logo-flash-matin
portrait-chef-julien-bousseau

Interview avec Julien Bousseau
Chef du restaurant Clovis



Restaurant
1 étoile au Guide Michelin
situé à Tourrettes-sur-Loup
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dans votre restaurant, comment définissez-vous votre cuisine ? Quels sont vos plats «Signature»? Avec quels produits aimez-vous travailler ?

Julien Bousseau Ma cuisine est rythmée par les saisons et par la qualité des produits que je sélectionne chaque semaine sur le marché. Tous mes plats, ma cuisine et ma créativité évoluent, se recomposent. J'ai pas vraiment de plats signatures. Je préfère me définir à partir de mon style de cuisine : j'aime associer le produit accompagné selon le plat la justesse de cuisson, de l'acidité. Je veux que mes plats soient croquants, fondants, mais surtout qu'ils surprennent... J'aime aussi travailler tous les produits de nos terroirs français. J'essaie de sélectionner les aliments selon certains critères. Par exemple, il faut que le poisson soit sauvage, le légume de saison et issu du jardin de mes producteurs, la viande doit être tendre et fondante.

Quelles émotions avez-vous ressenties lors de la remise des étoiles du Guide Michelin ?

JB Je ne m'y attendais pas du tout. Quand j'ai appris la bonne nouvelle, nous étions en famille en train de prendre l'apéritif après la fête des violettes de notre village (Tourrettes-sur-Loup). Nous avions exceptionnellement fermé ce dimanche soir pour profiter d'un moment en famille quand un confrère, Christophe Dufau, nous téléphone (la veille de la sortie du Guide) pour nous féliciter. Je pensais au début qu'il me félicitait pour la naissance de ma fille... Mais en fait, c'était pour me féliciter de ma première étoile. Je n'y croyais pas. Je pensais à une erreur, un espoir tout au plus. Nous n'avons pas dormi de la nuit jusqu'à l'annonce officielle le lendemain dans la presse. C'était une fierté immense, un soulagement car notre restaurant ne marchait pas très bien à cette époque ! Grâce à l'étoile, nous avons fait des rencontres uniques, nous avons reçu des centaines de lettres et de cadeaux de chefs et de nos fournisseurs. C'est énormément d'émotions, et chaque année on les revit lors de la sortie du guide.

La cuisine est faite chaque jour de partage et d'émotions. Toutefois, certains moments de la vie sont à privilégier plus que d'autres... Pouvez-vous nous confier vos plats rêvés pour :
- Un repas de Noël ?

JB Notre repas de Noël se fait toujours en famille et l'incontournable c'est un magnifique plateau de fruits de mer, j'en raffole ! Pour le plat, une belle volaille rôtie truffée sous la peau avec sa sauce suprême à la truffe et des légumes rôtis. Je cuisine également la viande de bœuf, élevé par mon frère et mon oncle, avec les sauces de ma belle mère et de mon beau père ! On termine le repas en beauté avec un beau plateau de fromage affiné par notre fromager "La nouvelle crèmerie" à Châteauneuf-de-Grasse et l'omelette norvégienne de ma maman.

- Un repas de la nouvelle année ?

JB Pour la Saint-Sylvestre, j'aime travailler les produits d'exception, tout en finesse et légèreté avec un accord mets et vins parfait. Chaque année, mon ardoise varie en fonction des producteurs et de ma créativité.
plat-restaurant-clovis-tourrettes-sur-loup

- Un repas de Saint-Valentin ?

JB Je ne fait pas vraiment de "menu" de la Saint Valentin. Mon ardoise affiche toujours le légume, le poisson et la viande agrémentée selon le plat d'une petite touche "exotique". Et pour finir, un dessert autour du chocolat, fruit de la passion, gingembre...

- Un repas de la fête des mères ou des pères ?

JB Pas de menu spécial, mais il faut des fleurs pour nos mamans adorées.

Au fait, pour votre mariage, qui a fait la cuisine ? Pouvez-vous nous indiquer les plats cuisinés ?

JB Nous nous sommes mariés l'été dernier et avons eu l'honneur de profiter d'un repas de rêve élaboré par notre ami Chef Nicolas Coutand, étoilé au guide Michelin également, avec son restaurant "Les Genêts" à Brem-sur-mer en Vendée. En apéritif : Sélection de charcuteries et fromages de la maison Oteiza du Sud-ouest.
Nos entrées : Plateaux de fruits de mer, foie gras et saumon Gravelax.
Notre plat : Paleron de veau, légumes rôtis et sauce sauge ananas.
Nos desserts : une Sélection de dessert réalisé par le grand pâtissier Vincent Guerlais de Nantes. Un souvenir merveilleux!
plat-restaurant-clovis-tourrettes-sur-loup

Sans trop réfléchir, pouvez-vous nous confier votre plus beau souvenir gustatif et certaines des émotions procurées ?

JB J'en ai tellement que c'est dur d'en choisir un ! J'adore la surprise et découvrir de nouveaux produits. Je suis très sensible aux accords mets et vins, thés et mets, bières et mets...

D'après la célèbre devise de Prosper Montagné "On ne fait du bon qu'avec du très bon", pouvez-vous nous révéler deux ou trois de vos adresses gourmandes. Vos producteurs et produits préférés sur votre région ou ailleurs (vins, produits frais, ou autres...)

JB Pour les légumes, je me procure généralement chez Lydie Monini, productrice bio à Tourrettes-sur-Loup. Mon producteur d'agneau est la ferme des Courmettes à Tourrettes-sur-Loup. Les agrumes sont partagés entre Yohan et Lydie à Tourrettes-sur-Loup. Le foie gras pendant les fêtes chez la maison Dupérier & Fils à Souprosse. Les fraises à la famille Valerioti de Gattières (15min de Tourrettes). Le poisson nous vient de la maison Deloye, livré tous les matins. (Saint-Jeannet). Nous sommes passionnés de vins et avons un faible pour le vin blanc de Jo Sergi du Clos-Saint-Vincent à Bellet, la Magie noire 100% folle noire du Domaine Saint-Joseph de Julien Bertaina à Tourrettes-sur-Loup, Le rouge de Reynald Delille du Domaine de Terrebrune (Bandol) à Olioules et du rosé "Les clans" du Château d'Esclans à La Motte.

On parle aujourd’hui beaucoup de cuisine fusion, de plats végétariens, d'aliments biologiques, de « Trashcooking » (ingrédients destinés normalement au rebus), de « Freakshakes » pour marier un dessert à une boisson... Selon vous quelles seront les grandes tendances de la cuisine de demain ?

JB Je ne suis pas un visionnaire mais les modes de cuissons vont probablement évoluer. Je pense qu'il y a encore énormément de techniques à découvrir !
restaurant-clovis-tourrettes-sur-loup restaurant-clovis-tourrettes-sur-loup restaurant-clovis-tourrettes-sur-loup

Si vous aviez un hommage à adresser à Paul Bocuse, quel serait-il ?

JB Merci à ce grand homme, la générosité de sa cuisine, et surtout l'union qu'il a su créer entre les chefs a fait de notre métier une culture, un patrimoine national aux yeux du monde entier.
Adresse | Contacts utiles
image-prop-contact-clovis Clovis 21 Grand-Rue
06140 Tourrettes-sur-Loup

Tél. : 04 93 58 87 04
Site Internet

Récompenses
1 étoile au Michelin

Clovis : les avis

LES ARTICLES LES PLUS LUS

Jaïpour Organisation : des Alpes au bout du monde

Installée au cœur des Alpes, l’agence Jaïpour Organisation propose aux entreprises des événements uniques et sur-mesure. Leur terrain de jeu : la planète entière. Une entreprise humaine accordant une grande importance à la relation client Créée en 2006, l’agence Jaïpour Organisation organise depuis plus de 10 ans des événements d’entreprise MICE. Localisée à Chambéry en Savoie, cette agence propose des projets clés en main pour les entreprises et agences souhaitant offrir à leurs collaborateurs et clients des expériences mémorables. En hiver ou en été, cette petite équipe de 7 personnes se plie en quatre pour organiser des activités de cohésion sur-mesure. En vous adressant à Jaïpour Organisation, vous êtes mis en relation avec un interlocuteur unique qui vous accompagne tout le long de votre manifestation. Des créations de concepts pour toutes les envies Chaque année, Jaïpour Organisation met en œuvre plus d’une centaine d’événements. En 2018-2019, faites-leur part de vos projets des Alpes et au bout du monde. L’agence vous propose de nombreuses destinations et activités pour les groupes de toutes tailles. Par exemple en 2017, des responsables d’entreprise ont confié leurs projets et ont vécu des expériences originales avec leurs équipes. Séminaire commercial neige d’altitude : tir biathlon, ski alpin et soirées savoyardes à la station Les Ménuires – 3 Vallées (42 personnes), Multi activités Grand Nord à Aix-les-Bains – Le Revard pour un séminaire bien-être et multi activités nordiques : luge, chien de traineau et nuitée insolite dans un Village Tipi (35 personnes). Et, aux beaux jours, Team Building détente et soleil rallye vélo à Porquerolles (160 personnes), Expérience jeux et terroir : une découverte ludique du Lubéron en vélo électrique et canoé avec, en prime, une chasse au trésor (48 personnes)… Et au bout du Monde, en commençant par l’Europe : Expérience épicurienne avec un rallye Fiat 500 et challenge cooking à Florence (24 personnes), cadeau d’entreprise Baléares avec kayak de mer, soirée dans une bodega et apéritif tapas à Majorque (22 personnes). Voici deux exemples de destinations très appréciées. ...

