Entre Agde et Pézenas, vallées, mer et volcans se partagent la terre sur pratiquement 40 kilomètres, influant directement sur la vie géologique et l'expressivité des vignes. Plus de 90 domaines et caves coopératives unissent les 20 communes de l’agglomération et donnent à explorer un passionnant parcours œnologique, fort de 3 Appellations d’Origines Protégées (AOP) et de 5 Indications Géographiques Protégées (IGP). La nature s’exprime ici pleinement, révélant ses précieux jeux d’arômes. Des vins minéraux du bord de mer aux vins d’arrière-pays plus charpentés : le savoir-faire des domaines s’accorde avec leur environnement, riche de cépages emblématiques. Clairette du Languedoc et autres savoureux cépages à associer aux produits du terroir La clairette du Languedoc est l’une des plus anciennes AOC de France (1948) et poursuit une belle épopée commencée il y a 2000 ans. Son histoire s’est révélée suite à des recherches archéologiques sur des sites gallo-romains. Le piquepoul est le cépage blanc le plus répandu de la destination en terme de superficie cultivée. Traditionnellement utilisé en monocépage, en accord avec les fruits de mer, son emploi a été revisité depuis. Elevage en fût de chêne, effervescence ; assemblage avec des cépages tels que la roussane et le vermentino, les vignerons de cette appellation ne cessent de se réinventer. Entre cépages endémiques et originaux, les Indications Géographiques Protégées (IGP), plus souples que les AOC, dévoilent une véritable palette de Cézanne, tendue vers l’inventivité. Aujourd’hui, les domaines redoublent d’inspiration pour sublimer ces cépages : le gewurztraminer alsacien prolonge sa maturité grâce à l’ensoleillement méditerranéen, le terret blanc originaire du pourtour du bassin de Thau, un tant soit peu oublié, accompagne désormais les huîtres. Parmi les cépages rouges, il faut citer les immanquables : grenache, syrah, mourvèdre, carignan, grands classiques du Languedoc. D’origine espagnole, l’alicante et le tempranillo, sont audacieusement repris par des vignerons, livrant des notes tanniques. Le pinot d’origine bourguignonne et le petit verdot d’origine bordelaise s’inscrivent également dans ces nouveaux rouges légers et subtils. Cette palette d’arômes évoque autant le terroir que l’imagination. Les vignerons et producteurs ont matière à faire plaisir et à rendre à dame nature toute la noblesse de son œuvre. La créativité est ici devenue un art, ce délicat travail du maître de chai, à l’écoute des fruits de ses vignes épanouies, entre garrigue et bord de mer. ...
Auréolé de nombreuses récompenses, les vins de Château Cadet-Bon font partie de l’appellation Saint-Émilion Grand Cru Classé. Sur ces plantations où la vigne pousse depuis le XIVè siècle, on y retrouve tous les plus grands cépages dont le Merlot et le Cabernet Franc. Le domaine s’étale sur plus de 5ha, où est majoritairement élevé le Merlot (80%), le Cabernet Franc occupant le reste des vignes. Historiquement, les premières traces de vigne sur le domaine remontent à la famille BON. Une famille de notables qui ont fait l’histoire de Saint-Émilion depuis le XIIIè siècle. En 1929, le « Féret » rapportait qu’à l’occasion de l’Exposition Universelle de Paris, les vins de Justin Bon avaient permis aux grands vins de Saint-Emilion d’obtenir une médaille collective. Le domaine fût par la suite racheté en 2001 par Michèle et Guy Richard. Ce couple originaire de Charente Maritime, issu d’une famille de viticulteurs, rénove la propriété et revoit de manière drastique l’exploitation du raisin. Aujourd’hui, il en ressort un vin de qualité où transparaît la passion du couple pour le bon vin. Idéalement situé, le Château Cadet-Bon prend ses 5ha à l’orée du village de Saint-Émilion. Il domine le paysage surplombant à 75m d’altitude sur la butte du Cadet. Avec ses tenants exposés plein sud, les vignes mettent en avant les caractéristiques géologiques de la région avec un sol dominé par le calcaire à Astérie, un type de roche à dominante jaune contenant des fossiles, notamment d'étoile de mer. Moyens et méthodes de production Plaçant le terroir au cœur de la production, le domaine s’attache à soigner sa production de la récolte à la vinification. Durant 5 à 6 jours, les vendanges sont ainsi faites manuellement avec l’aide de vendangeurs temporaires particulièrement bien choyés. Ces vendanges sont effectuées selon la maturité de chaque parcelle et en fonction de la météo. Une fois récoltés, les fruits sont vidés dans des bastes puis acheminés au chai. Le tout en assurant, un minimum de manipulation. Une fois aux chais, la production traverse une série d’éléments de tri pour ne garder que les meilleures grappes. Un système innovant reprend la suite pour l’encuvage. En effet, depuis 2007, le domaine a mis en place un système de transport des raisins par gravité vers les cuves. Ce qui permet de garder le fruit entier et de le vinifier en l’état. Les étapes de vinification sont extrêmement encadrées du protocole d’extraction en passant par les pigeages, une méthode manuelle ancestrale qui permet de libérer arômes et parfums du vin en cours d’élaboration. A l'issue de la vinification, on passe à l'élevage. On retrouve alors toute une palette d’outils qui viennent révéler la fraîcheur recherchée dans les cuvées Saint-Émilion. Une partie de la production est vieillie en barrique mais le domaine utilise également des amphores. Pour ce dernier, c’est 3 à 4% de l’assemblage qui est effectué dans des amphores en terre cuite de 7hl. 14 mois durant, le précieux nectar est élevé sous l’œil attentif des viticulteurs et de leur équipe. Une démarche dans le respect de la nature Dès leur acquisition du domaine, le couple Richard s’attelle tout particulièrement à faire de leurs vignes des vignes qui respectent la nature et l'expression authentique du terroir en AOC Saint-Émilion. Ils mettent ainsi fin à l’utilisation d’herbicide. Afin de lutter contre les effets du froid en hiver, les Richard ont aussi adapté des techniques peu communes. Par exemple, les semis sont protégés par des mélanges de céréales (seigle ou avoine) et de légumineuses comme la vesce auxquels sont ajoutés des crucifères comme la moutarde, le colza ou la Phacélie. Présentant de nombreux avantages, l’application d’une couverture végétale protège les sols de l’érosion ou des battances mais apporte aussi de l’engrais naturel. Depuis 2015, le domaine a fait le choix d’arrêter l’utilisation d’anti-Botrytis. Le botrytis est une pourriture...
L’ambiance est calme, propice à la détente, avec la montagne derrière qui surplombe la mer. D’un côté, la nature est incroyable. Elle surgit comme un secret bien gardé. Et de l’autre, il y a l’océan, comme si l’on était ailleurs que sur Terre. Une formule bien-être basée sur la complémentarité des activités La nature est très présente à l’hôtel, déjà par son emplacement et son ancrage mer/montagne. C’est un vrai patrimoine naturel à couper le souffle. Le surf, ce n’est pas un sport comme les autres. Il s’agit d’un sport qui connecte à l’élément naturel. Alors, pour apprendre à surfer ou simplement se laisser guider, les voyageurs découvrent les meilleures vagues de la région en fonction de leur niveau. Grâce à son partenariat Rip Curl ® et ses coachs de surf certifiés, Paradis Plage offre des expériences de surf d'une qualité unique. Pour le spa, il y a toute une partie de soins qui est faite à base d’éléments naturels, comme l’huile d’argan, produite exclusivement dans le sud du Maroc et véritable trésor régional exporté dans le monde entier. Plusieurs groupes choisissent de venir s’établir quelques semaines pour une retraite yoga, avec une immersion en ambiance feutrée, un peu suspendue. Le yoga shala offre un cadre exceptionnel et permet aux voyageurs de profiter d'une ambiance unique en son genre avec de superbes couchers de soleil. Un quatrième pilier vient s'ajouter à ce trio orienté bien-être, à savoir le fitness, avec entre autres le crossfit, un espace indoor et un outdoor, pour une approche plus ludique de cette expérience qui se veut "nouvelle génération". Aussi, avec les feux de camp, le cinéma en plein air et le zen garden, les voyageurs, des petits aux grands, sont des plus heureux. Découvrir la richesse naturelle et culturelle La richesse locale naturelle et culturelle place l’identité marocaine au centre des soins de détente et de bien-être. La mission de Paradis Plage tourne autour du bien-être du corps et de l’esprit, dans un écrin naturel d’exception. Paradis Plage est l’un des rares hôtels qui est beach front, directement les pieds dans le sable. Il y a un « back country » dans les montagnes, avec des chemins extraordinaires, des trekkings, autant de balades à faire, aussi bien à vélo, qu'en quad ou en buggy. Les équipes de Paradis Plage sélectionnent des activités qui permettent de découvrir la région autrement. La clientèle a tout le loisir de découvrir ce qu’il y a de plus marquant dans la région, des excursions et des balades sur une demi-journée ou sur une journée entière, aussi bien en nature, qu’en visites guidées. ...
