Comment la musique vient aux instruments1 ? Le concept du musée répond à une double vocation. Le musée s’impose naturellement comme le lieu témoin de la ville, dont l’identité est fortement marquée par la production traditionnelle d’instruments de musique à cordes et la transmission des savoir-faire qui lui est associée. Parallèlement, il donne l’occasion de porter un regard nouveau sur l’ensemble du processus de fabrication de l’instrument de musique pris comme composant de la fabrication de la musique. Les luthiers et les archetiers, les savoir-faire qu’ils transmettent, les instruments qu’ils fabriquent, les musiciens qui les jouent, les compositeurs qui écrivent pour eux, les auditeurs et les critiques qui écoutent et jugent les musiques produites ainsi que les interactions entre ces différents acteurs sont au cœur du projet du musée. Ainsi, le visiteur, en fonction de sa culture, peut se reconnaître dans l’un ou l’autre rôle. Il n’est pas seulement « spectateur » du projet. 1 MABRU Lothaire. Comment la musique vient aux instruments : Ethnographie de l’activité de lutherie à Mirecourt. Sarreguemines – Metz : Editions Pierron, DRAC de Lorraine, 1998, pages 179 -192. ...
Aller vers l’autre, conjuguer les atouts pour aller plus loin tout en respectant un terroir aimé : c’est un peu le mantra qui fait avancer les hommes et les femmes de ce domaine authentique. Une histoire de rencontre et de valeurs partagées La famille de Corinne et Jean-Christophe Dumas – cultivateurs et récolteurs de vignes – est implantée dans le piémont cévenol depuis 5 générations. En 2017, la famille Dumas en association avec Sébastien Plagne, un jeune passionné de vinification et d’œnologie se lance dans l’élaboration d’une gamme de vins authentiques. Depuis, dans le chai, une petite équipe s’est formée, récoltant Cinsault, Grenache, Syrah, Carignan, Cabernet, Merlot ou encore Chardonnay, Viognier, Sauvignon pour produire des vins fruités et imaginer de délicats assemblages. Un engagement dans le développement durable Lorsqu’elle travaille sa vigne, la maison privilégie la recherche perpétuelle de la qualité, à travers la rigueur et l’innovation. L’alignement des pratiques aux exigences des labels illustre son engagement pour l’environnement. Titulaire du label Terra Vitis et de la certification Haute Valeur Environnementale (HVE), le domaine va plus loin encore dans sa démarche en entamant une conversion vers l’agriculture biologique. « En août 2020, nous nous sommes engagés en bio sur les cépages blancs et depuis août 2021, cette pratique soucieuse du respect des équilibres naturels s’applique sur l’ensemble de notre domaine », fait savoir Jean-Christophe Dumas. Pour signer ce renouveau, la maison a décidé de moderniser le packaging de l'ensemble de ses produits. Une cure de jouvence initiée par la 5ème génération... Dans les caves du domaine… L’adaptation des étapes de l’élevage pour aboutir à la réduction des sulfites, voire leur suppression, révèle un savoir-faire minutieux et la volonté de répondre aux attentes de chacun. La cuvée Obstiné débutée en 2018 est symbolique de cette démarche. Si le maître des lieux évoque son domaine avec une certaine modestie, quelques-uns de ses vins ont déjà été récompensés. C’est le cas de Grand Pré, cuvées 2017 et 2018, un rouge Grenache - Syrah - Carignan, caressant et harmonieux en bouche et deux fois médaillés d’or au concours général agricole de 2019 puis 2020. La cave du domaine recèle d’autres pépites comme Viognier - 2 étoiles au guide Hachette des vins de 2020 ou le millésime 2019 de la cuvée Obstiné qui a reçu une médaille de bronze au Prix Plaisir Bettane+Desseauve en 2021. Mais le coup de cœur de Jean-Christophe Dumas va à un certain Futé, un vin vinifié avec 100% de Carignan ayant fait un rapide passage en fût de chêne. Un cépage qui était largement répandu en Languedoc et qui de nos jours se fait beaucoup plus rare. Les références de vins du domaine de la Vaillère se retrouvent sur les bonnes tables de la région et au-delà. ...
Depuis 2012, une nouvelle gérance a investi les lieux. L’on parle ici d’Estelle Sidoni qui a reçu le titre d’Hôtesse de l’année 2018 par l’illustre guide Gault & Millau. Estelle Sidoni a offert un véritable bain de jouvence à ce lieu d’exception tout en veillant à conserver son esprit et son histoire. La salle est lumineuse, respire une ambiance décontractée chic, et à l’extérieur se trouve une belle terrasse, idéale pour profiter du climat agréable des beaux jours estivaux. Une carte, une signature Avec le très talentueux David Formica aux manettes, La Maison Lefèvre peut librement se permettre d’innover, d’apporter une petite fantaisie, et d’imposer sa marque de fabrique dans les assiettes. La carte propose entrées, plats et desserts avec une déclinaison en menu végétarien. En entrée, l'araignée de mer décortiquée accompagnée de sa sauce mayonnaise à la clémentine et oignon cébette, coulis de mâche, révèle toute la délicatesse d’un mélange improbable de saveurs en bouche. Les clients enchaînent ensuite sur une autre découverte gourmande, à l’instar du bar snacké, compression parmentière aux algues, arrosé d’un bon jus de coquillage, « c’est un plat à contraste, on a un beau relief dans l’assiette et on y retrouve beaucoup de peps », renchérit Estelle Sidoni. L’on se laisse aussi séduire par le bœuf black angus en filet, fumé minute au romarin et au thym, trio de canelon parmentier, jus au confit d’ail noir, un vrai délice. Pour terminer sur cette partition de saveurs, La Maison Lefèvre propose des desserts succulents, au nom évocateur et qui sont élaborés par deux pâtissiers bourrés de créativité. Le dessert « Ceci n’est pas un magnum » est ainsi un parfait glacé au chocolat noir 70 % avec une petite tuile au grué de cacao, agrémenté par une sauce chocolat chaud au piment d’Espelette. « On essaye d’aller plus loin dans la proposition des desserts, en apportant notre petit grain de sable qui va faire la différence », continue-t-elle. Et que dire de son fameux délice aux agrumes, accompagné de son parfait glacé au Yuzu et biscuit orange sanguine, croustillant noisette et chantilly au poivre de Sichuan. Quant aux menus, ils se déclinent en trois, dont un menu lunch servi à midi et qui change chaque semaine, au gré des produits du marché et de l’inspiration du Chef. Le menu Lefèvre et le menu Saveurs, servis respectivement en quatre et cinq services, offrent un beau panel de plats pour découvrir la cuisine du Chef, ponctuée par une once de tendance méditerranéenne. Une démarche locavore « On travaille de façon saisonnière, notre carte change quatre fois par an, comme les saisons » pour reprendre les mots de notre interlocutrice. Pour se procurer les produits frais et de saison, notamment en fruits et légumes, La Maison Lefèvre travaille ainsi avec un jardin solidaire nommé Kalendula situé à Esch-sur-Alzette. « On est sûr d’avoir des produits bio et on raccourcit aussi le trajet, le côté local c’est important », explique celle qui s’engage le plus possible dans une démarche écoresponsable. Côté vins, l’on retrouve cette même volonté de travailler avec des producteurs engagés bio. La carte compte une centaine de références et privilégie les vins naturels et les vins bio, locaux mais aussi des vins français. Ici, les grandes appellations ne figurent pas dans la sélection, laissant la place aux vins signés de petits producteurs du pays « dans un rapport qualité-prix qui est honnête ». Parmi eux, les vins biologiques certifiés Ecocert du Domaine Agarrus intriguent, avec sa gamme de cuvées au nom un peu décalé. L’on cite en rouge « L’insoumis » 100 % carignan pour accompagner viande rouge et charcuterie, ou « La vigne du facteur », un assemblage fruité de carignan, grenache et syrah. ...
