L’ostéopathie, une pratique reconnue et réglementée

L’ostéopathie est une méthode thérapeutique qui permet, grâce à des manipulations et des mobilisations de venir à bout de problèmes « mécaniques » de blocage ou de perte de mobilité (lumbago, torticolis, entorses, etc.). Avec ses mains pour seuls outils, l’ostéopathe ne saurait, par conséquent, se substituer au médecin, ni au kinésithérapeute qui rééduque ses patients. Pour autant, il n’est pas nécessaire d’attendre d’être coincé ni de souffrir le martyr pour consulter un ostéopathe. En effet, l’ostéopathie a aussi un rôle préventif. Une autre particularité de cette méthode thérapeutique tient au fait qu’elle analyse le fonctionnement de l’individus et les interactions mécaniques de son environnement. Le praticien dressera alors un bilan complet afin de déterminer les facteurs de risques à l’origine de la douleur et pourra proposer des conseils personnalisés à son patient. À titre d’exemple, il peut arriver qu’une douleur lombaire soit la conséquence d’une mauvaise posture de travail. Et là où le médecin prescrira généralement des anti-inflammatoires, des analgésiques ou des décontractants, l’ostéopathe, quant à lui, travaillera donc sur les articulations lombaires de son patient pour le soulager mais il proposera également des conseils pour modifier les conditions de travailà l’origine de la douleur.

Une approche biomécanique de l’ostéopathie

Là où Ostéobio se distingue des autres établissements qui enseignent l’ostéopathie, c’est notamment du fait de la large part qu’elle accorde à la biomécanique dans son enseignement. « La biomécanique » explique Jean-Michel Robert, Responsable de la communication de l’école, « c’est l’étude des forces qui s’appliquent aux articulations et aux viscères. Et c’est précisément l’importance accordée à la biomécanique dans le cadre de la formation qu’elle dispense qui constitue la valeur ajoutée d’Ostéobio ». Créée en 1988, la plus ancienne école d'ostéopathie française en formation initiale a toujours fait de l’efficacité son maître-mot envisage donc l’ostéopathie comme une « application purement clinique et thérapeutique de la biomécanique ». La finalité de l’ostéopathie telle qu’elle est enseignée et pratiquée dans les locaux d’Ostéobio n’est donc pas de combattre le stress des patients mais bien de les soigner en traitant les troubles fonctionnels musculo-squelettiques (80 % des motifs de consultations en ostéopathie) dont la cause mécanique aura été diagnostiquée. « Certaines écoles d’ostéopathie sont davantage orientées vers le bien-être des patients. Leur enseignement diffère de celui d’Ostéobio car il y est question de fluides, d’énergies ou encore de sensations. Axée sur la biomécanique, à la fois pragmatique et scientifique, notre conception de l’ostéopathie, est au contraire tournée vers l’efficacité et le résultat. Chacune des techniques que nous utilisons a fait l’objet, au préalable, d’une validation scientifique. Elles sont donc toutes à l’épreuve de la réalité scientifique.

Ostéobio : École supérieur d'Ostéopathie et de Biomécanique : la vidéo

La place prépondérante donnée à la pratique

Riche de ses trente années d’expérience, Ostéobio associe systématiquement l’enseignement théorique à une pratique régulière des gestes et des techniques ostéopathiques. Car ce n’est qu’en répétant les mêmes gestes, encore et encore, et en les adaptant à des situations différentes, que les futurs ostéopathes les assimileront parfaitement. C’est la raison pour laquelle la formation proposée par Ostéobio comprend non seulement des bases théoriques solides mais aussi une mise en application systématique et progressive des connaissances. « Notre école combine une formation théorique de haut niveau au cours de laquelle des matières scientifiques et médicales comme l’anatomie, la biologie ou encore la biomécanique sont étudiées en profondeur avec une pratique concrète et clinique » précise Jean-Michel Robert. « C’est cette pratique régulière qui permettra à nos étudiants de véritablement « maitriser » les techniques qu’ils utilisent. Dès la première année, ils participeront à des séances de travail pratiques durant lesquelles leurs connaissances seront mises en application. Pour cela, ils se manipuleront les uns, les autres. Et en 5ème année », nos étudiants auront l’opportunité de recevoir des patients en consultation et de les traiter au sein de la clinique de l’école ».

Dans le cadre de leur formation, la loi exige, en effet, des futurs ostéopathes qu’ils effectuent - sous réserve de validation par un ostéopathe professionnel - un minimum de 150 consultations au cours de leur cursus.

