Les Heures Musicales de Biot sont devenues un rendez-vous incontournable pour les artistes comme pour les amoureux de la musique classique. Créées en 1984, elles offrent chaque année une programmation originale et variée. Musique classique, musique de chambre, œuvre lyrique, interprétations authentiques, formations inédites s’y côtoient. De nombreux grands noms y ont déjà participé, pour en devenir des fidèles comme par exemple Renaud Capuçon et Natalie Dessay. En 2018, la 35e édition Cette année 2018, 6 concerts (18 et 27 mai, 8, 12, 17 et 20 juin) se dérouleront à l’église Sainte-Marie-Madeleine avec son acoustique exceptionnelle. Pour fêter cette 35e édition, une personnalité absente des précédents festivals fera l’honneur de sa présence. ...
C’est au cœur du Moyen Pays Niçois, que cette commune dominant les vallées du Var et de l’Esteron, ne cesse de nous étonner par sa richesse culturelle. Tout le charme du Broc réside dans ses charmantes petites rues, bordées de maisons anciennes en pierres qui sont regroupées autour d’une pittoresque place à arcades. D’un point de vue économique, le pôle Carros – Le Broc, est la première zone industrielle du département, ouvrant au Broc de grandes perspectives et permettant de générer quelques 7500 emplois. La salle de spectacles Les Arts d’Azur « L’exception culturelle » Inaugurée en 2012, la salle Les Arts d’Azur a accueilli, depuis son ouverture, une programmation très diversifiée avec de nombreux concerts. Des artistes de renom sont déjà passés par cette salle tels qu’Oxmo Puccino, La Rue Ketanou, Tryo, La Grande Sophie et Delphine de Vigan, Jeanne CHERHAL , Jean François Zygel, Renan LUCE, Enzo Enzo, Cali, Nicole Ferroni, Sanseverino, Aldebert … Tous enchantés par le cadre convivial et l’accueil chaleureux. Le projet du Pôle Culturel sur la commune du Broc a été conçu autour de 2 objectifs ambitieusement environnementaux, diminuer les consommations d’énergie de 50 % par rapport aux consommations réglementaires et réaliser un bâtiment confortable, écologique et durable. La saison passée, la salle Les Arts d’Azur a enregistré la venue de près de 4000 spectateurs, dans une commune qui aime tant « vivre culture ». Pour cette sixième année, l’enceinte propose une saison 2017 - 2018 toujours aussi riche et variée et offre une programmation diversifiée. Des structures culturelles proposant activités diverses Les Arts d’Azur, ce sont aussi un ensemble de structures culturelles rayonnant dans le département. L’Ecole de Musique, créée en 1997 par la municipalité du Broc, avec 4 classes (piano, harpe, guitare, flûte traversière), compte aujourd’hui plus de 220 élèves et 15 professeurs, tous musiciens solistes ou en orchestre. La médiathèque Emile Tornatore propose un fond riche de documents (livres jeunesse et adultes, revues, Cd, DVD, livres audio, partitions) mais aussi un fond spécifique de jeux donnant accès à un espace ludothèque. De nombreux évènements sont proposés à l’année. L’Atelier André Quiron, dans lequel se déroule des cours de peinture, d’aquarelle, de dessin ou de sculpture sur terre. Le fruit du travail des élèves de tous âges est régulièrement montré au public lors d’expositions temporaires. L’Atelier Théâtre, proposée depuis septembre 2014, regroupe deux catégories d’âges. Les élèves peuvent découvrir ou se perfectionner à l’art vivant. Les représentations de fin d’année qui ont lieu à la salle et ont déjà remporté un franc succès ! ...
Installée dans l’ancienne École d’art décoratif d’Aubusson entièrement réhabilitée et inaugurée le 10 juillet 2016 par le Président de la République, la Cité de la tapisserie a été créée dans le but de porter haut cet art pluriséculaire emblématique d’Aubusson : l’art de la « lisse ». La tapisserie : un monde en couleur Dans les collections, pas moins de 330 tapisseries murales, 15 000 œuvres graphiques et 50 pièces de mobilier… À travers un parcours d’exposition inédit sur plus de 1 200 m2, la Cité internationale de la tapisserie invite à découvrir l’univers de la tapisserie et de ses savoir-faire, du XVe siècle à nos jours. Le parcours d’exposition dévoile ce grand patrimoine en trois espaces. Avec des tissages du monde entier, les « Tapisseries du monde » montrent l’universalité de l’art de la tapisserie. L’espace « Les mains d’Aubusson » dédié aux métiers et savoir-faire de la tapisserie fait le lien avec la labellisation de l’UNESCO. Enfin, avec ses 7 m de hauteur, la « Nef des tentures » invite à une déambulation au fil des œuvres et de l’histoire de la tapisserie d’Aubusson dans des décors en trompe-l’œil. Une véritable « Cité » Pour prolonger la visite, des démonstrations de tissage et de restauration sont accessibles en groupe dans les espaces professionnels. Car plus qu’un musée, la Cité internationale de la tapisserie s’emploie au rayonnement de la tapisserie d’Aubusson notamment en renouant avec l’art contemporain, le design ou l’architecture (plateforme de création contemporaine, pépinière à destination de porteurs de projets textiles innovants, atelier de tissage mis à disposition des lissiers pour des commandes de grande envergure), mais aussi à travers la transmission et la conservation du savoir-faire (centre de ressources et bibliothèque de niveau européen sur la tapisserie et les arts textiles, espace de formation pour l’enseignement d’un Brevet des métiers d’art, ou encore l’Atelier de restauration de tapisseries du Mobilier national). ...
À 13 ans, il caresse le rêve de devenir sculpteur. Son destin en décide autrement et le jeune Escoffier finit par intégrer le restaurant niçois de son oncle où il fait ses armes. De là débute l’extraordinaire ascension d’un des plus grands cuisiniers de la gastronomie française. En 60 ans de carrière, ce père de la cuisine moderne bouleverse le paysage culinaire français par ses idées avant-gardistes. Initiateur de l’hôtellerie de luxe internationale et de la grande cuisine française avec son plus fidèle ami et partenaire César Ritz, Auguste Escoffier est à l’origine du système des Brigades en cuisine encore en vigueur aujourd’hui. Il est à l’initiative des menus à prix fixe utilisés dans les restaurants et a créé des recettes mythiques pour ne citer que la fameuse Pêche Melba. Il est aussi l’auteur du « Guide Culinaire », une bible incontournable pour tous ceux qui apprennent le métier. Un panorama complet de la gastronomie française Les traces de ce parcours exceptionnel sont précieusement gardées au cœur du Musée Escoffier de l’Art Culinaire. Ce bâtiment provençal du XVIIIème siècle abrite dix salles d’exposition réparties sur 300 m2. À découvrir : une collection de 150 menus anciens et modernes, l’art pâtissier avec notamment les œuvres d’art en sucre et en chocolat, une riche documentation sur l’art culinaire, le bureau du Maître sans oublier les ustensiles et objets d’époque. ...