Restaurant La Table des Insolents : une cuisine authentique, comme à la maison

Située au cœur du 15e arrondissement de Paris, cette enseigne aux dehors innovants, en plus d’être populaire, tranquille et un rien bobo, met le quartier en ébullition. À travers une cuisine bistronomique à base de produits frais et de saison, l’établissement propose une carte évolutive intégrant trois entrées, trois plats et trois desserts qui changent tous les mois, avec, à côté, un menu du midi composé de deux entrées, deux plats et deux desserts, qui, chaque semaine, ne sont jamais les mêmes.   Misant sur la fraîcheur et la qualité des produits, l’établissement met à l’honneur le « fait maison ». Son menu bistronomique séduit plus qu’il ne surprend avec ses cinq variétés de plats, à savoir un assortiment d’amuse-bouches, une entrée, un plat de poisson, un plat de viande et un dessert. Les ingrédients sont ingénieusement agencés dans les assiettes, dans une intéressante alliance de couleurs et de saveurs. Magret de canard, Saint-Jacques et autres matières premières d’exception sont délicieusement mis en scène. Une ambiance bistronomique La Table des Insolents, c’est un fond de cuisine un peu fusion aux tendances légèrement orientales. Avec un brin d’audace, comme le laisse supposer le nom de l’établissement, les classiques sont ici revisités avec des plats à l’image du restaurant. Dans un décor assez épuré aux tables d’une grande sobriété, l’accent est mis sur la qualité et la simplicité, pour une belle harmonie. ...

GoSense, des yeux dans les oreilles !

Depuis l’enfance, François Birot et Hugues de Chaumont, cofondateurs de GoSense, vouaient une passion démesurée pour le son et les nouvelles technologies. Tous les deux ont rêvé d’en faire leur métier et de faire quelque chose qui ait un « impact positif » pour la société. Plus tard, leur empathie envers le monde du handicap les a conduits à imaginer une manière d’aider les malvoyants. En mettant leurs compétences respectives en commun, ils ont comme leitmotiv de répondre aux besoins essentiels des personnes déficientes visuelles en termes de sécurité, d’orientation et de localisation. C’est en 2015, à l’issue de 5 ans de travail acharné, de brainstormings successifs et de près de 400 expériences sur le terrain que GoSense a vu le jour. Une belle opportunité pour ces enfants terribles de la technologie de réaliser leur rêve. Et depuis, l’aventure continue… Une jeune start-up au potentiel très prometteur, avec le son comme centre de processus d’innovation Travaillant principalement sur l’environnement sonore, GoSense mise sur la capacité naturelle humaine à repérer les sons dans l'espace. C’est là qu’entre en jeu la réalité augmentée sonore. Le principe est simple : substituer l’acuité visuelle qui fait défaut aux personnes malvoyantes par celle de l’ouïe à l’aide de capteurs 3D capables de produire des sons spatialisés. Afin de déterminer les besoins réels d’un déplacement à l’aveugle, des mises en situation ainsi qu’une co-conception avec des personnes malvoyantes et des personnes aveugles ont été mises en place. Très vite, le potentiel du projet a réussi à mobiliser des partenariats conséquents tels que celui avec le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) à Grenoble. Leur démarche terrain et plus largement leur démarche de design pour concevoir un produit centré sur l’utilisateur, n’est pas non plus passée inaperçue auprès de l’Agence pour la Promotion de la Création Industrielle (APCI) qui a décoré GoSense de l’étoile 2018 du design. 3 produits pour 3 besoins Trouver une solution pour aider les personnes en situation de cécité à se déplacer d’une façon plus autonome et sécurisée semble un pari osé. Mais c’était sans compter sur la détermination et l’audace de ces férus de la technologie à la démarche engagée. 3 accessoires complémentaires viennent ainsi émanciper les personnes déficientes visuelles à travers Rango, Airdrives et Wizigo. « Grâce à eux, les déficients visuels ont connaissance de l’endroit où ils se trouvent et de ce qu’ils ont autour d’eux », précise Hugues de Chaumont.                   GoSense propose Rango, décrit comme « le bouclier virtuel intelligent ». À disposer sur tout type de canne blanche, Rango répond au besoin de sécurité des personnes aveugles en émettant un son 3D en lieu et place de l’obstacle sur le parcours de l’utilisateur (devant, en haut ou en bas, à droite ou à gauche). Ainsi à chaque danger détecté, l’utilisateur entend un retour sonore qui lui permet de localiser précisément le danger. L'utilisateur déficient visuel détecte donc facilement le son émis dans l'espace, et n'a plus qu'à le contourner pour éviter l'obstacle. On parle donc bien de réalité augmentée sonore. L’innovation de GoSense permet ainsi de rendre sonore les chemins ou obstacles qui par nature n’émettent pas de son, afin de les rendre perceptibles et accessibles aux personnes déficientes visuelles. C'est grâce aux écouteurs Airdrives que l'utilisateur peut entendre les sons tout en restant alerte à son environnement… Avec l’application Wizigo, un GPS communau-taire, l’utilisateur déficient visuel est capable de se déplacer grâce à une grammaire sonore 3D constituée de 3 sons. L’utilisateur peut donc suivre sereinement et facilement une direction uniquement en suivant des son...

Amarok l’esprit nature : des voyages au plus près de la nature

Amarok a été lancée en 2008 par trois amis qui partagent la même passion et l’amour pour la nature. Régis Biron, Bertrand Carrier et Mathieu Kruker sont convaincus qu’il est aujourd’hui vital de sensibiliser le plus grand nombre à la préservation de la planète. Partant de la logique que les personnes ne respectent que ce qu’elles aiment, les trois compères ont créé Amarok pour amener l’individu à s’émerveiller et respecter ainsi la nature. La meilleure manière d’y parvenir est d’offrir à chacun la possibilité de prendre le temps d’explorer, de comprendre et de s’imprégner des richesses de cette nature. Des voyages au cœur de la nature Les voyages proposés par Amarok sont classés en fonction de leurs thématiques. À commencer par les voyages photo qui se déclinent en photographie animalière, ornithologique et naturaliste. « Ces séjours sont encadrés par un photographe professionnel », explique Tiphaine Deschaux, responsable de production. En effet, ces voyages photo vont permettre aux participants de s’initier ou de se perfectionner aux différentes techniques afin d’obtenir les meilleurs clichés possibles. Par ailleurs, afin d’avoir une bonne lecture du terrain, un accompagnateur se charge d’apporter sa connaissance de l’écosystème tout en veillant à ne pas déranger les animaux. « Le respect du milieu fait partie de notre éthique, nous n’irons jamais faire un cliché au détriment des espèces », souligne la responsable. Ensuite, les voyages aventure sont l’occasion de découvrir en « semi-autonomie » des territoires reculés et encore sauvages. Ces circuits bénéficient de l’encadrement de professionnels tels que des guides naturalistes, botanistes ou écologues. Pour ceux qui souhaitent s’initier à la vie sauvage, rien ne vaut l’expérience des séjours immersion et vie sauvage ! Là, les plus curieux apprendront quelques techniques de pleines natures : par exemple, comment allumer un feu, construire un abri, ou encore installer un campement. Les hébergements proposés ici sont typiques mais confortables. En outre, les voyages découverte incluent par exemple des séjours rencontres et savoir-faire où les participants sont inscrits dans une démarche d’écocitoyenneté. « Sur ce type de séjour, ils vont découvrir un territoire et, en même temps, les acteurs locaux qui font vivre ce territoire », précise Tiphaine Deschaux. Avec les séjours plantes sauvages, l’idée est d’apprendre aux aventuriers à reconnaître et à tirer parti des plantes sauvages. Enfin, Amarok c'est aussi des séjours treks et randonnées à pied, en raquette ou en ski au cœur des  plus belle zones nordiques en passant par les plus beaux déserts de la planète ! ...

