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Podcast ׀ Chrismo Consulting, un cabinet de conseil spécialisé dans les études dans les pays anglophones


FlashMatin ׀ Bonjour Monique et Christian !
Monique et Christian Peltier ׀ Bonjour !
Tout d’abord, pouvez-vous nous expliquer votre parcours et ce qui vous a poussés à créer votre cabinet ?
M P ׀ Pour mon parcours, j’ai fait toute ma carrière dans l’enseignement. D’abord, dans l’enseignement secondaire, ensuite dans l’enseignement universitaire. Après, j’ai été responsable de formation et responsable de l’internationale. Toute ma carrière, l’anglais et les voyages ont été des éléments majeurs.
C P ׀ Moi, j’ai eu un parcours un petit peu différent puisque je suis originaire du monde de l’entreprise. J’ai fait toute ma carrière dans une entreprise internationale, avec l’usage de l’anglais au quotidien, pendant pratiquement 35 ans. J’ai maintenant une certaine expertise dans ce qui peut être attendue par les entreprises chez de jeunes candidats.
M P ׀ À un moment donné, notre fille a voulu faire ses études en Angleterre. J’ai pensé que c’était très simple puisqu’on parlait anglais, on avait l’habitude et on connaissait le pays. Pourtant, il s’est avéré autrement parce que la candidature à l’université en Grande Bretagne est totalement différente d’une candidature en France. C’est cela qui nous a donné l’idée d’aider les jeunes dans cette même situation.
Chez Chrismo, vous êtes certifiés par plusieurs organismes. Cela vous permet de garantir une qualité et une mise à jour perpétuelle de votre accompagnement. Mais en quoi consiste exactement votre accompagnement ?
M P ׀ Depuis la rencontre avec le jeune ou l’adolescent qui me dit : « voilà ce que j’aimerais faire », le processus consiste à déterminer quel serait l’établissement, l’université qui lui conviendrait le mieux, et la candidature bien évidemment.
En Grande Bretagne, le gros morceau c’est le Personal Statement c’est-à-dire le fait de savoir rédiger une lettre de motivation très documentée, jusqu’ à la candidature elle-même, à l’université ou aux universités.
Pour l’accompagnement sur les visas, il s’agit vraiment de donner un guide, mais en aucun cas de le faire car c’est interdit. Pour l’accompagnement sur le logement, on peut dire : « voilà ce que vous avez comme solution ». Jusqu’au bout de vos études, et même pendant l’université ou l’école, on reste en contact avec l’étudiant pour savoir si tout se passe bien et si leur scolarité ou leur année universitaire correspondent à ce qu’ils attendaient.
Quelle serait la toute première démarche à effectuer pour un ou une étudiant(e) ?
M P ׀ Bien évidemment, nous contacter et nous parler, c’est-à-dire qu’il doit vraiment nous expliquer son but, le pays dans lequel il veut étudier et la matière qu’il veut étudier.
C’est souvent la période qui demande le plus de temps, parce qu’on a beaucoup de jeunes qui n’ont pas une idée très précise de ce qu’ils veulent faire. En rencontrant ces jeunes pour la première fois, j’entends très souvent : « Je veux aller à Londres et je veux étudier le business. » Ainsi, il faut écouter et savoir ce qu’ils entendent par business. S’agit-il plus d’un Business Marketing ou d’un Business Management ?
Il faut arriver à cerner ce qu’ils ont envie de faire et discuter dès le début sur les conditions de vie, que ce soit en Grande Bretagne ou aux Ėtats-Unis. En effet, il faut savoir le coût financier aux Ėtats-Unis, car quand on dit aux parents que c’est 40 voire 50000$/an ou plus même, cela peut être un frein.
Il en est de même pour La Grande Bretagne. Vivre à Londres est nettement plus cher que vivre à Manchester ou Buckingham. Ainsi, il faut prendre tous ces éléments en compte, pour essayer de trouver la ou les université(s) qui correspondront le mieux.