La place d’Armes entend sonner un chant de renouveau. Le Coq de la Place est aujourd’hui géré par un couple jeune et dynamique qui entend faire de cet endroit, un haut lieu de la cuisine bistronomique à Rodez. Benjamin et son équipe veulent y partager une ambiance conviviale et simple. Un brillant parcours pour ce chef passionné Le parcours de ce jeune chef est des plus remarquables. Né en 1985 à Albi, il intègre en 2000 le Lycée Hôtelier de Toulouse où il a obtenu trois ans plus tard son bac techno. En 2004, il décide de passer son bac pro tout en travaillant au sein du prestigieux Hôtel du Palais Imperial à Biarritz. Ensuite, avec sa compagne Célia, ils prennent la direction de Paris à l’Auberge de la Brie. S’en suit un parcours à l’international à Saint Barthélemy, aux Etats-Unis, à Singapour, à Kuala Lumpur et en Nouvelle-Zélande. Puis se présente l'opportunité de poser leurs valises à Rodez et d'intégrer cet établissement au pied de la cathédrale de Rodez. Leur ambition : mettre en avant le patrimoine culinaire français grâce à l’utilisation de produits 100% frais et 100% terroir. Des amoureux du terroir Le cachet de l’établissement est justement cette cuisine de marché. Le chef et sa brigade n’hésitent pas à se rendre directement auprès des producteurs locaux pour s’approvisionner. « On est un peu des extrémistes de la cuisine. On travaille en très grande proximité avec les agriculteurs et éleveurs locaux » raconte-t-il. Dans la région, il existe un dicton qui dit que "nos aliments sont nés, élevés, abattus, travaillés et digérés en Aveyron". C’est clair comme de l’eau de roche. Que du local donc pour ce restaurant bistronomique qui ne propose que des bonnes choses: charcutaille, tapas régionales, risottos, œufs meurettes… Côté vins, la maison veut prouver qu’il est tout à fait possible de se faire plaisir avec d’excellents vins sans forcément malmener son portefeuille. Jurançon, Gaillac, Marcillac… et bien d’autres sont à l’honneur. Une cuisine actuelle et de partage Chaque jour, le menu est affiché à l’ardoise. Parmi les plats qui attisent la gourmandise figure le fameux jambon coquillette. Du jambon du pays bien entendu accompagné de coquillettes disposées dans une meule de fromage puis agrémentées de crème, le tout servi devant les yeux ébahis des convives qui ont hâte d’entamer leur première bouchée. Autre best-seller : le cochon capelin à quatre « pâtes ». Comme son nom l’indique, la viande est servie avec quatre types de pâtes. Un plat qui fait décidément saliver. Pour le dessert, les douces saveurs du crémeux chocolat façon liégeois sont à découvrir immanquablement. ...
Néophytes, étudiants, salariés en reconversion et professionnels souhaitant monter en compétence se tournent vers l’École Supérieur du Vin pour devenir des experts dans le monde du vin. Une école ayant adopté un modèle économique collaboratif Fondée en 2015, l’École Supérieure du Vin est devenue en quelques années un passage incontournable pour de nombreux professionnels du secteur. Située au cœur de l’Occitanie, les étudiants qui y font leurs classes apprécient la possibilité d’en apprendre plus sur ce monde si riche et passionnant. Pour ce faire, cette école atypique est adepte de l’économie collaborative. En effet, en complément des salles fixes à la disposition des enseignants et apprenants, de nombreux cours sont réalisés en plein cœur des domaines de la région. Grâce au soutien de professionnels du monde viticole (sommeliers, œnologues, vignerons, cavistes, viticulteurs et spécialistes de l’œnotourisme), les étudiants peuvent ainsi appréhender les différentes facettes, de la fabrication à la commercialisation du vin. Cet apprentissage innovant favorise le partage, l’entraide et le collaboratif qui sont des valeurs chères à ce jeune établissement. Tout cela en restant au plus près de la réalité du marché. Un peu de théorie et beaucoup de pratique : la recette du succès de l’ESV. L’objectif de cet organisme de formation : former les futurs professionnels du secteur tout en valorisant le territoire et les vins d’Occitanie. Des formations répondant aux attentes de tous les étudiants Cette école inhabituelle accueille quatre grands types d’apprenants : - Le néophyte qui souhaite une formation complète afin de se spécialiser dans le domaine du vin ; - Le restaurateur qui veut se former aux accords mets et vins ; - Le propriétaire exploitant voulant obtenir les clés pour améliorer l’attractivité de son domaine ; - Le caviste qui souhaite monter en compétence. Ainsi, depuis sa création, elle a mis en place un large choix de formations, courtes ou longues, afin de répondre aux attentes de tous ces profils hétéroclites. Parmi les offres disponibles, le diplôme Bachelor Commercialisation Internationale des Vins spécialité œnotourisme est l’une des formations des plus appréciées. Ouverte aux étudiants de BTS et DUT, aux demandeurs d’emploi et aux salariés souhaitant utiliser leur CIF, elle propose 570 heures de cours dispensées sur 3 jours par semaine. À la fin de l’année (sous condition de réussir l’examen final), l’étudiant aura les clés pour devenir commercial, responsable export, communication ou encore chef de rayon, ou acheteur spécialisé en vin. Autre programme de formation plébiscité par les professionnels : le Master Level Sud de France. L’objectif est clair : pouvoir former des experts en vins du Languedoc-Roussillon. Au terme des 14 heures de formation, l’élève aura la capacité de maitriser la grande diversité des vins de la région. À savoir : chaque formation demande aux apprenants de travailler sur des cas concrets, avec le soutien et la participation de professionnels partenaires. Des projets impliquant les apprenants Ce qui plait aussi aux étudiants, c’est la possibilité de prendre part à différents événements au cours de leur formation. Ainsi, les étudiants de la promotion 2016-2017 ont pu créer une cuvée et ont réalisé un calendrier des dieux et déesses de la vigne. Les promos suivantes prennent le relais, et relance des cuvées et de nouvelles éditions. Le premier projet fut, pour eux, l’occasion de mettre en pratique leurs connaissances. En utilisant une « vigne-école », ils furent capables de vinifier avec des méthodes artisanales et en Agriculture biologique. Cette cuvée a été baptisée Escola (embouteillée en 2017). La promo suivante a créé la cuvée Octopus et s’est chargée de tout commercialiser elle-même. Un grand succès puisque les ventes ont été soldées avant même la finalisation de la mise en bouteille. Le second, quant à lui, fut une bonne manière de valoriser le d&ea...