Du Rhône : maître chocolatier suisse depuis 1875

La maison Du Rhône voit le jour dans la Genève du dernier quart du XIXe siècle et s’y construit rapidement une belle renommée. Déjà, la fine fleur de la société genevoise ne jurait que par les pralinés de l’enseigne. Celle-ci poursuivra une expansion constante pendant les décennies suivantes, jusqu’à conquérir le monde avec ses créations, à la fin des années 60. Qualité, authenticité et innovation constante sont au cœur de la tradition multi-séculaire que défend âprement l’équipe réunie autour de Jean-Pascal Sérignat, le maître chocolatier actuel au sein de la prestigieuse maison. 140 années au cœur du métier La relocalisation de la maison Du Rhône, rue de la Confédération, en 1976, n’était qu’une procédure. Le savoir-faire du maître chocolatier genevois s’est maintenu – traditionnel, artisanal – bien que l’enseigne se tourne résolument vers les nouveaux besoins de son époque. Dans cette démarche, l’authenticité des produits livrés constitue le fil conducteur des choix de l’artisan. Quand certains en sont à rajouter des additifs chimiques pour répondre à des soucis de rendement industriel, Du Rhône s’y refuse. Qualité et fraîcheur obligent, les fèves sont rigoureusement sélectionnées là où l’on trouve les meilleures : Afrique de l’Ouest, Amérique du Sud. Entre ces fèves et les gâteries pour lesquelles la maison est fameuse, des processus sont subtilement exécutés et rigoureusement respectés, année après année. À l’issue de ce ballet immuable des matières et des méthodes, les consommateurs accèdent à des gammes de produits délicats pour lesquels les grands de ce monde ont, un jour, fondu. Le shah d’Iran, les Eisenhower, les Churchill et autres Colette et Grace Kelly étaient parmi les illustres adeptes des douceurs signées Du Rhône.    Une trilogie gourmande à part Il n’y a pas un Du Rhône qui ne saurait séduire les papilles d’un vrai féru de chocolat. Truffes, palets et florentins rivalisent d’arguments pour faire fondre ceux qui tentent – bien inutilement – de résister. Ces derniers rehaussent les saveurs corsées du chocolat par un mariage arrangé avec des oranges confites ou du miel. Les palets distillent des effluves d’ailleurs pour faire voyager du Brésil en Papouasie, en passant par Madagascar. Dans ce doux méli-mélo, trois produits sortent du lot pour leur personnalité exceptionnelle qui a rapporté à l’enseigne de prestigieuses récompenses. La ganache intense du « Coline » a séduit le jury du Salon international des chocolatiers de Genève. Il en va de même des notes de thé de Chine et d’Earl Grey qui relèvent la ganache de l’« Impérial ». Gault&Millau était impressionné par la recette centenaire et secrète du « Mocca glacé ». ...

La Cave d'Irouleguy : 65 ans d’excellence

Tout a débuté en 1952, lorsque neuf viticulteurs originaires du Pays Basque, s’associent pour créer une coopérative dont le but est de reconstruire un vignoble détruit par le phylloxéra ainsi que par le passage de la Première Guerre mondiale. « Aujourd’hui, la Cave d’Irouleguy, qui compte 42 coopérateurs en AOC Irouléguy, a pour volonté de perpétuer la notoriété de ce bout de terroir du Pays Basque et de mettre en valeur son produit de prédilection qui est le vin », indique Nadine Gaztambide, Directrice de la cave coopérative. AOC Irouléguy : des vins de qualité Territoire de beauté, bordé par la mer, oasis de verdure et couvert par des montagnes et des collines, les Pyrénées-Atlantiques abritent quelques trésors en matière viticole dont l’AOC Irouléguy. Incontournable dans le patrimoine gastronomique du Pays Basque, le vin d’Irouleguy tient la deuxième place après le jambon de Bayonne et le fromage de brebis. Il se distingue par la richesse de son cépage, classé en deux catégories, qui sont : les cépages noirs ; le tannat, le cabernet franc et le cabernet sauvignon et les cépages blancs : le gros manseng, le petit manseng et le courbu. L’appellation regroupe 250 hectares de vignes plantées, dont 60 % du vignoble est représenté par la cave coopérative. Onze domaines indépendants se départagent, quant à eux, les 40 %. « Selon l’INAO (Institut national des appellations d'origine), 1000 hectares de parcelle sont encore disponibles à la plantation, ce qui amène la Coopérative à redoubler d’efforts même s’il n’est pas simple de planter la vigne, puisque la culture s’effectue en terrasse », nous explique notre interlocutrice. Et elle de continuer que « malgré ces difficultés, le nombre de plantations augmente d’environ 10 hectares chaque année. » Par rapport au terroir justement, ce dernier est assez diversifié avec beaucoup de grès rouge et un peu de schiste. L’authenticité d’Irouléguy Afin d’améliorer les techniques viticoles, la cave d’Irouleguy effectue depuis deux ans une étude sur l’impact du climat sur la croissance des plantes en partenariat avec l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) et l’ISVV (Institut des sciences de la vigne et du vin) de Bordeaux pour une durée de trois ans. Pour ce faire, elle s’est dotée de trois stations météo, trente-trois capteurs et trois pluviomètres. Les premiers résultats montrent que l’altitude constituerait le facteur prépondérant formant le terroir, et non uniquement le sol ou le climat. Forte de ses innovations, la cave est aussi très impliquée dans la préservation de l’écosystème. L’agriculture raisonnée constitue un véritable réflexe pour tous les adhérents à la coopérative. Beaucoup s’engagent aussi dans une démarche bio. « Nous avons de nombreux viticulteurs entamant une phase de reconversion. D’ici cinq ans, 50 % de la cave sera en bio », se félicite notre interlocutrice. Un environnement sain et préservé qui permettra aux jeunes générations de travailler dans les meilleures conditions. En parallèle, la cave investit énormément dans des équipements performants pour garantir la parfaite qualité de ses produits : vendanges en cagettes, réception gravitaire des raisins, … Aujourd’hui, plusieurs gammes issues de la coopérative sont à découvrir comme le Lehia, une cuvée Unique en blanc produite en très faible quantité, les cuvées Prestiges (Omenaldi enrouge et Xuri en blanc), les Incontournables (Le Mignaberry en rouge, blanc, rosé et le Kattalingorri, vin bio, en rouge et rosé) et les cuvées Plaisirs (Gorri en rouge et Argi en rosé). Parmi les produits, une attention particulière est portée pour le Mignaberry de la gamme Incontournable, facile à boire, frais et sec pour le blanc 2016, « très charmeur » pour le rosé 2016, qui est d’ailleurs cité au guide Hachette des rosés 2017-2018 et riche et harmonieux pour le rouge. ...

Le Château de Valmer et la Pinède Plage, deux ambiances, une adresse, à La Croix-Valmer, au cœur du golfe de Saint-Tropez

Depuis trois générations, la famille Montloin-Rocchietta a patiemment bâti deux havres de paix, dans un environnement unique et préservé. À l’origine, en 1949, on trouvait le Château de Valmer. Au cœur d’un vignoble entre terre et mer, cette demeure bourgeoise s’est peu à peu transformée en pension de famille, puis en hôtel. Aujourd’hui classé 5 étoiles, le Château de Valmer attire une clientèle aisée et discrète.  À deux pas de là, au bout d’une majestueuse allée de palmiers, la Pinède Plage se construit peu à peu... Au début, ce n’était que deux simples bungalows de plage qui, au fil du temps, sont devenus, eux aussi, un hôtel 4 étoiles. Le raffinement de la Provence Ainsi, aujourd’hui, le Château de Valmer propose 41 chambres dans une situation unique au cœur d’une nature généreuse. Ici, tout évoque le raffinement de la Provence. Les chambres sont agrémentées de meubles authentiques, avec tout le confort d’un hôtel de luxe moderne. La Pinède Plage, située en bord de mer et face aux iles d’Or, dispose de 32 chambres fraîchement rénovées, confortables, à l’esprit méditerranéen et ouvertes sur la mer. Ses hôtes ont un accès immédiat à la plage privée de sable et à la piscine extérieure, au court de tennis… Des équipements dont peuvent bien sûr profiter les résidents du Château de Valmer. Farniente et gourmandise Chacun des établissements est une invitation au farniente… et à la gourmandise, avec deux restaurants. Ouverte de mai à octobre, La Palmeraie, sous la direction de son chef Jimmy Coutel, vient de recevoir une récompense très convoitée du Gault & Millau : le titre de grand de demain, avec une note de 15/20 et trois toques pour la qualité de la cuisine, inscrite dans la tradition méditerranéenne et provençale. Le service s’effectue dans le jardin andalou ou sur la terrasse ouverte sur le parc.  Côté Pinède, le restaurant donne sur la plage, face aux iles d’Or. Le chef, Vincent Colbeau-Justin, y travaille des poissons et des produits frais locaux pour les repas, tandis que, l’après-midi, chacun peut y trouver des snacks, les pieds dans l’eau.  Les deux restaurants privilégient les produits du terroir et bio, notamment ceux qui sont cultivés dans le potager bio du domaine ainsi que le vin rosé bio du Château de Valmer. Pas de doute, luxe et élégance, mais aussi authenticité caractérisent bien le Château de Valmer et la Pinède Plage ! ...

Champagne Château de Boursault : la tradition champenoise mise à l’honneur

La vallée de la Marne, également connue sous le nom de région du Meunier en raison de la prévalence de sa culture, est aussi réputée pour être l’une des niches des meilleures cuvées de la Champagne. Implanté dans cette région, le Château de Boursault, construit en 1843 par la veuve Clicquot, surplombe et entoure un vignoble de treize hectares où poussent les trois cépages champenois, garants de l’identité des cuvées de ce terroir. Privilégier les méthodes traditionnelles Le Château de Boursault est l’un des rares en Champagne à posséder un clos dans lequel se trouvent les vignes, le pressoir, la cuverie et les caves. « Le champagne y est élaboré suivant un processus artisanal préservé depuis maintenant quatre générations, et ce, afin de produire de la qualité », selon Alexandre Fringhian, héritier de l’exploitation. Ainsi, tout le processus de conception du champagne, allant de la culture des vignes à la fermentation en passant par la vinification, se fait suivant la méthode purement artisanale. Cette quête d’authenticité justifie les nombreuses récompenses que les cuvées Boursault ont reçues, notamment le millésime 2002, une cuvée exquise aux arômes équilibrés, récompensée de la Palme des Vinalies en 2016. Outre cette cuvée très appréciée, la cuvée Prestige élaborée à 50 % de chardonnay et 50 % de pinot noir et dotée d’une finesse et d’une fraîcheur aérienne sans égal, figure également parmi les fleurons de la gamme Château de Boursault. Prioriser la qualité du raisin Certifié Haute Valeur Environnementale (HVE) et Viticulture Durable, Château Boursault se veut être une exploitation traditionnelle et artisanale respectueuse de l’environnement. L’usage de pesticides, d’herbicides et d’autres produits chimiques est ainsi rigoureusement limité, selon Alexandre, pour « le maintien du terroir et du vignoble ». Toujours dans cette optique, le domaine privilégie « les petits rendements en faveur de la qualité du raisin » et en vue toujours de maintenir la qualité optimale des cuvées. ...