Si vous passez dans le Béarn, en Nouvelle-Aquitaine, faites une étape au château de Pau et son domaine. Vous serez émerveillé par sa situation et étonné par son histoire. Un château avec un environnement unique Implanté au cœur de la magnifique ville de Pau, vous pouvez vous rendre au château à pied. Pour cela, rendez-vous dans le centre-ville historique de Pau et rejoignez le domaine en déambulant dans les ruelles piétonnes ou passez par le célèbre Boulevard des Pyrénées planté de palmiers, véritable balcon sur les montagnes. Une fois sur place, vous découvrez une construction imposante aux pieds des Pyrénées. Bâti à l’origine comme une place défensive, il est devenu au fil du temps une résidence royale qui a vu séjourner plusieurs rois de Navarre puis de France (dont le célèbre et populaire Henri IV). Ainsi, il se décompose en 3 parties : le château et son jardin à la française, la Basse-Plante qui invite à la détente (avec vue sur la ville basse de Pau et les Pyrénées) et le parc : une grande forêt d’une vingtaine d’hectares (qui vous amène jusqu’au 1er golf de France). En plus d’être un des rares châteaux à pied de montagne, le château de Pau et son domaine vous proposent un gigantesque espace vert dans lequel vous pouvez vous promener à votre gré. Un château qui raconte une histoire Le château de Pau possède une histoire riche et passionnante qui commence au 10e siècle, lors de la pose des premières pierres. À cette époque, il possédait une fonction défensive et militaire. Puis, au fil du temps, d’illustres personnages le transformeront à leur guise. C’est le cas, entre autres, de Gaston III de Foix-Béarn (appelé aussi Gaston Fébus) qui y construisit un donjon en briques, des rois de Navarre qui le changeront en résidence royale, de Louis-Philippe qui le restaure dans un style évoquant la Renaissance (telle qu’on l’imaginait au 19e siècle) ou encore de Napoléon III qui y rajoutera une aile, une tour et un portique. Ceci étant dit, ce château est surtout célèbre parce qu’il a vu naître le roi Henri IV. Vous pouvez d’ailleurs y découvrir une statue du « bon roi » ainsi que son berceau (une carapace de tortue) qui est une pièce maîtresse à voir absolument. À savoir : aujourd’hui, la splendide salle des Cent couverts (à visiter également) est une salle de réception ouverte à des événements d'entreprise privés. Tout au long de l’année, vous profitez de plusieurs expositions au sein du château ou de la maison Baylaucq (2 expositions temporaires par an pour le château et 4 pour la maison Baylaucq). D’une durée d’environ 3 mois, chacune est en lien avec le château et son historique. À savoir : les expositions plus tournées vers l’art contemporain ou présentations d’une « Œuvre choisie » sont gratuites à la maison Baylaucq. Les expositions au château, expositions palatiales dont le thème est très en lien avec l’histoire du château ou des collections, sont accessibles en s’acquittant du billet d’entrée du château (7 €) ou bien en s’acquittant d’un droit d’entrée spécifique à l’exposition (2 €) pour visiter l'exposition seule. ...
Après avoir suivi des études en architecture, Emmanuel Lansyer nourrit l’ambition de devenir peintre. En 1861, il préfère s’inscrire dans l’atelier fraichement ouvert de Gustave Courbet plus éloigné de l’enseignement académique. Peintre impétueux et provocateur, considéré comme un artiste libre et indépendant, Courbet est à l’époque au sommet de son art. Le maître d’Ornans a eu une empreinte déterminante sur le jeune Lansyer qui, à ses côtés, explore la technique de la texture, de la couleur et de la peinture et s’imprègne de la démarche réaliste. Loches : expositions, ville d'art et d'Histoire... Dans l’optique de faire découvrir l’œuvre de Courbet et de la mettre face à face avec celle de son disciple, la ville de Loches présente l'exposition « Courbet s’invite chez Lansyer », qui se tient dans l’ambiance intime de la maison d’Emmanuel Lansyer. La demeure bourgeoise, héritée de sa mère, est aujourd’hui classée « Maison des illustres » et « Musée de France ». La première étape de l’exposition retrace le parcours des deux artistes avant leur rencontre. Le deuxième volet dévoile l’influence du maître sur le travail de son disciple. La troisième étape relate la rencontre entre les deux hommes. Enfin, la quatrième partie propose un focus sur l’engagement de Courbet dans l’art et la politique. Plus d’une centaine d’œuvres et objets personnels des deux artistes sont ainsi exposés et invitent les visiteurs à s’imprégner de l’univers du Réalisme. Une exposition réalisée en partenariat avec l’Institut Gustave Courbet ...
En 2016, on va parler de Ligeriana ! Cet ensemble vocal et instrumental créé en 2000 autour de l’élaboration du programme Scala Dei et de son enregistrement (ffff de Télérama !), va enregistrer un disque compact "Abélard et Héloïse », fin mai en résidence à l'Abbaye Royale de Fontevraud. Il sortira en octobre 2016 chez ADF Bayard. Le sujet est intégralement consacré aux œuvres que Pierre Abélard a écrit à l'intention du monastère d'Héloïse - le Paraclet. Ligeriana, dirigé par Katia Caré, s’attelle également à la création d’un nouveau programme consacré aux chants de pèlerinage. Perceval : recherche, diffusion et étude de la musique médiévale L’ensemble vocal fait partie des Productions Perceval, un groupe d'étude de recherche et de diffusion de la musique médiévale. Soutenue par la région des Pays de la Loire, la structure intervient dans le domaine de l’action artistique, des spectacles et animations scolaires, des expositions et des conférences. « L'action artistique est une part importante de notre diffusion surtout au niveau des écoles et des collèges avec une moyenne de 80 concerts et spectacles par an », précise son dirigeant, Guy Robert. ...
Considérée comme la plus grande église cistercienne d'Europe, cet exceptionnel patrimoine des XIIe et XIIIe siècles, témoigne de la transition entre art roman et art gothique (première utilisation de la voûte d'ogive en Bourgogne). Un prestigieux patrimoine Après la Révolution, seuls l'église et le dortoir des Convers ont été préservés. L'ensemble du domaine, acquis en 1910 par Paul Desjardins -professeur à l'Ecole Normale Supérieure- a accueilli jusqu'en 1939 un grand nombre d'intellectuels internationaux, dans le cadre des "Décades de Pontigny". A découvrir, entre autres témoins de l'innovation cistercienne, le prestigieux vignoble de Chablis, dont la réputation doit beaucoup aux moines et convers de Pontigny. ...
