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Interview avec Sylvain Roux
Chef du restaurant Château Blanchard



Restaurant
1 étoile au Guide Michelin
situé à 42140
Région Auvergne - Rhône-Alpes

Dans votre restaurant, comment définissez-vous votre cuisine ? Quels sont vos plats «Signature»? Avec quels produits aimez-vous travailler ?

Sylvain Roux Je dirais que c'est une cuisine gourmande et simple a la fois, facile à identifier, faite d’émotions et de souvenirs de mes différents voyages. J'aime jouer sur les textures, les gouts, les épices. J'aime interpeller le client par un parfum ou un produit, tout en restant sobre. C'est ce qui rend ce métier si passionnant, d'être toujours dans la recherche. C'est dur de choisir juste un ou deux plats pour résumer ma cuisine. Je puise mon inspiration dans la nature, les jardins potagers et les fermes que je visite. Nous avons de la chance d’être dans une région avec une histoire et un patrimoine gastronomique riche.

Quelles émotions avez-vous ressenties lors de la remise des étoiles du Guide Michelin ?

SR Nous avons été très heureux d'apprendre cette bonne nouvelle. Cela nous a fait comprendre que nous étions dans la bonne voie et que notre travail a été reconnu. Nous sommes un restaurant familial : je travaille avec mon frère le sommelier, ma belle-sœur le maître d’hôtel et ma femme qui est responsable de l’hôtel. L'obtention d'une étoile nous motive plus que jamais et c'est un réel plaisir de travailler en famille. Cette étoile est aussi le travail d'une équipe, une équipe qui nous est fidèle depuis de nombreuses années. Je tiens à remercier tous ces jeunes hommes et femmes qui travaillent a nos cotés. Sans eux, rien n'aurait été possible.

La cuisine est faite chaque jour de partage et d'émotions. Toutefois, certains moments de la vie sont à privilégier plus que d'autres... Pouvez-vous nous confier vos plats rêvés pour :
- Un repas de Noël ?

SR Le plus important, c'est d’être entouré des gens que l'on aime, la famille, les amis et de partager des mets simple comme des huîtres, un saumon gravelax avec un beurre demi-sel. Pour le plat principal, je recommanderais un civet de lièvre de ma belle-mère avec quelques pommes dauphine maison. On peut finir par une omelette norvégienne à partager, et les chocolats et papillotes qui vont avec. Le plus important c'est de voir dans les yeux des enfants la magie de Noël.

- Un repas de la nouvelle année ?

SR Pour la nouvelle année, c'est différent. On peut se lâcher et essayer de nouvelles choses, ou des plats moins classique. Un risotto de homard breton au curry doux. Pourquoi pas manger libanais ou japonais. C'est la nouvelle année, soyons fou !
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Sans trop réfléchir, pouvez-vous nous confier votre plus beau souvenir gustatif et certaines des émotions procurées ?

SR Mon plus beau souvenir était à Hong Kong, on m'a emmené au marché de produits frais de Hong Kong. A 5h du matin, une amie ma proposé de goûter à un petit déjeuner traditionnel hongkongais. C'était délicieux, juste parfait. Nous avons eu du porc laqué émincé aux haricots rouge, quelques légumes cuits au wok et une membrane de lait de soja tremblotante. Un peu de sauce soja sur le dessus, quelques herbes aromatiques grossièrement coupées, et enfin, deux baguettes en bois pour manger. Le gout était inoubliable, renforcé par les odeurs du poisson frais, des légumes, des fruits, des herbes aromatiques, des crevettes et petit seiches séchés au soleil sur les panes en bambou. J'avais l'impression d'être au centre d'une fourmilière avec le bruit étourdissant de la foule hongkongaise. C'était mon premier souvenir gustatif fort, j'avais tout juste 22 ans, j'étais loin de chez moi... J'ai compris alors que chaque pays avait une culture gastronomique différente avec ses produits de qualité.

D'après la célèbre devise de Prosper Montagné "On ne fait du bon qu'avec du très bon", pouvez-vous nous révéler deux ou trois de vos adresses gourmandes. Vos producteurs et produits préférés sur votre région ou ailleurs (vins, produits frais, ou autres...)

SR Je suis complètement d'accord avec cette devise, sans des produits de grande qualité il est difficile de faire du bon travail. Tout passe par le produit, c'est pour cela que nous avons besoin de nos éleveurs, cultivateurs et autre amoureux de la terre qui peuvent nous apporter ces pépites. J'aime travailler le safran de La gimmond de Marie Charbonnier juste a quelques kilomètres de chez nous. Le bœuf Aubrac de la ferme Dubois a Saint Galmier de Sébastien et marie, de mon boucher Jean-Luc Quiquendon toujours fidèle avec son agneau à tomber. Nous avons un éleveur de biche, Denis Berthet, qui nous fournit un produit exceptionnel pendant la période automnale. Les escargots des halles de Benjamin,mais aussi nos cueilleurs de myrtille ou de champignons sauvages pendant la saison... Sans nos producteurs, nous les cuisiniers, nous serions comme des peintres sans couleurs.

On parle aujourd’hui beaucoup de cuisine fusion, de plats végétariens, d'aliments biologiques, de « Trashcooking » (ingrédients destinés normalement au rebus), de « Freakshakes » pour marier un dessert à une boisson... Selon vous quelles seront les grandes tendances de la cuisine de demain ?

SR Ces dernières années, beaucoup de nouvelles tendances ou concept sont apparus. Il y a eu une prise de conscience collective contre le gaspillage et sur la nécessité de respecter le produit dans son ensemble. Par soucis d’économie et de respect pour notre planète, je pense qu'il faut simplement consommer local et avec un peu de bon sens.

Culture - Cinéma Quelle est votre scène préférée de cinéma au restaurant ? Un souvenir de film avec une séquence particulière...

SR La scène dans "L'aile ou la cuisse" où Louis de Funès éteint la lumière du sommelier dans l'escalier. Je pense aussi à la scène de l'entretien d'embauche avec Eddie Mitchel dans la "cuisine américaine".
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Si vous aviez un hommage à adresser à Paul Bocuse, quel serait-il ?

SR Tout d'abord merci. Il a bercé mes débuts culinaires et m'a donné envie de faire ce métier. Il est le pape de la cuisine française et a contribué à la faire reconnaître dans le monde entier. Merci encore Monsieur Bocuse.
Adresse | Contacts utiles
image-prop-contact-chateau-blanchard Château Blanchard 36 Rue de Saint-Galmier
42140

Tél. : 04 77 54 28 88
Site Internet

Récompenses
1 étoile au Michelin

Château Blanchard : les avis

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Weiss : la signature gourmande du Haut Chocolat®

Chaque chocolat Weiss porte en lui un concentré d’amour, d’innovation et de rigueur qui fait depuis 1882 la référence de la maison. « From bean to bar », de la fève à la tablette, celle-ci imprime à ses produits toute la passion qu’elle nourrit pour son cœur de métier. Dès ses origines, dans la Saint-Étienne de la fin du XIXe siècle et sous l’impulsion d’Eugène Weiss, l’enseigne avait à cœur de développer leurs chocolats avec attention, pour plaire au plus grand nombre.   Une approche intégrale du chocolat Lorsque le fondateur éponyme démarre dans la chocolaterie en 1882, sa vision était claire. S’inspirant du parcours de son père dans la viticulture, il ambitionnait de passer maître dans l’art de l’assemblage. Aujourd’hui encore, la maison tire sa fierté de cette particularité. Plutôt que de privilégier une origine dans ses sélections de matières premières, elle cherche sans arrêt des compositions issues de l’assemblage de fèves aux sources variées. Objectif : « obtenir un chocolat avec des goûts qui plaisent au plus grand nombre ». Autre signe distinctif de la maison : sa maîtrise de tous les cycles de production. Weiss est autant chocolatier que torréfacteur de fèves de cacao. L’enseigne a également développé des compétences de confiseur et de pralinier. Ce qui l’autorise, avec ses produits déclinés en gammes riches avec un savoir-faire centenaire, de satisfaire une clientèle faite de particuliers, de professionnels des métiers de bouche et d’entreprises. Le concept de Haut Chocolat® développé par la maison comme son label propre insiste d’ailleurs sur cette notion de chocolat de qualité, mais accessible à tout le monde. L’innovation rigoureuse pour des produits gourmands et sûrs Dépositaire d’un savoir-faire chocolatier perpétué depuis quatre générations, la maison Weiss n’a de cesse d’améliorer la qualité de ses recettes, tout en leur distillant sa fibre novatrice. Les ateliers de fabrication développent des recettes garanties 100 % pur beurre de cacao. Répondant aux critères du 100 % made in France, les produits de la maison sont également vérifiés exempts de traces de gluten. Les matières premières – fèves, épices et fruits – sont rigoureusement sélectionnées dans les meilleurs terroirs. Finalement, les adeptes de la marque accèdent à un choix vaste et raffiné de produits incluant des tablettes et des bonbons de chocolat à composer dans des ballotins ou prêts à offrir. Professionnels et pâtissiers du dimanche disposent d’une sélection dédiée. Les envies quotidiennes de douceurs sont tendrement satisfaites avec les boîtes de gourmandises, faciles à emporter partout. Aucun chocolat Weiss ne ressemblant à un autre, le Napolitain se démarque dans la liste des produits phares de la maison. Sa carte d’identité : naissance en 1926, un carré dont les arômes sont magnifiés par le café avec lequel il signe un heureux mariage. Ce petit péché, emblématique chez les connaisseurs, se décline en noir, blanc et lait. Les tablettes de la marque rivalisent d’originalité de goût, tous les palais s’y retrouveront. Depuis le Lait Manatée qui fond en bouche avec des effluves des Caraïbes à l’incontournable Noir Ibaria avec ses notes d’oranges. Ces recettes sont à découvrir dans les cinq boutiques de l’enseigne, dans les grands magasins, ainsi que sur le site Internet de la marque.  ...