Split coworking : un espace de rencontre et de collaboration unique

Situé dans le XVIIIe arrondissement de Paris, Split coworking dispose d’un espace de 230 m2, entièrement mis à la disposition des coworkers pour assurer leur épanouissement tant au niveau personnel que professionnel. La communauté Split coworking Split coworking est un espace authentique qui rassemble en un même lieu des professionnels évoluant dans différents secteurs. Aujourd’hui, la communauté au sein de cet espace de coworking réunit des agences indépendantes à taille humaine (55 %), des startuppers (35 %) ainsi que des indépendants issus de divers horizons (10 %). En choisissant Split coworking, tous ces acteurs profitent d’un lieu unique qui leur permet de travailler dans les meilleures conditions possibles, et cela à moindre coût. Chez Split coworking, l’organisation du lieu répond à un but unique : favoriser les échanges ! À l’instar de ces bureaux partagés où les coworkers peuvent bénéficier d’un bel espace idéalement agencé. Parallèlement, des déjeuners ou des apéros sont souvent organisés afin de créer des liens entre les coworkers. « Cela rajoute une dimension humaine à ce coworking », souligne Freddy Cimper, le fondateur de Split. Des offres flexibles Avec Split coworking, les professionnels profitent d’une grande liberté. En effet, les formules proposées ont l’avantage de ne présenter ni contrainte ni engagement. Chez Split coworking, le confort est le maître mot. Chaque collaborateur doit pouvoir disposer d’un poste de travail confortable où il pourra travailler à son aise. Split coworking suggère différentes offres à ses clients. Cependant, quelle que soit la formule choisie, une connexion Internet (par câble ou wi-fi), l’accès à un espace détente ainsi qu’aux deux salles de réunion sont inclus dans chaque prestation. Les salles en question font respectivement 30 m² (pour 12 personnes) et 10 m² (pour 5 personnes). Elles disposent d’un équipement moderne (vidéoprojecteur, imprimante et écran de projection). En plus de ces offres, des compléments peuvent aussi être suggérés.  ...

Restaurant Villa Marinette :
entre saveurs, inventivité et respect des saisons

C’est à Gazeran, vaste commune rurale des Yvelines, que le couple Sébastien et Myriam Bourgeois a décidé de déposer ses valises il y a une quinzaine d’années. Les tourtereaux tombent sous le charme de la Villa Marinette, cette auberge centenaire qu’ils réaménagent de façon élégante, conviviale et agréable. « Nous voulions à tout prix que nos convives se sentent comme chez eux », confie Myriam Bourgeois. « Nous avons décoré le restaurant comme une vraie maison de famille », poursuit-elle. Derrière la façade renouvelée en 2016 se cache effectivement un lieu cossu, décoré chaudement, à l’image de ces maisons bourgeoises. De beaux produits frais mélodieusement sublimés Sur place, une équipe avenante et chaleureuse est au taquet pour recevoir les convives comme il se doit. Ces derniers « peuvent choisir une première formule à 34 €, qui est servie au déjeuner en semaine, du mercredi au vendredi », explique la propriétaire. Cette formule est constituée d’une entrée, d’un plat, d’un dessert, d’une demi-bouteille d’eau minérale et d’un café. À midi ainsi que le soir, la carte et le menu dégustation en 5 services sont proposés. Dans la liste des plats phares, difficile de ne pas citer le lièvre à la royale, une recette traditionnelle préparée à la mode d’Antonin Carême. Après avoir été désossé, le lièvre est farci de truffe, de foie gras, d’abats ou encore de ris de veau. Cependant, il faudra veiller à choisir les bons jours pour aller déguster ce met raffiné à la Villa Marinette, car il n’est pas systématiquement proposé en suggestion. « La saison de la chasse au lièvre étant limitée, celle-ci a des conséquences sur la disponibilité du produit : nous ne pouvons pas le suggérer tout le temps à la carte », prévient Myriam Bourgeois. Qu’à cela ne tienne, d’autres beaux produits frais sont mélodieusement sublimés par le chef selon la saison. À l'automne, saison du gibier, on pourra, par exemple, déguster les noisettes de chevreuil. Et au printemps, le ris de veau accompagné de morilles fraiches saura nous ravir. Une belle sélection de vins En harmonie avec sa cuisine, l'établissement possède une cave de 200 références. « Pour étoffer notre carte des vins, nous sélectionnons à la fois des grands noms de domaines réputés (Prieur, Tollot-Beaut, Huet, Chapoutier, Jaboulet ) comme des vignerons et vignobles moins connus du grand public (Cherrier, Morey, Boire, Ogier, Otter) mais dont l’amour du métier rend de très bons vins souvent récoltés en biodynamie » nous souffle la propriétaire. La maison se plaît à faire découvrir à ses clients des régions viticoles méconnues françaises ou étrangères. ...

Le Broc, un village pittoresque, une commune dynamique

C’est au cœur du Moyen Pays Niçois, que cette commune dominant les vallées du Var et de l’Esteron, ne cesse de nous étonner par sa richesse culturelle. Tout le charme du Broc réside dans ses charmantes petites rues, bordées de maisons anciennes en pierres qui sont regroupées autour d’une pittoresque place à arcades. D’un point de vue économique, le pôle Carros – Le Broc, est la première zone industrielle du département, ouvrant au Broc de grandes perspectives et permettant de générer quelques 7500 emplois. La salle de spectacles Les Arts d’Azur « L’exception culturelle » Inaugurée en 2012, la salle Les Arts d’Azur a accueilli, depuis son ouverture, une programmation très diversifiée avec de nombreux concerts. Des artistes de renom sont déjà passés par cette salle tels qu’Oxmo Puccino, La Rue Ketanou, Tryo, La Grande Sophie et Delphine de Vigan, Jeanne CHERHAL , Jean François Zygel, Renan LUCE, Enzo Enzo, Cali, Nicole Ferroni, Sanseverino, Aldebert … Tous enchantés par le cadre convivial et l’accueil chaleureux. Le projet du Pôle Culturel sur la commune du Broc a été conçu autour de 2 objectifs ambitieusement environnementaux, diminuer les consommations d’énergie de 50 % par rapport aux consommations réglementaires et réaliser un bâtiment confortable, écologique et durable. La saison passée, la salle Les Arts d’Azur a enregistré la venue de près de 4000 spectateurs, dans une commune qui aime tant « vivre culture ». Pour cette sixième année, l’enceinte propose une saison 2017 - 2018 toujours aussi riche et variée et offre une programmation diversifiée. Des structures culturelles proposant activités diverses Les Arts d’Azur, ce sont aussi un ensemble de structures culturelles rayonnant dans le département. L’Ecole de Musique, créée en 1997 par la municipalité du Broc, avec 4 classes (piano, harpe, guitare, flûte traversière), compte aujourd’hui plus de 220 élèves et 15 professeurs, tous musiciens solistes ou en orchestre. La médiathèque Emile Tornatore propose un fond riche de documents (livres jeunesse et adultes, revues, Cd, DVD, livres audio, partitions) mais aussi un fond spécifique de jeux donnant accès à un espace ludothèque. De nombreux évènements sont proposés à l’année. L’Atelier André Quiron, dans lequel se déroule des cours de peinture, d’aquarelle, de dessin ou de sculpture sur terre. Le fruit du travail des élèves de tous âges est régulièrement montré au public lors d’expositions temporaires. L’Atelier Théâtre, proposée depuis septembre 2014, regroupe deux catégories d’âges. Les élèves peuvent découvrir ou se perfectionner à l’art vivant. Les représentations de fin d’année qui ont lieu à la salle et ont déjà remporté un franc succès ! ...