On le surnomme le château de la démesure. 426 pièces, 156 mètres de façade, 282 cheminées, 77 escaliers, plus de 800 chapiteaux sculptés : ce colosse de pierre reflète l’ambition insatiable d’un grand homme du XVIe siècle imprégné des idées de la Renaissance. Sa passion pour l’architecture, l’art, la culture et la chasse se découvre tout au long des visites, des spectacles et des évènements organisés au Château de Chambord. Singulière construction, emblème de la monarchie française Œuvre d’art d’exception, Chambord nait d’un désir de François Ier de construire un édifice beau, grand et somptueux. En 1519, il concrétise son rêve en choisissant ces terres marécageuses, au cœur d’une forêt giboyeuse et près de la rivière Cosson. Ce pavillon de chasse s’inspire des châteaux forts médiévaux, tout en livrant une silhouette empruntée à la Renaissance italienne. « Avec son donjon composé de quatre tours massives à l’esprit médiéval, la forteresse s’articule autour d’un axe central : le fameux escalier à double révolution inspiré des travaux de Léonard de Vinci », décrit Pauline Savoyini, chargée de communication. Ce vieux génie polymathe de De Vinci, très proche du roi François Ier, qu’il appelle d’ailleurs « Mon père », a largement contribué à l’identité architecturale de la demeure. Les deux impressionnants escaliers menant jusqu’aux terrasses en haut ressemblent à une double hélice d’ADN et tournent dans la même direction sans jamais se croiser. Éveil à la nature Du haut de ces terrasses à l’italienne rehaussées de petits dômes, de clochetons, de lucarnes et de balustrades sculptées apparait une vue admirable sur le parc, qui représente le cœur même du projet royal de François Ier. « Il s’agit du plus grand parc forestier d’Europe qui s’étend sur une superficie de 5 440 hectares et qui se découvre grâce à des balades à vélo, en voiturette électrique ou même en calèche, via les sentiers qui couvrent 900 hectares depuis l’été 2016 », explique Pauline Savoyini. Cette réserve naturelle abrite une faune et une flore emblématiques, notamment une importante population de cervidés, faisant aujourd’hui l’objet d’un programme scientifique. Une étude intitulée « Chasse et dynamique des populations d’ongulés sauvages » est menée en collaboration avec la fondation François Sommer et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. L’objectif est de modéliser la démographie des cerfs et des sangliers et de mettre en place des outils cynégétiques destinés à assurer la gestion durable des écosystèmes. Une programmation culturelle à la hauteur des lieux Grand amateur de chasse, François Ier manifeste également une passion effrénée pour les arts. C’est d’ailleurs sous son règne que débute la collection d’œuvres d’art des rois de France présentée au Louvre. À l’époque, plusieurs artistes participent aux divertissements et fêtes de cour organisés par le monarque. Dans une volonté de pérenniser cette tradition artistique, Chambord a mis en place une riche programmation culturelle s’articulant autour de la musique, des beaux-arts, du texte, de la danse et du théâtre. Parmi les événements phares figure le Festival de Chambord qui se tient au mois de juillet et dont la programmation marie harmonieusement style musicaux et époques. Autre incontournable : le concert de trompes orchestré par les Sonneurs de l’École de trompe de Chambord partageant la scène avec l’un des meilleurs groupes du moment. Régulièrement, le domaine reçoit des artistes en résidence ayant pour mission de réaliser des créations originales et d’initier le public à l’expression artistique. Du 16 octobre 2016 au 12 février 2017, il présente l’exposition de fin de résidence de Kôichi Kurita Terre Loire dans laquelle le public peut d&...
Stéphane Bern, pourquoi un tel attachement au patrimoine ? Comment vous est venue cette passion pour l’histoire et la sauvegarde du patrimoine ? Stéphane Bern | Écoutez, cela a commencé vraiment tout petit. Quand j'étais enfant, j'habitais Nancy, qui est une ville ô combien patrimoniale. Mon école était à côté de la Place Stanislas, pas très loin du Palais du Gouverneur et du Musée Lorrain. Enfin, j'habitais un appartement dans un immeuble moderne assez laid. Et j'avoue que j'ai découvert enfant, ce qu’était la beauté grâce au patrimoine ce qui a éveillé tout mon intérêt pour l'histoire. C’est vrai aussi que cette passion, cet intérêt naissant pour l'histoire et le patrimoine, m’a été encouragé dès l’enfance par mes parents et mes grands-parents luxembourgeois. Et au fond, j'ai très vite compris que le patrimoine était quelque chose qui réunissait les gens, les générations. Que c’était un vecteur d'identité. On naît du lieu qu'on a choisi. On s'intègre grâce aux bâtiments qu'on s'approprie. Et j'ai toujours pensé aussi que derrière les vieilles pierres, il y avait des aventures humaines incroyables. Des aventures humaines que j'aime raconter parce que c'est ça, l'histoire ! Ce n'est pas quelque chose d'abstrait. C'est la vie de femmes et d'hommes qui ont fait des exploits ou parfois des choses désagréables. Cela peut arriver aussi mais la vie c’est avant tout des aventures humaines. Chaque année, la mission Bern inclut dans son « état des lieux national du patrimoine remarquable en péril » une proportion non négligeable de monuments industriels. Pouvez-vous nous en dire plus ? Stéphane Bern | Écoutez, pour moi, le patrimoine industriel a toujours été ma préoccupation. Je dirais même patrimoine industriel et ouvrier. Parce qu'il y avait beaucoup de bâtiments ou d'anciennes usines intéressantes du 18e, du 19e siècle qui sont à l'abandon et qui racontent la mémoire de femmes et d’hommes qui ont travaillé. Et, quand il n'y a plus d'emplois dans ces lieux, ces lieux se meurent. Et donc, il faut les réhabiliter pour leur rendre leur mémoire. On a aidé, par exemple, la Grande Forge de Buffon, c’était la première année, je me souviens aussi d’une remise aéronautique tout à fait impressionnante, une poterie aussi, une ancienne tannerie, des séchoirs à houblon. Et c'est vrai que la Grande Saline entre dans ce patrimoine industriel parce que c'est avec sa poêle à sel et toutes ses installations une mémoire ouvrière importante. C'est une typologie du patrimoine parmi les autres, châteaux, patrimoines religieux, maisons d’illustres, jardins, sites archéologiques, mais je n'oublie pas le patrimoine industriel et ouvrier. D'ailleurs, cette année, on a encore distingué, pour la mission Bern 2024, l'usine de la Grande Vapeur à Oyonnax dans l'Ain, qui est l’un des sites emblématiques de l'industrie locale dédié au savoir-faire du peigne et de la plasturgie. Ce sont des choses comme ça qui m'intéressent. Des bâtiments qui sont emblématiques dans une région parce que ça a été une industrie qui a fonctionné pendant des siècles. Et tout d'un coup, il n'y a plus rien. Le bâtiment est là, et quand les gens voient le bâtiment se dégrader, ils ont le sentiment qu'on les abandonne, qu'on a abandonné l'emploi et qu'on abandonne les gens. Et donc, c'est pour ça qu'en sauvant ce patrimoine, nous sauvons la mémoire de ceux qui y ont travaillé. D’où est venue cette idée géniale de « Loto du patrimoine » pour financer des restaurations ? Et quel apport financier la Fondation du patrimoine reçoit-elle chaque année de la Loterie nationale ? Stéphane Bern | Je n'ai pas eu à chercher bien loin. J'ai été piquer l'idée en Angleterre, où ce qui avait été fait pour le National Trust, qui est une sorte de consortium regroupant tous les monuments, privés ou publics, bénéficie chaque année de la Loterie, ...