Aventure gastronomique d’exception au cœur d’une île privée

Construit en 1991 par l’architecte Roberta Valle, l’Hôtel & Spa Des Pêcheurs offre une table qui ravira les plus fins gourmets dans son restaurant surplombant la Méditerranée. Les plats suggérés par le chef font vivre la beauté de l’île privée de Cavallo. Et surtout permet aux clients de jouir des produits locaux tout en profitant de la vue depuis la terrasse. Sur les bords de la Méditerranée, une table d’exception Niché au cœur de l’archipel de Lavezzi, l’île de Cavallo fait partie de ces endroits exclusifs de la Méditerranée. Rachetée en 1966 par Jean Castel, roi de la nuit parisienne, il transforme la petite île de 120ha en paradis pour Robinson milliardaires. Située dans les bouches de Bonifacio, dans le détroit entre la Corse et la Sardaigne, l’île est accessible uniquement par la mer depuis le port de Piantarella ou via la navette privée. On y trouve le seul hôtel de l’île : l’Hôtel & Spa Des Pêcheurs et sa fameuse table réputée pour ses plats fusions entre Italie et tradition corse. Le restaurant de l’Hôtel & Spa Des Pêcheurs s’ouvre sur une terrasse qui offre une vue imprenable sur la mer et sur la côte environnante. Tout dans ce restaurant rappelle le côté exclusif de ce lieu à travers une décoration soignée et élégante. L’extérieur offre une magnifique vue et nous plonge dans une ambiance méditerranéenne. Ici, dominent des parfums uniques : de myrte, de jasmin, de genièvre, de chèvrefeuilles et d’autres espèces du maquis corse qui côtoient les effluves marines. Les plats sont préparés avec des ingrédients frais et locaux, qui s’accordent à merveille avec la cuisine méditerranéenne. La cuisine est majoritairement à base de fruits de mer. Toutefois, on retrouve aussi à la carte des plats de viande. A la carte, les produits de la mer sont frais et il est possible d’assister à leur livraison le jour même depuis les tables du restaurant. Pour apprécier apéritif, le bar de l’hôtel est un incontournable. Cocktails et autres boissons attendent les amateurs sur les bords d’une plage où le soir venu, l’ambiance électrique vient se refléter sur les rochers marins. La musique lounge permet de se détendre après une longue journée ensoleillée à parcourir l’île en vélo ou en voiturette électrique. Seuls véhicules autorisés sur l’île de Cavallo. Une carte aux senteurs marines La carte du restaurant de l’Hôtel & Spa Des Pêcheurs offre une variété de plats et ravira les palais des gastronomes avertis. Le carpaccio de thon par exemple rappelle que l’on est bien au cœur d’une station balnéaire privilégiée. Découpé en fines tranches et servi avec une osmose de pommes vertes, le mélange en bouche apporte une touche de fraîcheur et de croquant. Autre incontournable, la langouste fraîche fond sous la langue avec une cuisson parfaite. Les légumes croquants, en accompagnement subtil, ajoutent une texture sans pareille pour parfaire une soirée au bord de la mer. Et enfin pour clore ce menu autour des produits de la mer, pourquoi ne pas se laisser tenter par un millefeuille de fraises à la crème pâtissière. Composé d’une pâte légère et croustillante, il vient mettre en valeur la fraise au milieu d’un léger nappage de crème pâtissière. En bouche, les saveurs se mélangent et permettent de savourer au firmament d’une douce soirée les fameux anti-pasta à l’italienne. Fusion entre deux mondes, de l’Italie à la France Dans les eaux bleues de l’archipel de Lavezzi, il était impensable de cuisiner sans mélanger les saveurs. C’est de ce constat simple qu’est né également pour les clients de l’hôtel un Pop-up Beach Restaurant Antica Pesa, une collaboration entre l’Hôtel & Spa Des Pêcheurs et le restaurant Antica Pesa. Installé à Rome, ce dernier fêtait en 2022 son centenaire. L’alliance des deux enseignes nous emmène à la découverte de la cuisine française et italienne au bord d’une plage préservée. Le Pop-Up Beach Restaurant est ouvert de 9 h 30 à 16 h 30 pendant les basses saiso...

Ferme Auberge du Rain des Chênes : au cœur des traditions gourmandes de la région

La Ferme Auberge du Rain des Chênes, c’est la promesse d’un voyage culinaire inédit dans un cadre empreint de fraîcheur. Les spécialités régionales sont au rendez-vous. Une cuisine à la fois simple et authentique, concoctée avec des produits de la ferme, pour un moment de convivialité en famille. La cuisine régionale à l’honneur Le chalet plutôt cosy avec ses rondins offre un cadre chaleureux, idéal  pour les repas de famille. La baie vitrée, offrant une vue panoramique, laisse entrer la lumière, baignant l’auberge d’une clarté où il fait bon se retrouver autour de bons petits plats. L’ambiance est à la détente et la convivialité. Gourmande et généreuse, la cuisine de cette ferme auberge fait la part belle aux particularités régionales. Les produits utilisés (fromages, porc, bœuf…) viennent directement de la ferme, à 70 %. En fait de singularité, la ferme a récemment accueilli un troupeau de yaks. Les viandes de cet animal rustique, réputées pour leur qualité exceptionnelle, viendront donc garnir vos plats. Les fins gourmets savoureront les déclinaisons par le chef du sanglier ou du gibier. En plat principal, le cordon-bleu et des variétés de tartes flambées sauront combler les convives recherchant des goûts authentiques. L’on recommande les galettes vosgiennes garnies de viandes hachées, de fromage de montagne et de légumes pour s’imprégner des saveurs locales. Côté vins, les grands crus d’Alsace sont à l’honneur, le pinot noir et le pinot gris recueillant le plus de votes.   ...

