logo-flash-matin

Patrimoine Culture : sites exceptionnels à découvrir et à sauvegarder

detail-de-tapisserie-miracle-de-eau-original-trouve-au-musee-du-louvre-et-une-reproduction-a-grande-saline-de-salins-bains
Culture
Patrimoine-histoire
Grande Saline, la Légende de Saint Anatoile ou le Miracle de l’eau

Dans l'histoire riche et mystérieuse de Salins-les-Bains et de la Grande Saline, une légende se distingue par son pouvoir évocateur et sa signification profonde : celle de Saint Anatoile et le miracle de l’eau. Cette légende ancienne, transmise de génération en génération, raconte l'histoire d'un ermite écossais ayant vécu au Ve siècle et d'un miracle qui a marqué à jamais la d...

dans-domaine-du-patrimoine-industriel-est-essentiel-de-conserver-souvenir-des-productions-majeures-de-industrie-de-franche-comte-tout-reutilisant-elements-remarquables-a-des-fins-culturelles-et-touristiques
Culture
Patrimoine-histoire
Fondation du patrimoine : sauvegarde et appel urgent aux dons pour la Grande Saline

« Entretenir le souvenir des principales productions et reconvertir les éléments notoires du patrimoine régional à des fins culturelles et touristiques : voilà l’une des ambitions de la Mission Patrimoine » confiée à Stéphane Bern par la Fondation du patrimoine en partenariat avec le Ministère de la Culture et la Française des Jeux. L’homme de télé, l’animateur radio, le journa...

salins-1628-peint-par-nicolas-richard-vers-1630-1651-commandee-1630-et-achevee-1651-par-peintre-salinois-cette-huile-sur-toile-de-3-50-m-par-1-50-m-offre-une-representation-minutieuse-de-salins-bains-a-cette-epoque
Culture
Exposition
Visite guidée à La Grande Saline de Salins-les-Bains

Bastion du tourisme jurassien avec chaque année 80 000 entrées, la Grande Saline est le pilier incontournable de la région à visiter. Pour les touristes avisés, Salins-les-Bains réserve même un voyage insolite à travers des monuments millénaires, invitant à une immersion captivante d’un passé prestigieux à la rencontre de l’or blanc, le sel de la Grande Saline, fleuron jadis d...

pezenas-cultive-toujours-passion-pour-comedie-et-verbe-moliere-a-inspire
Culture
Festival
Pézenas, ou la ville de Molière : à la découverte de l’un des plus grands auteurs français

Certaines villes méritent indéniablement le détour. Dans le sud de la France, plus précisément dans le département de l’Hérault, une petite ville nommée Pézenas fait partie de ces villes qui ont tout pour plaire.

musee-de-ephebe-est-dedie-a-archeologie-sous-marine-et-subaquatique
Culture
Patrimoine-histoire
Le musée de l’Ephèbe et d’Archéologie sous-marine, carrefour des civilisations.

La ville d’Agde avait déjà le musée Agathois Jules Baudou qui était réservé aux arts et aux traditions populaires. Mais l’existence du musée de l’Ephèbe a augmenté la popularité de la ville, qui est la troisième ville la plus ancienne de France après Marseille et Béziers.