Lutter contre la sédentarité grâce au jeu et à l’esprit d’équipe

Marcher, courir, pédaler ou répondre correctement à des quiz, tout est bon pour rapporter des points à son équipe ! Grâce à MySquadRunner, les collaborateurs d’une entreprise, qu’ils soient sportifs ou non, vont pouvoir se motiver mutuellement pour tendre vers un objectif commun : placer son équipe en tête du classement à la fin du mois. SquadRunner, la genèse Est-il encore nécessaire de rappeler à quel point le sport est bénéfique pour la santé ? Et pourtant beaucoup de gens font l’impasse sur les activités physiques, faute de temps ou de moyens. Dans la plupart des cas, la cause est plus intrinsèque. « L’absence de motivation est la principale source de blocage », fait savoir Anaïs Baumgarten, directrice marketing de SquadRunner. Afin de répondre à cette problématique, Denis Laboureyras et Brice Chapignac ont décidé de lancer SquadRunner. Une application mobile destinée à motiver le grand public à la course à pied et qui s’appuie sur deux leviers de motivation : l’intérêt pour le jeu et le besoin de se mesurer aux autres. Un concept appliqué aux entreprises Depuis sa création en 2015, SquadRunner a dépassé la barre des 100 000 téléchargements ! Forte de ce succès, l’équipe a ensuite développé « MySquadRunner », une plateforme dédiée exclusivement aux entreprises. « Nous utilisons les mêmes leviers pour motiver les collaborateurs à réaliser une activité physique régulière, l’idée est d’utiliser l’esprit d’équipe et le collaboratif pour lutter contre la sédentarité », explique notre interlocutrice. Unique plateforme à opérer dans ce domaine, MySquadRunner est utilisée aujourd’hui dans 60 pays à travers le monde et compte 58 000 utilisateurs. Le concept est simple : les collaborateurs se répartissent en différents « Squad », dans lequel chacun contribue à faire gagner son équipe en récoltant le maximum de points. Courir, marcher ou faire du vélo, chaque action est récompensée. Seul ou en groupe, les participants peuvent pratiquer à tout moment. « Tout fonctionne autour du collaboratif. Mais cela ne repose pas seulement sur l’activité physique », précise Anaïs Baumgarten. En effet, les personnes en situation de handicap peuvent également participer à travers des outils gamifiés. Des quiz permettent, par exemple, de gagner des points bonus, tandis que des « pouvoirs magiques » offrent la possibilité de booster les actions d’un coéquipier.  Des fonctionnalités avancées Outre l’amélioration de la cohésion d’équipe, l’application optimise également la communication interne. Un système de messagerie instantanée permet aux collaborateurs d’échanger entre eux, tout en leur donnant le moyen de créer du lien social. « Les entreprises peuvent utiliser les quiz et le challenge pour diffuser de manière ludique et collaborative des informations de marque employeur », nous indique-t-on. À titre d’exemple, Safran, à la suite de sa fusion avec le groupe Zodiac, s’est servi des leviers de la plateforme pour véhiculer et partager les valeurs du nouveau groupe auprès de ses salariés. ...

Galerie 88 : l’art dans tous ses états

Des expositions hautes en couleur Son choix se porte pour les artistes strictement non-figuratifs, exception faite pour les photographes. Le choix des artistes et de leurs oeuvres est collégial, et intègre l'avis de  Denise-Louise Samson, propriétaire des lieux et elle-même plasticienne, ainsi que de ses deux collaborateurs, Sylvie Langlois, et Jean-Pierre Giraud. Depuis deux ans, chaque exposition porte le titre de ONE (l'unique!)  suivi d'un numéro correspondant à leur ordre d'exposition. Ainsi la derniere exposition de l'année 2017 porte le titre de ONE-VI, la sixième exposition depuis juin 2016. Elle était dédiée au photographe toulousain, Jacques MATALY, dont la renommée dépasse les frontières de l'Hexagone. Denise-Louise Samson-Dissès l'accompagnait de ses sculptures et installations. Elle évoquait le Trait ou  la ligne d'horizon, véritable obsession pour tous les deux. " .... Derrière l'horizon il y a l'infini, il y a tout, tout ce que nous ne savons pas, tout ce qui nous échappe et nous inquiète... derrière, juste derrière , s'ouvrent les contrées de nos fantasmes, de nos peurs et de nos croyances... Toujours il y aura l'horizon infranchissable, car l'infini est une idée inhumaine, impossible à imaginer qui heurte l'enfant et contrarie l'adulte..." Alain MONNIER. La saison artistique 2018 commencera cette année le  9 Juin et se terminera le 15 septembre et présentera trois expositions individuelles. Un événement à ne pas manquer  PHAART (Parcours Haut-Adour Art Rencontre et Territoire) qui se déroulera les 20-21-22 Avril 2018. Les Galeries et les ateliers de Bagneres et du Haut-Adour ouvriront à nouveau, comme chaque année, leurs portes (de 10h à 19h pour les 21 et 22) et accueilleront plus de 60 artistes qui viendront de tout l'Hexagone. ...

Restaurant Joël Robuchon: l'élite des saveurs

En véritable écrin de la culture française et bordelaise, la Grande Maison de Bernard Magrez offre un voyage vers un paradis architectural, paysager, œnologique et gustatif  typiquement français. Le propriétaire du Château Pape Clément s’est associé avec un chef de renom international, pour faire de l’établissement le haut lieu de la gastronomie française. Côté cave, le propriétaire est un expert en la matière. Plus de 1480 références, dont les 259 Crus Classés Bordelais figurent dans la carte des vins. On y propose également les 4 grands crus classés à Bordeaux appartenant à Bernard Magrez à savoir le Château Pape Clément (Pessac-Léognan), Le Château Fombrauge (Saint-Emilion), Clos Haut Peyraguey (Sauternes) et le Château La Tour Carnet (Médoc). Rare, Bernard Magrez vous invite chaleureusement à visiter ses 4 grands Crus Classés à Bordeaux, et participez gracieusement à ses cours de dégustation. « Mozart » est en cuisine En véritable chef d’orchestre, Joël Robuchon dirige la cuisine du restaurant éponyme avec vivacité et charisme. Rester derrière les fourneaux depuis ses 15 ans l’a propulsé devant de la scène culinaire française et mondiale. L’International Herald Tribune est allé jusqu’à qualifier son restaurant parisien de « Meilleur restaurant du monde » en 1994. Il est aussi auteur d’une quinzaine d’ouvrages qui sont de véritables « bibles » de la gastronomie, sans parler des émissions télévisées qui sont devenues cultes. « Meilleur Ouvrier de France » en 1976, « Chef de l’année » en 1987, « Cuisinier du siècle » en 1990, les éloges n’en finissent pas lorsqu’il s’agit de décrire le parcours du Chef le plus étoilé au monde. Ses étoiles, il les a collectionnées depuis 1984 où il en a obtenu trois en trois années consécutives. Depuis 2013, il en a 27 à son palmarès. Son actuel restaurant qui siège à la Grande Maison de Bernard Magrez a déjà ses 2 étoiles, figure dans le « top 8 des meilleurs restaurants dans le monde en 2015 » par Condé Nast Traveler, le « 1er restaurant d’hôtel de luxe en Europe » par le World luxury hotel awards et un « lieu incontournable parmi 52 destinations dans le monde » par The New-York Times. Cet emblème de la cuisine française de haute voltige conçoit une véritable mise en scène des bons produits dans ses assiettes, les détails sont millimétrés. Un simple moment de repas chez Joël Robuchon se transforme en un grand ballet où se combinent élégance et grâce. Là, nous n’en sommes qu’à la présentation. Avant la dégustation, un moment d’hésitation vous envahit, comment découvrir ces nouvelles saveurs sans gâcher ce chef-d’œuvre décoratif ? Mais une fois lancé, il devient difficile de poser la fourchette. Joël Robuchon travaille en étroite collaboration avec le Chef Tomonori Danzaki pour donner une touche de modernité et d’exotisme à ses créations ou ses interprétations des recettes traditionnelles françaises. Chaque bouchée du « Caviar, en surprise sur araignée de mer et une infusion de corail anisée » déclenche des étincelles qui inondent les convives d’«émotions gustatives ». Une autre proposition intemporelle de la maison, la « Pintade Fermière, et foie gras rôti, pommes de terre confites au jus gras » ne manque pas de surprendre les papilles. Il en est de même pour les autres entrées, plats et desserts qui sont signés par le Chef et sa Chef Pâtissière Satomi Kanai. Les trois salons du Restaurant Joël Robuchon Les salons du restaurant présentent une décoration luxurieuse et raffinée dans un style Napoléon III revisité. Les couleurs rouge et or s’harmonisent parfaitement aux bois sombres des meubles de la Maison Moissonnier. Le soir, la lumière tamisée des lustres Baccarat remplace celle du jour qui entre par les hautes fenêtres. La cristallerie et l’argenterie Chris...