L’association est installée à la Halle aux Grains, place Chateaubriand à Dol, en Bretagne, à l’endroit même où se tenait l’ancien marché de Dol. La Halle est ouverte au public sept jours sur sept d’avril à fin octobre. La raison d’être de l’association « Le but véritable de l’association est de présenter les artisans, leur métier et leur savoir-faire au grand public. De les faire travailler devant les gens » explique Elisabeth Pellissier, trésorière de l’association et artisan verrier. Cela se fait par le biais d’ateliers temporaires, expositions et toute autre action culturelle et éducative. L’association Beaux-Arts, etc. ! donne aussi ponctuellement des initiations à la poterie, à l’illustration, en fonction de l’artiste qui présente ses œuvres à la Halle. Une association pluridisciplinaire Actuellement, elle dénombre 32 artistes adhérents qui sont dans des domaines artistiques aussi divers que variés. « Ces artistes peuvent travailler sous les Halles pour une période variant de trois jours à huit mois », toujours selon les explications d’Elisabeth Pellissier. A titre d’exemple, l’association compte dans ses rangs un potier et un maquettiste de bateaux qui ont résidé sous les Halles durant huit mois. Un tisserand s’est installé quinze jours durant pour montrer aux visiteurs son savoir-faire. Des peintres, des photographes, des couturières, des céramistes, des verriers, une feutrière, des mosaïstes, des brodeuses talentueuses ou une bijoutière qui travaille les graines de son pays natal, à savoir le Brésil, sont également déjà passés sous la Halle. La plupart des membres de l’association sont en général des artistes locaux même si sa porte reste grande ouverte pour les artistes de tous horizons. Une association qui se bouge A tout juste un an, l’entité bénéficie déjà d’une importante notoriété. Elle participe et organise de nombreux évènements culturels en Bretagne dans le but de promouvoir ses artistes. Ainsi du 1er au 3 avril dernier, ses adhérents ont participé aux JEMA ou Journées Européennes des Métiers d’Arts, avec trente-trois artisans d’arts et artistes qui exposèrent. Dans la même foulée, ils ont participé au mois de la photo, en mai, organisé au niveau de la Bretagne. « Lors de cette manifestation qui a été organisée à l’intérieur des Halles, on a fait une exposition off. On a invité et on a fait participer d’autres photographes, amateurs ou professionnels… Entre autres, des élèves qui sont encore à l’école ou qui sont en fin de parcours » déclare Elisabeth. Les artistes de l’association vont également être présents à la « Fête du Rouget de Dol », un évènement autour de la pomme durant lesquels ils vont réaliser des expositions. Pour les fêtes de fin d’année, du 14 au 31 décembre, l’association organisera une vente où les œuvres de ses adhérents seront à l’honneur. Fin décembre, une exposition-vente des artistes et des artisans est attendue. ...
Rendez-vous avec les Aurignaciens Le musée-forum de l’Aurignacien vise à valoriser le site éponyme découvert au XIXe siècle. Se trouvant dans un bâtiment à la pointe de la modernité, édifié selon une démarche de développement durable, il renferme des témoignages de l’existence des Aurignaciens, le tout premier groupe d’hommes modernes vivant en Europe, particulièrement dans les Pyrénées. Les premières découvertes sont signées Édouard Lartet, un célèbre paléontologue, en 1860. Tandis que le site d’Aurignac est inscrit dans les monuments historiques en 1921, le musée, lui, obtient le label « Musée de France » en 2003. À découvrir : plus de 300 objets archéologiques, dont des statuettes et des armes de chasse. Ce musée s’adresse au grand public et propose en l’occurrence des activités et des animations toute l’année : des expositions comme le « Walking Man », qui présente les œuvres du sculpteur sur bois anglais Guy Reid (du 23 juin au 31 août 2017), des ateliers qui s’adressent aux collégiens, aux lycéens et aux universitaires ou encore des conférences… ...
A St-Loubès, la salle de spectacles La Coupole est conçue pour accueillir concerts (chanson française, pop, rock, jazz, classique...), opéras, one man ou woman show, théâtre, music-hall, comédies musicales, danse, ainsi que des spectacles pour enfants ! Mais La Coupole, gérée directement par la commune, accueille bien d'autres évènements : manifestations municipales et associatives, journées scolaires, thés dansants, gala des ateliers artistiques d'ici et d’ailleurs, Festival du Jeu incontournable.. Cette salle organise également tous les ans au mois de mars une exposition exceptionnelle. La prochaine sera consacrée aux éventails anciens ainsi qu’aux sculptures de l’artiste bordelais Abram. La Coupole accueille en moyenne 20 spectacles par an, tous accessibles aux personnes à mobilité réduite. Ils sont passés à La Coupole Slimane, Amir, Pietragalla, Michèle Torr, Lynda Lemay, Liane Foly, Chico et les Gypsies, Al Copley, Daniel Guichard, Dany Brillant, Les Ballets Classiques de Saint-Pétersbourg, Maurane, Michel Delpech, Marc Jolivet, Catherine Lara, Renaud, Pascal Obispo, Gilbert Bécaud, Raymond Devos, Claude Nougaro, Elie Kakou, Johnny Clegg, Juliette Gréco, Hubert-Félix Thiéfaine, Patrick Fiori, Manau, Hélène Ségara, Georges Moustaki, Jamel Debbouze, Sinclair, Raphaël, Laurent Voulzy, Julie Zenatti, Michel Boujenah, Hugues Aufray, Julien Doré, Calogero, Patrick Sébastien, Grand Corps Malade, Jeff Panacloc, Christophe Willem, Natacha St-Pier, Bernard Lavilliers, Anne Roumanoff et bien d'autres encore... N’hésitez pas à réserver dans votre billetterie habituelle ou directement sur http://lacoupole.org/ ...
