement tenté de multiplier les superlatifs. Décoration chaleureuse, cuisine savoureuse et généreuse, accueil agréable et service efficace… En réalité, il n’existe pas d’autres moyens de la décrire.
Dès que l’on y met un pied, on ressent rapidement toute la convivialité et l’atmosphère sereine qui garantissent de bons moments. La cuisine gouteuse et gourmande du chef Éric Terret vient encore renforcer le sentiment épicurien qui nous envahit.
Ambiance à l’esprit convivial
La Pergola attire la foule déjà par sa grande terrasse accueillant jusqu’à 150 personnes. Durant l’arrivée des beaux jours, les clients s’y donnent rendez-vous pour prendre le temps de respirer et de profiter du grand air. Le grand tilleul bicentenaire trône majestueusement au sein de cet espace extérieur décoré en toute simplicité, où des tonneaux qui font office de tables procurent une ambiance originale.
L’intérieur est tout aussi accueillant. Rien de superflu, tout est fait pour assurer le confort et le bien-être des clients. On est dans les couleurs rouges, qui donnent beaucoup de dynamique à la salle, avec une prédominance de bois et de briques pour la touche traditionnelle.
Une cuisine copieuse et gouteuse
C’est dans ce cadre chaleureux d’inspiration brasserie que le chef Éric Terret vous invite à découvrir sa cuisine traditionnelle aux couleurs du Sud-Ouest. Parmi les spécialités les plus recherchées figurent les grillades au feu de bois. Avis aux gourmands et aux gourmets : les assiettes sont particulièrement copieuses, de quoi assouvir les plus grandes faims.
Pour un déjeuner à deux, vous vous laisserez tenter par la fameuse côte de bœuf d’environ 1,2 kg. Le restaurant est aussi le seul à proposer dans la région une côte de veau de 500 g par assiette, qui sera servie avec une purée « maison ». Un pur bonheur culinaire. Pour finir en beauté, vous prendrez bien un moelleux au chocolat Valrhona « maison » avec sa boule de glace vanille ou un financier aux agrumes, crème de citron et bâton de meringue.
La carte, quant à elle, est renouvelée deux fois par an et évolue selon la saisonnalité et la disponibilité des produits. Il y a aussi les ardoises, qui sont élaborées en fonction des produits disponibles sur le marché.
Vous l’aurez compris : à La Pergola, la politique culinaire repose sur une constante recherche d’ingrédients de qualité dans une démarche globale pour l’agriculture locale et le développement durable.
Une belle carte des vins
La carte des vins se dote d’une belle composition. Dès la première lecture, l’intitulé « sélection Compagnie des pergos » vous intriguera. On y propose une liste de sélections spéciales, dont la cuvée des Pergos « Marc Penavayre » bio et produite à Fronton. Les vins régionaux sont avantagés, mais vous retrouverez aussi de nombreuses autres références comme les côtes-du-rhône (Parallèle 45, Les Jalets…).
L’équipe vous guide dans le choix des meilleurs accords afin de sublimer ce moment gourmand tarifé à prix doux.
Les menus coutent aux environs de 28 €. Les formules du midi incluant une entrée, un plat et un dessert du jour sont aux alentours de 15 € et celles qui sont constituées d’une entrée et d’un plat ou d’un plat et d’un dessert sont à 13 €.
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À travers ses nouveaux plats concoctés tous les jours, C’du Jardin a de quoi surprendre ses invités tout en leur faisant vivre une expérience culinaire unique.
Un concept original
Restaurant de l’enseigne Bio c’ Bon, C’ du Jardin ouvre pour la première fois ses portes, en 2016, dans la ville de Boulogne. Est-il nécessaire de souligner que Bio c’ Bon est une enseigne qui ambitionne de rendre le bio accessible à tous ? Pour ce faire, elle dispose de nombreux magasins en France mais aussi à l’étranger. D’ailleurs, tous les produits utilisés par le restaurant C’ du Jardin viennent de Bio c’ Bon. « Le restaurant est communicant avec le magasin », explique un responsable. À l’intérieur, les convives peuvent, selon leurs envies, s’installer au coin bistrot ou au bar à sandwich et salade.