Linguizzetta est un village bâti sur les contreforts du mont Sant’Appianu, qui offre des panoramas fantastiques sur le littoral et sur l’ile d’Elbe. Pour séjourner à Linguizzetta, de nombreuses locations de vacances vous attendent ainsi que des hôtelleries de plein air. Patrimoine culturel et naturel Linguizzetta est une station balnéaire où s’alignent les plages de Chiosura, de Tropica, de Bagheera, de Linguizzetta, du Ranch, de Bravone, de Riva Bella et de Bravone sur plus de 8 kilomètres, autant d’étendues de sable fin très agréables à fréquenter pour des moments de farniente et pour des baignades dans une eau transparente. Bien sûr, tous les loisirs nautiques sont au rendez-vous. La commune a également équipé la plupart des plages pour qu’elles soient accessibles aux personnes handicapées. Même si Linguizzetta est surtout appréciée pour ses nombreuses plages dont certaines sont réservées aux naturistes, ce village recèle un patrimoine culturel à découvrir. Vous pourrez par exemple admirer la très belle fontaine des 5 canons avec son lavoir, la chapelle San Lurenzu, le baptistère romain ou l’église Saint-Pierre-Saint-Paul avec son clocher isolé et ses objets classés aux monuments historiques. Si vous aimez les randonnées, venez emprunter le sentier Linguizzetta - Canale-di-Verde pour contempler la nature sauvage et authentique de cette partie de l’ile de Beauté. Vous êtes à la recherche des produits typiquement corses ? Rendez-vous directement chez les producteurs locaux. Charcuterie, moutarde, confiture, fromage, huile d’olive, spiruline ; découvrez la diversité et la qualité des produits des artisans. ...
On ne s’improvise pas coach Coachs en décoration, en immobilier, en séduction… Depuis quelque temps, force est de constater que les coachs en tous genres fleurissent. Pourtant, et comme le rappelle Agnès Leblanc, coach certifiée et fondatrice de Typaction, « on ne s’improvise pas coach. Le capital humain, c’est important. Pas question de faire n’importe quoi. Il ne suffit pas de croire que l’on fait preuve d’empathie ou que l’on est de bon conseil pour le devenir du jour au lendemain ». En effet, un coaching efficace nécessite non seulement de la pratique mais aussi une formation solide. Mais au-delà du processus d’accompagnement que le coach mettra en place et des techniques qu’il appliquera pour « aider son client à changer pour atteindre un objectif ou surmonter une difficulté », c’est vers l’alignement et la construction de repères « intérieurs » solides que le coaching doit tendre. C’est donc un changement de fond, induit par une méthode de questionnement et s’inscrivant dans la durée, qui doit s’opérer. Guider la personne en fonction de ce qu’elle est C’est à l’issue d’une séance de team building à laquelle elle avait participé lorsqu'elle était manager qu’Agnès Leblanc a su qu'elle voulait devenir coach. Depuis, elle s’est formée au coaching et a appris à faire prendre conscience aux autres de ce qui peut parfois les freiner dans leur carrière. « Tout n’est bien souvent qu’une question de perspective. La perception que l’on a des choses qui nous entourent dépend de l’angle sous lequel on les regarde ». Au coach, donc, d’aider son client à réaliser que la perception qu’il a de ses capacités ou de l’image qu’il pense renvoyer à ses collaborateurs est faussée. « Selon moi » explique Agnès Leblanc, « un coach joue en quelque sorte un rôle de catalyseur de potentiel. Il aide son client à (re)découvrir ce qu’il a en lui. Mais il lui montre aussi comment l’utiliser ». S’appuyer sur une triple expertise Forte de son expérience en entreprise, en matière de gestion de carrière, Agnès Leblanc peut s'appuyer sur une triple expertise : le coaching professionnel mais aussi le Centre de Bilan de Compétences et le Conseil en Personal Branding. Quant au coaching professionnel proprement dit, la palette d’outils (indicateur de développement personnel, quotient d’intelligence émotionnelle, PNL, Systémique, etc.) dont elle a appris à se servir et qu’elle utilise régulièrement depuis maintenant plus de dix ans lui permet de faire en sorte que ses clients (managers, dirigeants) retrouvent confiance en eux et développent durablement leur potentiel. ...
Spécialiste de bières de garde, la Brasserie Castelain est une entreprise familiale à taille humaine qui a su conserver les nobles valeurs qui ont si bien animé et nourri l’entreprise tout au long de son existence. Située en région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, où la culture de la bière est fortement ancrée, la brasserie partage une passionnante histoire d’amour avec une clientèle fidèle et florissante. Des produits au naturel Grâce à un réel savoir-faire, la Brasserie Castelain a su développer plusieurs gammes de bières qui ont bâti sa renommée. C’est une entreprise familiale qui se nourrit de la passion de toute une équipe. Toutes ses bières sont faites avec beaucoup d’amour et dans le strict respect d’une charte qualité « avec le plus de naturalité possible et un mode de fabrication qui va laisser le temps au temps avec une garde longue », nous précise Annick Castelain, l'actuelle dirigeante. Des bières qui s’adaptent aux différents gouts des consommateurs et aussi à différents moments de consommation. Précurseur de la bière bio Trente ans plus tôt, à l’époque où la notion de bio ou de développement durable n’existait pas encore, la Brasserie Castelain a été « la première entreprise à faire de la bière biologique en France ». Le marché a évolué rapidement en recherchant des « produits les plus naturels possibles ». La Jade sans gluten a été créée en 2015, après constatation du nombre croissant des personnes intolérantes ou sensibles au gluten. Au bout de 2 ans d’efforts laborieux autour d’un processus qui a pour principe de n’utiliser que des céréales de ses régions, l’établissement a réussi à trouver un mode de fabrication aboutissant à la fabrication d’« une bière qui ne contient pas de gluten mais ayant un vrai gout de bière ». Et c’est là toute la différence ! Des visites en écomusée La Brasserie Castelain est fortement engagée dans la promotion de la bière, devenue une tendance et un produit de mode. En dépit de cet engouement majeur, le produit suscite encore de nombreuses questions auprès des consommateurs, notamment en ce qui concerne son mode de fabrication ou les ingrédients qui la composent. Toute l’équipe de la brasserie s’attache à apporter les réponses à ces questions, en mettant en place des circuits et des visites en écomusée. Au long du parcours d’exposition, des photos représentent les différentes périodes vécues par l’entreprise ainsi que les personnes qui se sont passionnées pour elle, avec un petit rappel du nombre de brasseries existant à cette époque dans la région. La Brasserie Castelain organise également de petites manifestations de façon à communiquer sur le produit et à partager la culture de la bière, en proposant, par exemple, des dégustations de produits associés. ...
Reliant Dijon à Santenay, la route des grands crus de Bourgogne a été créée en 1937 par le conseil général de la Côte-d’Or. Traversant une mer de vignes qui forme un paysage atypique façonné par la nature et perfectionné par la main de l’homme, il s’agit là de la première route à avoir associé le développement du tourisme à la commercialisation des vins de Bourgogne. Ce concept visionnaire, auquel elle doit son incomparable succès, lui a ainsi permis d’acquérir une notoriété bien au-delà des limites de l’Hexagone. La route des grands crus de Bourgogne, comme si on y était… Sur un parcours de 60 kilomètres qui permet la traversée de 37 villages aux appellations légendaires ainsi que les villes de Dijon et de Beaune, particulièrement réputées pour leurs richesses patrimoniales, la route des grands crus est un itinéraire merveilleux au cœur du vignoble de la Bourgogne où sont répertoriés des centaines de climats aux noms intrigants pour ne citer que Le clos des ducs, Les amoureuses, La ruchotte, Creux de Tillet, Les pas de chat ou encore Climat du val… Loin de la signification originelle du terme « climat », il fait ici référence à une traduction typiquement bourguignonne du mot « terroir ». Ce qui confère à l’ensemble un caractère spécifique qui fait toute la différence. Partiellement aménagée en chemins pour les randonneurs et en véloroute pour les cyclistes, la route est une pure invitation à la découverte. Les paysages typiques, l’histoire du vignoble de Bourgogne et ses « climats » lui valent d’être, depuis l’été 2015, inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. La Route des grands crus de Bourgogne : la vidéo 14 mai 1937 – 14 mai 2017 : 80 ans de succès Première route viticole touristique de France, la Route des Grands Crus de Bourgogne fête aujourd’hui ses 80 ans d’existence ! Une célébration marquée notamment par l’exposition photographique Nature humaine du réalisateur Cédric Klapisch, qui a tourné son dernier film sur la route des grands crus, accueillie au cœur du Château du Clos de Vougeot du 14 mai au 14 juillet. L’occasion de découvrir la magnifique architecture style cistercien et Renaissance du berceau du vignoble bourguignon. A travers la découverte de ce site emblématique des climats du vignoble de bourgogne, c’est avant tout l’entrée dans le monde de la viticulture de terroir, inventée en bourgogne, que l’on comprend et que l’on ressent. Berceau de nombreuses inspirations cinématographiques Faisant désormais partie des sites de prédilection des réalisateurs, les villes et villages situés sur la Route des grands crus de Bourgogne ont toujours inspiré de nombreux films pour ne citer que les grands succès d’antan que furent La Grande Vadrouille, avec Bourvil et Louis de Funès, Les Amants, avec Jeanne Moreau, Le Repos du guerrier, avec Brigitte Bardot et Michel Serrault, sans oublier L’Étudiante de Claude Pinoteau tourné à Dijon avec Sophie Marceau et Vincent Lindon ou encore le fameux Cyrano de Bergerac avec Gérard Depardieu. Claude Lelouch a récemment choisi Beaune pour le tournage de son film intitulé Chacun sa vie dont la sortie en salles a eu lieu en mars. Quant à Cédric Klapisch, il a choisi le cœur du vignoble pour tourner son nouvel opus Ce qui nous lie, dont la sortie est programmée le 14 juin, et qui relate l’histoire d’une lignée de frères et de sœurs qui reprend l’exploitation familiale en Bourgogne. ...