Liée à l’histoire de Nevers, grand pôle faïencier depuis le XVIe siècle, sa collection maîtresse est celle de céramiques. La plus grande salle du musée est dédiée à la présentation de cette collection d’exception. Les oeuvres, très diverses, reflètent la richesse d’une production. Pièces en faïence de grand feu du XVIe au XXe siècle, les créations exposées dévoilent tout un pan de l’histoire d’un art, d’une activité économique mais également d’une société, art de cour au XVIe et XVIIe siècles, la faïence entre dans les maisons bourgeoises puis populaires au XVIIIe et XIXème siècle. Grands plats ornementaux, carreaux de pavage, bouteilles à décors, statues, plaques décoratives ou objets atypiques nous racontent cette épopée mêlant grande et petite histoire, savoir-faire technique et art. Une impressionnante collection de verre A cette collection s’ajoute celle de verres émaillés, dits verres filés. Cette collection de verre est la plus importante d’Europe et provient essentiellement de la Collection Loynel d’Estrie, déposée par le Musée du Louvre à Nevers en 1998. Collection insolite, elle donne à découvrir cet artisanat très prisé aux XVIIe et XVIIIe siècles et qui est aujourd’hui perdu. Nevers, foyer de formation des maîtres émailleurs, était doncle lieu idéal pour présenter ces boîtes et figurines. Fascinantes, tant par la variété des sujets abordés, scènes de genre comme scènes religieuses, que par la qualité. Les amoureux des beaux-arts trouveront aussi de quoi satisfaire leur curiosité, avec objets d’arts et tableaux de maître. Mais au-delà des œuvres, une véritable découverte du bâtiment s’offre aux visiteurs sur 2 100 m2 où se côtoient bâtiment contemporain et vestiges médiévaux. ...
En place depuis 2015, la nouvelle équipe de La Java entend en faire un lieu à la fois engagé et accessible à tous les passionnés de musique alternative. La programmation 2018 est déjà des plus bouillonnantes. Tout sur La Java Établie dans le sous-sol du Palais du Commerce, La Java est un club emblématique du quartier de Belleville qui a ouvert pour la première fois ses portes en 1923. « C’est le premier dancing de Paris où se sont produits des artistes historiques tels qu’Édith Piaf, Fréhel ou Django Reinhardt », nous explique Louis Dubresson, chargé de communication. À ses débuts, la Java était connue pour être un dancing de jazz puis, dans les années 80, elle a accueilli de nombreux concerts de rock’n’roll et soirées afro. Au cours des années 90, la salle a servi durant un certain temps de temple à la salsa. Aujourd’hui, elle présente une programmation éclectique avec une large part consacrée à la musique électronique. « La programmation de La Java a toujours été soit avant-gardiste, soit ancrée dans l’évolution culturelle », confie notre interlocuteur. Un établissement engagé Tout en faisant venir des artistes de renom, La Java veut mettre l’accent sur le développement de la scène locale et émergente. Ce positionnement a pour objectif de propulser de jeunes artistes auprès d’un large public. Parmi ses engagements, l’établissement s’efforce également de faciliter l’accès à la culture au plus grand nombre. Pour cela, il a revu sa politique tarifaire. « Nous pratiquons des tarifs qui sont nettement en dessous de ce que proposent les autres clubs parisiens », nous indique-t-on. Par ailleurs, le fait qu’il se situe dans un quartier historique est essentiel. Fréquenté depuis ses débuts par la population locale, l’endroit est devenu un vecteur de rencontre et d’expression entre différents publics. En effet, La Java c’est également des espaces accessibles à tous où chacun peut s’exprimer librement sans craindre d’être jugé pour ce qu’il est. C’est le cas lors des soirée Queer accueillies par la maison et autour desquelles se retrouve la communauté LGBTQI (lesbien, gay, bi, trans, queer, intersexe). Manifestant son appui à un public parfois marginalisé, ce club mythique n'oublie pas également ses engagements pour la santé et la sécurité des publics. « Nous mettons en place des stands de prévention pour informer les participants sur les conduites à risque, il est primordial que les gens apprennent à faire la fête de manière responsable », précise Louis Dubresson. ...
Depuis 2005, Martine Cazin expose ses œuvres parmi celles d’autres artistes dans la Maison de Brian. Cette dernière lui a été léguée par Brian Featherstone, son compagnon. Outre ses métiers de traducteur aux Nations Unies, écrivain et berger, cet anglais amoureux de la France était connu au village de Simiane-la-Rotonde : il participait activement à la défense et au renouveau du village. Une galerie d’art atypique La Maison de Brian est une maison du 16ème siècle, très connue dans le village de Simiane-la-Rotonde grâce à la place que tenait Brian Featherstone dans la communauté. Les matériaux bruts tels que les poutres en bois et les murs de pierres reflètent l’authenticité de cette demeure, typique des villages de Haute-Provence. Une galerie d’art contemporain occupe la moitié de la maison. Elle reçoit de fin avril à fin août quatre expositions temporaires, soit une par mois. L’esprit de la Maison de Brian s’écarte un peu des idées reçues sur les galeries d’art. Aucune description ne saurait être plus explicite que celle de la propriétaire : « le concept de départ consiste à montrer des œuvres dans une vraie maison habitée, dans les mêmes conditions que chez les gens qui vont les acheter. » Le fait d’être aménagée dans une maison habitée rend la galerie plus vivante et plus naturelle. L’art y fait partie du quotidien, les œuvres bénéficient simplement d’un éclairage adapté. L’exigence d’une artiste Au départ La Maison de Brian, qui est une association loi de 1901, privilégiait les artistes de la région. Mais avec douze années d’existence, elle s’est ouverte à d’autres régions et à Paris. Martine Cazin et ses amis restent toutefois à l’affut des nouveaux talents qui pourraient exposer dans sa galerie. Elle-même, plasticienne et ancienne céramiste aime faire découvrir de nouveaux artistes. Sa curiosité l’emmène souvent dans les expositions de groupe et salons. Sa galerie étant bien connue, beaucoup d’artistes lui adressent des dossiers de candidature. Tout en garantissant le professionnalisme des artistes qu’elle choisit, Martine Cazin agit généralement sur un coup de cœur : « mon choix reste extrêmement subjectif, je me fie à mon propre goût » déclare-t-elle. Trois facteurs peuvent influer son choix. D’abord, elle part du principe que l’art doit être accessible, ce qui met déjà au second plan les œuvres hors de prix. Elle se base ensuite sur sa sensibilité personnelle. Enfin, Martine Cazin pense qu’un art a plus de sens en coexistant avec d’autres. Elle s’aventure donc à chaque fois à marier les œuvres de deux ou trois artistes qui pratiquent des disciplines différentes, par exemple un peintre et un sculpteur. Cela donne un sens à l’ensemble et provoque un sentiment supplémentaire chez le public. Programme 2016 La Maison de Brian a quatre expositions en perspective cette année. Martine Cazin met particulièrement en focus celle du 2 au 31 juillet associant Edmée Delsol et Alexandre Hollan. La première est une Parisienne qui a étudié la peinture et la sculpture aux Beaux-Arts de Paris, elle est connue pour l’association de la pâte de verre au raku. Le second, d'origine Hongroise, qui a développé une carrière de peintre en France : les arbres et les « vies silencieuses » sont ses thèmes de travail. ...