Un cadre des plus attrayants
Le restaurant C’du Jardin accueille ses invités dans un décor convivial. Ici, le style est plutôt contemporain et empreint d’une touche d’originalité avec de nombreux bocaux et bouteilles en verre suspendus qui font office de luminaires. Un mélange de sobriété et d’élégance transparaît dans les lieux. Les mobiliers comme les chaises et tables épousent des contours arrondis. Le bois et le verre s’alternent et se marient harmonieusement pour créer une ambiance particulière.
Un restaurant pas comme les autres
Chez C’ du Jardin, les invités ne se contentent pas d’attendre tranquillement d’être servis. Ces derniers sont les artisans de leur « Bionheur » ! Le bar à salade se prête au jeu en permettant aux convives de composer leur salade parmi plus de 40 ingrédients bio. Ils peuvent également préparer eux-mêmes des sandwichs sur mesure. Ils choisissent le pain, la charcuterie et le fromage à la coupe. Pour accompagner idéalement leurs salades et leurs sandwichs, il est conseillé de prendre une soupe bio du jour et des smoothies. À consommer sur place ou à emporter, c’est selon la préférence de chacun ! Côté bistrot, tout est fait pour que les convives se sentent comme chez eux. Les entrées et les desserts circulent sur un tourniquet afin de faciliter les choix. Passer au C’ du Jardin, c’est retrouver le plaisir de déguster des plats qui changent tous les jours ! Même si des plats tels que des burgers végétariens ou des plats au saumon ou au poulet reviennent quotidiennement au menu. Pour ceux qui sont sujets à des intolérances ou ceux qui ont adopté une alimentation spécifique, pas de panique ! C du Jardin a pensé à tout et propose des alternatives véganes et sans gluten. Les produits utilisés sont de qualité, provenant essentiellement de l’agriculture biologique. Ils sont cultivés ou fabriqués selon des principes respectueux de l’homme et de l’environnement.
Depuis peu, avec C’ du Jardin Boulogne, il est aussi possible de passer une commande en ligne. Au cas où le consommateur n’aurait pas le temps de passer la récupérer sur place, le restaurant assure la livraison. De plus, sur le site de Bio c’ Bon, les plus curieux peuvent retrouver des conseils ainsi que de délicieuses recettes pour se familiariser avec les produits bio.
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C’est souvent en étant privé d’une chose que l’on mesure sa vraie valeur. Le fondateur de la marque et son associé de cousin ont vécu cette expérience en s’éloignant de leur campagne d’origine pour faire leurs études. « C’est vraiment à ce moment-là qu’on a pris conscience de la chance qu’on avait […], de ce savoir-faire, de la gastronomie, de tous ces bons produits au final dont on peut bénéficier en France », nous confie Alexandre Nillès. Les deux comparses mûrissent alors l’idée d’un service faisant le trait d’union entre les producteurs du terroir et le consommateur épris de goûts authentiques.
De la ferme à l’assiette
Direct, simple, transparent, ce trépied de valeurs définit le concept de l’Assiette d’Arthur et Alex. Démarré avec les réseaux de relations des deux cousins, petits-fils de bouchers-charcutiers-traiteurs, le répertoire des producteurs associés à cette aventure s’est enrichi de fil en aiguille. « […] on a grandi en campagne, on a beaucoup d’amis producteurs, donc on s’est déjà inspiré de ce que l’on connaissait. » Cette connaissance profonde de leurs partenaires a ensuite aidé le duo d’entrepreneurs à définir les critères de sélection des nouveaux fournisseurs. Ceux-ci sont fédérés autour des mêmes valeurs de savoir-faire et de qualité pour proposer ensuite des produits 100 % français, parfaitement traçables. Ils assurent eux-mêmes la livraison de ces produits chez le client qui bénéficie, toute l’année, d’une fraîcheur garantie sur leur commande. L’interface de l’enseigne se veut ainsi être le plus court chemin pour convier à sa table le meilleur des terroirs français. Du chapon en direct de la plaine de Bresse, du champignon du Périgord ou des terrines de la Bourgogne du Sud, le client peut sélectionner précisément ce qu’il souhaite faire venir et de quelle région.