Cet établissement du centre parisien accueille les noctambules du mercredi au samedi avec une programmation atypique du mercredi au jeudi, le juste milieu entre éclectique et décalée, et une programmation Aux platines, des DJ branchés électro-pop, deep house, et année 80. La passion du métier Notre chef cuisinier a passé quelques années dans les cuisines de la 5ème avenue et du Mini Palais. A tout juste trente ans, notre chef cuisinier est déjà considéré comme un des chefs les plus talentueux de sa génération. Cette reconnaissance trouve sa source dans un parcours alliant une parfaite maîtrise des techniques culinaires les plus pointues et une véritable passion. Exigeant sur le produit, minutieux sur les cuissons, il défend la saveur authentique avant tout. Carte sophistiquée dans un décor très particulier Le restaurant du Chacha mise sur une décoration atypique très favorable à l’appétit et au plaisir de la table. Miroirs dorés et lumières tamisées sont autant d'éléments qui plongent les fins gourmets au beau milieu des années 30, sans oublier le magnifique piano à queue, où pianistes et chanteuses soul/jazz vous accompagneront lors de vos dîners. A la fois sophistiquée et gastronomique, la carte met en avant la cuisine française contemporaine. Durant les beaux jours, le restaurant propose aussi sa terrasse extérieure donnant sur la chambre du commerce et ses jardins. Un lieu de spectacle par excellence Son côté intimiste forme le principal atout du Chacha. Pas d’open space spectaculaire mais plutôt un bel espace avec plein de petits coins et recoins, un critère favorable à de petites envies d’évasion le temps d’une soirée ou toute la nuit. Une décoration au style rétro, de belles pièces chinées aux quatre coins de la France, des oeuvres d’artistes contemporains, des curiosités des salons et des alcôves… les ingrédients sont réunis pour faire perdurer la magie. Notre barman Rigueur, créativité sans limite et gestuelle maîtrisée au millimètre sont sa marque de fabrique. Il y ajoute un don certain pour les belles histoires... C'est un érudit des cocktails qui sait les raconter avec humour et brio. Il connait tout aussi bien l'art de l'écoute... Dites-lui simplement ce que vous aimez... et dégustez ! Avec ou sans alcool, moment très fort garanti....
L’exploitation Emilien Fresne s’étend sur 4,6 hectares plantés à 80% en Pinot Meunier, 15% en Pinot noir et à 5% en Chardonnay. Situés principalement sur le commune de Cuisles dans le Parc Naturel de la Montagne de Reims, ces cépages bénéficient d’un climat mi-continental mi-océanique. L’exposition sud-est, les sols en craie et les sous-sols en argile verte confèrent une typicité unique aux raisins. Un champagne respectueux de l’environnement et des traditions Florent Fresne a adopté une viticulture raisonnée avec par exemple l’utilisation d’engrais exclusivement bio. La majorité des soins apportés aux vignes est réalisée à la main, comme la taille et le palissage. En tant que récoltant-manipulant, il réalise toutes les étapes de l’élaboration de ses champagnes sur son exploitation dans la pure tradition champenoise. Il accorde une grande attention à l’étape de pressurage en gardant séparé chaque cépage de chacune des parcelles en vue de l’assemblage. Ainsi il peut créer des champagnes avec de belles complexités aromatiques. Il produit environ 35.000 bouteilles par an qu’il vend principalement à des particuliers en France. Vous pourrez choisir le champagne Grande réserve décliné en brut, demi-sec ou sec, un champagne au reflet du terroir avec des arômes fruités ; le Brut rosé, un champagne à la jolie robe nacrée dévoilant un bouquet original ; le Brut sélection, un champagne élégant aux arômes subtils ; le Brut millésime 2011, une cuvée prestigieuse ; et le Ratafia, cet apéritif traditionnel typique de la Région champenoise. ...
L’endroit a tout pour plaire ! Classé au patrimoine, l’établissement a trouvé refuge dans une ancienne brasserie, structurée d’un majestueux décor de boiseries de chêne. Philippe Chevrier, actuel gestionnaire des lieux, a voulu renforcer l’esprit traditionnel de la maison à travers une cuisine italienne… certes classique, mais rayonnante de saveurs. À la découverte de la cuisine méditerranéenne Le restaurant Marjolaine s’approvisionne auprès de fournisseurs italiens implantés en Suisse. Simple et raffinée, la « cuisine du soleil » se prépare à partir des produits de premier choix. Avec une carte assez flexible, la maison se fait un plaisir de sublimer les produits de saison. Philippe Chevrier a trouvé en Francesco Tedesco, un généreux chef turinois, idéal pour son restaurant italien ! Sa restauration met en avant les ingrédients typiques de l’Italie, à l’instar de la burrata, de la mortadelle, du salami, de la bresaola et, bien évidemment, les pâtes ! Au restaurant Marjolaine, tout est fait maison : spaghettis, raviolis, tagliatelles, linguine, paccheri et gnocchi de pommes de terre. Vous vous ferez un réel plaisir à la seule vue des linguine au homard, sauce tomate ou encore des spaghettis « alla carbonara ». Si vous aimez la viande, vous n’hésiterez pas à déguster le filet de bœuf « Molard » aux bolets et chanterelles avec son jardin de légumes, le tout rehaussé d’une appétissante sauce espagnole. Les enfants se régaleront avec une escalope « alla Milanese » qui s’accompagnera de la garniture du jour. Vous êtes végétarien ? No problemo ! Francesco Tedesco, chef de cuisine, propose le minestrone della « Mamma » comme entrée et un bon risotto aux artichauts servi avec du fromage de chèvre au citron confit comme plat principal. L’aventure culinaire se termine en beauté avec une marjolaine à l’orange, sauce vanille ou tout simplement en savourant un grand classique du répertoire italien : le tiramisu. Qui dit bon repas dit bon vin En matière de vins, l’établissement dispose d’une cave riche en références. En apéritif ou en accompagnement, la cuvée qu’il vous faut est disponible au restaurant Marjolaine. Le maitre d’hôtel Filippo Denise, alias « Pippo », vous aidera à choisir le meilleur accompagnement pour votre repas. L’établissement propose notamment des cuvées suisses, italiennes et françaises. Les vins suisses proviennent essentiellement de maisons genevoises comme Chasselas Domaine du paradis ou le Domaine du Clos des pins. Retrouvez également Les Vins de Philippe Chevrier. Cette fois, dans la peau d’un vigneron, notre chef présente des millésimes 2016 à base de sauvignons blanc et de sauvignon gris. Les vins de France sont représentés à travers des appellations renommées comme le bourgogne ou les côtes-du-rhône. ...