Les Subsistances sont installées dans un ancien couvent des sœurs de l’ordre de la visitation. Bâti vers 1640, l’établissement avait été converti par l’armée en un campement militaire au début du XIXe siècle. Le site s’agrandit grâce à la construction d’autres bâtiments autour, jusqu’à ce que la Ville de Lyon devienne l’unique propriétaire du lieu à partir de 1996. Aujourd’hui, cet espace exceptionnel de 22 000 m² entièrement rénové abrite le Laboratoire international de pratique et de création artistique présidé par Nicole Gautier et dirigé par Guy Walter et Cathy Bouvard. L’École Nationale des Beaux-Arts de Lyon s'est également implantée sur les lieux en 2007. Lieu de vie, de travail et de création Le complexe s’articule autour de trois salles de spectacles, une grande verrière, trois espaces de travail, un espace d’exposition et une résidence d’artistes. « Nous avons des espaces de travail et de représentation de tailles extrêmement différentes. Certains font office de studio de répétition et d’autres sont dédiés aux productions de grandes dimensions », détaille Cathy Bouvard, codirectrice des Subsistances. La résidence d’artistes, quant à elle, accueille des jeunes compagnies et des artistes professionnels de l’art vivant (danse, théâtre, nouveau cirque et numérique) issus du répertoire contemporain et dont la sélection est laissée aux soins de la direction artistique. En plus d’offrir un hébergement sur une durée allant de 15 jours à 1 mois, Les Subsistances mettent à disposition des résidents un accompagnement artistique, un espace de travail, une équipe technique ainsi que des moyens de production adaptés. Au-delà, Cathy Bouvard tient à spécifier qu’« ici on leur prodigue du temps et la liberté de grandir, d’évoluer dans leur art et éventuellement d’aboutir dans leur projet artistique ». En collaboration avec d’autres équipes ou devant un auditoire, ces artistes auront plusieurs opportunités de mettre à l’épreuve leur démarche artistique pour les amener vers une autre lecture de l’art. Les temps forts de la saison 2018-2019 Le Festival Best Of est l’un des rendez-vous phares de l’année. Il réunit des performeurs reconnus autour des spectacles de danse, de musique et de création théâtrale. « Ces représentations sont en fait des projets artistiques créés par des artistes adorés et applaudis aux Subsistances, et qui sont aujourd’hui produits sur la scène internationale », précise la directrice. La saison 2018-2019 verra la participation de la chorégraphe Tânia Carvalho, dans The Recoil of Words, de Steven Cohen, qui va présenter son œuvre Put your Heart under your Feet… and Walk/ à Elu, ou encore de David Bobée œuvrant aux côtés de Ronan Chéneau et Béatrice Dalle dans Warm. En janvier 2019, la nouvelle édition du MOI de la danse revient avec une programmation vibrante : spectacles-performances, ateliers pratiques, cours de danse-minute le weekend, bal de clôture et bien d’autres surprises encore. La directrice met surtout l’accent sur le Grand Témoin, « une rencontre-discussion entre un artiste et le public pour créer un moment de partage et d’émotion ». Après Carolyn Carlson en 2017, Christian Rizzo en 2018, c'est Jan Fabre l'invité de cette édition. Le printemps laisse place à de nouvelles expériences à vivre en famille à travers l’évènement Une semaine sur Mars! « Les Subsistances sélectionnent des créations contemporaines les plus atypiques de la maison, préparées et présentées par un collectif d’artistes internationaux. » Au programme : une semaine de spectacles intenses (théâtre, cirque performance en plein air), pratiques artistiques pour enfants et ateliers pour le grand public. Un trait d’union entre les formes artistiques contemporaines et les hommes Les Subsistances sont un laboratoire pour les artistes mais aussi un pôle d’expérimentation pour le public. «&...
Les 24 et 25 septembre 2017, le Salon Gourmet Sélection va investir le Pavillon 4 du Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Il devrait accueillir environ 350 exposants présentant leurs dernières créations ou innovations. Même si une grande majorité des exposants sont français, d’autres viennent de Belgique, de Grèce, d’Italie, ou encore du Canada ou de Turquie. Dédié aux professionnels, le Salon a principalement pour but de mettre en relation les producteurs avec les acteurs du commerce de détail, de la distribution, de l’e-commerce, des duty-free ou de la restauration. Une multitude de produits sont mis à l’honneur dans plusieurs catégories : épicerie, vins et spiritueux, boissons non alcoolisées, produits traiteurs, produits de la mer, charcuterie, produits laitiers ou encore coffrets cadeaux et objets de décoration. Plusieurs animations pendant le salon Tout au long du salon, plusieurs animations sont proposées pour faire découvrir de nouveaux produits aux visiteurs. Tout d’abord les Best-of du salon. Cette année, pour élire les 5 produits Best-of parmi les produits proposés par les exposants, le jury se réunira autour de Vincent Ferniot, le célèbre chroniqueur gastronomique. Lors du dernier salon en 2015, le Vinaigre à la pulpe de kalamansi de Libeluile, les pétales de tomates de Marc Peyrey, le Pressé de Caviar à la Bourtague de Kaviari, le Tartare du monde New-Delhi de Christine Le Tennier et le Pop-corn au caramel au beurre salé et au citron de la Maison Gramm’s ont ainsi été récompensés. Ensuite le Gourmet Alliances, une animation qui a pour but de faire découvrir aux visiteurs un accord de 2 produits, en général un mets salé ou sucré accompagné d’une boisson alcoolisée ou non. Ces produits ont été sélectionnés avec soin par des spécialistes. Ces dégustations ont lieu plusieurs fois par jour. Mais aussi l’Allée des Experts, un espace de rendez-vous dédié à répondre aux différentes attentes des visiteurs. Sous forme de speed-dating d’une durée d’une vingtaine de minutes, un expert vient aider les épiciers fins à résoudre leur problématique telle que « comment monter son épicerie fine », « comment étoffer sa gamme d’huile d’olive », comment monter une corbeille de fruits ». ...