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Une richesse rare
« Notre vignoble est composé de 84 parcelles réparties sur 7 villages dont 3 classés en premier cru, chance unique qui nous permet tel le peintre avec sa palette d'assembler nos cuvées », explique Thierry Forest. Et lui d'ajouter « Soucieuse de la santé de son terroir, notre famille dépose chaque année de la paille de blé dans ses parcelles. Cette pratique atypique permet de développer l'activité microbienne, les micro-organismes et autres lombrics.» Effectivement, quand la terre est épanouie, elle ne peut que révéler le meilleur d'elle-même et offrir des raisins sains!
Vigneron indépendant, le domaine Forest-Marié élabore ses champagnes de A à Z, et ce exclusivement à partir des jus de premières presses. « Afin que chacun de nos vins puisse s'exprimer librement, nous disposons d'un éventail de cuves thermo régulées, foudres et tonneaux pour optimiser la régularité de nos assemblages », souligne notre interlocuteur. Chez le domaine Forest-Marié, les bouteilles vieillissent sur lie dans des caves durant plus de trois années pour le BSA et près de dix ans pour les millésimes.
À la découverte des cuvées de la maison
La collection de la maison se décline en deux gammes : les classiques et les mono-cépages. Le Brut Tradition, parmi les classiques, est un assemblage des trois cépages champenois. Un intemporel qui se déguste au moment de l’apéritif. Mention particulière également au Millésime 2006, une édition spéciale au nombre de 3 800 bouteilles issues intégralement des vieilles vignes de chardonnay et de pinot noir. Une belle rencontre entre cinq parcelles différentes qui dévoilent une palette aromatique complexe et délicatement fruitée.
Dans la gamme des mono-cépages, le domaine propose sa création Rosé de Saignée Premier Cru, élaborée à partir du pinot noir minutieusement sélectionné de la parcelle des Chaillots plantée en 1930. Intense et charpenté, ce champagne captive par son arôme aux notes de fruits rouges avec un accent floral qui suggère une bouche ample et soyeuse. L’Absolu Blanc de Blancs, lui, est symbole d’élégance et de pureté, pas uniquement pour le caractère du cépage chardonnay mais également grâce à sa vinification uniquement en foudres. Belle attaque en bouche, vivace, agréable, souple et qui se termine délicatement sur des notes de fruits à chair blanche.
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C’est en 1993 que Dan Yang Chen et son époux Shimin Chen lancent leur restaurant le Lys d’Or. Véritable oasis dans le XIIe arrondissement, le restaurant affiche ouvertement une décoration authentique qui s’inspire des demeures bourgeoises chinoises. Jardin intérieur, portique, bambou, fontaines et verdure y forment un cocon parfait pour déguster les spécialités culinaires asiatiques.
Une cuisine en l’honneur de l’Empire du Milieu
Un cadre authentique se dévoile au Lys d’Or, un lieu de rencontre avec la cuisine classique de l’ancien Empire. Le Gou Feng y est le plus représentatif de l’art culinaire chinois. Commune à toutes les régions, cette populaire marmite du pêcheur se compose de riz parfumé et d’un généreux mélange de coquilles Saint-Jacques, de pinces de crabe, de crevettes, de calamars et de légumes. Le Guo bamian, le Cheng jie si han, le Tou Feng et les nouilles pékinoises illustrent aussi cette richesse gastronomique. L’authenticité culinaire de chaque région est représentée par des plats comme les crevettes et poissons à la sauce Shanghai au gingembre, les brochettes de bœuf pékinoises, le poulet au caramel et sésame de Canton et le filet de bar épicé à la sauce Sichuan.