Istrenn Passion, la passion de l’huitre

L’ostréiculture est une des principales activités économiques maritimes de la Bretagne et en particulier dans le golfe du Morbihan. Chaque année, près de 10 000 tonnes d’huitres sortent des bassins des exploitants locaux à destination des tables de France, d’Europe et en bien de pays du monde. Les deux variétés d’huitres, la creuse et la plate, sont exploitées dans la péninsule. Toutefois, les professionnels privilégient surtout l’huitre plate, espèce indigène d’Europe peu charnue et à la saveur douce au goût de noisette.   Histoire de l’ostréiculture bretonne À l’époque de l’Empire romain, les huitres armoricaines faisaient déjà partie des mets les plus recherchés. Ces huitres, encore sauvages, étaient destinées aux familles puissantes et riches des grandes villes. Les débuts de l’ostréiculture ne sont pas précis, la première mention remonte au IVe siècle, lorsqu’un poète de l’époque en fait l’éloge dans ses écrits. Au XVIIIe siècle, la ville de Cancale s’est imposée comme étant la capitale de l’huitre française.L’ostréiculture moderne, elle, a débuté sous Napoléon III, avec le naturaliste Victor Coste. Les premières unions locales ne se créèrent que durant l’entre-deux-guerres, idem pour les premiers syndicats. En 1920, une épizootie détruit 90% de la population ostréicole, puis une autre encore dans les années 1970. Une nouvelle variété originaire du Japon a dû être réintroduite dans la baie pour repeupler les parcs de la région.Actuellement, la filière est strictement encadrée par les législations régionales, nationales et européennes,qui garantissent sa pérennité.   Les activités d’Istrenn Passion Dans le golfe du Morbihan, à Saint-Philibert, face à la Trinité-sur-Mer, se trouve Istrenn Passion, dirigé par Gildas Mourier. Un des rares à faire partie de ceux qui continuent à perpétuer l’art de l’ostréiculture traditionelle. Ce passionné a repris ce chantier trois ans auparavant et s’en occupe personnellement avec l’aide d’un ouvrier. Sa principale activité est la production d’huitres naturelles, c’est-à-dire issues de reproduction en mer, sur un parc aquatique de 3 hectares. Istrenn Passion vend au détail et sur place ses huitres et autres fruits de la mer comme les coquillages et les crustacés.Restaurateurs locaux et grandes surfaces forment le réseau de clients d’Istrenn Passion.L’entreprise effectue aussi des expéditions dans toute la France et l’Europe. Une petite partie de la production est destinée à l’exportation.Toute l’année, 7 jours sur 7, Istrenn Passion accueille les visiteurs sur le chantier installé au bord de l’eau ; celui-ci offre une vue imprenable face à la Trinité-sur-Mer. Des séances de dégustations d’huitres, de coquillages et de crustacés directement issus de la pêche y sont organisées. Des visites guidées invitant à la découverte du métier de l’ostréiculture au travers d’un parcours ludique et pédagogique sont également proposées. Au cours de cette activité, les visiteurs enrichissent leurs connaissances sur l’histoire de l’huitre, de la naissance à la consommation, ou sur la manière de les ouvrir. Il est par ailleurs possible de recevoir des groupes pour des évènements familiaux ou professionnels. L’exploitation travaille en étroite collaboration avec les organismes locaux tels que les offices de tourisme de Saint-Philibert, de Crach, de Locqmariaquer et de la Trinité-sur-Mer ainsi que le Comité départemental du Morbihan pour développer ses activités touristiques. ...

Singha : une bière blonde thaïlandaise

La bière Singha, titrant à 5°, d'alcool, a été créée en 1933. Cette lager est une bière de type pils à fermentation basse, conçue par la brasserie Pathumthani. Fruit d’un procédé de fabrication ancestral, Singha accompagne nombre de touristes et de vacanciers tout au long de leurs voyages et séjours en Thaïlande. Véritable invitation au voyage, son nom, emblème de la bière, évoque l'un des lions légendaires habitant la forêt d'Himanapant. Il est représenté sur la plupart des fresques des temples bouddhistes de Thaïlande. On trouve ce lion dans toutes les cultures asiatiques. Singha, Thaïlande​ : une bière d'exception marquée du sceau royal Fabriquée à partir d’ingrédients de toute première qualité, et brassée exclusivement à partir de malt d’orge, Singha est une bière au goût particulièrement riche et rehaussé de saveurs de houblon. Cette bière est idéale pour accompagner les spécialités culinaires asiatiques, mais également pour une consommation rafraîchissante et festive. La bière Singha dispose du sceau royal marqué sur son col. L’emblème officiel de la famille royale est une distinction très rare en Thaïlande, attribuée à des institutions ou des sociétés au service de la cour royale depuis un certain nombre d’années (en l’occurrence, depuis 1939). Elle souligne l’excellence du produit et la qualité de ses services dans le royaume, et en fait un ambassadeur du pays. C’est la plus haute distinction donnée à une société et un vrai motif de fierté pour la marque. La bière Singha classique est distribuée en France par la société International Beers & Beverages, importateur officiel. Un nouveau format fût de 30 litres fait son apparition en 2017. ...

Flâner Bouger : retrouvez
tous les évènements autour de chez vous

Manque d’idées de sortie pour le weekend ? Pas de panique ! Avec Flâner Bouger, les internautes sont certains de trouver leur bonheur à travers un large éventail d’évènements au niveau aussi bien local que national. Une petite structure qui mise sur le local Créé en 2014, le site est né d’une envie de partager des informations concernant les marchés où Laurent Brunet, le fondateur, se rendait lors de ses vacances. Flâner Bouger donne certes les grands rendez-vous nationaux. Mais il se démarque aujourd’hui par sa volonté de promouvoir et de faire connaitre la spécificité des terroirs et coutumes des territoires de France. Un avenir prometteur Afin d’apporter davantage de satisfaction aux annonceurs et aux visiteurs, Laurent Brunet envisage de s’entourer d’une équipe tout en apportant de nouvelles fonctionnalités à son site. ...

Le Patio, Rive gauche : l’adresse mythique de Genève qui revisite le bœuf et le homard

Entre bœuf et homard Propriétaire du restaurant Le Patio, emblématique de la gastronomie genevoise depuis les années 70, la famille Prato semble avoir trouvé en Philippe Chevrier le successeur culinaire idéal. Reconnu pour sa cuisine traditionnelle et créative, l’étoilé avait fait ses armes tout jeune au Patio, c’était donc une opportunité évidente que de reprendre l’établissement en 2013. Au-delà des classiques de bistrot, il y développe un concept original : le « Bœuf & Homard ». Aux tables du Patio, ces deux produits d’exception sont rois. Avec une texture fondante et un goût si singulier, sublimés avec talent, ils se réinventent sous les couteaux des chefs avec une déclinaison infinie de plats. Côté mer, on s’emballe pour des carapaces travaillées en bisques ou consommés aromatiques, parfumées au porto, au lemon grass, assaisonnées à la fleur de sel ou en gelée de fenouil. Côté terre, on salive pour le bœuf et sa traditionnelle entrecôte, ou en tartare, en carpaccio, farci, braisé, mitonné ou encore en ragoût. En entrée, les ravioles de queue de bœuf braisées et liées au foie gras et au porto font concurrence à la bouchée à la reine « comme faisait maman Denise ». Avec des classiques comme le tibia de bœuf à la fleur de sel et le homard grillé au beurre de corail, les plats sont authentiques et efficaces. Entre terre et mer, un trésor culinaire séduira à coup sûr les papilles des plus gourmets. Il s’agit du « Surf & Turf », alliant un cœur de filet de bœuf et un demi-homard grillé décortiqué. Souhaitant perpétuer la tradition, le restaurant revisite également les classiques d’une gastronomie d’antan, c’est-à-dire les plats phares de la famille Prato. Tartares, cuisses de grenouille, filets de perche, turbot sauvage ou encore carré d’agneau sont quelques-unes des spécialités présentes à chaque saison pour compléter le concept « Bœuf & Homard ». Pour concocter et servir cette cuisine gastronomique et audacieuse, l’équipe talentueuse du Patio réunit Gilles Granziero le directeur, deux chefs de cuisine, Romain Loiseau et Rodolphe Estiot-Braud, et Alexia Chenevard, maître d’hôtel.  Une gourmandise authentique au cœur de Genève Tant du côté des saveurs que du décor, Le Patio est marqué par le sceau d’une élégance intemporelle. Entre lac et vieille ville, l’antre culinaire peuplé d’habitués accueille le visiteur à Genève dans une ambiance plutôt intimiste. Mêlant subtilement charme du bistrot de quartier et chaleur du restaurant douillet, difficile de résister à cet endroit. Les jolis murs de pierres apparentes sont tapissés des œuvres colorées du peintre cubain Carlos Boix, un habitué et ami du chef qui en a fait son repaire. Réputé pour son authenticité, le bistrot célèbre également le terroir à travers des soirées dédiées aux vignerons, aux cigares, à la truffe, et au gibier. « Sans vignerons et sans agriculteurs, le restaurateur n’est rien », a dit Philippe Chevrier, pour qui la cuisine est avant tout un art de la générosité et du partage. Et ce n’est pas l’incroyable sélection de vins du Patio qui nous fera dire le contraire. Des crus suisses mais aussi français et italiens sont à l’honneur d’une carte des vins étoffée et raffinée. Les chefs ont également élaboré une gamme de desserts aussi gourmands les uns que les autres. Parmi eux, on retient le traditionnel baba au rhum, la tarte fine aux pommes, ou encore le moelleux au chocolat. Le Patio reste à la fois un bistrot de quartier d’une belle tradition culinaire, qu’une institution genevoise incontournable de la rive gauche de Genève. Recommandé à tous ceux qui souhaitent partir à la chasse aux saveurs dans l’élégance de la simplicité et la chaleur de la vieille ville. ...