Transmis de génération en génération depuis la fin du XIXe siècle, le savoir-faire familial et l’amour du champagne perdurent encore aujourd’hui avec Maelle & Jean-Christophe Delavenne, représentant la 4e génération de ces Récoltants-Manipulants. Les 10 hectares de vignes sont plantés en Pinot noir et Chardonnay sur les communes de Bouzy, Ambonnay et Cramant, pour une production d’environ 70.000 bouteilles par an. Une démarche respectueuse de l’environnement Jean-Christophe Delavenne pratique une agriculture raisonnée depuis de nombreuses années, sans aucune utilisation d’herbicide. Il s’inscrit dans un processus de culture durable, respectueuse de l’environnement et garantissant une biodiversité maximale. La majorité des travaux que nécessite la vigne, comme la taille ou le palissage, est réalisée manuellement, le sol est travaillé au moyen d’une charrue hydraulique. Leurs Champagnes et Bouzy rouge Tous les raisins sont récoltés uniquement sur la soixantaine de parcelles du vignoble. Ils sont ensuite pressurés sur place, cépage par cépage. Puis les jus sont mis en cuves. Aucune fermentation malolactique n’est effectuée afin de conserver la fraicheur des fruits et offrir une longueur en bouche plus intense. A cela s’ajoute une vinification naturelle longue puisque le tirage n’a lieu qu’au mois de juillet. Ainsi naissent les Champagnes Grand Cru Delavenne, que ce soit le Millésimé 2012, la Cuvée Réserve, La Cuvée Rosée, la Cuvée Blanc de Blancs ou la Cuvée Tradition, tous vieillissent pendant 3 ans minimum dans des caves creusées dans la craie. En hommage à leur première fille, ils ont récemment créé « Amour de Louise », une cuvée prestige mariant 70 % de Chardonnay et 30% de 8 Millésimes (2004-2011) et produite à 3048 bouteilles. Les Delavenne produisent également un Bouzy rouge, un vin non pétillant spécifique de cette région champenoise. Sur des notes de cerises griottes, c’est un vin léger qui s’apprécie légèrement frais. Quelques adresses pour déguster Hormis lors de votre visite dans la nouvelle salle de dégustation du domaine, vous pourrez gouter aux champagnes Delavenne dans différents restaurants étoilés comme Le Grand Cerf (Villers-Allerand), et même désormais au restaurant Kokkeriet à Copenhague. ...
À travers la journée de l’agroalimentaire, SOFIE souhaite « montrer le potentiel du territoire à accueillir des entreprises qui travaillent dans l’agroalimentaire ». La 2e édition de l’événement économique ainsi dépeint par Bénédicte Brienne, directrice de l’organisme, mettait à l’honneur la filière brassicole. Une journée pour célébrer le potentiel d’un territoire Sa situation privilégiée dans les Hauts-de-France fait de la Flandre et du Pays de Saint-Omer un territoire stratégique, jouissant d’un accès direct sur nos voisins européens. La santé économique générale de cet espace de près de 2 000 km² est au beau fixe, grâce aux nombreux groupes et PME qui ont déjà compris ses atouts et sont installés ici de longue date. La disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée, incluant beaucoup de jeunes, joue particulièrement en sa faveur. Dans ce contexte économique florissant, l’agroalimentaire tient une place à part pour le territoire. L’exportation des produits alimentaires transformés place effectivement les Hauts-de-France au deuxième rang, à l’échelle nationale. Une performance soutenue sur le territoire de SOFIE par les 5 000 emplois consacrés à cette filière, qui affiche un dynamisme certain, entre les commerces de gros et les entreprises de transformation. Danone - entreprise agroalimentaire mondiale - , Bonduelle – référence de longue date dans la transformation et la conservation de légumes – , ainsi que Delacre – le roi des cigarettes russes –, figurent parmi les gros pontes actifs sur le territoire. C’est sur toutes ces forces territoriales que la journée agroalimentaire du 19 octobre a voulu attirer l’attention, avec un clin d’œil sur une filière particulièrement performante : la filière brassicole de la bière. Le premier pôle brassicole indépendant de France « Le territoire est le premier pôle brassicole indépendant de France », déclame, non sans fierté, François Motte, président de SOFIE. Deux opérateurs sont notamment à l’origine de ce palmarès. Brassant plus de 3 000 000 hectolitres par an, la Brasserie de Saint-Omer génère quelque 185 emplois. Elle a été récemment rejointe par la Brasserie Goudale qui a réalisé un investissement de 80 millions d’euros en 2016. Les brasseries de taille plus modeste contribuent pareillement au dynamisme du pôle qui est présent d’amont en aval. Le houblon continue, en effet, d’être cultivé sur quelques sites du territoire. En aval, la production brassicole génère des consommations parallèles en matière de verres, cartons, etc. Les 40 millions de verres à bière écoulés par Arc sur le marché illustrent clairement le succès local de l’industrie de la bière. ...