Des créations culinaires originales à la chinoise
En entrées ou plats, le Lys d’Or met en avant la créativité de son chef dans le travail du poisson, des fruits de mer, de volailles et de viandes. Les légumes et le tofu sont proposés aux végétariens, qui seront particulièrement aux anges en dégustant l’aubergine en croûte de sésame noir. La sérénité des lieux est idéale pour découvrir la légèreté des incontournables Dim Sum, raviolis et autres bouchées à la vapeur. De nombreuses spécialités de l’établissement sont présentées sur plaque chauffante, comme les succulences de canard à la sauce Sichuan. Ces plats poursuivent leur cuisson parfumée sur la table, délivrant de douces senteurs d’épices et de gingembre. Pour plus de plaisir, la maison propose une sélection de vins, du riesling au saumur-champigny, en passant par le côtes-du-rhône et le bordeaux supérieur.
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Perdu entre la Ferrière et le village de Fond-de-France dans la vallée du Haut-Breda, le restaurant de l’Aubergerie offre un authentique lieu de dépaysement aux accents montagnards où il fait bon savourer une bonne cuisine traditionnelle française enrichie d’une pointe d’originalité, à travers des « recettes de montagne combinées avec des épices d’ailleurs » souligne Thomas Sibille, propriétaire des lieux et non moins Chef cuisinier au parcours particulièrement riche.
Un Chef au riche parcours
Le Chef, Thomas Sibille doit sa passion du métier de sa riche expérience de 8 ans en tant que berger en alpage des saisons d’estives. Poussé par un grand intérêt pour les métiers agricoles, il a exercé longtemps dans le domaine un peu partout en France. Cet ancien berger a choisi de poser ses valises dans la Vallée du Haut-Breda en 1990. Pendant 15 ans, ses activités ont consisté à préparer la vente de viande d’agneau et de fromage de brebis, des produits très appréciés, qu’il écoulait sur les marchés locaux. Progressivement, l’idée d’ouvrir la ferme aux touristes a fait son petit bonhomme de chemin avec comme objectif, de « partager ce métier agricole et faire connaître la recette et le gout de ces produits » selon ses propres termes. D’ancienne ferme, l’Aubergerie s’est transformée en un restaurant où les habitués et les touristes de passage aiment observer une halte gourmande dans un plaisir à chaque fois renouvelé. Un lieu où les belles découvertes sont toujours au rendez-vous, ponctuées par les talents d’un Chef au riche parcours doté d’un remarquable sens de l’accueil.
Un cadre rustique à l’agencement bien pensé
D’une capacité d’accueil de 30 couverts tant en intérieur qu’en terrasse, l’Aubergerie est selon la description faite par Thomas Sibille, « une très belle ferme du début du 18e siècle située à 1000 m d’altitude ». Il s’agit d’un bâtiment imposant isolé en pleine campagne, sans le moindre voisinage, avec des murs en crépi plus ou moins irrégulier et des couleurs volontairement défraîchies. Le plafond constitué d’un ensemble aux poutres apparentes laisse présager du glorieux passé du bâtiment, sans oublier l’âge présumé d’un vieux plancher à l’aspect chaotique qui fait tout le charme de la pièce. Dans une « belle association d’une maison traditionnelle et d’une structure très contemporaine » comme aime l’affirmer Thomas Sibille, le restaurant l’Aubergerie bénéficie d’un cadre rustique à l’agencement bien pensé. Divisé en 2 parties bien distinctes composées notamment de la salle de restaurant au cadre paysan et de la partie cuisine au cadre contemporain qui fait office d’accueil, avec l’opportunité pour les clients de faire face au plan de travail.
Une cuisine évolutive
Le restaurant l’Aubergerie, c’est surtout la garantie d’une pause gourmande avec de belles surprises culinaires. La cuisine est élaborée à partir de produits frais et de saison, issus généralement d’ « un périmètre d’à peine 30 km » précise Thomas. La carte des menus privilégie les spécialités montagnardes à l’image des tartiflettes et des fondues au fromage, mais l’idée du restaurant reste vraiment sur le principe d’un menu du jour qui change régulièrement en fonction des saisons. Une cuisine inventive et évolutive selon les matières disponibles avec toujours à la carte, quelques spécialités de la maison comme le sauté d’agneau aux écrevisses avec une très légère pointe d’épices ou encore le collier de veau aux anchois, une spécialité d’inspiration italienne.