Entre l'Auvergne, la Bourgogne et le Berry, l’Hôtel Le Pont Neuf jouit d’une situation exceptionnelle, étant lui-même situé entre deux circuits automobiles reconnus à l’international qui sont Magny-Cours et Lurcy-Lévis. Au calme, dans un cadre idyllique, l’établissement propose une gastronomie impeccable, des chambres luxueuses et un parc champêtre. D’une salle coquette à une assiette gourmande… Au sein du restaurant, la salle est décorée avec goût et raffinement. L’art de la table est ici un art récurrent et bien maîtrisé. Les tons neutres et le style chic des lieux annoncent déjà le standing de la maison. Un décor moderne avec des touches traditionnelles, des couleurs mauves et orangées, des fenêtres qui baignent la pièce d’une lumière éclatante font d’elle un endroit idéal à la détente et au plaisir. À salle d’exception, assiette d’exception. Les plats sont d’une finesse inouïe. Le visuel épuré incite à la gourmandise. Les suggestions du chef : le foie gras maison en entrée, du charolais au poivre comme plat principal, et enfin de la banane tatin pour le dessert. Un bon vin blanc de caractère de la région saura sublimer et révéler cet accord parfait. D’une assiette gourmande à un hôtel de charme… Après un bon repas dont seule la maison a le secret, vous pouvez prolonger votre séjour dans l’hôtel. Les quarante-cinq chambres feutrées et confortables vous accueillent l’instant d’un moment féerique. Le calme, la quiétude et la sérénité y règnent en maîtres. La piscine, le sauna, le tennis et la salle de remise en forme font de cet endroit une source du bien-être. D’autres activités comme de la randonnée dans la forêt de Tronçais ou encore le rafting sur l’Allier s’ajoutent à la longue liste des services proposés par la maison. ...
Le Carré Rouge est situé dans les quartiers des Carmes, au cœur de Toulouse. Cet établissement, renommé et récompensé récemment par une toque au Gault & Millau, ravit les palais avec des plats gastronomiques recherchés et savoureux. Le chef Jules Frank, passionné, aime surprendre ses convives avec des recettes respectant la saisonnalité. Cadre sympathie et accueil agréable Le chef Jules Frank élabore une cuisine traditionnelle délicate revisitée, en sélectionnant des produits frais du marché. Ses mets sont à savourer dans un cadre chic et intime, pour un instant consacré à la découverte de nouvelles saveurs.L’établissement a été rénové et redécoré par l’architecte Véran Émilie. Cette jeune spécialiste apprécie particulièrement l’architecture contextuelle et sensorielle. Pour ce restaurant, elle a choisi un décor boisé allié à un travail graphique sophistiqué, tout en gardant l’esprit cosy. La salle principale est spacieuse et comporte des mobiliers colorés ainsi qu’une vaisselle moderne. Les banquets adossés aux murs et les chaises assurent le confort aux invités. Le coin VIP, quant à lui, est réservé aux soirées jazz. L’intimité se construit grâce à un fond musical très calme et une lumière légèrement tamisée. Excellente adresse, excellent repas Le chef présente des plats très soignés avec une subtile association de goûts et de couleurs. Il élabore une carte et des menus qui changent à chaque saison. Côté carte, le cordon bleu a personnalisé lui-même celle du soir qu’il a nommée « Carte du soir, au rythme du printemps ».À l’honneur ce jour-là, un gaspacho et tuile de pesto servi en entrée. Vient ensuite le gigot d’agneau, sauce gastrique à la sauge, fenouil rôti, pomme de terre « chérie ». En guise de dessert, une délicieuse charlotte à la fraise. Côté menu, la maison en propose trois au choix : le menu découverte, le menu du soir et le menu du Carré rouge. Elle sert également une formule du midi en deux déclinaisons. « Le classique », à 10 €, donne le choix entre une entrée et un plat ou un plat et un dessert. « Le complet », à 13 €, est constitué d’une entrée, d’un plat et d’un dessert. En musique La maison organise toutes sortes d’évènements à vivre entre amis ou en famille. Dans l’espace VIP ,les repas sont accompagnés d’un concert de jazz and blues. L’année dernière, l’établissement a été animé d’une soirée spéciale « piano-contrebasse » avec Thibaud Dufoyet Thibaud Saulas. Le restaurant est également privatisable et peut accueillir des fêtes comme les anniversaires, les communions, les baptêmes et les mariages mais aussi les buffets de soirées et de réunions professionnelles. Nouveauté : Le carré rouge proposera à partir du dimanche 9 octobre, un brunch dominical composé de pancake maison, de jus de fruit frais (pressés ou centrifugés), d’une gamme de thés et d’assiettes autour de la mer. Une déclinaison de viennoiserie et d’œufs travaillés de différentes manières sera aussi au programme. ...
Un siècle après ses premiers concerts dansants en 1924, le Bal Blomet, haut lieu des années folles fréquenté par une multitude d’artistes et de personnalités célèbres, a rouvert ses portes après une réhabilitation audacieuse et respectueuse de son histoire, et continue de ravir le public grâce à l’éclectisme de sa programmation. Un lieu historique Cabaret emblématique des années folles, Le Bal Blomet était réputé pour ses soirées dansantes sur fond de biguine et de jazz. Surnommé « Le Bal Nègre », il accueillait aussi bien le Paris bohème, le Paris ouvrier, les artistes de Montparnasse que le Tout-Paris. L’adresse était si célèbre qu’il suffisait de dire « 33 » au chauffeur de taxi pour se faire conduire rue Blomet. Fermé pendant la guerre, il est ensuite tombé dans l’oubli sans jamais retrouver son lustre d’antan. Une nouvelle salle rive gauche Un ambitieux projet de réhabilitation et trois années de travaux ont permis de redonner vie sous son nom d’origine, le Bal Blomet, à cette adresse mythique un temps menacée de disparition. Le cadre chaleureux, inspiré de l’univers des speakeasies de New-York et Chicago, de celui du Montparnasse historique, replonge le public et les artistes sur les traces des grandes figures qui ont fréquenté cet établissement, de la génération perdue d’Hemingway aux artistes du Paris des années 20, Kiki de Montparnasse, Miro, Joséphine Baker… Une programmation éclectique mais accessible Le Bal Blomet propose une programmation décloisonnée centrée sur le Jazz, le Music-Hall et la Musique Classique. Il a ainsi accueilli cette saison des artistes aussi divers que le pianiste cubain Omar Sosa, les jazzmen Daniel Humair, Raphaël Imbert dans le cycle emblématique des 1001 Nuits du Jazz ou le violoniste Didier Lockwood pour son dernier concert, les chanteuses Carla Bruni ou Isabelle Georges, l’artiste de cabaret Yanowski … ...