C P ׀ C’est là aussi où j’interviens en appuyant sur mon expérience dans la mesure où cela me permet de raconter des métiers, que fait un chargé d’étude marketing, quel est le travail au quotidien d’un chef de pub, comment travaille-t-on dans un service achat.
Là, je m’appuie sur mon expérience personnelle en entreprise, ce qui me permet d’avoir un discours très concret pour bien cerner la véritable envie du jeune pour sa future carrière. Nous avons une coach d’orientation, Catherine Duvinage, qui aide le jeune à préciser ce qu’il a envie de faire plus tard, si cela lui est difficile ou s’il n’arrive pas à bien définir son projet.
Vous parlez tout à l’heure du Personal Statement, qui est un élément crucial dans le dossier à déposer aux universités. Pouvez-vous nous éclairer sur cette étape à suivre ?
M P ׀ Le Personal Statement est vraiment spécifique à la Grande Bretagne même si cela n’est absolument pas demandé en France. En France, on va insister sur le lycée d’excellence, les bonnes notes, etc. Bien sûr, cela compte évidemment en Grande Bretagne, mais il faut aussi avoir des notes suffisantes.
Il est évident qu’il faut parler anglais. Cependant, c’est votre personnalité vous déterminera. Pourquoi je décide de faire vétérinaire par exemple ? Je prends cet exemple parce que pour exercer ce métier, les universités requièrent que vous sachiez ce qu’est un vétérinaire dans une ferme. Concrètement, ils disent qu’il faut avoir eu les pieds dans la boue pour être vétérinaire, mais pas simplement en soignant le chat en ville.
Comme ils disent les britanniques, il faut avoir un vrai « Commitment », c’est-à-dire qu’il faut avoir un vrai engagement. Dire j’adore le droit ou je suis passionné par le droit, votre lettre de motivation ou Personal Statement est directement à la poubelle. Par contre, j’ai été marqué dans mon enfance par le procès de « un tel ou un tel », c’est ce qui m’a donné envie de comprendre comment fonctionnait le droit, voilà pourquoi j’ai assisté à des séances, des procès ; c’est cela qui va faire la différence. Bref, c’est montrer que l’on sait en gros, là où on met les pieds.
C P ׀ Autrement dit, si vous envisagez des études à l’étranger dans telle ou telle matière, il faut commencer à fréquenter d’une manière ou d’une autre les milieux qui correspondent au type d’étude que vous allez faire.
J’ai envie de faire la médecine. Si je n’ai pas fait de secourisme pendant quelques week-ends sur les bords de route et si je ne me suis pas occupé des gens âgés dans une association ou à titre personnel, il y a de forte chance que je ne réussisse pas à entrer. Combien même aurais-je d’excellente note en maths ou en physique, parce que la motivation est largement aussi importante que les connaissances.
Vous travaillez avec des universités partenaires pour lesquelles vos services sont gratuits. Il n’y a que les frais d’inscription à payer. Cependant, vous pouvez accompagner n’importe quel étudiant pour n’importe quel établissement. Quels pays proposez-vous ?
M P ׀ Tous les pays anglo-saxons. L’Australie, les Ėtats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Irlande et aussi une université au Japon qui a la particularité de proposer des études en anglais et parallèlement, elle va apprendre le japonais.
On a aussi une université accessoirement en Allemagne, mais il s’agit vraiment d’un cas particulier. C’est une université qui propose des cours de musique, et tous les métiers qui s’y rapportent comme la production, l’ingénierie de son et autre. Ils ont aussi une antenne à Hambourg et Munich.
Il en est de même pour les cours de langue dans les pays cités auparavant en plus de Dubaï et de Malte.
Vous parlez justement des cours d’anglais car vous proposez des stages sous différentes formes pour apprendre l’anglais, c’est bien cela ?
M P ׀ En gros, on propose des séjours à partir de 13 ans d’où plusieurs formules proposées, soient ce sont les cours d’anglais classique, avec des cours le matin et des activités l’après-midi.