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Au sud-ouest d’Épernay, les Coteaux du Sézannais et du Petit-Morin sont les portes d’entrée de la Champagne. A 1 heure de Paris, vous aurez accès à la richesse d’un magnifique terroir alliant plaisir des yeux et des papilles.
Au cœur de la Champagne
Les coteaux du Sézannais et du Petit-Morin produisent d'excellents vins de champagne grâce aux 300 vignerons exploitant les 2300 hectares plantés de vignes. Chardonnay, Pinot meunier et Pinot noir s’y côtoient sur les terres crayeuses, donnant d'agréables champagnes sur la minéralité et aux notes d'agrumes.
Chaque viticulteur sera heureux de vous accueillir sur son exploitation pour vous faire déguster ce précieux nectar, célèbre dans le monde entier.
Vous pourrez également savourer ces champagnes à l’occasion d’un repas au « Relais Champenois » à Sézanne, où les spécialités champenoises et les produits locaux sont mis à l'honneur, comme les escargots, les lentillons de champagne ou encore le fameux biscuit rose champenois.
Côté Histoire...
Les amateurs d’histoire seront ravis de parcourir cette région où le destin de notre pays s’y est joué à deux reprises. Ils pourront découvrir la colonne commémorative de Champaubert, célébrant la victoire napoléonienne de 1814 lors de la campagne de France, ou se rendre à Montdement-Montgivroux pour se souvenir de la bataille de la Marne de 1914 et découvrir son magnifique Monument de la Victoire.
Mais la région offre aussi un merveilleux patrimoine architectural. Ainsi lors de votre venue, vous pourrez, entre bien d'autres choses, séjourner au château d’Étoges, cet ancien relais du Roi de France parfaitement restauré, au cœur d’un parc de 20 hectares ; vous balader dans les ruelles pavées de Sézanne, cette jolie cité médiévale fortifiée, classée petite cité de caractère ; visiter Notre-Dame du Reclus à Talus-Saint-Prix, cette abbaye cistercienne posée dans un cadre de verdure ; contempler les vitraux contemporains de l'église Saint-Pierre et Saint-Paul à Villenauxe-la-Grande ou encore le splendide château de Montmirail.
…. et Côté nature
Si vous aimez les espaces naturels, vous pourrez admirer les nombreux animaux sauvages (faisans, canards sauvages, perdrix, chevreuils et sangliers) qui vivent dans les marais de Saint-Gond, véritable musée à ciel ouvert. Vous pourrez aussi vous ressourcer au cœur de la forêt de la Traconne, ancien domaine de chasse royal, massif forestier de plusieurs milliers d’hectares où des panneaux explicatifs vous permettront de différencier les différentes espèces d’arbres.
En un mot, les coteaux du Sézannais et du Petit-Morin offrent tous les ingrédients pour un week-end plein de charme et de plaisir. A consommer sans modération !
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Bienvenue dans un univers magique ! Un majestueux palais fleurant bon la cuisine d’exception. Là où l’art, dans toute sa splendeur, règne en maître, les chefs-d’œuvre architecturaux contrastant élégamment avec une décoration contemporaine aiguisent l’appétit des hôtes friands de délices. Exaltation des sens et succulences raffinées viennent embellir ce lieu dédié à la perfection.