Le Domaine de Calet a élu domicile sur une terre bénéficiant d’un microclimat et de conditions géologiques favorables. L’endroit sis à 85 m au-dessus de l’eau et offrant une vue panoramique se conjugue idéalement avec la viniculture. Cette situation géographique exceptionnelle fait des cuvées en AOC Costières-de-Nîmes des vins naturellement bons. La terre des galets roulés Les sols du domaine prennent racine sur un vaste tapis de galets roulés. Ces petites pierres arrondies ont la faculté de capter les rayons du soleil de manière à chauffer convenablement le sol et la vigne. Elles permettent également de conserver la température idéale pour une parfaite maturation des raisins. « Je ne vends pas du vin, je vends une manière de vivre » Yvon Gentes a une vision bien particulière. Désireux de partager ses idéologies, il nous confie : « Pour moi, ce qui est important, c’est que le vin soit bien équilibré, mais surtout qu’il soit naturel. » En effet, notre vigneron s’est lancé dans l’aventure écoresponsable. De la plantation à la mise en bouteille, il veille à ce que ses cuvées subissent le moins de procédé chimique possible. De ce concept est né « Éternité », qui est la cuvée phare de la maison. Et pour mieux commercialiser ses vins bio, le viticulteur se charge lui-même de la vente des nectars. « Je suis convaincu qu’il faut que le vigneron parle de ses produits », affirme-t-il avec détermination. Tout ce travail rigoureux lui a permis de rafler beaucoup de récompenses dans les concours nationaux et internationaux, notamment à Singapour. ...
« Un engagement à tous les niveaux, où chaque action mise bout à bout finit par compter. » Voilà résumé en quelques mots l’état d’esprit qui anime le Château Tourteau Chollet, niché à Arbanats, dans l’appellation de Graves. L’objectif du Château Tourteau Chollet : se développer autour de grands terroirs en continuant à protéger l’environnement En plus du bannissement des désherbants chimiques, les 63 hectares de vignes du domaine profitent de gestes concrets. Nous pouvons citer, entre autres, la plantation d’un verger pour améliorer le bilan carbone, la suppression des fertilisants chimiques, la suppression d’insecticides grâce à des produits de biocontrôles ou encore la confusion sexuelle. Fin 2019, le Château Tourteau Chollet s’est vu attribuer le label Bee Friendly : un label européen qui distingue les exploitations respectueuses des abeilles et des pollinisateurs. ...
Prendre du recul pour aller de l’avant Le coaching, ça n’est pas que pour les autres ! « À un moment ou à un autre, au cours de sa vie professionnelle, tout le monde peut avoir besoin d’une aide extérieure. Mon rôle, c’est d’aider une personne en perte de repères professionnels, voire en situation de burn out, à prendre le recul nécessaire pour (re)trouver confiance en ses capacités et (re)prendre le contrôle de son parcours professionnel », explique Danielle Guilbaud. Une fois qu’il aura pu identifier d’éventuels points de blocage, le « coaché » sera alors en mesure de redéfinir ses priorités et de progressivement se repositionner. Mais si le coach pousse son client à se remettre en question, c'est pour mieux le guider ensuite. Il ne lui dicte pas sa conduite. « Je n’impose jamais rien. Je me contente de révéler à mes clients des ressources qu’ils avaient en eux mais dont ils n’avaient pas conscience, qu’ils ne savaient pas utiliser, ou dont ils avaient oublié l'existence », précise Danielle. En grattant le vernis, le coach fera donc ressurgir des qualités oubliées par le coaché. Pour autant, c’est à ce dernier qu’il appartient de puiser en lui-même l’énergie nécessaire pour redéfinir ses objectifs. Et c’est sur ses propres ressources qu’il devra s’appuyer pour y parvenir. Agir avec bienveillance mais sans complaisance « Une belle personne à faire émerger. » Dans le cadre de sa mission, Danielle Guilbaud aide ses interlocuteurs à se poser les bonnes questions. Quitte à devoir parfois les mettre face à leurs contradictions. Mais c’est à ce prix que le changement – tant espéré – pourra s’opérer et que la motivation – qui pouvait sembler tarie – ressurgira. « Quand ils viennent me consulter, certains de mes clients sont dans une grande confusion. Ils ne savent plus très bien où ils en sont. Mon rôle, ce n’est surtout pas de les juger mais de les aider à clarifier la situation. À y voir plus clair. Et à retrouver une certaine sérénité. » Car face à un monde du travail en pleine mutation, force est de constater que le coaching professionnel tel que le pratique Danielle Guilbaud a de beaux jours devant lui. « Quand j’ai démarré, le coaching professionnel s’adressait principalement aux cadres et aux dirigeants. Alors qu'en réalité, ce sont toutes les personnes en activité qui gagneraient à prendre du recul et à se remettre en question de temps à autre. » ...
Situé à 30 min de Bordeaux sur les coteaux surplombant la rive droite de la Garonne, le Château Loupiac-Gaudiet est une propriété viticole exposée plein sud en AOC Loupiac. Entourée de vignes, le château s’étend sur un domaine d’une superficie de 29 hectares, dont 27 en production de vin blanc liquoreux et 2 en bordeaux rouge. Bénéficiant d’un sol argilo-calcaire et d’un climat marqué par des brumes matinales et des après-midis ensoleillés, les conditions météorologiques sont réunies pour favoriser le développement du Botrytis Cinerea. Un champignon qui attaque directement la graine du raisin, fait sortir l’eau à l’extérieur du fruit pour lui donner une richesse en sucre et un aspect « rôti » aux tons violacés virant au marron bleu profond lors des vendanges successives (2 à 4) qui peuvent se dérouler sur une même parcelle. Comme nous l’explique Nicolas Sanfourche : « C’est avec toutes ces conditions que nos vins sont naturellement sucrés. Une fois que l’on a transformé une certaine partie du sucre en alcool, il nous reste du sucre naturel qui permet de faire des vins liquoreux. » Château Loupiac-Gaudiet : des vins en AOC Loupiac L’appellation d’origine contrôlée Loupiac s’étend dans son ensemble sur 350 hectares environ et regroupe une cinquantaine de producteurs. Cette appellation est très appréciée depuis longtemps pour la justesse de son travail et pour ses vins liquoreux. Initialement reconnue par décret du 11 septembre 1936, l’appellation Loupiac porte déjà ses origines au IVe siècle, à l’époque de la Gaule romaine où le poète Ausone aimait chanter les louanges de la vigne et de ce terroir si particulier. Le vignoble est un assemblage de cépages à 90 % de sémillon et 10 % de sauvignon. Le sémillon, cépage roi des vins de Loupiac et du Château Loupiac-Gaudiet, est originaire de la Gironde. Il permet de produire des vins blancs essentiellement liquoreux de très grande qualité et ayant pour principal atout de retransmettre dans le gout de son vin l’expression de sa maturité et son côté très fruité. Le sauvignon, quant à lui, est un cépage blanc qui, en accord avec le cépage frère du sémillon, permet dans l’assemblage des vins de Loupiac d’apporter fraicheur et minéralité avec des arômes de fruits blancs. Une alchimie complexe qui permet de produire des vins de grande qualité, riches naturellement en sucre, dotés d’une structure élégante soutenue par une délicate acidité. « Nos vins se bonifient avec l’âge et correspondent au gout que nous souhaitons y trouver », souligne Nicolas Sanfourche. « De manière générale, un vin liquoreux jeune sera davantage porté sur le fruit, plus vif, plus acidulé, plus nerveux et facile à boire. Un Loupiac d’une dizaine d’années gagne en complexité avec une palette aromatique subtile de fruits confits, d’abricot, d’eucalyptus et des notes d’agrumes. En bouche, une longueur onctueuse, ample, révélant des sucres encore bien présents, avec des sensations étonnantes et, au final, une légère acidité qui apporte un côté minéral et une fraicheur au vin. » Bien qu’ils peuvent se boire jeune, après un vieillissement de 2 ans au minimum, les vins en AOC Loupiac possèdent un bon potentiel de garde. 15 ans et plus pour les grands millésimes. Château Loupiac-Gaudiet 2010 : un millésime de grande qualité Comme ses vieux ainés 1929, 1949, 1959, l’année 2010 est classée parmi les millésimes d’exception à privilégier. La presse spécialisée, dont le célèbre guide des experts du vin Gilbert & Gaillard (2014), a d’ailleurs attribué au Château Loupiac-Gaudiet 2010 une note de 85/100, en le classant comme « un vin de très bon niveau, dont nous avons apprécié la typicité et la personnalité ». Il a été également retenu parmi les 5 liquoreux à découvrir dans la Revue du vin de France de juin 2010 et a reçu deux étoiles au Guide Hachette 20...