Le B&B Le Huit & Spa : un établissement sympathique qui réunit confort et bien-être

Ouvert du 15 mars au 15 Octobre, surtout les weekends en avril et mai, le B&B Le Huit et Spa propose à la fois une maison d’hôtes de 5 chambres climatisées au grand confort  donnant sur une cour avec piscine et d’autre part une table d’hôtes reservée aux occupants des chambres avec cette année deux services de cuisine le midi et le soir. Indissociable de l’établissement, l’espace Bien-être & Spa forme avec le tout une structure bien organisée, articulée autour d’un même service, professionnel et complet. Le wifi est gratuit dans les pièces communes. Ancienne maison vigneronne aux salles de pierres voutées, la partie restauration offre une ambiance chaleureuse coté cheminée en hiver et dès les beaux jours une ambiance intimiste autour de la piscine, des tables rondes joliment nappées, des bougies auprès des oliviers. Le jardin de cette cour intérieure donne sur le nouvel espace piano-bar avec sa présentation de dégustation de vins au verre. Une oasis où les clients aiment rechercher quiétude et sérénité. Séjourner dans l’une de ces chambres est une occasion toute trouvée pour les couples de s’accorder un excellent moment de détente et de bien-être, dans un cadre plaisant et agréable et d’appécier une cuisine du marché dont les produits sont rigoureusement sélectionnés par le Chef. A travers une cuisine inventive et légère, où la part belle est donnée à la cuisson vapeur, la table propose à ses hôtes au moment du déjeuner l’assiette du jour qui peut s’accompagner d’un verre choisi suivant la selection du moment. Le soir une mise en bouche suivie du plat du jour, le tout préparé à base de produits frais du marché des Halles de Nîmes. Une ode aux saveurs Les incontournables du chef … l’oeuf surprise à la crème de lard et copeaux de parmesan, le savoureux Noir de Bigorre cuit vapeur au jus de moutarde douce, condiments à la marocaine, pomme de terre au cantal jeune panée. A noter que pour les inconditionnels du fromage une assiette dégustation est toujours à portée de main, des fromages affinés et fraichement choisis au marché du matin. Pour terminer sur une note de douceur, les desserts sont particulièrement travaillés à partir de fruits frais de saison. Nous conseillons notamment le crémeux de chocolat blanc, coulis fruits de la passion, glace aux fruits de la passion. Sous de beaux accords mets-vins la table d’hôtes propose à la carte la sélection de la saison privilégiant des vins de la région du Languedoc à laquelle s’ajoute cette année 2017 une dégustation de vins au verre (8 bouteilles Eurocave) selon les découvertes du moment, avec notamment du Pic-Saint-Loup (Nord de Montpellier) en passant par le Roussillon, la Vallée du Rhône et pourquoi pas un vin d’Italie ou d’Espagne. ...

Le Domaine Gayrard ou
la renaissance d’une tradition

Le Domaine Gayrard est une propriété de 100 hectares située au cœur du vignoble de Gaillac, sur le plateau Cordais, à Milhavet, dans le Tarn. Depuis 5 siècles, les générations de la même famille se sont succédées. L’arrière-grand-père Maurice a notamment été un des pionniers de la vente en bouteilles de mousseux dans les années 1950. Une tradition interrompue en 1992 avec l’arrachage des vignes du domaine au profit de cultures céréalières. Aujourd’hui, Pierre Fabre et sa compagne Laure Gros ont repris l’activité viticole avec pour objectif premier de porter haut les flambeaux du domaine historique.   La renaissance Pierre Fabre, ingénieur agronome de formation, a mené une carrière d’expert pour des compagnies d’assurance. Le déclic d’une reconversion est venu lors d’un stage pour une formation dans une winery en Californie. Dès lors, il s’oriente dans l’expertise de la vigne, puis, il y a deux ans, se décide finalement à relancer le domaine familial. Avec l’aide précieuse de sa compagne Laure Gros, il replante d’abord 4 hectares de vignes sur le domaine puis acquiert 4 autres hectares de vieilles vignes au cœur du vignoble de Gaillac, à quelques kilomètres de là. A l’horizon 2017, ils envisagent encore de doubler la surface en production. En parallèle, le couple investit dans une nouvelle cave ultramoderne afin de relancer la production. Avec déjà deux vendanges et deux millésimes, la conversion en Agriculture Biologique du domaine vient d’être amorcée. Le domaine étant situé sur une route touristique entre Albi et Cordes-sur-Ciel, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, Pierre Fabre et Laure Gros prévoient également d’y développer l’œnotourisme, en ouvrant notamment la cave au public.   Deux gammes pour cinq cuvées Le domaine Gayrard focalise ses efforts vers la production de vins monocépages. Il produit deux gammes de vins raffinés et conviviaux, répartis en deux rouges, deux blancs et un rosé. La cuvée Tradition composée du « Rouge Syrah » et du « Blanc Sec Loin de l’Œil » s’apprécie pour son élégance et sa finesse. Le « Rouge Braucol » charnu, rustique et coloré, le « Blanc Sec Sauvignon » et le « Rosé Maurice » qui rend hommage à l’arrière-grand-père de Pierre Fabre forment une gamme de vins fruités et gourmands. En 2015, 8 000 bouteilles ont été produites au domaine. À l’horizon 2017, le domaine souhaite atteindre le cap des 20 000 bouteilles. La commercialisation ne fait que commencer, mais déjà le couple Fabre a pour projet de se tourner vers l’exportation à destination des pays germanophones et anglophones. En parallèle, le domaine produit également des truffes sur 2 hectares de parcelles, le péché mignon de Pierre Fabre. Il est d’ailleurs adhérent au syndicat des trufficulteurs du Tarn. L’objectif est de pouvoir associer la dégustation de ses truffes avec celle de ses vins. ...

Le château de Montvillargenne : l’adresse à retenir pour un séjour inoubliable

Ancienne demeure de la famille de Rothschild qui le fait construire en 1914, le château de Montvillargenne est le témoin de grands tournants de l’histoire. L’armée allemande s’y installe durant la Seconde Guerre mondiale. Il fait par la suite office de noviciat pour les sœurs du Sacré-Cœur de Jésus avant de devenir en 1985 l’actuel hôtel de prestige quatre étoiles arborant une décoration contemporaine tout en gardant son architecture originelle, un mélange atypique qui fait tout son charme. Outre le château en lui-même, son parc de six hectares constitue une de ses valeurs ajoutées et offre une irrésistible invitation à des moments de farniente. La détente atteint ici son paroxysme grâce au centre de bien-être constitué d’une salle de fitness équipée, un sauna, une piscine et un hammam. Des chambres qui font rêver Les quelques 120 chambres de ce lieu de prestige sont, chacune à leur façon, un véritable havre de paix invitant à la détente et promettant des nuits dignes d’un conte de fées dans un véritable château. Deux catégories standard : l’une dans l’extension qui se trouve dans la partie qui jouxte le château, juste à côté de l’espace bien-être et de la piscine, conjugue confort avec modernité ; l’autre, au cœur du château, séduit par sa décoration tantôt traditionnelle, tantôt contemporaine accentuée par des couleurs rouge et beige ou marron glacé et fuchsia, couleurs de l’amour, du romantisme, de la sérénité et des… vacances. Un standing qui laisse bouche bée Les tons turquoise et chocolat qu’arborent les chambres supérieures sont reposants pour les yeux. Une décoration tout en fleurs, une ambiance moderne… Il y en a pour tous les goûts. Les univers originaux font voyager, avec un style qui va du baroque au marocain. Séjourner dans un château authentique tout en profitant d’un design très actuel, de toutes les commodités, d’une ambiance exotique et romantique, c’est ce que promettent les chambres de luxe. La chambre Prestige, quant à elle, vous plonge au cœur de l’Égypte dans une belle mise en scène où le sensationnel est au rendez-vous. La décoration est rehaussée d’un sphinx à l’entrée, d’un toit pyramidal, d’une statuette représentant le pharaon au niveau des tentures… Un véritable voyage dans le temps et l’espace faisant ressentir aux clients qu’ils sont vraiment « rois ». Cette suite offre un panorama sur le parc, comme les dieux d’antan qui, au réveil, se mettent à contempler leurs terres. Les saveurs du terroir autrement La salle du restaurant, quant à elle, baigne dans une ambiance douillette et offre une vue sur le jardin. Stéphane Gourault, l’artiste culinaire chargé d’élaborer la carte, revisite les recettes du terroir. De ses fourneaux en sortent des plats créatifs, riches en saveurs et hauts en couleurs. Le tout accompagné d’une carte de vins éclectique qui fait honneur aux plus grandes régions viticoles du pays et d’ailleurs… ...