Après avoir vécu une trentaine d’années en Scandinavie, Yvon et Anne-Lena Gentes envisagent une reconversion professionnelle. Arrivés en France, ils tombent littéralement amoureux de ce domaine entre mer et montagne situé aux portes de la Camargue qui leur rappelle les fjords scandinaves. Le couple décide alors d’en faire acquisition puis s’engage dans un immense chantier visant à améliorer l’environnement. « Nous nous sommes entourés d’agronomes et d’œnologues internationaux qui nous ont aidés dans notre démarche. Tout a été réhabilité : du domaine, à la cave, en passant par l’encépagement jusqu’aux modes de culture », nous confie Yvon Gentes. Un travail de longue haleine qui a fini par porter ses fruits : le Domaine de Calet s’inscrit aujourd’hui comme l’une des références en AOC Costières-de-Nîmes dans la Vallée du Rhône. Un mode de travail selon une approche écologique Situé à 20 km de Nîmes à la limite ensoleillée entre la Provence et le Languedoc-Roussillon, le vignoble bénéficie d’une situation géographique privilégiée et surtout d’un climat méditerranéen exceptionnel aux étés très chauds, à la saisonnalité des pluies très marquée, le tout accompagné d’un mistral qui assainit les vignes. Le terroir se caractérise par la présence de galets issus de débâcles glaciaires d’origine rhodanienne qui captent mieux la chaleur du soleil pour chauffer le sol et la vigne. Les cépages tels que la syrah, le mourvèdre, le carignan ou le grenache en rouge ainsi que la roussane, le bourboulenc, le chardonnay ou la clairette en blanc s’expriment avec intensité et harmonie et donnent naissance à des vins méridionaux, fougueux et équilibrés qui sont désormais certifiés Ecocert. Car pour Yvon Gentes, avoir des produits qui ne respectent pas l’homme et la nature, aussi bons soient-ils, n’a aucun intérêt. Dans sa démarche qui prône une symbiose entre le vigneron et la terre, il adopte des méthodes biotechniques innovantes comme la confusion sexuelle qui permet de lutter contre les parasites sans avoir à recourir aux intrants chimiques. La vinification s’annonce quant à elle plus vertueuse pour les consommateurs grâce à la réduction du taux de sulfites dans les vins. « Aujourd’hui, dans les produits conventionnels, les doses de sulfite autorisées sont de l’ordre de 180 mg par hectolitre et passent à 100 mg par hectolitre en bio. Chez nous, la teneur avoisine les 20 mg par hectolitre », explique le vigneron. Des vins « haute couture », incontournables des tablées Avec une production annuelle de 2000 à 2500 bouteilles, le Domaine de Calet s’illustre pour sa gamme riche et variée qui s’exporte à l’international notamment dans les pays scandinaves, en Russie ou en Ukraine. Grâce à des vignes âgées de plus de 40 ans qui donnent des raisins d’une qualité exceptionnelle, il est en mesure de proposer des cuvées haut de gamme telles que l’Éternité, un vin rouge puissant issu d’une production intime de 600 bouteilles par an. Offrant un bel équilibre entre les tanins et l’acidité, ce vin est parfait en accompagnement de veau, de bœuf ou de poissons à chair blanche tel que cabillaud et flétan communément associés aux vins rouges en Norvège. La Cuvée Grand Mas s’inscrit également comme l’une des fiertés de la maison et a été considérée comme l’un des plus grands vins de France lors d’une présentation à Tokyo. Élevé en fûts de chêne et produit à partir de 80 % de syrah, 15 % de grenache et 6 % de mourvèdre, ce vin rouge harmonieux, profond et boisé s’accorde à merveille avec de l’agneau, du bœuf et des plats épicés. Plus récemment, la maison vient de proposer la cuvée Long terme, un rouge plus élégant, rond et généreux. « Avec ses arômes de fumée et de sous-bois, le Long Terme s’adresse à un public plus jeune. Il a d’ailleurs reçu une méda...
Cisbio est spécialisé dans les technologies, les produits et les services pour le diagnostic in vitro et la recherche dans les sciences du vivant. Elle propose de nombreux dosages pour le diagnostic de cancers, de maladies métaboliques ou auto-immunes. Dans le domaine de la recherche, elle a mis au point une méthode de détection par fluorescence en milieu homogène (HTRF) et a développé une offre d'essais et de services à destination des chercheurs impliqués dans la découverte de nouveaux médicaments. Sur la base de ce savoir-faire et de plus de 200 brevets déposés, Cisbio commercialise aujourd'hui plus de 500 essais et réactifs pour accélérer les projets de recherche de ses clients et partenaires. Un rôle important dans l’économie Cisbio emploie plus de 200 personnes, dont 40 chercheurs ayant une formation scientifique en chimie, en biologie cellulaire et moléculaire ou en biophysique. Basé à Codolet, dans le Gard, Cisbio possède des filiales à Boston, à Shanghai et à Tokyo et dispose d’un réseau de distributeurs qui commercialise ses produits dans le monde entier. Cisbio joue un rôle important dans l’économie de la région Occitanie, en créant de nombreux emplois et en ayant un rôle actif en matière de formation, ainsi qu'au travers de ses partenariats avec les instituts de recherche et les universités de Montpellier et de Marseille. 2016 : création de Ze Lab Dans le courant de l’année 2016, fort de son expérience et de ses compétences aussi bien scientifiques que commerciales, Cisbio a décidé de mettre en œuvre une nouvelle structure, Ze Lab, afin d’aider et d’accompagner des startups à se développer. Pour bénéficier de cet accompagnement, les candidats doivent déjà avoir testé et validé leur concept, établi un business model et être dans une phase de finalisation de recherche, d’industrialisation ou de commercialisation. Ils doivent travailler dans des domaines d’activités bien spécifiques tels que la recherche de thérapeutiques ciblant les maladies infectieuses, le diabète, l’oncologie ou les maladies rares. Cisbio souhaite que les startups rejoignant Ze Lab se concentrent sur leur cœur de métier dans les meilleures conditions possibles. Pour cela, elle va en particulier les accompagner au niveau de l’organisation de la structure, sur la mise en place d’un business plan, sur l’étude de marché ou sur la recherche de fonds. Ainsi, mettre en place une organisation de recherche et développement performante, définir une stratégie claire, développer et commercialiser les produits, structurer les équipes, rechercher et trouver des investisseurs sont au cœur du package proposé par Cisbio. Un écosystème déjà présent et un réseau international Certains critères sont déterminants pour la sélection de ces entreprises émergentes comme la qualité de l’équipe, une offre ayant une valeur ajoutée identifiable et une forte motivation. Quelques startups ont déjà déposé leur dossier pour rejoindre Ze Lab. Ils sont à l’étude auprès du comité de sélection de Cisbio. Les sociétés retenues pourront intégrer pendant 3 mois à 2 ans un espace mis à leur disposition avec bureaux, plateaux techniques et salles de réunion. Elles peuvent ainsi bénéficier de tout l’écosystème déjà présent sur place et, potentiellement, d’un réseau commercial international. ...
Une race de prestige La Limousine est une race à vocation bouchère originaire de la région du Massif Central, à la robe froment vif. Son excellent rendement en viande et sa facilité d’élevage ont fait d’elle la deuxième race à viande en France avec plus d’un million de têtes pour plus de cinq-mille éleveurs dans tout l’Hexagone. Un mode de production spécifique La production de Bœuf Limousin est encadrée depuis 1988 par un cahier des charges Label Rouge qui garantit de bonnes pratiques d’élevage (élevage au près, densité à l’hectare et en bâtiment limitées, …) mais aussi les bonnes pratiques de transport et d’abattage (conditions de transport maîtrisées, abattage dans le respect des bonnes pratiques et de la règlementation). Avec une alimentation à base d’herbe, (87% au minimum consommée au pré ou en fourrage), complémentée avec des céréales. Une viande haut de gamme et de qualité supérieure La qualité supérieure de la viande est ce qui fait sans le moindre doute sa renommée : « elle a la particularité d’être peu grasse, tendre et savoureuse. Il est possible de tirer parti de tous les morceaux. Toutes les pièces sont utilisées mais les plus fameuses sont certainement l’entrecôte, le faux filet et le rumsteck souligne Jean Marc Escure. Sa qualité est garantie par des tests organoleptiques menés en laboratoire » conclut-il. ...