Les choix affirmés d’une association Depuis 2005, les associations regroupées au sein de « l’Opéra au village » placent Pourrières au cœur de leurs projets. Théâtre de plusieurs manifestations culturelles, le village accueille tout aussi bien la promotion des jeunes artistes professionnels que la convivialité d’une harmonieuse trilogie entre spectateurs, artistes et habitants du village. Des valeurs qui priment au sein de l’association et qui sont tributaires de la qualité de l’ensemble de la production parmi lesquels figurent tous travaux de création et de production d’opéra courts et de concerts de qualité. Le Couvent des Minimes de Pourrières Classé monument historique depuis 1972, le Couvent des Minimes de Pourrières offre le double avantage d’une chapelle et d’un cloître qui accueillent régulièrement les différents concerts dans un bel écrin constitué de superbes décors architecturaux et d’une association réussie de notes sonores. Le lieu abrite régulièrement des manifestations musicales et artistiques où Jean de Gaspary offre le cadre somptueux d’un monument patiemment restauré pendant 40 ans par ses soins, avec à la fois, une hospitalité exemplaire et un grand sens artistique contribuant en majorité à la réussite des productions. Les secrets d’une réussite Une belle dose de talents, un lieu merveilleux, une programmation originale, des bénévoles dévoués et créatifs, des spectateurs fidèles et exigeants, la confiance et le soutien des collectivités territoriales contribuent à faire du lieu, une aventure musicale authentique et à la fois humaine pour laquelle le leitmotiv reste dans le ton de la qualité et de la convivialité. Des bénévoles solidaires En fonction du programme établi pour l’année, les bénévoles de Pourrières, réunis au sein de l’association « l’Opéra au Village », démontrent leur engagement à travers une forte implication pour chaque étape à franchir dans les différents préparatifs de la représentation. Dans un bel élan de solidarité et une ferveur exemplaire, répétition des textes, confection des costumes et réalisation des décors battent leur plein dans les différents ateliers, incluant dans son intégralité, la prise en charge du côté logistique, jusqu’au grand repas collectif à partager avant les représentations. Comme tous les ans, chaque spectacle est couronné de succès comme les opéras comiques « Les trois baisers du Diable » de Jacques Offenbach et « Faust en ménage » de Claude Terrasse qui, chacun à leur manière, mettent en exergue le fort pouvoir de séduction étrangement exercé par la gente féminine dans la société. La barrique à livres de Pourrières La barrique à livres figure parmi les curiosités de Pourrières qui attirent beaucoup de visiteurs. Confortablement installée au parking des Trente-Gouttes, la « barrique à livres » a été conçue dans l’esprit d’une bibliothèque ouverte à tous, à l’initiative de l’équipe de designers de l’association. Jouissant d’une grande liberté d’accès, l’interface permet à la fois la consultation, le partage et l’échange de livres. ...
Le vin, cette identité nantaise et expression exquise des délices d’un terroir d’exception. Le musée du Vignoble nantais se veut être l’ambassadeur de toute cette richesse au travers d’une collection riche, rappelant chaque étape de cet art gourmand emblématique. Chaque objet exposé raconte une histoire, celle d’une culture émérite, d’un héritage précieux transmis de génération en génération et du patrimoine naturel des paysages de cet élixir des dieux… Un musée empreint d’émotions Situé en plein cœur du vignoble nantais, dans la commune du Pallet, ce musée, créé en 1980 par l’association culturelle Pierre Abélard, vous emmène dans un voyage passionnant à la découverte d’un terroir et du savoir-faire traditionnel unique de vignerons attachés à leur terre. D’emblée, les visiteurs pénètrent dans une bâtisse à l’architecture géométrique résolument moderne, un savant mélange de matières naturelles empli de couleurs et généreusement éclairé. De nombreux objets, de véritables œuvres d’art pour certains, dévoilent alors leurs secrets, leurs utilisations dans le processus vitivinicole ainsi que leur évolution au fil des siècles. Musée du Vignoble nantais : un lieu d'exposition sur 1 000 m2 Ces objets exposés sur 1 000 m2 sont présentés de manière originale, impliquant parfois l’usage de tous nos sens, gage du côté ludique de ce détour inédit. Découvrez, par exemple, le tracteur enjambeur de Marcel Brégeon, le vigneron à l’origine de ce prototype unique et sur mesure conçu pour s’adapter au vignoble nantais, un véritable chef-d’œuvre d’antan… Allant de cette exposition permanente aux mille facettes au laboratoire d’analyse entièrement dédié au vin, en passant par la boutique dédiée aux succulences du terroir, la visite, libre ou guidée, de ce musée vous réserve d’innombrables surprises savoureuses placées sous le signe de l’œnologie nantaise. ...
Perpétué par des artisans de Langres venus s’installer à Nogent entre le 17e et le 18e siècle, le savoir-faire coutelier de la Haute-Marne a son musée dédié depuis 1991. La noblesse des matériaux, comme la diversité des objets réalisés, constitue la marque de fabrique de la coutellerie de Nogent. Couteaux, limes, etc. Place Charles de Gaulle, le musée abrite une collection rassemblant tout le patrimoine coutelier nogentais. Celui-ci se caractérise par une remarquable diversité quant aux savoir-faire et aux matériaux exploités. Proposées dans un cadre moderne, avec sonorisation, les expositions permanentes révèlent des répertoires recouvrant des usages très variés. Ici, le bois précieux, l’écaille ou la nacre rehaussent le manche des couteaux de table et autres couteaux fermants. Ailleurs, les métiers – boucherie, charcuterie – se révèlent dans la singularité des couteaux qui leur sont dédiés. Les pendules sont vite remises à l’heure quand se déploient les pièces chirurgicales telles que burins, gouges, pinces et bistouris. La coutellerie d’origine a effectivement ouvert la porte à de nouvelles applications contemporaines autour du métal. Les outillages (enclumes, marteaux, martinets, matrices…), ainsi que les instruments de toilette comme le cure-oreille ou la pince à ongles trouvent alors naturellement leur place. Des expositions temporaires à thème La vie du musée est aussi ponctuée par les expositions temporaires qu’il organise, à l’instar des « outils de jardin », au programme des saisons 2017 et 2018. Cette institution met l'accent sur le savoir-faire sans second développé par les couteliers du bassin nogentais dans la fabrique d’outillages à main, dont les outils de jardins font partie. Les actes quotidiens de l’horticulture sont à l’honneur à travers les catégories d’outils déclinés, à savoir la coupe, la greffe et le multifonctionnel. ...