Une cuisine expressive et prestigieuse
Un déjeuner ou un plat à la carte, la cuisine délectable du Pré Catelan Lenôtre s’apprécie sans modération. Ici, la haute gastronomie se conjugue avec des produits maniés avec délicatesse et savamment révélés par une équipe passionnée et maîtrisant l’art de l’effluve culinaire. Allant du ris de veau, au goût flatteur, à la langoustine, audacieuse et succulente, chaque plat est une invitation à l’extase gustative. L’essence des assiettes revêt la forme d’une mosaïque de saveurs excitant les papilles. Idéalement accompagné d’un spiritueux d’une prestigieuse cave à vins et à champagnes aux mille références, chaque menu s’en trouve sublimé. Christelle Brua, pâtissière de renom et ambassadrice de l’excellence gastronomique au féminin, vient magnifier les assiettes de délices sucrés élaborés avec créativité et raffinement, à l’image d’un paris-brest onctueusement préparé pour illustrer l’élégance. Cette table prestigieuse, fière de sa réputation forgée sur plus d’un siècle au service de l’excellence, est l’expression même de la quintessence gastronomique.
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Dans la famille Cazals depuis quatre générations, le goût du bon champagne se fait ressentir de par la qualité exceptionnelle des cuvées de la marque. Avec des méthodes oscillant harmonieusement entre modernité et artisanat, la maison Cazals est une « maison familiale, très conviviale […] et forte de traditions héritées de père en fille », selon Camille Crochet, Sales Manager Marketing de la marque.
Un vignoble riche en histoire
C’est Ernest Cazals, alors tonnelier, qui fonde la maison Cazals en 1897 en choisissant un terrain noble et ouvert pour ses premières vignes. Un clos de 3 hectares, acquis par son fils Olivier Cazals dans les années 1930, va par la suite venir s’ajouter au domaine familial, donnant ainsi naissance aux 10 hectares de vignes classées Premier et Grand crus de la maison Cazals. Parmi les cuvées ambassadrices de la marque, appréciez les « grands crus d’exception nés de vignes de plus de cinquante ans », continue Camille. Délectez-vous ainsi de la Chapelle du clos, un 100 % chardonnay léger aux saveurs suaves, ou du millésime Clos Cazals doté d’une large palette de goûts et d’une mosaïque de succulences typées.
Une passion et un héritage à préserver
La maison Cazals, dans un élan d’engagement envers l’environnement, se trouve dans une phase de transition vers l’agriculture durable, avec la « volonté de certifier le clos Haute Valeur Environnementale (HVE) », reprend Camille. Outre cette promesse noble, la famille tient à préserver un patrimoine unique qui leur a été légué par leurs ascendants. Tout le processus de production, allant des vendanges à la maturation dans les caves voûtées en passant par la vinification en fûts de chêne, se fait ainsi suivant les méthodes artisanales utilisées dès la création de la marque.
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Créées en 1986 en centre-ville de Reims, les Réceptions Bertacchi ont investi depuis 2013 un nouveau bâtiment imaginé par l’architecte rémois Giovanni Pace. Il est situé dans le parc d’affaires de Reims-Bezannes, à proximité de la gare TGV.
Les Réceptions Bertacchi misent sur leur savoir-faire dans leur activité de réceptions traiteur, mais vous accueillent également au sein de leur restaurant et dans les salles de séminaire.
Elles emploient 32 temps plein pour un service de qualité.
Un accompagnement pour tous vos événements
Depuis leurs débuts, les Réceptions Bertacchi sont un partenaire efficace pour l’organisation de vos événements avec leur activité traiteur. Elles vous proposent tout au long de l’année des repas de gala, cocktails, buffets, le tout clés en main !. Mais aussi des plateaux-repas avec, entre autres, des offres gastro, gourmet ou végétarienne pour « le déjeuner au bureau ».
Le nouveau restaurant
Le restaurant vous reçoit tous les midis en semaine pour vous faire découvrir une cuisine créative déclinée à partir de produits frais et de saison. Sa salle peut accueillir jusqu’à 100 couverts mais est modulable pour des réceptions privées. Grâce à son insonorisation phonique, vous pourrez y déjeuner en toute discrétion. Quant à sa terrasse exposée plein sud, 36 convives pourront en profiter.
Un espace pour les salons et les séminaires
Ce nouvel espace dédié aux événements professionnels et particuliers a été conçu pour offrir le maximum de confort.