L’objectif ? Offrir aux voyageurs le pouvoir d’agir pour l’environnement, simplement en réservant dans l’un des 500 000 hôtels écologiques référencés sur le site. Non seulement les clients vont savourer un séjour plus respectueux de leur santé et de la nature, mais ils peuvent se procurer ce luxe à moitié prix. Explications. Le concept TiCATi.com TiCATi.com est une plate-forme de réservation d’hôtels sélectionnant les établissements certifiés écologiques à travers le monde, conçue pour offrir une expérience voyage authentique à ses utilisateurs. Permettre aux voyageurs de se loger dans un hôtel respectant leur éthique et partageant leurs valeurs, telle est sa mission. En plus de promouvoir les initiatives environnementales de ses partenaires, elle a également axé son modèle vers une économie collaborative, en offrant la possibilité de partager sa chambre d’hôtel avec une autre personne. Pour cela, rien de plus simple : « Vous décidez du prix, vous personnalisez un petit message et vous publiez votre offre sur le site », résume Regis Kahn, le cofondateur. Une solution simple et pratique pour trouver une chambre à la dernière minute ! Certes, il s’agit d’un moyen pour alléger considérablement les dépenses liées à son hébergement, mais surtout une façon de rencontrer de nouvelles personnes passionnées de voyage. «Ce côté social du concept est ce qui distingue vraiment la plate-forme », souligne-t-il. À travers ce double argument, TiCATi.com vient de prouver la valeur ajoutée de son concept, aussi bien pour les utilisateurs que pour les établissements partenaires. Pour une économie verte D’une façon ou d’une autre, les établissements référencés se sont engagés dans une démarche éco-responsable en mettant en avant l’éco-construction, le recyclage des ressources et déchets, l’énergie renouvelable, le soutien de l’économie locale, ou encore l’alimentation bio et vegan dans leur stratégie. Pour sélectionner les hôtels, le site se réfère à une centaine de certifications et de labels bio, délivrés par plusieurs organismes nationaux et internationaux. « Un algorithme en interne permet ensuite de les classer par rapport aux notes green leaf que nous attribuons aux hôtels ayant le plus d’impacts positifs sur l’environnement » reprend notre interlocuteur. Dans cette démarche de transparence, les critères écologiques et les notes de chaque établissement sont révisés en permanence par une équipe experte, afin d’encourager les initiatives des hôtels référencés. Contrairement aux autres plates-formes collaboratives, TiCATi.com se veut être un allié des hôtels partenaires, en attirant une nouvelle clientèle pour dynamiser leur chiffre d’affaires. ...
La Poudrière sort de terre début 2015, au terme de 2 ans de travaux. Sa cave à manger promet une ambiance conviviale autour de plats à base de produits frais. Sa décoration sobre et dépaysante est une véritable invitation à table. Une cuisine de convivialité La Poudrière mise par-dessus tout sur une bonne sélection de produits pour donner entière satisfaction à ses convives. Entièrement faits maison, les plats sont concoctés avec des ingrédients issus notamment de la pêche et de l’agriculture durable. Pierre Chartron et Fabrice Mury travaillent d’ailleurs en étroite collaboration avec des producteurs locaux avec l’ambition de revoir quotidiennement leurs cartes en fonction des arrivages. Au sein de ce cocon bucolique, la planche charcuterie-fromages composée de speck fumé au foin et de bœuf séché aux épices fait le bonheur des foodies. Sinon, pour se délecter pleinement du savoir-faire de La Poudrière, il suffit de choisir du boudin noir comme entrée, une truite des Pyrénées en guise de plat et un sablé au sarrasin pour le dessert. Pour accompagner les mets, la cave est riche de quelque 500 références de vins bio et nature. Sur ce point, la maison s’appuie sur l’expérience de Fabrice Mury dans le choix des meilleurs accords qui viendront sublimer le repas. Une source de produits frais à venir La Poudrière est en train de mettre en place un potager, sur lequel Fabrice et Pierre aspirent à puiser une grande partie des produits d’approvisionnement de la cuisine, à savoir des légumes, des fruits, des plantes et fleurs aromatiques ainsi que des salades. Le projet est déjà en cours, grâce à une opération de financement participatif menée en juillet 2016. ...
Pierre Vandendriessche, décorateur originaire de Lille, a acheté au départ, Le Château de Courban, uniquement pour en faire une maison de famille. Le destin veut, cependant, que cette demeure solitaire devienne une infrastructure hôtelière. Elle commence à héberger des chasseurs venus de loin et évolue au fil du temps. Le château dispose aujourd’hui de vingt-quatre chambres et suites de charme, d’un pigeonnier amménagé sur deux étages, d'un Spa Nuxe, sauna, hammam, jacuzi, hydroget, salle de soin individuelle et salle de soin en duo, de jardins en cascade, d'une piscine à double débordement et d'un restaurant Gastronomique. Du haut de ses quatre étoiles, le château de Courban reste fidèle à son esprit de maison de famille. La maison crée ainsi un lien unique avec ses hôtes à travers l’ambiance conviviale qui y règne, les soins NUXE et surtout la cuisine inventive du jeune chef étoilé TAKASHI KINOSHITA. Cap sur cet endroit enchanté qui fait partie de la collection Les Collectionneurs (le nouveau Château Hôtel Collection groupe Alain Ducasse). Un restaurant gastronomique Hébergée dans dépendance aménagée comme une orangerie, le restaurant invite les visiteurs à une parenthèse gourmande. Ce restaurant gastronomique s'est vu récompensé à plusieurs reprises pour la qualité de sa cuisine. Il a à son actif une étoile au Guide Michelin, deux toques et Jeune Chef Espoir au Gault et Millau, Grande Table 2017 par la région Bourgogne Franche Comté, en plus d'être élu Grande Table par le groupe Alain Ducasse. Les grandes baies vitrées laissent la lumière naturelle inonder toute la salle, et permettent également aux visiteurs de visualiser le décor extérieur. Une grande terrasse en bois, s'ouvre sur un jardin en cascade verdoyant. De plain-pied avec le gazon, elle offre un espace terrasse accessible à tous en saison. Ceux qui aiment manger ou se détendre en plein air peuvent en bénéficier, surtout lors des journées ensoleillées. La nuit tombée, le site rayonne d'une beauté féérique. Des lustres et lampadaires illuminent l’intérieur, tandis que le jardin dévoile sa splendeur sous l’éclairage extérieur. Ce cadre au jeu de miroir, d’une capacité de plus de 100 couverts, est parfaitement privatisable. Il peut accueillir des réceptions, des mariages, des réunions de familles, des séminaires ou des banquets, à condition d'être reservé bien à l’avance... Un enchantement de saveurs Avec le chef Takashi Kinoshita aux fourneaux, les hôtes peuvent compter sur une gastronomie hexagonale agrémentée de zeste nippon. La maison propose trois menus où les produits du terroir et du potager sont privilégiés : le « Découverte », le « Saveurs » ou le « Dégustations » en sept escales. Ce dernier varie selon la saison et l’humeur du chef, mais réserve toujours d’agréables surprises. Comme mise en bouche, il met en avant les plats phares de la maison, et toujours du potager comme les asperges sauvages chatillonnaises, le Veau de l'Aubes ou encore les champignons et truffes de Bourgogne. Les convives auront certainement un coup de cœur pour le bœuf charolais, un nom iconique de la tradition bourguignonne. Au Chateau de Courban, il est préparé à la japonaise et maturé pendant quinze jours. La viande devient ainsi tendre et juteuse. Elle est accompagnée à l'occasion d'une sauce de sésame noire et de vin rouge. La chef pâtissière Sea Hasegawa sert ensuite une collection de desserts aux saveurs légères, peu sucrée qui fait la touche japonnaise. Près de 300 références de vins Jean-Noël Rahmani, le sommelier, conseille les convives avec une harmonie de vins et spiritueux. Pour accompagner viandes, poissons, crustacés, fromages et desserts, il propose une variété de Bourgogne Blanc, de Bourgogne rouge et bien évidemment de champagnes du vignoble voisin. Egalement à l'honneur, des Crus de la France entière et même de l'Oregon... Le choix est large, vu que la cave dispose de plusieurs centaines de références mettant les vignes de la région à l'honneur. ...