Château Panigon, Château Amour : le meilleur de l’AOC Médoc

Depuis 2006, ce domaine familial de quatre-vingt-dix hectares dont cinquante plantés est géré par les époux Georges et Corinne Leveilley Dadda dont la passion pour les vignes se reflète à travers la qualité de leurs vins. Un terroir favorable au développement des vignes Si les vins de Bordeaux connaissent un succès si spectaculaire dans le monde entier, c’est avant tout grâce à la combinaison de plusieurs facteurs plus que favorables à la viticulture. Installé à Civrac-en-Médoc, le Château de Panigon est en plein cœur de ce territoire et profite des largesses de Mère Nature pour obtenir des vins de grande qualité. En effet, le terroir argilo-calcaire recouvert de graves et de cailloux charriés par la Garonne est plus que propice au bon développement des vignes. « Le climat tempéré de la région permet aussi d’obtenir une maturité constante des raisins au fil des années et ainsi avoir des vins quasiment immuables en qualité » précise Georges Dadda. L’encépagement est composé de Merlot à 50%, de Cabernet Sauvignon à 45% et le reste en Petit Verdot. L’âge moyen des vignes quant à lui est de vingt-cinq ans. Entre tradition et modernité Toutefois, avoir des conditions aussi favorables soient-elles ne suffit pas pour autant à garantir au final la qualité des vins. Il est également important d’appliquer les bonnes techniques de vinification. Et c’est justement ce que Georges et Corinne s’évertuent à faire depuis qu’ils sont à la tête de l’exploitation. « À ce niveau, nous adoptons des méthodes modernes tout en respectant les traditions médocaines » note Georges. Les traitements sont menés toujours selon l’état sanitaire des parcelles, la fertilisation n’est jamais systématique et le désherbage est mécanique. Toutes les cuvées y sont élevées douze à dix-huit mois en barriques de chêne français avant d’être embouteillées. L’élégance pour le Château Panigon Cette cuvée, issue de l’assemblage des trois cépages du domaine et fermentée en cuves inox thermo-régulées, est produite à cent-soixante-seize-mille bouteilles en moyenne par an. D’une robe rouge grenat, elle marie harmonieusement des arômes de fruits rouges (mûres et cassis) et des fines nuances toastées au nez. En bouche, elle dévoile du gras et des tanins mûrs avec une longue finale donnant sur du fruité. Viandes rouges grillées, carré d’agneau et magret de canard sont les plats parfaits pour dévoiler tout son potentiel. La passion pour le Château Amour Vin d’assemblage entre le Merlot et le Cabernet Sauvignon en parts égales, le Château Amour présente une robe pourpre qui laisse présager de sa qualité. Au nez, il est délicatement parfumé aux olives noires de par la présence du Cabernet Sauvignon. Le vin est doux, aérien et juteux aux notes de pâtisserie en bouche. Cette cuvée s’accorde avec des fromages puissants, une poularde aux cèpes ou un carré d’agneau tout simplement grillé. En moyenne, le domaine en produit dans les cent-quatre-vingt-mille bouteilles par an. ...

Discovery Trains : une invitation au voyage sur les rails du monde

On dit souvent que ce qui compte n’est pas la destination, mais le voyage. En choisissant le train comme moyen de locomotion privilégié, Discovery Trains ouvre tout un nouveau champ des possibles. Le voyageur, confortablement installé dans son wagon, accepte d’être conduit et dirigé à travers les espaces et mené de découverte en découverte. Il pourra donc profiter du trajet pour regarder défiler l’horizon, avoir des discussions animées avec ses compagnons de voyage, ou simplement laisser vagabonder ses pensées au rythme des paysages. Voyager autrement Discovery Trains propose des circuits touristiques sur tous les continents : des plaines glacées de la Russie jusqu’aux paysages luxuriants de la Thaïlande. À chaque nouvelle étape, une nouvelle destination, un nouveau terrain de jeu. Les trains font escale de ville en ville et laissent les voyageurs découvrir leur destination sans qu’ils n’aient à se préoccuper de quoi que ce soit. L’agence de voyages s’est déjà occupée de réserver les hôtels sur place. Avec les voyages en train, il n’y a qu’un maître mot, explorer l’esprit léger. Bien évidemment, il arrive parfois que les voyageurs doivent aussi descendre du train pour emprunter un autre moyen de transport comme le bateau, le bus, ou même l’avion. Le but est simple : enrichir encore plus le circuit touristique et découvrir des destinations inaccessibles en train. De cette façon, les participants n’ont jamais à louer de voiture, ni même à conduire. Un excellent moyen de garder l’esprit libre pendant toutes les vacances, tout en vivant une expérience aussi riche que possible. Au-delà des frontières et des continents  Parmi ces voyages d’exception, il y a notamment les grands espaces du Canada et leurs habitants chaleureux et accueillants quelles que soient les températures. La Louisiane, et La Nouvelle-Orléans et leurs paysages aussi mystérieux qu’intemporels. Mais également la Patagonie au départ de Santiago du Chili jusqu’à la Terre de Feu et la ville d’Ushuaia. De l’autre côté de la terre, d’autres expéditions sont également proposées en Australie, par exemple, pour découvrir cette île continent au rythme des chemins de fer. L’une des plus belles odyssées proposées par Discovery Trains est celle de la Laponie suédoise. En hiver, au départ de Stockholm, elle conduit les voyageurs au-delà du cercle polaire. Au programme, l’immensité des paysages enneigés de Laponie, un hôtel de glace, et un marché hivernal qui a lieu tous les ans depuis plus de 400 ans. Une expérience unique d’où les visiteurs reviennent souvent subjugués.  Les voyages organisés par Discovery Trains peuvent aussi s’adapter à leurs participants. Depuis peu, le tour-opérateur propose aussi des circuits sur mesure. Il conçoit donc des itinéraires en fonction des villes que les nomades souhaitent visiter. Que ce soit en Russie, en Afrique du Sud, ou en Malaisie. Dans tous les cas, le voyage s’accorde parfaitement à leurs envies, qu’ils soient deux, dix, quarante ou même quatre-vingts et au-delà. Voyager en train, c’est aussi partager une aventure avec les autres passagers. Dans cet espace en mouvement qui n’est pas vraiment ici ni tout à fait ailleurs, les rencontres sont plus riches : plus riches d’autres voyages, d’autres histoires, et d’autres cultures. Que ce soit à bord du train, à quai, ou même lors d’une nouvelle escale.  Découvrez tous les chemins de traverse de Discovery Trains sur leur site Internet ...

Les viandes bio de Versailles : « faire du bio, mais du bon bio » 

Fièrement installée dans les Halles de Versailles, la boucherie traditionnelle Lombert a bâti sa réputation en offrant à sa clientèle les plus beaux morceaux de viande, dont évidemment, le fameux bœuf en Chalosse. Aujourd’hui, de nouveaux challenges s’esquissent pour Joël Lombert avec l’ouverture de sa nouvelle boucherie 100% bio. Un emplacement vacant à côté de la boutique actuelle s’est révélé être le point de départ de ce nouveau projet. Déterminé, l’artisan-boucher s’est engagé dans l’aventure avec le soutien d’UNEBIO grâce à qui il a réussi à trouver des éleveurs répondant à ses cahiers des charges. La conversion en bio Dans le secteur de la boucherie, se reconvertir en bio n’est pas une mince affaire. Il faut respecter à la lettre un cahier de charges pointilleux, à commencer par le choix des éleveurs. Joël Lombert a sélectionné des petits producteurs, qui commercialisent leur viande avec UNEBIO, et qui répondent non seulement à la réglementation imposée, mais surtout à ses besoins et à sa vision « faire du bio, mais du bon bio ». Il désire exclusivement disposer de viandes qui sont légèrement engraissées, bien finies, travaillées à la main avec de belles couleurs et obtenues via une démarche biologique. Les éleveurs qui travaillent pour la boucherie sont majoritairement  issus du sud-ouest de la France. Chez eux, les animaux sont élevés dans le respect de leur bien-être, tant au niveau de l’alimentation qu’au niveau du traitement, que ce soit pour le bœuf, l’agneau, le porc ou les volailles. « Les animaux sont nourris uniquement avec une alimentation naturelle et saine, sur des pâturages et avec des fourrages qui sont référencés bio. Ils vivent à l’air libre dans la journée et ne sont pas cloîtrés », explique Joël Lombert. Toutes ces méthodes particulières de l’élevage bio permettent d’avoir des viandes plus colorées et savoureuses. Ce qui justifie le prix appliqué par la boucherie « Chez moi, en termes de tarifs, il faut compter environ 10 % de plus qu’une boucherie traditionnelle normale », reprend Joël Lombert. Ces extras sont consacrés aux petits producteurs français pour gratifier leurs travaux à leur juste valeur. Le Made in France à l’honneur Côté bœuf, la boucherie Lombert propose des viandes nobles, celles de race limousine, la blonde aquitaine ou la parthenaise. Le propriétaire a fait le choix de diversifier aussi bien les producteurs et les viandes racées pour s’assurer d’avoir en permanence des produits variés à présenter aux clients. Pour le veau, il privilégie les viandes un peu plus musclées avec une belle conformation (selon le classement E.U.R.O.P). En agneau, les viandes venant d’Aveyron sont d’un goût authentique, en plus d’être tendres et parfumées. En ce qui concerne les viandes porcines, elles sont assurées par les éleveurs bio membres d’UNEBIO issus du grand-ouest de la France. Enfin, la boucherie Lombert travaille des volailles en tout genre (poulets, dindes, pintades, canettes…) toujours élevées à l’air libre et nourries sans OGM. Étant une boucherie traditionnelle, Joël Lombert travaille lui-même les carcasses, pour ensuite les couper à la main. C’est une étape délicate et importante, sur laquelle dépend la qualité gustative de chaque morceau de viande. ...