Château de la Roche : entre patrimoine et plaisir

Le château de la Roche est une étonnante bâtisse qui se dresse au bord de la Loire, sur la commune de Saint-Priest-la-Roche. Une maison fortifiée dont les premières pierres ont été posées dans la seconde moitié du XIIIe siècle, à une époque tourmentée. Le château a été construit au milieu des gorges pour être protégé des éventuels envahisseurs. Il servit de point de péage et de surveillance pour les voyageurs et les commerçants qui circulaient le long du fleuve en direction de Roanne. Pendant plus de six siècles, les propriétaires successifs vont être confrontés aux violentes crues de la Loire. Le bâtiment n’y résistera pas et devra être reconstruit à plusieurs reprises, mais le plus grand bouleversement va être celui subi par le paysage il y a une trentaine d’années. En 1982, EDF va construire le barrage de Villerest, qui se trouve à une vingtaine de kilomètres. Le lac de retenue, créé simultanément, va inonder les gorges où se trouve le château. Depuis, il semble être posé sur l’eau. Pendant ces travaux, le château reste à l’abandon et va être pillé de nombreuses fois. Il était voué à la destruction. Mais grâce à une association de défense du site créée par les habitants locaux, le château va retrouver son apparence d’autrefois, à partir d’iconographies du XVIe siècle. Des visites théâtralisées … Des guides en tenue d’époque font découvrir à tous les visiteurs l’histoire de ce château, ainsi que tous ses coins et ses recoins. Ils sont secondés par plusieurs fantômes des anciens occupants, qui font revivre les grandes heures du château, mais aussi les plus sombres. … ou libres À l’aide d’un audioguide, le visiteur peut parcourir librement et à son propre rythme les différentes salles du château. Là aussi, d’anciens habitants viennent chuchoter quelques histoires pour agrémenter la visite. Un anniversaire au château Les enfants seront ravis de fêter leur anniversaire entourés de leurs copains au château de la Roche, le mercredi ou le samedi. Avec Dame Perrine, ils vivront des aventures exceptionnelles, comme les princesses ou les chevaliers de l’époque. De nombreuses animations Tout au long de l’année, de nombreuses animations sont organisées : chasse aux œufs pour Pâques, nuit des musées le 20 mai, journées du patrimoine en septembre et Halloween pendant les vacances de la Toussaint. Mais aussi des apéro-concerts les vendredis et certains samedis soirs en juillet et août. ...

L’AFPA de GAP : vers un avenir professionnel plus radieux

Conscient de l’envergure des enjeux qu’impliquent le taux élevé du chômage, l’étendue de la demande sur le marché de l’emploi et la hausse de la reconversion professionnelle, le centre de GAP cadre l’intégralité de ses activités dans la formation pour l’emploi. Pour une facilité d’accès « Étant donné la précarité à laquelle notre société fait face aujourd’hui, on met en place des actions de formation qui visent à faciliter l’accès à l’emploi », explique Catherine Campagnoli, directrice du centre de GAP. Reposant sur des principes pédagogiques singuliers, ces formations sont axées sur un apprentissage en situation réelle de travail. Dispenser des connaissances de bases théoriques fait partie des démarches du centre. Mais c’est loin d’être la finalité espérée. Imprégner les stagiaires dans l’environnement professionnel de manière à ce qu’ils soient immédiatement opérationnels au sein des entreprises : tel est son objectif principal. Animé par la volonté d’atteindre ce but et d’optimiser davantage la qualité des formations, le centre de GAP propose plusieurs types de formations dans les métiers du bâtiment (maçon et maçon du bâti ancien, tailleur de pierre, etc.), du second œuvre (électricien, carreleur, plaquiste, installateur en chauffage, etc.) et dans le métier du tourisme ou du commerce (vendeur en matériels de sports, etc.) ou du tertiaire. Les conseillers de l’AFPA et les différents points d’information mis en place (journées portes ouvertes, catalogues, salons, etc.) sauront accompagner les intéressés dans leur choix : formation certifiante, qualifiante, préparatoire, compétences métiers ou solution entreprise. Une démarche d’insertion Les actions du centre de GAP ne se limitent pas aux formations. Le centre intervient également dans l’insertion professionnelle de ses stagiaires à la fin des apprentissages. Outre les périodes de stage en entreprise dont ils bénéficient systématiquement, les stagiaires peuvent effectivement compter sur tout un pôle d’accompagnement dans leur recherche de travail. « On met à leur disposition les outils nécessaires et un portefeuille d’entreprises avec lesquelles on collabore. Le but est de leur permettre d’élargir leurs propres réseaux et qu’ils démarchent auprès des entreprises avec des CV actualisés et orientés », continue Catherine Campagnoli. Et, cerise sur le gâteau, certaines entreprises viennent même recruter directement auprès du centre. Un large public cible Le centre de GAP s’adresse donc en tout premier lieu aux demandeurs d’emploi sans qualification professionnelle, en leur prodiguant une formation complète qui les prépare à leur futur métier. Même si nos publics sont demandeurs d'emploi, notre offre de formation s'adresse à toute personne souhaitant se former, artisans, entreprises, salariés, aux collectivités. ..Sachant que toutes les formations sont modulaires (Valider une partie de la formation en ne passant que certains modules), la possibilité d’acquérir des compléments de formation sur un domaine plus pointu s’offre aussi aux intéressés. C’est l’idéal pour ceux dont l’envie est de se reconvertir professionnellement. Ou encore pour ceux qui souhaitent acquérir un savoir-faire spécifique ou une technique particulière pour plusieurs raisons, dont la progression perpétuelle des technicités, des matières utilisés, des outils et du monde de l’entreprise en général. En dehors des particuliers, le centre de GAP est également un levier majeur pour les entreprises. Il contractualise des plans de formation avec ces dernières, suivant les besoins et l’évolution de leur secteur d’activité, afin d’améliorer les compétences de leurs ressources humaines. ...

Domaine du Moulin : que du vrai !

Ciblant un public averti pour les visites du vignoble ou des caves souterraines voûtées en pierres destinées à l’élevage du vin, le Domaine du Moulin est un domaine familial qui tire son nom d’un quartier de la commune de Vinsobres où se trouvait un moulin à huile d’olive. Les cépages classiques des Côtes-du-Rhône : grenache, syrah et divers autres sont plantés sur un vignoble de vingt hectares en appellation d’origine contrôlée (AOC) Vinsobres. Sur ces sols argilo-calcaires, les propriétaires adoptent l’agriculture raisonnée depuis si longtemps que cela leur semble naturel. D’ailleurs, ils sont surpris que l’on prenne aujourd’hui cette démarche comme quelque chose d’extraordinaire. Aujourd’hui encore, les vignerons ont su conserver le cep gobelet, un cep de vigne qui tient debout tout seul et dont la vendange ne peut être faite mécaniquement. « La vigne forme un petit arbuste comme il y a cent ans, et cela apporte une meilleure aération des grappes et une meilleure répartition du soleil », explique Denis Vinson. La famille veut rester dans la pure tradition du vignoble.   La cuvée ambassadrice La Cuvée ++ est la plus représentative du Domaine du Moulin. Sa robe couleur rubis, nuancée de violet donne un avant-goût des notes de fruits mûrs, d’épices et de moka relevés par des notes de vanille qui se dévoilent au nez. En bouche, on sent toujours du fruit avec des notes boisées sur la fin. Denis Vinson persiste à dire que chaque vin est exceptionnel, mais il faut savoir l’accorder avec les bons mets. ...

Rhums Clément : entre tradition et modernité...

La Martinique, une terre de Rhum et de saveurs L’histoire de l’île est intimement liée à celle de la boisson alcoolisée, dont la marque de rhums Clément est depuis plus d’un siècle un des principaux ambassadeurs de prestige. Contrairement aux rhums industriels, qui sont produits à partir de résidus de l’industrie sucrière, les rhums agricoles Cléments sont eux issus d’un processus de fermentation et de distillation de pur jus de cannes. L’attention particulière apportée à ces processus lents et méticuleux donnent à tous les produits de la gamme un galbe en bouche très particulier. On retrouve dans chaque gorgée le profil sec et parfumé des cannes qui entourent le Domaine. Se suivent ensuite les bouquets fleuris de fruits tropicaux grillés ainsi que cette saveur épicée caractéristique du terroir. Cette magie se découvre particulièrement dans les produits comme le Single Cask, un rhum non filtré vieilli 8 ans, qui, avec une attaque franche et complexe au palais s’ouvre sur des arômes boisés de fruits secs et d’amandes. Plus classique mais incontournable dans tous les bars du monde, le Rhum Blanc Agricole Clément est le compagnon indispensable dans la création du célèbre Ti-Punch et de nombreux autres cocktails. Ses puissants arômes, aux notes fraîches et florales, lui ont permis de décrocher la médaille d’or au concours général agricole du Salon de l’agriculture en 2009. Quand on cherche un rhum plus rond, allongé, on se retrouve rapidement à regarder du côté du Clément Vieux Agricole. Bénéficiant du climat exempt de période froide de la Martinique, il est le résultat d’un vieillissement de seulement 3 ans dans deux types de fûts différents qui lui permettent d’hériter des tanins des bois lui offrant cette couleur ambrée naturelle. Perpétuer la tradition avec modernité Depuis ses débuts comme une aventure familiale jusqu’à l’entreprise qui est aujourd’hui présente dans plus de 60 pays différents, l’innovation a toujours été un marqueur important des rhums Clément. La marque historique de la Martinique se renouvelle en proposant une gamme de produits plus larges et aux charmes nouveaux. En plus des rhums souvent primés lors des concours internationaux les plus importants, des liqueurs traditionnelles particulièrement appréciées pendant les fêtes de fin d’année viennent rejoindre une palette de saveurs déjà large. Comme la déjà fameuse liqueur d’orange Créole Schrubb, médaille d’Or du Salon de l’agriculture, qui figure en bonne place dans de nombreux cocktails sur les cartes des bars les plus courus de la planète. Ajoutez à quelques centilitres de liqueur un peu de rhum, arrosez de jus de citron frais et vous retrouverez avec un « Clément Side Car », un des mélanges les plus demandé actuellement. ...