Avec une carte qui change tous les trois mois, Le Jardin Gourmand, peut s’enorgueillir de travailler majoritairement des produits locaux, où le surgelé n’a nullement sa place. Soucieux des goûts et préférences de la clientèle, le restaurant propose une carte du jour tous les midis, avec une option de quatre entrées, quatre plats et quatre desserts, ce qui permet de varier les plaisirs des habitués et des clients de passage. Le Jardin Gourmand, c’est aussi un restaurant pour les végétariens, les végétaliens et les intolérants au gluten, mais aussi un excellent service traiteur. Les suggestions du chef En entrée, une délicieuse salade de langoustines reçues fraîches, qui vont être décortiquées et équeutées avant d’être poêlées aux échalotes, ail et persil, et servies avec un petit mesclun de salade de mâche et un tout petit peu de frisée d’hiver, avec, à côté, un petit jardinet de légumes sur lequel sont piqués des bâtonnets de betterave pour apporter un peu de croquant et de fraîcheur à l’ensemble. Pour continuer, un tajine de souris d’agneau au kaki confit et coriandre avec un couscous de fruits secs. La souris d’agneau est saisie au four à 180 ° pendant une petite demi-heure, avant d’être cuite pendant 1 h 20 à 90 °. Une fois qu’il a récupéré tout le jus de cuisson, le chef élabore la sauce au miel et à la coriandre avec du ras el hanout jaune. Quatre-épices, ras el hanout rouge, miel et coriandre sont rajoutés à la toute dernière minute. Les souris d’agneau vont ensuite servir de base à du couscous légèrement safrané à la brunoise de pruneaux, figues et abricots. Et pour terminer ce voyage de saveurs, une terrine de chocolat, une crème brûlée au carambar, un millefeuille mandarine et spéculos ou encore un clafoutis de mangue au citron vert. ...
Un cadre charmant à la touche « Vieux Paris », un grand bar et du mobilier en bois ancien, un peu de jazz en musique de fond : la simplicité y côtoie le raffinement pour cultiver la convivialité et l’ambiance chaleureuse. Le havre idéal pour se détendre après des activités dans le frétillant 18e arrondissement de Paris. La cuisine traditionnelle à l’honneur À L’Anvers du décor, la saisonnalité et la fraicheur des produits utilisés sont des engagements au quotidien. On y propose tous les jours, de 9 h à 23 h, des délices faits maison typiquement français dans une carte riche et diversifiée. Les entrées succulentes comme le carpaccio de saumon frais marin ou les escargots de Bourgogne donnent le ton. Le chef laisse ensuite transparaitre d’autres subtilités à travers le poisson frais du jour ou des viandes tendres et délicieuses, le tout accompagné d’une garniture au choix (riz, frites maison ou haricots verts). Les convives n’ont que l’embarras du choix entre la cuisse de poulet rôti aux herbes, le confit de canard, la souris d’agneau braisée au romarin, la côte de bœuf pour deux, la côte de porc grillée du Pays basque ou encore les sardines grillées au sel de Guérande. Salades et pâtes variées sont aussi au rendez-vous. Mais dans cette adresse hors pair, ne pas gouter aux moules marinières (origine France) est presque un péché. Sous les mains du chef, ce plat n’en reste pas un, il devient un véritable chef-d’œuvre culinaire. Et la magie ne s’achève qu’après avoir apprécié le mi-cuit chocolat crème anglaise, la tarte du jour ou la crème brulée à la vanille. ...
S’inscrivant dans l’univers de la restauration française depuis vingt-neuf ans, Le Refuge des Gourmets est situé dans le petit village de Machilly, au pied du massif des Voirons, en campagne, à environ dix kilomètres d’Annemasse. Récemment primé d’une étoile par le Guide Michelin, cet établissement familial cossu collabore avec une équipe professionnelle et talentueuse. Un restaurant tout en convivialité Dans un souci de favoriser les relations humaines et le partage, Florence Chanove et son équipe de salle sont au petit soin pour leurs hôtes. Dans un cadre feutré et élégant, elles les accueillent chaleureusement et les invitent à se délecter d’une cuisine fine et surprenante. Avec ses deux salles séparées, dont l’une peut accueillir jusqu’à 30 personnes, le restaurant convient à toutes sortes d’occasions, du repas familial au déjeuner professionnel, en passant par un simple dîner occasionnel. Ode à la cuisine gastronomique de région Dans les coulisses du restaurant, les chefs Jean-Marie Chanove et son fils Hubert, épaulés par leur brigade, combinent leurs compétences et créativité pour concocter des plats toujours savoureux, gourmands, mais surtout authentiques. La particularité de leur cuisine réside sur « l’utilisation de produits locaux, mais notre restaurant se distingue aussi sur nos cartes qui se renouvellent constamment en fonction des saisons », s’accordent à dire les chefs. Le restaurant travaille principalement avec des fournisseurs locaux : agriculteurs, éleveurs, pêcheurs et cueilleurs de champignons, de fruits, d’herbes sauvages, fleurs, etc. « À partir des produits régionaux et saisonniers comme la framboise, nous proposons une déclinaison de cuisine gastronomique et traditionnelle, tout en inventivité et mélange des saveurs. », spécifient-ils. Au programme : un menu à la carte et un menu carte blanche appelé « Partition gourmande » qui se décline en sept ou huit partitions. Pour cette saison printanière par exemple, « nous travaillons sur des jeunes herbes mixées avec des infusions hivernales, que ce soit des infusions végétales, de légumes ou de plantes séchées », poursuivent nos interlocuteurs. Au déjeuner, l’omble chevalier est à l’honneur, qui, en cette saison, est un poisson très prisé à la fois par sa délicatesse et la justesse de ses accords. « La garniture, la sauce ou le mode de cuisson de l’omble vont surgir en fonction du temps présent, puisque nous travaillons dans un esprit de spontanéité du moment ». Pour accompagner ses plats, les chefs suggèrent des vins du terroir, notamment ceux de la Haute-Savoie et de la vallée du Rhône, sa région natale. ...
Avec ses 11 ha, ce terroir du Vaucluse situé entre Vacqueyras et Gigondas fait des envieux. Et pour cause, les ingrédients d’une vendange de qualité sont réunis grâce à son ensoleillement exceptionnel couplé au mistral. Soucieux de faire perdurer les saveurs du terroir à travers le respect du sol et des vignes, le Domaine des Espiers est en viticulture biologique depuis 1999. « Nous avons été avant-gardistes dans notre style de vinification », explique Philippe Cartoux, propriétaire du domaine. Des techniques innovantes entrainant une belle reconnaissance Dans sa quête de la qualité, il a développé un système de thermorégulation pour ses cuves, étant électrotechnicien de formation. « Je réchauffe le jus pour relancer le début de fermentation ainsi que pour la rallonger, de sorte qu’elle soit plus complète. Cette technique, en plus de donner des vins souples, permet de mieux fixer les couleurs », ajoute-t-il. Sur les appellations Gigondas, Sablet et Côtes-du-Rhône, le domaine produit des cuvées qui ont su conquérir des tables étoilées. Parmi les privilégiés : le Restaurant Pierre Gagnaire, Le Grand Restaurant, de Jean-François Piège ou Le Jules Verne. Faisant l’objet de commentaires élogieux et bien mérités lors des dégustations, la réputation des vins du Domaine des Espiers n’est plus à faire. ...