Il y a des séjours plus ou moins orientés sur l’anglais. Il faut déjà un bon niveau d’anglais, dont un bon niveau B2 dans lequel on fait effectivement une sorte de préparation à l’université. Pour cela, vous avez des summer camps avec des médecines, des summer camps avec le droit, des summer camps avec engineering et tout ce qui est science de l’ingénieur. Donc, c’est une sorte de préparation qui est très utile dans deux sens.
Les jeunes partent et se disent : « Finalement, la médecine ce n’est pas ce que je croyais. Cela ne m’intéresse pas. » Dans le cas contraire, ils sont fortifiés dans leur désir d’embrasser des études de médecine.
C P ׀ Si derrière, il y a évidemment l’idée de faire des études à l’étranger, cela participe à ce qu’on évoquait tout à l’heure sur la construction d’une histoire personnelle qui atteste la motivation qu’on va pouvoir développer dans le Personal Statement.
Avec les Ėtats-Unis, on est partenaire d’un réseau qui s’appelle Exchange Mate. Cela permet d’envoyer un jeune en classe de seconde par exemple, avant d’avoir l’épreuve du Bac Français et de passer un trimestre dans un lycée x ou y, situé un petit peu partout aux Ėtats-Unis. Cela leur permet évidemment de progresser considérablement et de faire une espèce de répétition et se demander même s’ils sont prêts ». Dans deux ans, il faut que j’aie mon Bac, serais-je prêt à pousser l’expérience un peu plus loin et m’expatrier 1 an, 2 ans, 3 ans pour refaire des études supérieures ?
Christian et Monique, au niveau de la vie professionnelle future, pensez-vous que c’est un atout majeur d’aller étudier dans un pays anglo-saxon ?
M P ׀ Cela c’est indéniable. Quelles que soient les études d’ailleurs, que ce soient des études ou séjours linguistiques plus ou moins longs, des stages ou des études supérieures, tous nos étudiants nous disent que la première question lorsqu’ils ont un entretien de travail, c’est : « parlez-moi un peu de ce que vous avez fait à l’étranger. » Je crois que les employeurs voient l’atout linguistique du candidat, c’est-à-dire que même en n’étant pas bilingue, son collaborateur doit être très à l’aise en anglais. Aussi, il doit démontrer des capacités autonomes, savoir se débrouiller, quitter ses zones de confort et dans la plupart des cas, avoir une expérience professionnelle à l’étranger. En effet, même quand on est étudiant, on peut travailler en même temps.
C P ׀ Ces jeunes-là, comme l’expliquait Monique, ont vécu des expériences non seulement académiques, mais également humaines et professionnelles. Ainsi, s’ils ont un peu travaillé sur place, c’est radicalement différent. D’ailleurs, cela est très enrichissant pour l’entreprise.
Si l’on a envie de partager notre année entre étude et travail, serait-ce possible ?
M P ׀ Oui ! La notion de cours et stages est très développée au Canada avec notamment une école qui s’appelle ILAC. Elle propose des formations sur une moitié de l’année des cours en anglais. Je précise bien des cours en anglais, mais pas des cours d’anglais. Ces cours peuvent être du marketing et de la vente, de la communication, ou de la relation clientèle.
La deuxième partie de l’année est un stage en entreprise rémunéré. Donc, il s’agit d’une possibilité pour les jeunes qui veulent vraiment acquérir des connaissances en anglais, mais aussi une expérience professionnelle.
Merci Monique et Christian de nous avoir éclairés sur votre cabinet de conseil Chrismo Consulting.
C P ׀ On est ravi d’avoir pu exposer cette activité. Si on l’exerce c’est aussi parce qu’on est non seulement des parents, mais maintenant aussi des grands-parents, et on a à cœur de transmettre aux générations suivantes.
M P ׀ On est convaincu que si les gens se parlent dans différentes langues, le monde serait peut-être meilleur et plus calme.
Merci Monique pour cette belle phrase de fin. Je rappelle que nous étions avec Monique et Christian Peltier, fondateurs du cabinet de conseil Chrismo Consulting. On se retrouve très bientôt pour un autre podcast « On en parle ». Salut !
Diaporama
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