L’Orchidée : les bonnes saveurs asiatiques en Lausanne

Situé rue de l’Ale, un lieu foisonnant de commerces et de restaurants dans le centre-ville de Lausanne, en Suisse, le restaurant L’Orchidée est une adresse incontournable pour les amateurs de cuisine asiatique depuis son ouverture en 1999. Entre une flânerie au cœur de la Cité, où règne la majestueuse cathédrale de Lausanne, et une balade aux Escaliers du marché, l'un des endroits mythiques de la ville suisse, faire une pause gourmande au sein de cet établissement de type brasserie n’est pas de refus. Fondues et spécialités vietnamiennes au menu Si le restaurant de Bao Dang est populaire pour ses soupes vietnamiennes, ses autres spécialités asiatiques comme le canard laqué, la fondue chinoise ou encore les salades de vermicelle sont aussi énormément prisées par ses convives. Sa fondue thaïe à volonté, le fondateur de L’Orchidée nous la décrit comme étant « un bouillon Tom Yam, qui est un bouillon à base à citronnelle, avec des herbes aromatiques, des racines de galanga et un peu de basilic, et que l’on sert avec des vermicelles et des viandes ». Riz, charbonnade, potages, nouilles, raviolis, salades, spécialités au poulet, au porc, aux crevettes, au bœuf, au canard et au poisson font également partie de la carte. Les plats proposés dans la sélection « Délices du Mékong », de leur côté, font voyager les sens avec leurs saveurs du Vietnam. Chez L’Orchidée, on n’oublie pas non plus les tofus et les plats à base de légumes qui font le bonheur des papilles végétariennes. Une ambiance tout simplement « sympa » Selon le propriétaire, ce qui séduit à L’Orchidée, « c’est son atmosphère chaleureuse qui réveille l’appétit, son cadre sympa, accueillant, mais aussi évidemment la bonne cuisine », avant de préciser que son restaurant, qui comprend également une terrasse, s’inscrit globalement « dans un style sobre, avec des boiseries comme éléments de décor ». Le cadre convient autant pour un déjeuner entre collègues, un dîner en amoureux, ou un repas entre amis. La clientèle du restaurant est toute aussi éclectique et se compose autant de jeunes adultes que de seniors. Une équipe de passionnés Aux fourneaux, cinq cuisiniers s’attellent à préparer les plats traditionnels du Vietnam. Le chef, lui, est au service de l’établissement depuis une dizaine d’années. Pour ceux qui souhaitent mieux savourer leurs repas accompagnés de bons crus, la carte des vins privilégie les vins locaux avec une prédilection pour les cépages classiques comme le pinot noir et le merlot. On y trouve essentiellement des marques bordelaises, vaudoises et suisses. ...

Chez Dupont : un restaurant à l'esprit bistro

Entre deux visites d’endroits historiques et de monuments bordelais, tels que la Halle des chartrons qui domine la place du marché, l’église Saint-Louis des Chartrons, la place des Quinconces, le muséum d’Histoire naturelle à côté du jardin public et le musée d’Art contemporain de Bordeaux, optez pour une pause déjeuner au restaurant Chez Dupont. Cadre, cuisine, service : tout est fait pour vous satisfaire.   Un accueil à bras ouverts Chez Dupont existe depuis 1988, c’est une institution et une valeur sûres du quartier des Chartrons. Habituée à la gestion de ce restaurant qui ne désemplit pas, la petite équipe de Chez Dupont reste aux petits soins avec les clients. La gentillesse de l’accueil et l’efficacité du service marqueront les mémoires. Les personnes qui aiment les rencontres seront à l’aise dans cette bonne ambiance familiale. Tout cela se passe dans un cadre à l’allure de vieux bistro. Il serait dommage de ne pas parler de cette terrasse chauffée qui peut accueillir jusqu’à 40 convives et, pour votre plus grand soulagement, la circulation se fait rare dans le quartier. Cerise sur le gâteau : pour 10 à 12 personnes, vous pouvez aussi profiter de l'intimité d'une belle salle à manger avec fauteuils club et cheminée. Nouvellle salle et chambres d’hôtes Chez Dupont a ouvert une nouvelle salle il n’y a pas si longtemps, celle-ci se trouve juste en face. L’atmosphère chaleureuse et conviviale de l’établissement principal se fait également ressentir dans ce bistro. Les murs de pierres nues rendent authentique ce lieu qui offre plus d’intimité pour les repas de réunions professionnelles ou les évènements familiaux. Le bistro peut accueillir jusqu’à 25 personnes assises, 30 pour un apéritif dinatoire.    Vous devez prolonger votre passage à Bordeaux de quelques jours ? Chez Dupont s’est doté depuis trois ans de 5 chambres d’hôtes et d’un appartement, où volupté et raffinement sont au rendez-vous. Installées dans un immeuble du XVIIIe siècle, les chambres rénovées n’ont pas perdu leur charme d’antan, tout en garantissant le confort moderne. Une cuisine bistronomique La cuisine de Chez Dupont se distingue par son authenticité, sa stabilité et sa fraicheur. Six cuisiniers professionnels, incluant le chef Christophe Caris et une pâtissière à temps plein, s’activent tous les jours pour du « fait maison », à la plus grande satisfaction de vos papilles. C’est la riche expérience de cette équipe qui garantit la régularité de la qualité des plats proposés par la maison. Situé entre gastronomie et brasserie, le restaurant mise sur l’exception du produit frais et de saison rigoureusement choisi chez des fournisseurs passionnés par leur métier. Prise d’assaut à l’heure du déjeuner, la maison suggère un menu composé de trois entrées, trois plats et trois desserts, qui changent tous les jours selon les trouvailles du marché. À la carte, laissez-vous tenter par le carpaccio de Saint-Jacques et chair de tourteau à la coriandre. En plat de résistance, l’épaule d’agneau de lait des Pyrénées cuite à basse température fera voltiger vos papilles. Plutôt poisson ? Dans ce cas, dégustez la belle sole de la criée de Royan pour un pur moment de bonheur. En bouquet final, le baba au rhum Havana Club vous convaincra. ...

Le Bistrot de nos terroirs :
l'authenticité, il n'y a que ça de vrai

La devanture annonce d’ores et déjà la couleur. Trois inscriptions attirent irrémédiablement l’attention : « cuisine authentique », « Plat bistrot à 9,90 € » et « Agriculture biologique ». En réalité, il s’agit là des trois piliers fondamentaux du restaurant : proposer une cuisine simple, savoureuse et accessible. Vous pourrez ainsi retrouver des plats bistrots mais aussi une sélection des recettes régionales. Les gourmands n’ont qu’à bien se tenir. Destination : les plus grandes régions de France Une fois que vous aurez poussé les portes de l’établissement, un sentiment de dépaysement vous envahira. Les choses n’ont pas été faites à moitié dans ce bistrot-bar. Ainsi, divers espaces ont été aménagés de façon à vous faire voyager à travers toute la France. Au sein de la salle dédiée au Sud-Ouest, vous vous installez dans une sorte de cave à vins constituée de casiers à bouteilles et d’un plafond vouté au charme naturel. Dans la partie Normandie, la présence de pots à lait donne le ton. Honneur également à la Provence, avec une décoration ensoleillée aux accents du Sud. Des recettes simples et savoureuses Ici, le bio et la saisonnalité sont privilégiés. Adepte du circuit court, Le Bistrot de nos terroirs travaille également en partenariat avec des producteurs locaux pour s’approvisionner en produits certifiés AB, Label Rouge, AOC… Pour le plaisir des sens, il propose une palette de suggestions gourmandes. Des recettes de grand-mère sont servies dans le restaurant ouvert 7 jours sur 7. Burger façon terroir, tartines, viandes françaises et, au fil des saisons, des plats régionaux tels que la blanquette de veau, le bœuf bourguignon, le pot-au-feu… Autant de plats qui nous font vivre la nostalgie de notre enfance, lorsque grand-maman concoctait des mets succulents pour nous réchauffer le cœur. Une des spécificités du restaurant porte sur ses tarifs particulièrement abordables, avec un plat Bistrot à 9,90 € et un menu entrée + plat ou plat + dessert à 13,90 €. Pour accompagner tous ces plats gourmands, rien de tel qu’une bonne bouteille. La cave est composée de plus de 20 références de vins AOC et bio. Le restaurant travaille avec un caviste qui se charge de trouver les meilleurs produits en fonction des terroirs. En résumé, Le Bistrot de nos terroirs est un véritable lieu de vie pour se restaurer, déguster une boisson chaude l’après-midi ou même encore profiter des beaux jours en terrasse pour découvrir un vin accompagné d’une planche à partager. ...