salins-1628-peint-par-nicolas-richard-vers-1630-1651-commandee-1630-et-achevee-1651-par-peintre-salinois-cette-huile-sur-toile-de-3-50-m-par-1-50-m-offre-une-representation-minutieuse-de-salins-bains-a-cette-epoque
19 personnes aiment
SALINS-LES-BAINS
LA GRANDE SALINE
Visite guidée à La Grande Saline de Salins-les-Bains
detail-de-tapisserie-miracle-de-eau-original-trouve-au-musee-du-louvre-et-une-reproduction-a-grande-saline-de-salins-bains
23 personnes aiment
SALINS-LES-BAINS
LA GRANDE SALINE
Grande Saline, la Légende de Saint Anatoile ou le Miracle de l’eau
dans-domaine-du-patrimoine-industriel-est-essentiel-de-conserver-souvenir-des-productions-majeures-de-industrie-de-franche-comte-tout-reutilisant-elements-remarquables-a-des-fins-culturelles-et-touristiques
21 personnes aiment
SALINS-LES-BAINS
LA GRANDE SALINE
Fondation du patrimoine : sauvegarde et appel urgent aux dons pour la Grande Saline
musee-de-ephebe-est-dedie-a-archeologie-sous-marine-et-subaquatique
24 personnes aiment
Le Cap d'Agde
Office de tourisme Cap d'Agde Méditerranée
Le musée de l’Ephèbe et d’Archéologie sous-marine, carrefour des civilisations.
pezenas-cultive-toujours-passion-pour-comedie-et-verbe-moliere-a-inspire
20 personnes aiment
Pézenas
Office de Tourisme Cap d'Agde Méditerranée
Pézenas, ou la ville de Molière : à la découverte de l’un des plus grands auteurs français
montreal-d-aude-portes-de-la-malepere
23 personnes aiment
Fanjeaux
Office de Tourisme Intercommunal au Coeur des Collines Cathares
Cœur des Collines Cathares : le lieu rêvé pour une réelle bouffée d’oxygène
Parc de préhistoire de bretagne
20 personnes aiment
Malansac
Parc de Préhistoire de Bretagne
Parc de Préhistoire de Bretagne : un vrai retour dans le temps
Mairie de linguizzetta
20 personnes aiment
Linguizzetta
Mairie de Linguizzetta
Mairie de Linguizzetta : un village corse entre tradition et modernité au pied du mont Sant’Appianu
Connaissance de la meuse
20 personnes aiment
Verdun
Connaissance de la Meuse
Connaissance de la Meuse
domaine-sainte-cecile-du-parc-cecile-espada-pezenas
23 personnes aiment
Le Cap d'Agde
Office de tourisme Cap d'Agde Méditerranée
Cap d’Agde, le territoire de prédilection des vins de femmes
domaine-aurelles-a-nizas
20 personnes aiment
Le Cap d'Agde
Office de tourisme Cap d'Agde Méditerranée
Cap d’Agde : l’architecture contemporaine revendique sa place dans le paysage viticole
saint-martin-de-garrigue-montagnac
22 personnes aiment
Le Cap d'Agde
Office de tourisme Cap d'Agde Méditerranée
Domaines Prestige : vitrine du territoire agathois
afin-de-combler-manque-d-effectif-au-sein-de-ecole-primaire-du-village-un-atelier-montessori-est-propose-gratuitement-a-toutes-familles-interessees
21 personnes aiment
Eppe-Sauvage
Mairie d’Eppe-Sauvage
Découvrez « La Vie Sauvage » et les marchés nocturnes d’Eppe-Sauvage
musee-portuaire-de-dunkerque-un-patrimoine-exceptionnel
21 personnes aiment
Dunkerque
Office de tourisme et des Congrès de Dunkerque
Dunkerque : destination touristique vibrante à la riche histoire maritime
fanjeaux-aude-occitanie
24 personnes aiment
Fanjeaux
Office de tourisme intercommunal Au cœur des collines cathares
Au cœur des collines cathares, Fanjeaux
allie patrimoine historique
et innovation numérique
salon-bleu-musee-faience
21 personnes aiment
Moustiers-Sainte-Marie
Office de tourisme de Moustiers-Sainte-Marie
Moustiers-Sainte-Marie : une capitale
de la faïence en pleine nature
promenade-equestre-a-moustiers-sainte-marie
19 personnes aiment
Moustiers-Sainte-Marie
Office de tourisme de Moustiers-Sainte-Marie
Moustiers-Sainte-Marie : des sensations fortes accessibles à tous
thaki-voyage-decouvrir-plus-grande-etendue-de-sel-salar-d-uyuni
22 personnes aiment
Edificio Color Sopocachi
Thaki Voyage
Thaki Voyage : découvrir la splendeur de la Bolivie
grange-rouge-a-chapelle-naude-valoriser-territoire-et-patrimoine-local-bressan
19 personnes aiment
La Chapelle-Naude
La Grange rouge
La Grange Rouge : transmission, création, diffusion
communautes-de-communes-du-pays-de-fenelon
20 personnes aiment
Salignac-Eyvigues
Communautés de Communes du Pays de Fénelon
Vous avez de nombreuses raisons de vous rendre dans le pays de Fénelon.
un-terroir-riche-eaux-minerales
23 personnes aiment
Meyras
Office de tourisme Ardèche des sources et volcans
L’Ardèche des sources et volcans vous émerveille
cite-du-train-patrimoine-sncf-parcours-spectacle
19 personnes aiment
Mulhouse
Cité du Train – Patrimoine SNCF
Appréciez la visite de la Cité du Train – Patrimoine SNCF en famille.
balade-a-velo
21 personnes aiment
Saint-Yrieix-la-Perche
Office de tourisme intercommunal du Pays de Saint-Yrieix
Pays de Saint-Yrieix : Terre de plaisirs partagés !
vue-exterieure-le-quadrilatere-beauvais
20 personnes aiment
Beauvais
Le Quadrilatère
Le Quadrilatère : un haut lieu de la culture beauvaisienne