Idéalement situé entre Toulouse et Carcassonne, le village de Fanjeaux est étreint par une Nature vallonnée. Il domine 360 mètres de plaine. Paisible et joyeux, c’est aussi un site hors des sentiers battus, idéal pour les sports de plein air, les randonnées et les découvertes historiques. Afin de partager ses secrets, il propose au public d’emprunter un nouveau et surprenant parcours. Une innovation en termes de médiation culturelle et de création numérique qui pense à tous les publics, notamment aux enfants. Un parcours artistique dans le village Parsemées tout au long de la promenade, de drôles de sculptures métalliques racontent une histoire cathare. Ces dix figures imposantes et contemporaines sont l’œuvre de l’artiste Loïc Tellier. L’idée : que chacun puisse sauter à pieds joints dans un livre d’histoires. Méticuleusement mises en scène, ces sculptures convient le visiteur à découvrir autrement le village. A titre d’exemple, au Seignadou, cinq personnages vous invitent à vous asseoir près d’eux et à assister à leur disputation. Une interaction narrative possible grâce au superbe dispositif qui accompagne la promenade : maquette numérique, application mobile, livret-jeu et audioguide sont autant d’outils qui enrichissent le programme. Une application ludique Disponible à l’office de tourisme, l’application gratuite permet d’emprunter le parcours en bénéficiant d’un contenu oralisé. Les sculptures se mettent à parler entre elles, l’artiste explique ses créations et le village de Fanjeaux conte ainsi son histoire et ses secrets. Le Moyen Âge est mis en lumière : la disputation, les croisades, l’Inquisition et plus encore. Chaque scène a un contenu associé, qu’il suffit de déclencher en temps voulu sur son smartphone. Afin d’attiser la curiosité des enfants, un livret-jeu à 3 €, intitulé « Fanjeaux et le mystérieux sortilège », leur permet de résoudre des énigmes et de rencontrer les légendes occitanes : celle de la sorcière Saurimonde qui transforme les habitants en statues, celle des chevaliers ou encore celle des troubadours. Pour récompenser les aventuriers en herbe, un petit cadeau est à récupérer à l’office de tourisme après la balade. Collines et cités médiévales En sus de cette proposition, un nouveau sentier d’interprétation est également possible à Laurac-Le-Grand. Des chroniques historiques accompagnent un environnement grandiose et bucolique. Le Pays Cathare est à découvrir sans modération. Rendez-vous est pris donc avec ses paysages panoramiques, ses champs de colza, ses vallons et ses villages chargés d’Histoire, mais bien ancrés dans le monde actuel. Office de tourisme Au cœur des collines cathares Horaires d’ouverture : De septembre à juin : du lundi au vendredi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h Juillet et août : tous les jours, de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 18 h 30 ...
Situé dans le département du Calvados, sur le littoral de la Manche, Port-en-Bessin-Huppain est réputé pour son port de pêche. Chaque année, plus de 2000 tonnes de coquilles Saint-Jacques sont ramassées par les 150 marins pêcheurs de la commune. En 2004, Port-en-Bessin-Huppain crée une manifestation autour de la coquille Saint-Jacques baptisée le Gout du Large. Pendant un week-end de novembre, de nombreuses animations sont proposées aux visiteurs. Des animations tout au long du week-end Chaque matin, le retour de pêche est fêté en ouvrant la criée habituellement réservée aux professionnels à tous les visiteurs. Coquilles Saint-Jacques et autres produits de la mer peuvent être achetés pour un moment unique à vivre. Des cours de cuisine ainsi que des démonstrations culinaires vous dévoileront comment mettre la coquille Saint-Jacques à toutes les sauces, pour le plaisir des papilles des grands comme des plus petits. Vous pouvez également profiter de ce week-end pour découvrir le port de pêche grâce aux visites guidées. Au cours de celles-ci, vous en apprendrez plus sur les différentes techniques de pêches. Si vous êtes amateur de beaux gréements, vous pourrez en admirer quelques-uns comme la Jolie Brise. Démonstrations de sauvetage en mer, démonstration de savoir faire des ramendeurs ou comment réparer les filets de pêche, exposition de maquettes de bateaux, conférence sur l'histoire de l'activité portuaire et exposition de peintures viennent compléter les diverses activités présentées pendant le « Gout du Large ». En parallèle, le festival « Musique sous les embruns » Pour que la fête soit parfaite, les spectateurs pourront retrouver une ambiance festive autour de musiciens et de musiques évoquant l’océan et les voyages. ...
Chef consultant, José Maréchal a misé sur une cuisine inventive mettant en valeur les produits du terroir, les produits de saison et des producteurs locaux, majoritairement bio. Stephan Paroche, ancien propriétaire du restaurant La Magnanerie dans les Alpes-de-Haute-Provence est le nouveau chef. Il a conçu les cartes des trois lieux de restauration. Il aime particulièrement revisiter les classiques. Il apprécie également les alliances terre-mer et la cuisine méridionale. Cicada À Cicada, cartes inventives qui subliment les produits du terroir et valorisent les producteurs locaux. Une cuisine tonique pleine de fraîcheur, tendance bio, saine et équilibrée, qui sait joyeusement surprendre et s’inspire du potager et du jardin des herbes aménagés au cœur des lieux. Gastronomie authentique, chic et glamour, qui allient avec virtuosité les classiques et la modernité. Les suggestions sont sans cesse renouvelées pour créer la surprise. Il suffit de consulter l’ardoise pour connaître les propositions du jour. Les convives sont libres d’imaginer leur menu comme bon leur semble, selon leurs envies et leur faim. Compter 35 € le menu du midi. En soirée, menus à partir de 69 € et découverte du "menu signature" à 119 €. Parmi les plats de saisons à découvrir à Cicada, l’asperge présentée en trois plats pour découvrir de façon différente un produit du terroir. En dessert, l’éclair au yuzu est un incontournable. Dîner en tête à tête, profiter de la terrasse ou s’attabler avec ses amis ou ses proches : tout est possible à Cicada. Le Camion Bleu Sur la Place du village au sein de l’hôtel, tout au long de l’été, les clients peuvent dîner en extérieur pour une soirée décontractée. Le Camion Bleu propose une cuisine simple, pleine de saveurs que vous pourrez facilement partager avec ses petites ou grandes salades, ses viandes grillées ou ses planches de viandes, de fromages ou de légumes pour un apéritif dînatoire. Tout cela en s’enivrant de la scène musicale et de ses concerts de jazz. Compter environ 25 € par personne. Du mardi au samedi de 19 h 30 à 22 h. Ouverture du 1er Juin au 15 Septembre. Les soirées thématiques sont à découvrir sur le site web www.hameaudesbaux.com. ...