Hôtel-Restaurant Tante Yvonne : l’art de recevoir depuis 1959

L’hôtel-restaurant Tante Yvonne propose une cuisine du terroir préparée avec soin et qui fait la part belle aux produits locaux. Par ailleurs, pour ceux qui ne sont pas très « viande », du poisson et des crustacés sont également proposés à la carte (bar de ligne, coquilles St Jacques, maquereaux, poissons de roche…) L’endroit est tout indiqué pour ceux qui aiment concilier villégiature de charme et plaisir du terroir. Une institution familiale aux charmes intemporels Depuis 1959, l’établissement a connu trois générations. C’est Yvonne, la grand-mère, qui s’est lancée la première dans l’aventure. Ensuite, ce fut le tour de Michel, le père et aujourd’hui c’est son fils Bernard qui a pris les rênes… et les fourneaux aussi ! En compagnie de Cathy, ce dernier accueille les fins gourmets dans une authentique demeure du XVIIIe siècle. Pour conjuguer le passé au présent, la maison s’est permis quelques petites retouches ici et là. Remise au goût du jour, l’ambiance se décline dans un style « chic & rustique » : sol en parquets, murs aux couleurs pastel pour plus de douceur, luminaires en bois naturel et fauteuils aux tissus chamarrés. Les adeptes du cocooning sont prévenus, il fait bon vivre chez Tante Yvonne. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, aménagée à l’ombre de grands platanes, une magnifique terrasse spacieuse leur promet quelques moments de pure évasion, hors du temps. Une cuisine du terroir comme on les aime Avec sa table semi-gastronomique, la maison a déjà conquis le cœur des Quincerots. Les épicuriens de passage apprécieront une cuisine traditionnelle qui fait la part belle aux produits du terroir. Escargots, volailles, grenouilles, poularde… la fraîcheur est au rendez-vous avec des produits dégotés auprès des producteurs locaux. En cuisine, le chef Bernard, toque blanche lyonnaise, s’interdit tout gaspillage, « tout est utilisable », clame-t-il. Parmi ses spécialités, le poulet aux écrevisses, dos de bar de ligne rôti, pâté en croûte de gibier au foie gras ou les grenouilles fraîches en persillades sont les plus appréciés des fins gourmets. Sans oublier des plats typiques comme le filet de bœuf poêlé avec l’os à moelle ou escargots avec des ris de veau, toujours servis avec générosité. Chaque semaine, la maison propose un menu au retour du marché avec une entrée du moment ou des œufs meurette à la bourguignonne, un poisson ou viande du moment et un dessert du moment ou une assiette de fromage. Chez Tante Yvonne, le plus difficile c’est de choisir ! Entre le menu Tante Yvonne, le menu terroir, le menu 3 générations et le menu enfant, chacun y trouve son compte. Côté vins, la maison présente une carte qui fait honneur aux producteurs locaux avec du beaujolais, bourgogne et côtes-du-rhône. Enfin, l’établissement assure également des prestations traiteur. « Nous offrons un service traiteur pour les mariages, anniversaires, soirées privées entre Lyon et Villefranche-sur-Saône et, en général, dans tout le Rhône et les alentours », explique Philippe Ciamous, responsable de la communication. ...

Domaine Sergent : des vins conjugués au féminin

Le vin est-il meilleur au féminin ? Pour en savoir plus, il faudrait aller à la rencontre de Brigitte et Corinne Dousseau, quatrième génération de viticulteurs à la tête du Domaine Sergent. Une exploitation qui fait partie de la famille  depuis 1902, acquis par Hubert Dousseau, arrière-grand-père de Corinne et Brigitte. Des vins affichant une excellente qualité tannique Âgés en moyenne de 35 ans, les 19,5 hectares de vignes du Domaine Sergent s’étendent sur un coteau exposé plein sud, entre 100 et 150 mètres d’altitude au pied des Pyrénées. Le terroir bénéficie d'un climat océanique qui rend les hivers froids et les printemps humides et chauds. Les cépages qui s’adaptent à ces conditions sont le Cabernet Franc, le Cabernet Sauvignon, le Merlot, le Petit Manseng, le Gros Manseng et le Tannat. « Ce dernier est un cépage qu’on trouve essentiellement en Uruguay et en Madiran, c’est ce qui fait notre typicité », précise fièrement Corinne Dousseau. « C’est un cépage productif qui a besoin de la main de l’homme. On pratique l’ébourgeonnage au printemps pour limiter la production et en été, l’éclaircissage. On laisse sept ou huit grappes par pied pour ne produire que 50 à 55 litres par hectare », ajoute-t-elle. La vendange est effectuée lorsque le raisin est à maturité maximum, ce qui permet d’avoir une qualité tannique optimale. Les sœurs Dousseau priment l’agriculture raisonnée. Le terroir, le climat, les cépages et le savoir-faire des viticulteurs contribuent à l’élaboration de vins riches, concentrés, avec beaucoup de fraîcheur et de fruits. « On apporte très rarement des engrais. Quand les vignes sont en équilibre, elles se suffisent à elles-mêmes et produisent des raisins de bonne qualité », explique Corinne. Les vignes sont traitées seulement en cas de besoin et en fonction des risques de maladies. Les vins du Domaine Sergent La Cuvée Tradition se compose de 80 % de Tannat, 10 % de Cabernet Franc et 10 % de Cabernet Sauvignon. La cuvaison de ce vin dure trois semaines. Il est élevé en cuve pendant près de 24 mois, dont 14 mois obligatoires. Pour mettre le vin au propre, des soutirages sont effectués régulièrement. Ce vin de Madiran est souple, avec beaucoup de fruits. La Cuvée élevée en futs de chêne : le terroir du Madiran s’exprime par ce vin. Elle est essentiellement élaborée avec du Tannat. Sa cuvaison dure quatre à cinq semaines et la fermentation malolactique se fait en cuve. Comme son nom l’indique, il est élevé en futs de chêne pendant un an. Le vin est ensuite remis en cuve pour six mois pour que le tout s’harmonise. Le Pacherenc du Vic-Bilh-Sec rassemble 50 % de Petit Manseng et 50 % de Gros Manseng. Ces cépages sont récoltés en même temps que les rouges vers la fin septembre – début octobre. La fermentation se fait dans des futs de chêne, avant que le vin soit élevé sur lies en barrique pendant six mois. Le nez frais de ce vin présente des notes d’agrumes : pamplemousse, citron. Cela est suivi en bouche par des arômes de fruits frais tels que la pêche et l’abricot. Les deux cuvées Les Grains d’Elise et Tradition Pacherenc du Vic-Bilh-Doux se distinguent par leurs vendanges tardives. Côté assemblage, la première est composée d’une forte proportion de Petit Manseng avec une touche de Gros Manseng, tandis que la deuxième allie 80 % de Gros Manseng et 20 % de Petit Manseng. Les vins sont élevés pendant huit mois. ...

Califrais : une solution qui facilite la vie des restaurateurs

Fondée par trois amis en 2014, Califrais s’attaque au challenge complexe de l’approvisionnement des restaurateurs en tout type de produits frais : boucherie, marée, fruits et légumes, crèmerie, épicerie ou encore produits d’entretien. L’idée : simplifier au maximum le processus global d’acquisition des denrées, qui constitue souvent la bête noire du restaurateur, pour lui permettre de se consacrer à son cœur de métier. Les clients partenaires ont alors accès à une interface web où chaque produit disponible est référencé avec un conditionnement, une origine et un prix mis à jour en temps réel. Les prix attractifs sont négociés par une équipe d’acheteurs spécialisée qui tire profit des volumes cumulés des clients Califrais pour obtenir le meilleur des produits frais aux meilleurs prix. La plateforme donne également accès à une large gamme de produits bio, ainsi qu’une gamme de produits issus des circuits courts qui s’étoffe. Un service 360° Une commande passée avant minuit assure au restaurateur une réception de la marchandise désirée le lendemain matin, à l’horaire souhaité et directement en cuisine. Toute la paperasse chronophage - bons de livraison ou factures par exemple - est simplifiée, dématérialisée et accessible instantanément depuis l’interface, avec en prime des outils de visualisation pour aider le Chef à maîtriser ses achats et comprendre ses dépenses, ou encore un accès spécialement conçu pour le comptable du restaurateur qui n’a plus à se soucier de ces aspects administratifs rébarbatifs. Côté service, celui-ci est personnalisé, avec une forte réactivité des commerciaux, spécialistes des produits. Disponibles pour conseiller l’élaboration des cartes, ils mettent en avant les produits de saison, les bons rapports qualité/prix ou encore les promotions du moment. Ces derniers assurent également les dépannages en cas de produits manquants. Ainsi, la start-up se veut novatrice en étant les yeux et les oreilles des Chefs.   L’optimisation des approvisionnements Après une commande de produits effectuée en quelques clics, l’ensemble de la logistique est pris en charge par Califrais. Pour y parvenir, une équipe de nuit contrôle et trie la marchandise au sein d’un entrepôt de 250 m² au cœur de Rungis, guidée par un logiciel informatique développé sur mesure en interne. Celui-ci permet de limiter au maximum le risque d’erreur de livraison. Après une vérification rigoureuse de la qualité et du conditionnement des produits, les camions partent alors en direction des restaurants en suivant un itinéraire optimisé. Par ailleurs, la start-up se dote d’un arsenal technologique inédit dans ce secteur d’activité, en utilisant notamment les dernières avancées du Machine Learning pour prédire l’évolution des flux des marchandises à partir de nombreuses sources de données. Un des objectifs est par exemple d’optimiser sa gestion des stocks, ou encore d’assurer à ses clients un service toujours plus personnalisé. Leurs engagements Sensible aux enjeux environnementaux aux actuels, cette jeune équipe adopte une démarche écoresponsable et s’engage à réduire son impact sur l’environnement dans un secteur d’activité particulièrement concerné. Tout d’abord, la mutualisation optimisée des achats engendre une réduction importante du nombre quotidien de livraisons. De plus, la flotte des camions Califrais roulant au gaz naturel et l’ensemble des commerciaux en scooter électrique permet de réduire considérablement les émissions de polluants. Enfin, aucun document n’est imprimé sur papier. Savant mélange entre connaissance experte des produits, logistique et technologie, Califrais a ainsi mis au point un service sur mesure, et le nombre de restaurateurs conquis par ce dernier ne cesse de croître.  ...