Fondé par une lignée d’artisans du cuivre à l’aube du XIXe siècle, l’établissement a été repris par Étienne Dulin en 1985. Il a continué à défendre la réputation de l’Atelier du cuivre, en transmettant un savoir-faire traditionnel basé sur la technique de repoussage et d’emboutissage pour réaliser des œuvres rares et d’une qualité exceptionnelle. C’est donc sans surprise que l’établissement a pu développer un portefeuille de clients prestigieux, composé de restaurants étoilés, d’hôtels de luxe, d’architectes et de designers à l’instar de l’illustre Philippe Starck, ou encore de diverses institutions en France comme à l’étranger. Une fabrication traditionnelle en héritage Spécialiste dans l’art de la dinanderie et du cuivre décoratif, l’Atelier du cuivre conjugue passion et compétence pour réaliser les commandes sur mesure de ses clients. Tout commence par le découpage en disque des planches de cuivre laminées avant de procéder au repoussage au tour manuel. Cette étape consiste à déformer le métal, soit du cuivre soit du laiton, suivant une forme particulière que l’on veut obtenir. Le métal passe ensuite par une cuisson au chalumeau réchauffé à 500 degrés afin de le rendre plus malléable. Le processus s’enchaîne sur l’opération de martelage, une étape délicate qui nécessite une certaine précision pour endurcir le métal. Autrement, « certaines œuvres décoratives ou artistiques sont réalisées entièrement à la main par la technique de la dinanderie », nous fait savoir aussi le propriétaire. Enfin, c’est la partie polissage qui confère aux pièces une finition parfaitement lisse et brillante, avec un sens du détail remarquable. Une gamme de produits premium Allant des ustensiles de cuisine et d’accessoires pour la salle de bains, jusqu’aux créations décoratives et pièces d’ornement, les pièces réalisées sont différentes les unes des autres suivant les exigences des clients. L’Atelier du cuivre se dote d’un show-room pour exposer sa série de produits classiques, comme les casseroles en cuivre, les sauteuses, les poêles, ou les entonnoirs à confiture, que les clients peuvent acheter sur place. En outre, l’établissement a aussi créé l’Atelier des arts culinaires, un atelier-boutique situé sous le viaduc des Arts à Paris, qui s’adresse plutôt aux professionnels de la cuisine ainsi qu’aux écoles de cuisine : « Nous y créons des pièces uniques pour des restaurants, des pâtissiers, des chocolatiers haut de gamme et des grands hôtels parisiens. Ces derniers peuvent y passer des commandes de pièces qui leur font envie », déclare fièrement Étienne Dulin. Avec une réputation qui n’est plus à faire, l’Atelier du cuivre reçoit régulièrement des demandes spéciales des églises, des décorateurs d’intérieur, des résidences privées, des producteurs cinématographiques et même des hôpitaux, que ce soit pour un alambic en cuivre, un seau à champagne, une baignoire, une statue ou des trophées. À préciser que l’établissement réalise environ 30 % de son chiffre d’affaires annuel sur le marché à l’export, aux États-Unis et en Russie. ...
C'est un lieu unique en son genre. A 100 m de la cathédrale, en plein cœur de ville, se niche un concept store totalement novateur : s’y mêlent des objets de créateurs uniques mais aussi des œuvres d'art, le tout dans un style résolument contemporain. Un tiers de du Concept Store - la micro galerie - accueille chaque mois une exposition d'art. L’autre partie de la galerie met en valeur une multitude d'objets comme par exemple, des bijoux de créateurs. « Des pièces uniques que l'on peut acheter à des prix abordables à partir de 15 ou 20 € », explique Emma Lataste, elle-même artiste-peintre. Matériaux bio ou recyclés, verre de Murano ou encore patchwork de textile : le visiteur ne pourra qu'être surpris par la richesse des styles proposés. Ailleurs dans ce concept store, on navigue de surprise en surprise. Là, des montres en bambou d'un designer italien réalisées en toute petite série. Ici un amplificateur de son pour Smartphone ultra tendance. Plus loin, des lampes magiques imaginées par une créatrice turque. « Ces objets sont proposés chez-nous en avant–première », renchérit Bruno Lataste, également peintre. « Nous sommes parfois les distributeurs exclusifs en France. Be Art, un concept store pour collectionner les nouvelles idées C'est tout l'esprit du concept store : défricher les tendances, dénicher les créateurs de talent et collectionner les nouvelles idées ». D'ailleurs, la sculpture d'une petite fille accoudée à un mur nous interpelle : « C’est fabriqué avec une technique de papier de soie très particulière », souligne Bruno Lataste. ...
Grâce à l’organisation d’événements culturels et de formations, la Maison des Cultures du Monde — CFPCI valorise et facilite l’accès au patrimoine immatériel de l’humanité. Missions et actions de la Maison des Cultures du Monde La Maison des Cultures du Monde doit sa fondation à Chérif Khaznadar, poète et metteur en scène syrien, et Françoise Gründ, écrivaine, artiste et ethnoscénologue. Depuis sa création en 1982, elle contribue à valoriser et enrichir la connaissance des diverses formes du patrimoine culturel immatériel à travers des publications, des colloques, des expositions et également un événement majeur, le Festival de l’Imaginaire. ONG accréditée auprès du Comité intergouvernemental de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI), la Maison des Cultures du Monde s’est donné comme objectif d’explorer, de partager, de conseiller et de former. Missions de prospection en partenariat avec des professionnels et le monde universitaire, accompagnement d’acteurs du PCI, conception de formations sur-mesure, la Maison des Cultures du Monde est reconnue pour son savoir-faire unique en matière de recherche et de conseil sur le PCI. Le Centre français du patrimoine culturel immatériel En 2005, à Vitré, dans les Marches de Bretagne, la Maison des Cultures du Monde a inauguré un centre de ressources documentaires afin d’abriter les archives et les objets collectés lors des missions de terrain. Les 60 000 références de ce fonds alimentent une base de données accessible en ligne, certains objets, comme les instruments de musique, sont exposés de façon permanente tandis que d’autres sont prêtés ou montrés lors d’expositions temporaires. Ouvert au public toute l’année, le centre dispose d’une médiathèque consacrée au patrimoine culturel immatériel. En 2011, désigné « organisme compétent pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel » par le ministère de la Culture, en application de la Convention adoptée par l’Unesco en 2003 et ratifiée par la France en 2006, celui-ci est devenu officiellement Centre français du patrimoine culturel immatériel. En 2016, le CFPCI a été labellisé ethnopôle et missionné pour être l’interface entre le ministère de la Culture et de Communication, le public et les acteurs du PCI. Le Festival de l’Imaginaire, un événement unique Réalisé avec l’appui de partenaires nationaux et internationaux, le Festival de l’Imaginaire offre une scène ouverte aux peuples et civilisations du monde contemporain, dans l’envie de partager avec le public l’étonnante richesse des formes d’expression de l'humanité. Une rare occasion de découvrir grands maîtres de la tradition et jeunes artistes dans les domaines de la musique, de la danse et des performances rituelles. Rencontres et ateliers autour de la programmation permettent de s’adresser à tous les publics. Colloques, tables rondes et conférences interrogent nos repères et élargissent notre vision du monde. ...