Pour cette famille, la viticulture est passée au fil des générations au rang d’art de vivre, de philosophie. Métier constamment en évolution, les Bonnet s’appliquent à concilier modernité et tradition dans l’élaboration de leurs vins. Château de Respide, ancienne demeure de Louis Pascal Le premier bâtiment fut bâti du temps du Roi Soleil, par un de ses lieutenants M. de la Reynie. Ce dernier initia la viticulture au domaine. Le Château de Respide qui subsiste encore jusqu’à aujourd’hui a été édifié au milieu du 19e siècle par Ernest Pascal, préfet de Bordeaux, sur les vestiges de l’ancienne bâtisse. Elle fut le théâtre d’heures interminables de billard entre Louis Pascal et son cousin, le peintre Toulouse Lautrec. « Le château est un des plus vieux châteaux de l’appellation Graves » précise l’actuelle propriétaire, Christine Bonnet. A cette époque, le vignoble était déjà référencé par le guide Feret, véritable institution des vins de Bordeaux. Le château passa ensuite aux mains de la famille Rodies, qui obtint la première médaille d’or du domaine au Concours Agricole de Paris. Pierre Bonnet, père de l’actuel propriétaire se chargea de sa direction à partir de 1952. Sa mort en 1969 entraînera la vente de la propriété qui conservera quand même son vignoble et les bâtiments agricoles. Depuis 1990, Franck Bonnet, petit-fils de Pierre, prend en charge la gérance du domaine qui devient le SCEA Vignobles Pierre Bonnet. Le respect de l’environnement, un engagement de la famille Depuis toujours, le respect et la préservation de l’environnement sont au centre des intérêts de la famille Bonnet. Aussi, le vignoble est mené selon des procédés visant à le pérenniser. Les vignes sont enherbées de manière à éviter l’usage des herbicides et elles sont observées en permanence afin de pouvoir appliquer les traitements adéquats. Depuis 1997, une station d’épuration a été mise en place pour traiter les eaux usées. Près des cours d’eaux, des zones sont maintenues en permanence au repos. Dans un futur proche, le château prévoit d’installer des panneaux solaires sur son domaine. En effet, le domaine bénéficie d’un ensoleillement favorable tout au long de l’année. L’électricité ainsi obtenue permettra de diminuer drastiquement la consommation en énergie du château. Une vinification qui répond aux normes Construit en 1993, la cave du château est dotée de tout le matériel nécessaire permettant une vinification mettant en valeur le terroir et les raisins. Qui plus est, ces nouvelles installations permettent de diminuer énormément la charge de travail du personnel. En effet, « le viticulteur ne travaille jamais seul, on est quand même une équipe entre onze et quinze personnes, composée de permanents et temporaires » explique Madame Bonnet. Pour en revenir à la cave, son cahier des charges rigoureux répond aux normes en vigueur concernant la traçabilité et l’hygiène de la production. Le chai à barriques, rénové de fond en comble en 2000, peut désormais accueillir près de 900 barriques. Il est d’une ventilation thermorégulée qui permet d’avoir une parfaite isolation. Le catalogue des vins Le Château de Respide dispose d’une gamme complète de cinq cuvées déclinées en blancs et rouges qui sont tous en appellation AOC Graves. Le « Château de Respide Graves Blanc » est un vin de restauration qui se consomme jeune. A table, il accompagne avec délice fruits de mers, poissons et salades. Le « Château de Respide Callipyge Graves Blanc » est plus pour les amateurs de Grands Blancs bordelais. C’est un vin qui peut se consommer de suite mais peut patienter cinq ans en cave. Le « Château de Respide Junior Graves Rouge » est destiné aux jeunes, et se consomme lors des pique-niques. Le « Château de Respide Graves Rouge » doit se bonifier un an en cave avant d’être dégusté, et peut même patienter jusqu’à quinze ans. Et enfin le « Château de Respide Callipyge Graves Rouge » est ...
La Guerre des Gaules marque le début de l’histoire de la cité antique d’Elusa. En 56 av. J.-C., Publius Crassus a été envoyé par Jules César pour conquérir les peuples aquitains, dont les Élusates. Ainsi, vers le début de notre ère, le pouvoir romain et la civilisation romaine se sont imposés progressivement sur le territoire qu’est le Gers actuel. « Au fil des années, cette cité romaine va gagner en puissance, obtenant le statut de colonie romaine, jusqu’à devenir à la fin du IIIe siècle la capitale de la province de Novempopulanie », fait savoir Antoine Brunner, chargé de la communication du site. A la croisée de voies romaines importantes, la cité a une solide organisation municipale. L'agglomération abrite forum, temples, thermes et de nombreuses demeures de notables, les domus. Sur son territoire, prospèrent les villae, grandes exploitations agricoles avec leurs premiers vignobles. Si le déclin de la cité est sensible dès le Ve siècle, elle ne serait abandonnée que vers le VIIIe siècle. Les découvertes réalisées depuis le XVIIIe siècle et les recherches archéologiques plus récentes ont permis de retracer, de recréer et d’imaginer le mode de vie que menaient les aristocrates ayant vécu à Elusa. Une cité à multiples figures Déployée en trois sites archéologiques, ELUSA Capitale Antique, offre une découverte exceptionnelle de ce que devait être le quotidien d’une cité gallo-romaine. La visite commence par le centre d’interprétation d’Elusa, pour s’immerger dans la réalité de la vie urbaine et rurale de l’époque, à travers une scénographie virtuelle, réaliste et interactive. Elle se poursuit ensuite par l’exploration de la Domus de Cieutat. C'était une demeure urbaine, appartenant à une famille aisée comme le laissent supposer sa superficie de 2700 m², l’aménagement d’un espace thermal privé, d’une luxueuse salle de réception et le soin apporté à la décoration des sols et des murs. Établie dans un quartier aristocratique, cette domus a accueilli l’élite locale et a été conçue comme un véritable symbole du pouvoir et de la prospérité de ses propriétaires. La découverte en 1985 d'un trésor romain de 120 kg a mené à la création du Musée archéologique Le Trésor d’Eauze (Musée de France). Aujourd'hui exposé dans la chambre forte d'une ancienne banque, cet ensemble exceptionnel est composé de 28 003 pièces de monnaie d'argent, quelques-unes en or ou en bronze, d'objets précieux, de bijoux en or ornés de perles et de pierres rares. Ce trésor atteste de ce mode de vie luxueux adopté par certains occupants de la cité d’Elusa. En parallèle, les expositions permanentes sur la culture du peuple élusate présentent des collections remontant à la Préhistoire jusqu’aux collections de la période romaine évoquant la vie quotidienne à Elusa. La « nouvelle » villa de Séviac Classée monument historique, la Villa de Séviac constitue le troisième lieu de visite d'Elusa. Il s’agit d’un luxueux palais rural de 6 500 m² qui impressionne par sa configuration autour d'une cour à péristyle typique du IVe siècle, ses vastes thermes privés de 500 m², ses galeries et ses tapis de mosaïques polychromes s’étalant sur 625 m². Dans le cadre de la préservation de ce patrimoine historique exceptionnel, un programme de sauvegarde d’une grande ampleur a été engagé en septembre 2016. Ce programme se concentre sur l’art de la mosaïque antique, par la restauration manuelle, le retour de mosaïques anciennement prélevées et la restitution de la trame des motifs dans les lacunes des mosaïques. « La réalisation d'un projet architectural résolument contemporain, signé João Luís Carrilho da Graça, "Piranesi Prix de Rome" en 2010, a également permis d’offrir une nouvelle couverture quasi intégrale des vestiges de la Villa », explique notre interlocuteur. Enfin, un nouveau cheminement d’interprétation péd...