Restaurant La Fontaine aux perles :
l'alchimie des plats et produits bretons 

Préparé uniquement à base de produits frais et de saison, chaque plat est une belle découverte qui met à l’honneur le meilleur des produits de la Bretagne. À travers sa passion dans laquelle transparait avec raffinement l’amour du beau, la cuisine du chef Rachel Gesbert est un véritable régal pour les papilles. Il va sans dire que l’établissement travaille également les produits du terroir tels que le lièvre, le gibier ou le cabillaud.   Grands moments de gastronomie Sa galette de blanc de turbo au tartare d’andouille, qui est un savoureux mélange de poisson, d’andouille et de galette de blé noir, est, en l’occurrence, « le plat magique du restaurant », comme aime l’appeler Rachel Gesbert, chef et propriétaire de l’enseigne. Mais cela n’empêche pas d’autres découvertes comme sa salade gourmande de trois crustacés, composée de tourteau, de langoustine et de homard, son ris de veau forestier, ses crêpes au Grand Marnier au beurre de caramel ou encore son millefeuille chocolat-café soufflé à la vanille, sans pour autant oublier son fromage au lait cru et son pain perdu mirabelle. Bien que, à midi, la cuisine du marché à 28 € fasse sensation auprès des convives, la maison suggère aussi de nombreuses formules aux noms évocateurs, comme le menu Perle de cristal à 39 € ou le menu Perle de nacre à 57 €, dont la différence repose sur le nombre de choix de plats. En dehors de ces menus, les suggestions du jour permettent de varier les plaisirs des clients qui viennent très régulièrement. Chaque plat se savoure autrement grâce à la très jolie carte des vins enrichie de 53 lignes de champagne et de 450 références de vins à la carte. Des grandes appellations aux petits producteurs, la sélection affirme un bel éclectisme qui fait honneur à toutes les grandes régions du pays pour satisfaire tous les gouts et toutes les envies.   ...

Rhum Damoiseau : ode aux saveurs antillaises

Dans le domaine agricole de la famille Damoiseau, les visiteurs sont libres de se promener où ils veulent. Une occasion d’être en lien direct avec les salariés. De cette manière, « ils n’ont pas l’impression de faire une visite guidée et qu’on leur cache certaines choses », explique Hervé Damoiseau, dirigeant actuel de l’usine avec son frère Jean-Luc. Le rhum agricole guadeloupéen Le rhum agricole est issu du pur jus de canne à sucre. Il est principalement produit dans les Antilles françaises. La plantation des cannes est faite par bouturage. Après une année de murissement vient la récolte. La coupe se fait sans brûler la canne ; une façon de préserver sa richesse et sa saveur. Une fois coupées, les cannes sont transportées à la distillerie pour être broyées. Cette opération nécessite une imbibition par eau pure et donne naissance au vesou, qui sera la matière première du rhum, et la bagasse, qui servira à alimenter les chaudières utilisées pour le broyage et la distillation. Les rhums agricoles Damoiseau L’élaboration du rhum agricole Damoiseau se fait dans le respect des traditions des Antilles françaises. C’est du pur jus de canne à sucre (vesou) fermenté et distillé, puis stocké à fort degré pendant 2 à 3 mois dans des foudres de bois qui donneront le rhum blanc, ou « Grappe Blanche ». Un brassage et une aération permettent aux composés volatils de s’évaporer durant la période de maturation. Avant la commercialisation, de l’eau y est ajoutée pour faire passer son degré de  85° à 40°, 50° ou 55°. Parmi la gamme de rhums agricoles Damoiseau se trouvent les rhums blancs. Ti-punch et cocktails seront parfumés d’exotisme grâce à leur équilibre et leur finesse. Leur richesse aromatique est marquée par de fines notes sucrées. Il y a ensuite les rhums agricoles vieux Damoiseau, Les rhums Vieux DAMOISEAU sont majoritairement vieillis dans d’anciens fûts de bourbon, utilisés une seule fois en Bourbon (« single use »). Leur capacité est de 180 à 220 litres. Le rhum devient vieux à partir de 3 ans révolus. La gamme Damoiseau comprend des âges allant de 3 à 12 ans, mais aussi des millésimes (1953, 1989, 1991, 1995, 2005, 2008, 2009). Les rhums non millésimés sont tous en single cask, c’est-à-dire, proviennent du même lot sans assemblage. Les rhums millésimés peuvent faire l’objet, selon les millésimes, d’assemblages subtils.  C’est de cette façon qu’ils acquièrent leur couleur ambrée. Le tableau est complété par les rhums ambrés. Ils sont issus des meilleures sélections de canne à sucre cultivée en Grande-Terre. Ayant séjourné douze mois en fûts de chêne, ils en ressortent avec une robe jaune paille ainsi qu’une richesse et une souplesse en bouche exceptionnelles.       En perpétuelle évolution Ayant vu le jour en 1942, en pleine guerre, la marque Damoiseau connaît des débuts difficiles pour connaitre dans les années 90 un rapide et grand succès. Il domine à plus de 50 % le marché en Guadeloupe. Cela a amené à créer Damoiseau Export, société de distribution. Le rhum agricole Damoiseau se vend donc également en France métropolitaine et dans plus de 40 pays, notamment au Japon et aux USA. Au pays du soleil levant, le Rum Festa permet aux professionnels et particuliers de se rencontrer ; une occasion pour donner plus de visibilité aux rhums des Antilles. Misant sur le haut de gamme, Damoiseau propose aux consommateurs japonais des rhums hors d’âge et millésimés. Le rhum agricole était absent du marché chinois lorsque Damoiseau s’y est aventuré, il a donc fallu séduire en premier les expatriés avec des soirées antillaises. Mais la marque est maintenant référencée dans une centaine d’établissements de l’Empire du Milieu. Pour sa part, la troisième génération de la famille Damoiseau ne cache pas son ambition. En effet, en plus d’avoir modernisé la production et rationalisé le stockage, elle a fait passer le chai de vieillissement de 300 à 3 000 fûts. Mais les d...

Château de Ségriès : vins, terroirs
et traditions

Située à Lirac, une commune au cœur du Gard, cette très ancienne propriété de la famille de Régis de Gatimel a été reprise en 1995 par Henri de Lanzac. Le château du XVIIe siècle est aujourd’hui tenu par des passionnés : trois générations (le grand-père, les enfants et le petit-fils) travaillent de concert pour produire des vins en AOP Lirac mais aussi AOP Tavel et AOP Côtes-du-Rhône. Incursion au sein d’une exploitation unique… Une diversité de terroirs Le Château de Ségriès constitue une véritable vitrine pour la vallée du Rhône méridionale, en regroupant 3 AOP sur ses 58 hectares de vignobles notamment constitués de vieilles vignes. Les 43 hectares servent à la production du Lirac (rouge et blanc) tandis que les 11 hectares composés typiquement de galets roulés, de silice, d’argile, de sable et de lauzes sont dédiés au Tavel. Depuis 1995, la maison détient en fermage le Clos Jean Alesi, l'ancien pilote de F1, installé sur l’AOC Côtes-du-Rhône et qui représente environ 4 hectares. Sur ces sols à dominance argilo-calcaire, le grenache, la syrah, le cinsault, le mourvèdre, l’ugni blanc, la clairette, le bourboulenc, le picpoul et la roussanne sont cultivés dans le respect de la tradition paysanne et selon une démarche raisonnée. « Nous avons fait le choix de ne prendre que ce que la Nature nous offre. Notre rendement est certes inférieur aux autres exploitations, mais cette philosophie nous permet de garantir une belle concentration à nos vins et donc une meilleure qualité », explique la famille de Ségriès. Des vins typiques, comme autrefois Lorsque la famille reprend le Château de Ségriès, elle décide de l’exploiter sans rien changer. Après des vendanges à la main, les raisins sont travaillés dans les mêmes installations qu’en 1925, notamment dans des cuves en ciment mais avec des techniques d'élaboration plus modernes. « Fermentation et macération se font alors plus naturellement, à l’origine d’une plus fine stabilité des vins », continue-t-elle. Ainsi, la majorité se conserve facilement une dizaine d’années (en dehors du Tavel qui se garde 4 ou 5 ans). Dans la gamme des cuvées ambassadrices, le Lirac Rouge trône en tête, car il reflète le plus le terroir, selon les gérants de la SCEA. « Sur les 41 hectares utilisés pour la production de ce vin, 30 hectares sont d’un seul tenant, lovés au creux de collines. Les vignes bénéficient alors d’un bel ensoleillement et, durant la nuit, la chaleur emmagasinée pendant la journée est redistribuée. Cela aboutit à des raisins d’une maturité rare, faisant toute la particularité de nos Lirac rouges ». Cette qualité est régulièrement reconnue lors des concours de vins. En 2016, une médaille d’or a été décernée au Lirac Rouge millésime 2015, à Orange, de même qu’en 2017, à Paris et à Mâcon. En 2018, le millésime 2016 a remporté deux médailles d’or. Entre autres exemples, le Tavel Rosé 2017 s’est vu attribuer 2 étoiles au Guide Hachette des Rosés 2018. Autant de preuves d’un vif succès ! ...