Pour répondre aux besoins des clients, l’espace est modulable, parfaitement insonorisé et équipé d'écrans motorisés, de vidéoprojecteurs ou encore d'ordinateurs portables. Vous pourrez par exemple y accueillir jusqu’à 200 personnes pour un cocktail.
Vous pourrez organiser dans ces locaux modernes tous vos événements (séminaire, cocktail, banquet, soirée cabaret, …). Soumettez votre projet à l’équipe Evénements, ils vous proposeront une offre sur mesure.
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Lançon de Provence, la commune où s'étend le vignoble et l'oliveraie, située à quelques kilomètres de Salon-de-Provence et d'Aix en Provence. Cette exploitation, devenue l'un des porte-étendards du vin et de l'huile d'olive provençale, doit sa réussite à un travail de longue haleine et un savoir-faire qui se transmet de père en fils. La famille Cheylan a fait de la qualité, la différence et l'innovation, sa devise. Ce qui lui a valu des récompenses. Elle est primée au salon de l'Agriculture depuis 1996 pour son huile d'olive qui est la plus médaillée de France, et s'est distinguée par un prix d'excellence au concours français des œnologues pour ses vins.
Une vinification associant modernité et tradition
Robert et Noëlle Cheylan sont devenus propriétaires du Château Virant en 1974. Dès lors, ils ont entrepris une profonde remise en état des bâtiments et du vignoble, dans une optique d’amélioration qualitative du vin.
La démarche pour obtenir ce précieux sésame est la lutte raisonnée, elle empêche l'utilisation maximale des produits chimiques. Ici, le processus de vinification allie à souhait modernité et tradition. La récolte des fruits bien que mécanisée se fait aussi à la main. Une fois les récoltes effectuées, elles sont acheminées en cave pour un pressurage direct en vue de l'obtention des vins blancs et rosés. Par contre les rouges ont besoin d'une période de cuvaison, qui est l'élément déclencheur de leur fermentation. Le jus obtenu après pressurage est retravaillé dans une cuve en inox ou en barriques de chêne pour être mieux élevé.
Le domaine fait la différence prioritairement avec 12 types de vin et produit principalement du rosé. Le cœur de gamme est la cuvée Château Virant, à l'exemple du blanc qui est issu de l'assemblage des cépages nobles , à savoir le Chardonnay, le Sauvignon blanc et l’Ugni blanc. A l’œil ce vin est d'une robe claire et d'une minéralité particulière due à une touche d'agrumes et de fruits blancs.
Le rosé de la même cuvée est essentiellement composé de Grenache et de Cabernet Sauvignon. D'un visuel clair, en bouche il est assez vif, équilibré et ponctué par des notes de fruits rouges. Ce vin est vivement conseillé pour des repas méditerranéens et des apéritifs.
D'autres cuvées traduisent mieux l'identité du terroir et les vertus du climat de la région, en l'occurrence le rosé de la Cuvée Tradition. Plus haut de gamme, il est soutenu et à forte dominante de fruits rouges tels que les framboises et les cerises. Il s'accorde parfaitement avec des poissons grillés ou marinés.
Des particularités qui pèsent leur poids
Le vignoble et l'oliveraie sont implantés sur une zone géographique microclimatique aride et sèche où les surfaces des feuilles sont en permanence soumises à une forte canicule, aidant à l'épanouissement des cultures. Le terroir est bercé par un vent sec et froid, le Mistral, favorable à un bon état sanitaire des fruits. Le climat méditerranéen qui couvre la zone s'harmonise parfaitement avec la faible pluviométrie obligeant ainsi à des vendanges précoces, dès la première quinzaine du mois d'aout.
Château Virant est aussi un domaine à explorer de fond en comble pour mieux connaître la culture de la vigne et de l’olive. Les tenanciers promeuvent l'oenotourisme à travers des visites guidées en groupe ou individuelles , l'organisation de réceptions, séminaires et réunions au sein même du domaine, mais aussi des instants ludiques à l’instar de l’invitation de "Mado la Niçoise" dans le courant de l'été.