Pour atteindre cet objectif, Ostéobio peut s’appuyer d’une part, sur sa clinique interne, d’autre part sur le centre hospitalier de Sèvres où des consultations d’ostéopathie sont régulièrement organisées.En complément des stages professionnels qu’ils suivent régulièrement, les étudiants d’Ostéobio ont donc la possibilité d’être au contact des patients. Les consultations (25 € pour 45 minutes de soins) se déroulent dans les locaux de l’école, à Cachan, mais également à l’hôpital. Il est d’ailleurs à noter que le fait que des chefs de services hospitaliers accueillent des ostéopathes issus d’Ostéobio constitue incontestablement un signe de reconnaissance tout autant qu’un gage de qualité. Et pour cause, cette coopération traduit bien la confiance que les médecins placent dans la qualité des soins prodigués.

Rigueur et professionnalisme pour maîtres-mots

Première école française à avoir mis en place une formation d’ostéopathie à temps plein en cinq ans, et à s’être vu délivrer une assurance-qualité, Ostéobio compte aussi parmi les établissements les plus renommés de tout l’hexagone. Dans un contexte de forte augmentation du nombre d’ostéopathes, les formations que propose cet établissement détonent par leur solidité et l’encadrement rigoureux dont elles font l’objet. Agréée par le Ministère de la santé, Ostéobio met ainsi un point d’honneur à maintenir un niveau d’exigence élevé. Le diplôme d’ostéopathe Biomécanicien qu’elle délivre est d’ailleurs enregistré au RNCP (Registre National des Certifications Professionnelles). Forte de ses trente ans de savoir-faire, Ostéobio peut également s’appuyer sur les compétences des 86 enseignants qui composent son équipe pédagogique. Autant d’atouts qui permettent à Ostéobio de dispenser des formations à la fois cohérentes et exigeantes.

Une large palette de formations

Tout au long des cinq années que durera leur cursus, les étudiants d’Ostéobio feront l’acquisition puis peaufineront les bases (médicales, scientifiques, biomécaniques, neurologiques, anatomiques, fonctionnelles) et les gestes nécessaires à la pratique de l’ostéopathie. Ils auront aussi l’occasion de manipuler toutes sortes de patients (du nourrisson au sportif en passant par la femme enceinte). En fin de cycle, l’accent sera mis sur l’installation professionnelle. Car si Ostéobio propose des formations initiales (post-bac / Bac +1 ou 2 / après STAPS ou PACES), cette école a également mis en place des formations professionnelles continues (ostéopathe du sport, perfectionnement technique en médecine manuelles, etc.). Celles-ci s’adressent en priorité aux professionnels de santé mais d’autres métiers peuvent aussi tirer un bénéficie de cette expertise biomécanique : coachs, RH, préparateurs physiques, consultants… « Ostéobio attire un large panel d’élèves : bacs scientifiques, bien sûr, mais aussi bacs littéraires, professionnels, ST2S (Sciences et Technologies du Social et de la Santé, Ndlr). Sans oublier les passerelles qui ont été mises en place avec les étudiants en provenance de PACES ou de STAPS. Mais il est intéressant de constater que si dans un premier temps, les étudiants issus de filières scientifiques pourront avoir davantage de facilités que les autres pour tout ce qui touche à l’étude de l’anatomie, par exemple, ceux disposant d’un bon sens de l’écoute et d’un don d’empathie, deux qualités indispensables à une bonne consultation, tireront également leur épingle du jeu ».

De réels débouchés professionnels

Comme le rappelle le décret du 12 septembre 2014, les établissements de formation en ostéopathie sont dans l’obligation de réaliser des enquêtes d’insertion « à 18 et 30 mois après l’obtention du diplôme et d’en publier les résultats ». Hélas, comme l’a récemment pointé du doigt le Syndicat français des ostéopathes, peu d’écoles communiquent sur le taux d’insertion de leurs anciens élèves… Du côté d’Ostéobio, en revanche, on a toujours joué la carte de la transparence et les résultats de l’enquête d’insertion sont clairement affichés. « Plus de la moitié de nos diplômés sont financièrement autonomes après six mois d’activité. Le taux d’insertion passe à 70 % après un an d’activité puis à 83 % au bout de deux ans pour atteindre 100 % après 5 années d’exercice » précise Jean-Michel Robert.  

Une ouverture sur l’extérieur

Loin de se refermer sur elle-même, Ostéobio cultive l’ouverture. En témoignent les liens étroits qu’elle a tissés depuis 30 ans avec de nombreuses structures tels que le centre hospitalier de Sèvres et de nombreuses autres entreprises renommées (Carrefour, Bosch, Club Med Gym, Opéra de Paris, Cogitobio, Kiplite Expertise, etc.). Ces accords garantissent aux élèves de pouvoir perfectionner leurs techniques lors de stages pratiques. « Dans le cadre de ces partenariats, nos élèves ont pu collaborer à la conception de sièges ergonomiques pour les usagers de la RATP » ajoute Jean-Michel Robert. Enfin, il est à noter que les passerelles relient Ostéobio aux facultés de STAPS donnent la possibilité aux étudiants, s’ils le souhaitent, de suivre un Master 2 en sciences du mouvement et de la santé.