Un parcours repensé Au plan architectural, le musée s’est agrandi et connaît de nombreux embellissements. Le hall d’entrée donne le ton à la visite avec l’une des pièces maîtresses du musée, le carrosse des Vachères, une voiture hippomobile datant du 18e siècle. Il s’agit d’une pièce rare considérée comme un « trésor national ». Les collections se déploient en quatre grands ensembles, un véritable parcours « encyclopédique ». Au rez-de-chaussée, la galerie historique abrite les collections locales de la préhistoire à la Renaissance. Les visiteurs y découvrent la préhistoire de la Haute-Loire à travers des pièces d’exception, telles que le cavalier de Bas-en-Basset (une statuette en alliage de cuivre datant de l’âge de Bronze) ou les bâtons percés et gravés. Cette galerie met également en perspective le monde méditerranéen antique, notamment avec des cercueils égyptiens et leurs momies ou des productions céramiques de Grande Grèce. Parallèlement, l’époque gallo-romaine et le Moyen Âge se dévoilent à travers toute une série de collections de sculptures. La collection compte deux rares représentations d'arbalètes antiques ! Enfin, les visiteurs pourront admirer des objets d’art de la période médiévale et de la Renaissance exposés dans trois salles différentes. Une chaire en bois aux armes de Polignac, des coffres ou encore des majoliques italiennes figurent parmi les œuvres les plus notables. La galerie du Velay est dédiée aux pèlerinages et à la dentelle, élément phare du patrimoine de la ville et de la Haute-Loire. Dans cette section, les visiteurs ont tout le loisir d’apprécier le savoir-faire local en matière d’artisanat. Bijoux, verres, volants de dentelle, marqueteries de paille… sont parmi les principales œuvres exposées. La galerie des beaux-arts suggère avec ses sept salles, un survol de la peinture européenne depuis le Moyen Âge jusqu’au début du 20esiècle. Quelques chefs-d’œuvre s’offrent ainsi aux regards : La Vierge au manteau, La Sainte Famille ou encore le célèbre Vercingétorix devant César. À mi-parcours, la salle du Dôme offre une vue imprenable sur le jardin et la vieille ville. Enfin, la galerie des Sciences propose d’intéressantes collections de paléontologie, d’histoire naturelle et de mécanique. Les fossiles du mastodonte d’Auvergne et le crâne de la hyène géante de Sainzelles sont les plus connus. La collection de mécaniques regroupe des modèles réduits de l’ingénieur Alexandre Clair qui mettent à l’honneur les inventions et innovations technologiques depuis l’Antiquité jusqu’au 19e siècle. Les plus curieux auront l’occasion de voir de près la première machine à coudre, la machine à vapeur de Watt ou le praxinoscope (l’ancêtre du cinéma). ...
Pour trouver le domaine du Château Les Chaumes, il faut se rendre à Fours. En effet, le château est localisé à quelques kilomètres de ce charmant petit village du sud-ouest de la France, au nord de Bordeaux. Château Les Chaumes : histoire d’un domaine d’exception Comme beaucoup d’autres domaines français, le Château Les Chaumes est une propriété familiale qui se transmet de génération en génération. En effet, achetée en 1965 par Robert Parmentier, ce dernier replanta le vignoble afin de lui redonner ses lettres de noblesse. Puis, il décida de confier les rênes de l’exploitation à son fils Pierre quelques années plus tard. À l’heure actuelle, et depuis 2014, ce sont Anne et Henri, les deux autres enfants de Robert, qui s’occupent du développement de l’exploitation. Pour information, bien que nous ayons peu de données précises sur l’historique du domaine, des livres de compte indiquent que l’on y produisait déjà du vin en 1833. De plus, son architecture ressemblant aux anciennes villas romaines avec bâtiment carré et vignoble en coteau semble indiquer que son histoire est bien plus vieille que l’on ne pense. Vignoble et viticulture du Château Les Chaumes Profitant d’une superficie de 23 hectares, le domaine du Château Les Chaumes propose 3 cépages différents. Le merlot, tout d’abord, qui est le cépage dominant. Puis, le cabernet et le malbec. À noter : Anne Parmentier nous raconte que nous avons affaire à un terroir très typé dû à la présence d’un sous-sol calcaire et argile quasiment pur. Ainsi, bien que la culture s’y fait difficilement, cela permet de produire des vins très concentrés et expressifs. Surtout que l’on pratique, sur le domaine, une viticulture raisonnée et des pratiques culturales respectant l’environnement. D’ailleurs, Anne Parmentier précise qu’elle n’a pas hésité à demander à deux ingénieurs agronomes d’apporter de précieux conseils pour cultiver la vigne tout en entretenant la bonne santé du sol et des fruits. Ainsi, l’usage de produits phytosanitaires est très limité sur le domaine. Ce qui fait le bonheur des amateurs de vins authentiques. Après des vendanges mécaniques, les raisins sont triés et seuls les meilleurs sont conservés. Puis, ils sont placés en cuve pour démarrer le processus de vinification sans manipulation ni filtrage. Ensuite, Anne Parmentier nous indique que le vin poursuit son vieillissement en fûts de chêne pendant 12 ou 20 mois supplémentaires. Les vins du Château Les Chaumes La particularité du domaine : le fait de produire 2 cuvées 100% fût neuf (merlot et malbec) et 2 cuvées 30% fût neuf (merlot et malbec). Parmi les vins à gouter absolument si vous vous intéressez aux créations du domaine, nous vous conseillons le Château Les Chaumes Malbec 2016 (98% malbec et 2% merlot). Les personnes qui l’ont testée apprécient le bel équilibre entre le fruité du vin et l’apport du bois (grâce au vieillissement en fût neuf). Idéal sur un gibier, un civet ou un fromage affiné, vous allez apprécier ses notes épicées et ses arômes de cèdre, violette et réglisse. Aussi puissant qu’élégant, il a d’ailleurs obtenu 1 étoile au Guide Hachette 2020 et 14,5 sur 20 dans le Guide Bettane et Desseauve. N’hésitez pas à consulter leur boutique en ligne pour trouver votre bonheur. Ou à vous rendre directement sur place si vous êtes dans le coin. Pour information, le millésime 2018 qui s’avère déjà être un magnifique millésime, aussi charmant que bien structuré, sera mis en bouteille au printemps. De plus, bien que le millésime 2019 ne sera mis en bouteille qu’en 2024, on sait d’ores et déjà qu’il va donner des vins très ronds et aromatiques. Anne Parmentier nous parle de « vins aimables » pour qualifier ce millésime que nous avons hâte de tester. Oenotourisme au Château Les Chaumes Évidemment, pour faire connaitre ses produits au public, Le Château Les Chaumes n’hésite pas à ouvrir ses portes aux curieux, novices ou spécialistes. D’ailleurs, de nombreuses portes ouvertes sont propos...
L’encépagement du domaine est composé des sept cépages locaux d’Alsace : Sylvaner, Pinot Blanc, Riesling, Muscat, Pinot gris, Gewurztraminer et Pinot Noir. L’âge moyen de ces vignes est d’environ trente ans, mais certaines parcelles sont couvertes de vieilles vignes atteignant les 52 ans. C’est grâce à la variété des cépages couplée à une diversité de terroirs, ainsi qu’à un savoir-faire transmis de génération en génération, que la famille Halbeisen a pu élaborer une grande variété de vins. Bergheim, une terre bénie pour les vignes Les treize hectares de vignes du Domaine Halbeisen se trouvent aux abords de l’ancienne cité fortifiée de Bergheim, en plein cœur du vignoble alsacien. Cette cité médiévale bénéficie d’un éventail de sols parmi lesquels figure le lieu-dit classé « Grand cru » Altenberg connu pour ses vins dès le XIIe siècle. Le vignoble profite d’un terroir argilo-calcaire complexe et idéal pour la culture de la vigne. De plus, il jouit d’un microclimat chaud, favorable à une maturité optimale des raisins, grâce à une exposition plein sud et un éloignement du front vosgien. Les vignes sont situées sur des fortes pentes qui leur assurent ainsi une bonne hygrométrie tout au long de l’année, ce qui confère aux vins du domaine une grande régularité dans le temps. Une grande gamme de vins Savoir-faire familial, terroir fantastique et grand éventail de cépages, le Domaine Halbeisen use de tous ces atouts pour obtenir des vins d’une grande variété sans pour autant déroger à la qualité. Les « Meilleurs Terroirs de Bergheim » sont des vins d’une grande subtilité tirée de la forte personnalité de leurs sols. Les « Terra Aurea » ou Terre d’Or sont surtout issus de cépages de plusieurs terroirs. Ils sont élaborés à partir de raisins de vignerons, vinifiés et mis en bouteille selon une charte qualitative dans le respect de l’environnement et du terroir. Les « Vins d’Exception » sont plutôt atypiques, fruits d’une tradition retrouvée. Ils se déclinent en blancs et rouges, élevés en barriques de chêne et toujours issus de Vieilles Vignes. Les « crémants » pour leur part s’imposent naturellement pour faire pétiller les fêtes. Il s’agit de vins effervescents de grande qualité qui se dégustent en toute circonstance. N’oublions pas les « Grands Crus » issus de Bergheim dont la renommée remonte au XIIe siècle. Finalement, les vendanges tardives sont des vins blancs puissants, complexes et moelleux, dont les nectars riches et liquoreux se dégustent durant les grandes occasions. ...