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Bonjour Christopher Hermelin.
Christopher Hermelin | Bonjour.
1822 donc il y a 200 ans maintenant, c’est l’année où tout commence. Alors pouvez-vous nous parler de Monsieur Louis Nicolas fondateur de la célèbre enseigne Nicolas.
C H | Louis Nicolas fait partie de cette génération des entrepreneurs du XIXe siècle, à l’heure de l’âge d’or de l’économie française. Je rappelle que le XIXe siècle c’est Haussmann, c’est les grands travaux, c’est la révolution industrielle. C’est un véritable génie du commerce, qui va reprendre plein d’idées à droite et à gauche, et qui va ouvrir et développer une chaîne de magasins qui va littéralement exploser à Paris en quelques années. Il va créer la chaîne telle qu’on la connaît aujourd’hui, parce qu’en 200 ans, il y a beaucoup de choses qu’il a institué et qui ont assez peu évolué.
Il a surtout institué le fait que l’on puisse acheter une bouteille de vin dans un magasin. Comment ça se consommait le vin à l’époque ?
C H | La consommation du vin à l’époque était assez simple. Soit il se consommait à la taverne, soit les gens aisés achetaient des tonneaux, ils les mettaient dans leur cave, ils avaient des carafes et allaient tirer le vin. La pratique industrielle de la bouteille n’était pas là. Louis Nicolas a l’idée de lui-même d’embouteiller, pour faciliter l’accès au vin. C’est ce qui va faire son succès. Offrant ainsi l’opportunité au particulier d’avoir plus facilement accès à ce vin-là, en termes d’achat et en termes de stockage et de consommation.
Et comme une idée de génie n’arrive jamais seule, Louis Nicolas a l’idée de lancer la livraison de vin à domicile.
C H | Alors grande révolution, on pense toujours que la livraison à domicile c’est Amazone, et bien non, c’est une entreprise française. Le vin est un produit lourd, même mis en bouteille, il le reste. Ils vont donc mettre en place un ensemble de moyens, qui s’adressent principalement à une population aisée, il faut le reconnaître au début. Ce sera des livraisons faites par des porteurs, des cavistes. Et un ensemble de moyens tout au long des siècles va être utilisé. On va avoir le porteur, on va avoir les charrettes à chevaux, et puis par la suite avec la motorisation, vont naitre les triporteurs à moteur, qu’on trouvera dans les années 50/ 60, les camions et tout un ensemble de livraison. Ce qui est toujours le cas au XXIe siècle. Aujourd’hui on a service de livraison de proximité. Si vous demandez à votre caviste de vous livrer il pourra le faire.
Et plus les années passent, plus Nicolas se développe. Comment la famille Nicolas a compris qu’il fallait ouvrir autant de magasins dans une seule ville ?
C H | Très vite, la famille Nicolas va comprendre l ‘enjeu de la proximité. Au XXIe siècle on parle de proximité, rurale, urbaine, on parle de tout ça. Mais très vite ils vont comprendre que les gens se déplacent assez peu. L’investissement va être fait, à l’époque à Paris, pour mailler le territoire. Avec un modèle économique assez intéressant, puisque les cavistes qui sont logés en général, par couple, au-dessus des caves. Et c’est modèle qui va perdurer pendant des décennies des décennies. On a aujourd’hui encore des cavistes, qui travaillent en couple, et qui résident à proximité ou au dessus de leur cave. Et ça va contribuer, à la fois avec les produits, le maillage, et ce modèle social, à développer l’enseigne et à multiplier les points de ventes dans Paris pour répondre à la demande des clients parisiens.
Et l’histoire ne s’arrête pas là, puisqu’en 1895 c’est Etienne Nicolas, fils de Louis Nicolas qui reprend l’affaire familiale.
C H | Louis Nicolas génie du commerce, de l’industrialisation etc., Etienne Nicolas, ça va aussi être un génie mais de la publicité. Il a une passion pour les arts, il a une passion pour le vin. Il va chercher à faire connaître cette entreprise et à développer principalement ...