Château de Montvillargenne : une destination de rêve pour les séminaristes

Étant originellement la demeure de la famille de Rothschild, le château de Montvillargenne arbore une architecture qui combine divers styles avec des fenêtres britanniques, des colombages normands, des balcons béarnais, des toitures wurtembergeoises... Cet édifice se trouve être le plus grand château-hôtel de toute la France et a la chance d’être implanté dans un parc arboré de six hectares empruntant quelque peu le style du jardin à l’italienne, avec ses terrasses qui se succèdent. Le château bénéficie d’un emplacement idéal : une campagne jouissant d’une accessibilité optimale, puisque elle est située juste à quelques minutes de Paris et de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Tout ce qu’il faut pour organiser des séminaires au vert. La quintessence dans chacune des salles de réunion équipées Jouissant de la lumière du jour, les vingt-et-une salles de séminaire offrent des équipements high-tech tels que le wifi, le téléphone direct, un grand écran et un paperboard. La majorité de ces salles donne sur une terrasse privée pour permettre à tous de profiter de la vue sur le parc arboré de six hectares. La salle de congrès, quant à elle, offre une capacité de 300 places. Des cadreurs, des caméramans et des photographes peuvent aussi intervenir pour créer des reportages photo et vidéo des réunions. Séjour d’affaires, séjour détente Les voyageurs d’affaires peuvent profiter des 120 chambres aux ambiances diverses, du restaurant gastronomique servant uniquement des produits de saison, et de l’espace bien-être dont l'accès est libre et illimité durant le séjour. Une équipe événementielle experte en organisation de réception d’entreprise et de dîner de gala est disponible pour répondre à chaque besoin. Des activités incentives peuvent aussi être intégrées dans tout séminaire pris en charge par le château afin de permettre aux participants de se défouler et de créer une ambiance ludique visant à optimiser l’esprit d’équipe. Le serious game, par exemple, pousse les participants à collaborer entre eux. Les balades en Segway, une activité atypique qui fait découvrir les environs d’une toute autre façon, en naviguant sur des radeaux construits par les membres du séminaire eux-mêmes, toujours dans un esprit de coopération et de cohésion. La traversée de la région lors d’un rallye en 2 CV en séduit aussi plus d’un. Des soirées à thème sont organisées non seulement pour oublier le train-train quotidien, mais aussi pour faire plus ample connaissance dans une ambiance festive. Des cuisiniers en herbe, quant à eux, se révéleront durant les défis culinaires organisés. ...

Sciences Po Strasbourg : l’internationalisation, facteur de différenciation et de performance

Créé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par une ordonnance du 9 octobre 1945 en même temps que l’Ecole Nationale d’Administration et l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris, Sciences Po Strasbourg fait partie des dix IEP de France et représente le plus ancien IEP de région. Il est né d’une volonté de moderniser et rénover l’Etat via un projet de formation des élites administratives, politiques et privées. Cette filière d’excellence a bâti sa notoriété sur la base d’un ancrage régional fort se manifestant par ses relations étroites avec l’Université de Strasbourg. « Nous sommes l’un des rares Sciences Po à être intégré dans une université », fait savoir d’emblée, Gabriel ECKERT, directeur de l’institut. Un statut particulier qui est stratégique pour les étudiants ayant la possibilité notamment de réaliser des doubles-cursus de licence en économie et sciences sociales ou de suivre une formation au Centre universitaire d'enseignement du journalisme (CUEJ) qui est une autre composante de l’Université de Strasbourg. Des cursus pluridisciplinaires Les cursus de Sciences Po Strasbourg reposent sur un schéma identique à celui adopté par les autres instituts d’études politiques. Depuis la réforme LMD (Licence-Master-Doctorat), l’institut propose une formation de cinq ans répartie en deux cycles. Durant les deux premières années du premier cycle, les étudiants acquièrent un socle de connaissances renforçant leur esprit d’analyse et de compréhension des grands enjeux européens. « Le programme est pluridisciplinaire et généraliste car nous voulons que nos étudiants perçoivent tous les problèmes du monde. Ces derniers doivent être abordés aujourd’hui pas seulement sous l’angle d’un technicien spécialisé mais de manière globale et générale», déclare le directeur de l’institut. Les cours sont orientés autour de cinq champs disciplinaires à savoir le droit, l’économie et la gestion, l’histoire contemporaine et les relations internationales, les sciences sociales et la science politique et enfin, les langues.  La troisième année est celle de la mobilité à l’étranger. « Grâce à nos 140 conventions d’échange avec des universités étrangères, nos étudiants passent cette année obligatoire à l’international dans une de nos universités partenaires ». Cette année à l’étranger peut également prendre la forme de stages ou d’activités professionnelles. Le second cycle pour sa part s’organise autour d’une progressive spécialisation. « Si le socle commun de compétences, la transversalité de notre formation et sa pluridisciplinarité sont absolument essentielles dans la carrière et la vie professionnelle de nos étudiants, pour entrer dans une activité professionnelle, il faut une spécialisation. », explique notre interlocuteur. En quatrième année, les étudiants choisissent alors entre l’une des quatre filières : droit et administration publique, économie/entreprise, études européennes, politique et société. Une ouverture sur l’Europe et le monde entier Sciences Po Strasbourg se nourrit d’une forte vocation européenne et internationale. Une orientation qui s’est faite naturellement grâce son emplacement stratégique au cœur de l’Europe, dans une ville frontière abritant les plus importants organismes européens (le Parlement Européen, le Conseil de l’Europe, la Cour Européenne des Droits de l'Homme, le Centre Européen de la Jeunesse etc.). Cette proximité ayant contribué à créer des partenariats avec les plus grandes institutions européennes donne l'opportunité aux étudiants internationaux inscrits au Certificate of European Studies de comprendre l’Europe au cœur de sa capitale. Ce programme enseigné en anglais s’organise chaque semestre et se concentre sur l’Europe dans une perspective globale. L’engagement à l’international se manifeste également par l’adhésion aux éch...