Réinventer la vente immobilière Liberkeys, une agence immobilière 2.0, est en train de révolutionner la vente de votre appartement ou de votre maison. Pur produit de la « proptech », contraction de « property » et de « technology », cette start-up fondée en juin 2017 utilise, en effet, les nouvelles technologies pour réinventer les services proposés aux propriétaires-vendeurs et aux acheteurs, répondre à leurs attentes et améliorer le processus de la vente immobilière. « Notre priorité » explique Thomas Venturini, l'un des co-fondateurs, « c'est la satisfaction de nos clients. C'est inscrit dans notre ADN ». Pour contenter ses utilisateurs et optimiser leur expérience-client, Liberkeys actionne différents leviers : des services innovants mêlant big data et intelligence artificielle, une totale transparence (une application permet d'être tenu informé, en temps réel, des actions qui sont menées) mais aussi (et surtout !) de substantielles économies à la clé. Jugez plutôt, cette start-up propose aux propriétaires de s'occuper de la vente de leur bien immobilier, depuis l'estimation jusqu'à la signature de l'acte authentique en passant par les visites, en contrepartie d'une commission fixe de 2 990 €, payée au succès et sans engagement. C'est en moyenne cinq fois moins qu'en passant par une agence immobilière traditionnelle. Tout le monde n'est pas capable de pratiquer ces tarifs tout en proposant une expérience client parfaite. Liberkeys l'est. Et cela grâce à la technologie que la start-up a développée en lame de fond. Améliorer l’expérience-client L'idée de créer Liberkeys est née d'un constat : 75 % des propriétaires-vendeurs préférent vendre leur bien en direct afin de réaliser des économies de frais d'agence pour un service souvent décevant. Mais vendre un logement, c'est un vrai métier et ceux qui s'y essayent ont tôt fait de réaliser que c'est à la fois chronophage, complexe et stressant… C'est pourquoi 70% des transactions sont encore gérées par un intermédiaire. Et cela, en dépit du fait que passer par un intermédiaire impacte fortement leur net vendeur. Thomas en a d'ailleurs fait l'expérience. « En janvier 2017, j'ai acheté un appartement dans le cadre d'un investissement locatif. L'expérience a été décevante. D'une part, j'ai trouvé que les méthodes employées par l'agence immobilière que j'avais contactée étaient archaïques… D'autre part, j'aurais aimé plus de transparence. Enfin, une fois le bien trouvé et la transaction conclue, comme beaucoup de personnes, j'ai trouvé que 5 % de commission pour deux visites, cela faisait cher de la visite… » se souvient-il. Combiner les avantages d’une agence immobilière et de la vente en direct, un succès impressionnant ! À mi-chemin entre l'agence immobilière physique traditionnelle et la vente entre particuliers, Liberkeys combine donc les avantages de l'une et de l'autre. En optant pour cette solution, les vendeurs sont ainsi pris en main de bout en bout par un expert local dédié, tout en optimisant leur prix de vente. « Les outils technologiques que nous avons mis en place permettent à nos clients de vendre rapidement et à un prix en cohérence avec le marché immobilier local » indique Thomas. Les dirigeants de Liberkeys maîtrisent parfaitement les nouvelles technologies et savent que les attentes des consommateurs du secteur immobilier ont considérablement évolué. L'application qu'ils ont créée, et notamment les données qu'ils mettent à la disposition de leurs clients, contribuent non seulement à fluidifier mais aussi à simplifier, en l'automatisant, le processus de la vente immobilière. Avec à l'arrivée, un taux de réussite élevé, une marge préservée et des clients satisfaits. Le succès impressionnant rencontré par Liberkeys une fois lancée a fait beaucoup de bruit dans la sphère immobilière. En quelques mois, Liberkeys n’a cessé de surprendre pas sa satisfaction client et sa très forte croissance. Surement l’une ...
Dans le Var, entre Lorgues et Le Thoronet, se dévoile un des plus anciens domaines viticoles de la Provence. Le Château La Martinette, blotti au cœur d’une nature luxuriante, invite à la découverte de vins de plaisir et équilibrés. À déguster : ses côtes-de-provence, qui sont produits sur ses 45 hectares de vignes. Un terroir d’exception, de précieux cépages Au Château La Martinette se développent, sur un sol argilo-calcaire, divers cépages dont ceux, traditionnels de la Provence comme le grenache, le cinsault, la syrah, le rolle, le cabernet-sauvignon et même le tibouren, qui « est un cépage un peu oublié et difficile à travailler, mais typique de la Provence et que le domaine a voulu reprendre », précise Sarah Idrissi Lorin, responsable marketing et communication. Ces précieux cépages prospèrent dans un environnement naturel unique de 350 hectares, traversé par l’Argens, fleuve provençal, et bordé de végétation typique comme les oliviers ou les lavandes... D’ailleurs, grâce à ses 1 400 pieds d’olivier, la maison produit de l'huile selon la méthode traditionnelle et actuelle. Le domaine propose également du miel et exploite un verger-potager. Le domaine cherche à tout prix à préserver ce magnifique cadre. « Notre credo est d’être au plus proche de la nature. La démarche philosophique de proposer des produits biologiques existe depuis 2012. Contrôlé depuis 2017, nous sommes actuellement en conversion biologique dans la perspective d'obtenir notre certification en 2020 », souligne Sara Idrissi Lorin. Le domaine met ainsi tout en œuvre pour tirer le meilleur des raisins en optant pour des vendanges et des tris à la main et en adoptant un travail par gravité. Des vins auréolés de récompenses Le Château La Martinette se distingue par ses rosés (de 75 à 80 % de la production), et notamment le « Reflets d’Argens » 2015. Issu des plus vieux et plus beaux cépages de grenache, de cinsault et de rolle, ce vin dont le nom se réfère au fleuve traversant tout le domaine, reflète bien l’identité de ce dernier : « Il exprime à la fois l’audace avec laquelle nous travaillons le raisin et notre exigence de qualité », indique Sarah Idrissi Lorin. Cependant, le domaine ne se cantonne pas au rosé. « Nous tenons à développer nos gammes de rouges et de blancs », fait remarquer notre interlocutrice. Pour l’heure, le Château La Martinette propose déjà 9 cuvées réparties en 3 gammes : « Rollier », pour les adeptes de la fraicheur ; « Parcellaire », magnifiant le terroir ; et « Château », signature du domaine. Le succès de ces vins est tel qu’ils ont été auréolés de plusieurs récompenses, en plus d’avoir depuis longtemps traversé les frontières françaises. Ils sont présents en Russie, en Belgique, à Hong Kong et au Québec. Le Château rouge 2016 s’est vu attribuer 2 étoiles et un coup de cœur par le Guide Hachette 2019. La cuvée Haut de gamme en blanc « Clos blanc 2014 » fait l'objet d'un coup de coeur du guide de référence Bettane et Desseauve. Par ailleurs, au concours des Vins de Provence, des médailles d'or ont été décernées à La Grande Pièce et au Rollier Rosé. ...
Créée en 2016, la plateforme Formalis est devenue, en quelques années, un site incontournable de formations e-learning. Des formations en ligne pour tous les besoins et toutes les envies Après l'obtiention d'un Master à New York University, Harriet Marin s’installe en France. C’est en suivant de nombreuses formations dans les domaines qui la passionnent que lui est venue l’idée de Formalis. Au début, la plateforme ne proposait que des formations en bien-être. Puis, son champ d’action s’est élargi vers d’autres domaines tels que le web, le coaching ou la déco. L’objectif a cependant toujours été le même : développer des formations accessibles à tous qui permettent d’être autonome dans un monde en pleine mutation. Alternant parties théoriques et pratiques, chaque formation vise l’excellence. C’est d’ailleurs pour cette raison que le taux de satisfaction est de 4,8/5. ...
Située en plein parc naturel régional du Vercors, la chocolaterie La Frigoulette fabrique des chocolats à partir de beurre de cacao, sans huile de palme, ni gluten, ni graisse animale. Le cacao est un premier grand cru produit de façon équitable sur l’île de São Tomé et Principe. C’est exclusivement l’entreprise Kaoka qui fournit les fèves bios et équitables. La chocolaterie La Frigoulette a été lauréate du concours Artinov de la Chambre des métiers de la Drôme en septembre 2012. À São Tomé et Principe En 2014, Bernard Xueref s’investit encore plus dans la culture des cacaoyers en achetant deux hectares de plantations abandonnés, qu’il souhaite revaloriser en créant des parcelles pilotes expérimentales. L’objectif est d’améliorer les méthodes de culture des agriculteurs en conciliant leur savoir-faire et les compétences des techniciens de la CECAB (Coopérative d’exportation de cacao biologique), et d’augmenter le rendement. À la chocolaterie C’est avec l’aide de Paul Keruel, maître chocolatier, que Bernard Xueref invente de nouvelles recettes. Le principe est simple : chaque création s’élabore à partir d’un mélange de deux goûts. Une large palette d’environ 140 saveurs est ainsi à découvrir. On peut se délecter par exemple de tablettes de chocolat noir au gingembre, de chocolat noir aux citrons confits, de chocolat noir aux noisettes grillées, mais aussi de chocolat à la lavande, de truffes au praliné, de mendiants aux fruits secs ou encore de chocolats aux fruits exotiques, de chocolats à l’eau-de-vie, de chocolats à la Clairette de Die, sans oublier les savoureux Malakoff ou les papillotes. Tous les chocolats sont fabriqués de manière artisanale, et emballés à la main. Vous pouvez les acheter en venant à la boutique de la chocolaterie. Ils sont également distribués dans de nombreux magasins bios. Visiter la chocolaterie Vous pouvez venir visiter la fabrique de chocolats du lundi au samedi, mais également faire une pause gourmande au bar en dégustant une tasse de chocolat chaud ou de café de São Tomé. ...
Les 21 villages qui composent le pays de Dieulefit-Bourdeaux s’épanouissent dans l’agriculture et l’élevage ainsi que dans la fabrication artisanale. Le fromage le picodon, les plantes aromatiques, les arbres fruitiers, les truffes, les vins, sont un aperçu de la richesse de ses terres, et invitent à l’explorer davantage. Ici, le bien-vivre au sein d’une nature généreuse rime avec plaisir gustatif authentique. Le fromage picodon, un produit emblématique du terroir Le picodon classé AOP est un fromage de chèvre, qui fait l’objet d’un véritable culte en Drôme Provençale. Gâtées par un paysage escarpé et un climat aride bercé sous le ciel de la Méditerranée, les chèvres donnent le meilleur de leur lait afin d’obtenir ce produit au goût corsé et sensiblement piquant. Quant à l’élaboration du picodon, Dieulefit a développé une méthode particulière inspirée par un savoir-faire ancestral qui remonte au XIVe siècle. Le lait de chèvre entier subit deux phases d’affinage prolongé avant de finir en emprésurage, d’une durée qui peut atteindre trois mois selon le goût recherché. Les exploitations caprines localisées à Pracoutel, à Bézaudun-sur-Bîne et à Vesc, produisent également d’autres fromages traditionnels, tels les tommes pressées, les crémeux et les faisselles. En outre, des visites pédagogiques s’articulant autour de l’élevage et de l’agriculture biologique se présentent à ceux qui veulent s’immerger dans ces fermes familiales, dont certaines sont labellisées « Secret de terroir ». Terre de vignoble par excellence Avec la Drôme 1er département bio de France, la Drôme Provençale est aussi le berceau de nombreux domaines viticoles. En 2014, sept prestataires sur le territoire Dieulefit-Bourdeaux ont été labellisés « Vignobles & Découvertes » grâce à la qualité d’accueil dans leur vignoble. La région travaille essentiellement en appellation AOC Grignan-les-Adhémar, obtenue à partir des cépages traditionnels du terroir : syrah, grenache viognier, marsanne et carignan. Déclinées en rouge, blanc et rosé, les cuvées présentent un contraste de personnalité, allant du rouge à fort caractère au blanc léger et fruité. En outre, l’Office du Tourisme de Dieulefit invite à découvrir son patrimoine viticole en proposant des visites guidées des domaines, accompagnées d’une dégustation de vins. Lors de ces séjours œnologiques, on peut ressentir la passion et l’attachement des vignerons à l’environnement, les poussant à évoluer vers une viticulture raisonnée et biologique. Nul besoin aussi d'avoir un odorat bien aiguisé, entrez dans un bistrot discret, approchez-vous d'un étal de la place du marché, vous devinerez le parfum enivrant, subtil et sensuel de la truffe, autre produit phare du pays de Dieulefit-Bourdeaux. ...
Le restaurant Ker Soazig est né dans une volonté de mettre en avant les produits du terroir breton, de valoriser le circuit court et les produits de saison et, par-dessus tout, de prouver qu’il est tout à fait possible de manger bio sans forcément se ruiner. Particulièrement engagé dans cette démarche, Philippe Le Duff a lancé cette crêperie et ce bistrot breton en hommage à sa grand-mère Soazig Kersauson, dont le souvenir plane dans les moindres recoins de cet établissement au charme simple et naturel. Que du bio, que du frais « De la fourche à la fourchette », une notion qui prend tout son sens dès que l’on se met à décortiquer un peu le mode de fonctionnement du restaurant. Afin de respecter son engagement dans le développement durable et dans une optique de promouvoir une alimentation de qualité, Philippe Le Duff a créé la Ferme des loges (proche de Rennes), au sein de laquelle il cultive son propre blé noir 100 % bio (utilisé pour la fabrication des galettes). ILe blé est ensuite moulu à la meule de pierre, comme autrefois, ce qui préserve toutes ses qualités nutritives et gustatives. Pour le reste, la maison ira les chercher auprès des producteurs locaux. Elle travaille aussi en étroite collaboration avec des fournisseurs bio comme Biocoop. Des recettes d’hier et d’aujourd’hui « 100% bio, Ker Soazig essaie aussi d’être 100 % bon. » La carte a été construite selon des recettes inspirées de Soazig Kersauson, la grand-mère de Philippe. Véritable fermière bretonne, elle a su préserver les secrets de la bonne cuisine d’autrefois, qui contribuent aujourd’hui au succès du restaurant. Vous pourrez ainsi retrouver la fameuse crêpe épaisse, « Fraz Pitilig », un dessert typiquement breton. Des menus pour tous les budgets Premier restaurant certifié 100 % bio en France, Ker Soazig est aussi l’un des rares établissements à proposer des tarifs réellement adaptés à tous les budgets. Ainsi, pour moins de 10 €, il sera possible de déguster un menu composé d’un plat et d’un dessert. Le menu enfant, quant à lui, est tarifé à moins de 8 €. Toutes ces suggestions gourmandes se dégustent dans un décor intemporel à l’image de la Bretagne. Dans ce restaurant atypique, on se promène à la découverte de la maison Soazig à travers la remise, l’espace grenier constitué de mobiliers authentiques chinés dans les brocantes ou encore la salle centrale, dont le style est inspiré de son ancienne salle à manger. ...