Un parfum de gourmandise :
déluge de saveurs à Périgueux

Faire plaisir, il n’en faut pas beaucoup plus pour faire le bonheur de ces deux épicuriens. Riches de leurs expériences passées et animés par une passion effrénée pour leur métier, Sébastien Riou et Catell Kergadallan peuvent se targuer d’offrir l’une des tables les plus réputées de Périgueux. A l’honneur : une cuisine gastronomique, gourmande et maîtrisée à travers laquelle vous vous laisserez surprendre par la créativité débordante du chef. Chaque plat raconte une histoire : celle d’une originale association de saveurs et produits triés sur le volet auprès de producteurs locaux. Un concept unique Ayant passé son enfance en Lorraine, Sébastien Riou fait ses classes dans de prestigieux établissements notamment à Carantec auprès du chef doublement étoilé Patrick Jeffroy ou encore à Valence chez Anne-Sophie Pic détentrice de trois macarons au Guide Michelin. Chez l’un, Sébastien s’initie à la sélection rigoureuse des produits, chez l’autre, il apprend à mettre en avant rigueur et inventivité. Grâce à ses talents, il décroche un poste important à Puylaurens au Cap du Castel dont il devient le chef de cuisine. Voulant s’épanouir davantage en ayant la liberté de faire sa propre cuisine, le chef décide d’ouvrir son établissement. Il vivra cette aventure avec sa compagne Catell Kergadallan, pour qui l’univers de la cuisine n’a plus aucun secret. Ayant grandi dans une famille de maraîchers, elle est très tôt initiée au goût des bons produits. Son parcours au sein des grandes maisons comme les Relais & Châteaux des Côtes Finistériennes ou encore chez Michel Chabran à Pont de l’Isère (26)  l’a aidé à acquérir une importante expérience qu’elle met désormais à profit au Parfum de Gourmandise où elle assure l’accueil et le service. Au rythme des saisons, ce restaurant désormais incontournable à Périgueux s’est lancé dans le concept de menu unique. L’idée est de vous faire découvrir des produits nouveaux qui n’auront probablement pas attiré votre attention dans un autre contexte. Laissez-vous guider par le prodigieux talent du chef en cuisine et appréciez l’expérience. Une rigoureuse sélection de produits auprès de producteurs locaux Ce menu unique est à la base constitué de quatre plats à savoir deux petites entrées, un plat et un dessert. Toutefois, il est possible d’aller jusqu’ à cinq voire sept services pour ainsi goûter à toutes les propositions suggérées par la maison. La cuisine personnelle inspirée de l’enfance du chef promet de surprendre vos papilles. L’un des ingrédients pique votre curiosité ? Catell vous donne de plus amples explications et va même aller le chercher en cuisine pour vous le montrer. Ce moment d’échange contribue à amplifier votre expérience Au Parfum de Gourmandise. La création des menus s’effectue en fonction des produits disponibles chez les éleveurs et agriculteurs locaux. « Tout est réfléchi d’avance. Deux à trois mois à l’avance, on fait un point avec nos maraîchers pour savoir ce qu’ils vont pouvoir nous offrir d’ici quelques mois. C’est de là que naissent les idées du chef » raconte Catell. D’ailleurs, en consultant la carte, la liste de producteurs qui ont aidé le chef à monter son menu est affichée. Une manière de rendre hommage au fabuleux travail de ces professionnels. Quand la simplicité côtoie le raffinement Le décor mise sur la simplicité et le raffinement. Rien de trop guindé. La salle révèle un style sobre avec une prépondérance de couleur claire pour conférer plus de luminosité. La cheminée en pierre donne un côté rétro-chic tandis que les poutres apparentes procurent une ambiance plus traditionnelle. Les luminaires judicieusement agencées donnent du charme à l’ensemble sans oublier l’art de table, avec des assiettes notamment dénichées chez la céramiste du coin. En tout, le restaurant possède 16 couverts répartis sur 6 tables. Pour être sûr d’y avoir ses entrées, il est donc plus sage de r...

Capite Corpus : expert en communication interpersonnelle appliquée

Capite Corpus a été créée en 2003 sous l’impulsion de Laurent Lagarde. L’entreprise est née d’un simple constat : en management, il existe, d’un côté, les concepts et les grandes théories et, de l’autre, la réalité du terrain. « Les apports très conceptuels du management ne permettent pas de résoudre certains aspects plus pragmatiques comme motiver son équipe, la remotiver ou encore la recadrer si nécessaire », explique Chrystel Belvisi, directrice associée. Capite Corpus part du principe que la plupart des gens savent « quoi faire », mais ignorent « comment faire ». Pour cela, l’organisme de formation se veut être un véritable centre d’entrainement, où chaque participant est placé dans des situations professionnelles réalistes pour l’aider à adopter de nouveaux réflexes de communication. « Les participants sont toujours dans une démarche active, participative voire de co-construction de la formation avec le formateur », souligne la directrice. En d’autres termes, la formation se fonde sur la valorisation des bonnes pratiques déjà acquises, en mettant en lumière les expériences de chacun. Des formations sur mesure Doté des certifications « NF Service formation » et « OPQF », Capite Corpus propose des formations sur mesure de qualité, adaptées aux attentes spécifiques des entreprises, sur des thèmes liés au management, au commercial et à la relation client. L’objectif étant d’améliorer le comportement et la communication des managers, des commerciaux ou de toute autre fonction qui autorise des interactions avec le client. « L’idée est de donner aux stagiaires les bons mots au bon moment en fonction de la problématique qu’ils vont rencontrer dans leur quotidien professionnel », nous précise-t-on. Par ailleurs, grâce à des formateurs formés au coaching, les participants sont également mieux accompagnés pour faire face aux difficultés et les dépasser. ...

Un palais de gourmandises fruitées au cœur des Cévennes

Implantée au cœur des Cévennes de Lozère, cette structure a pour objet la fabrication de toute une gamme de produits aux saveurs représentatives de la région, avec un goût proche du fait maison. À travers une passion remarquable nécessitant une patience à toute épreuve, elle s’investit dans la transformation de fruits issus de producteurs locaux et qui a donné naissance à une confiture artisanale, qui dépasse de loin celles de nos grands-mères. Des coulis renversants d’une qualité exceptionnelle Existant depuis 1987, cet atelier de transformation de fruits a toujours œuvré pour la production de confitures, de pâtes de fruits et de coulis à base de fruits purs riches en sucre et rigoureusement sélectionnés, où les colorants, les gélifiants et tout autre produit conservateur n’ont pas leur place. Grâce à un mode de cuisson spécifique qui nécessite des récipients en inox et des produits en petite quantité, le travail permet de préserver la saveur et la couleur des fruits. Depuis, toute une gamme de produits s’y est développée dont notamment un coulis d’abricot et ses pâtes de fruits, primés par ailleurs au Concours Lozère Gourmande.    Une large palette de confitures et de pâtes de fruits gourmands Le Fruitier des Cévennes, c’est aussi 24 parfums de confitures présentés sous des conditionnements de 320, 100 et 40 grammes, 6 parfums de coulis de 300 grammes ainsi que 6 parfums de pâtes de fruits présentés en sachet de 200 et 320 grammes ou en pavés de 300 grammes et en boîtes de 380 grammes. C’est aussi l’occasion de découvrir cinq parfums de sirops allant des nectars de cerises aux jus de raisins. Réputé pour être un artisan chevronné, cet atelier produit tout aussi bien des croquants aux amandes que des madeleines et des guimauves fabriquées dans le respect de la tradition et du savoir-faire des Cévennes. Des recettes emblématiques très appréciées À travers une activité essentiellement axée sur la mise en avant des fruits locaux, cet atelier artisanal de grande renommée n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Tout un assortiment de confitures, de coulis artisanaux et de pâtes de fruits à base de fruits rouges entier et de châtaignes continue également à s’y développer, richement décliné sur une palette de vingt-cinq à trente produits, dont, notamment, la surprenante confiture de cynorhodon familièrement appelée « la confiture de gratte-cul », et une autre au cassis, primée au Concours de la Lozère gourmande. ...

Champagne Sanger : des vins en lien avec le territoire champenois et l’histoire de la marque

L’histoire de la maison Sanger est assez originale pour donner envie de s’y intéresser. Elle est aussi importante pour mieux comprendre les spécificités des différentes cuvées. Champagne Sanger : une histoire très ancrée sur son territoire Dès sa création, l’histoire de la maison Sanger interpelle. En effet, cette dernière est née en 1952 dans une école de viticulture par le fait qu’il était nécessaire de former les jeunes à la champagnisation et à la vinification. Suite à la crise phylloxérique en 1919 qui a détruit le vignoble, l’école de viticulture est née. C’est donc en 1952, que ces 16 exploitants et vignerons issu d’une même école décident de s’unir en créant la maison Sanger sur la base d’une coopérative (appelée Coopérative des anciens de la viticulture) afin de poursuivre ses notions de transmission du savoir-faire champenois. Le fait d’avoir regroupé des outils de production, un savoir-faire ancestral, différents terroirs au sein d’une même structure, a permis de créer une multitude de Champagnes pour mettre en valeur le fabuleux terroir de Champagne. Des Pères Fondateurs à aujourd’hui : une philosophie qui perdure dans le temps La maison Sanger repose sur de véritables notions de partage, de transmission et de savoir-faire. L’objectif étant de concilier au quotidien une tradition ancestrale avec un processus de vinification modernisé. Cela en favorisant une œnologie de bon sens et en laissant le temps au temps. Ce qui signifie, en d’autres termes, que chaque professionnel de la coopérative accorde une grande importance au développement durable et à la préservation du terroir. Un exemple concret : le fait de séparer l’origine des terroirs au sein des 60 cuves autorégulées pour valoriser leurs origines. Mais aussi d’élever les vins sur lies et de ne pas les filtrer. Cela permet d’élaborer différentes cuvées ayant chacune leur propre caractère dont le Blanc de Noir ou le Blanc de Blanc Grand Cru, très appréciées des amateurs de vin effervescents. ...