LES ARTICLES LES PLUS LUS

Château de Monte-Cristo : une capsule hors du temps dans les Yvelines

Les façades entièrement sculptées de cette demeure du Port-Marly, dans les Yvelines, ne laissent personne indifférent. C’est même ce qui rend cette propriété, commandée par Alexandre Dumas en 1846, si particulière et si attachante. Cela, et également toutes les traces des moments que l’auteur a passés dans ce domaine que l’on évoque comme « son paradis terrestre ». Sauvé d’un destin qui aurait pu être dramatique par le syndicat intercommunal de Monte-Cristo, le château est un lieu d’intérêt et de connaissance qui vaut grandement le détour. Un paradis né dans l’imaginaire de l’auteur Alexandre Dumas est au sommet de sa gloire quand il brosse le portrait de la demeure qu’il voulait à un grand architecte de l’époque : Hippolyte Durand. Nous sommes au milieu du XIXe siècle. Parc à l’anglaise faisant se succéder rocailles, cascades et grottes, un château néo-Renaissance pour habiter et un castel à part pour travailler, l’auteur ne lésine sur aucun moyen pour concrétiser son souhait d’un endroit rien qu’à lui. Dépassé le premier enchantement suscité par l’ensemble sculpté des façades, l’on prend le temps de les saisir dans leur détail. L’on se rend compte alors que c’est le moi profond de l’homme de lettres qui se décline en ces ouvrages. Les visages surmontant les fenêtres du rez-de-chaussée sont ceux des écrivains qu’il affectionnait. Animaux fantastiques, personnages mi-anges, mi-végétaux et instruments de musique se succèdent, ailleurs, pour rappeler son univers. À l’intérieur, Dumas a fait aménager un authentique salon mauresque par des artisans ramenés de l’un de ses voyages en Orient. Le roi Hassan II du Maroc a tenu à financer personnellement la restauration de cette pièce en 1985. Un lieu de vie culturel dynamique Au-delà des visites du lieu, le château de Monte-Cristo s’explore également à travers ses offres éminemment culturelles. Les animations et les expositions se succèdent ici sans jamais se ressembler. Deux événements marquent notamment la vie du site dans l’année : la journée thématique de mai ou juin et le salon du livre jeunesse, en octobre. Pour ce dernier, le parc se fait le théâtre de présentation et de vente de livres ainsi que de prestations de comédiens sur le thème de la saison, en partenariat avec des librairies et des bibliothèques. Le programme annuel au Monte-Cristo, c’est également une exposition d’art contemporain présentée sur trois mois. Des expositions temporaires viennent éventuellement ponctuer ces programmations récurrentes. L’adresse participe activement aux journées des patrimoines et organise des animations à destination des plus jeunes durant les vacances de Pâques ainsi qu’en juillet. Des visites pour tous les goûts   Outre les formules libres, guidées ou de groupe, les explorations du château de Monte-Cristo peuvent prendre des allures autrement plus animées avec les visites théâtralisées et musicales. Proposée aux visiteurs individuels, cette déclinaison propose une découverte des lieux à travers la scénarisation de la vie au château du temps de son héros éponyme par des comédiens. Les familles, elles, peuvent toujours s’attendre à la compagnie surprise d’un personnage créé par l’auteur qui retrace, en toute intimité, les circonstances de sa rencontre avec celui-ci. Les romantiques invétérés, eux, se délecteront d’une exploration du parc de trois hectares lors d’une visite exclusive entre ses arcades, ses grottes et ses allées.   ...

Pézenas, ou la ville de Molière : à la découverte de l’un des plus grands auteurs français

Des rues pittoresques, des bâtiments médiévaux, mais aussi une salle de théâtre, autant d’atours qui symbolisent aujourd’hui Pézenas. Cette salle de théâtre a été créée au XIXème siècle et a rouvert ses portes en 2012 après plusieurs rénovations. C’est dans cette salle de théâtre que l’académicien Marcel Pagnol avait alors déclaré « Si Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris, Molière est né à Pézenas ! ». Aux origines de Molière, le plus grand dramaturge français Grand représentant de la culture française, Molière est connu pour son aisance dans la critique de la société. Né en 1622 à Paris, Jean-Baptiste Poquelin ou Molière est un comédien et un auteur de pièces de théâtre prolifique aussi emblématiques que L’Avare, le Bourgeois Gentilhomme ou encore Les Fourberies de Scapin. N’ayant pas voulu suivre les traces de son père qui était un fortuné tapissier, il a souhaité faire carrière dans le monde du théâtre. Il monte alors sa propre troupe nommée l’Illustre Théâtre. Avec une grande détermination, il fait le tour de la France pendant douze ans avec sa troupe et revient à Paris avec une pièce de théâtre qui a su charmer le roi Louis XIV. A sa mort, le roi lui dédie d’ailleurs la création de la Comédie française qui regroupe les troupes de théâtre de l’époque dont l’Illustre Théâtre. En 1653, Molière fait l’une des plus grandes rencontres de sa vie à Pézenas. C’est en effet dans cette ville qu’il rencontre le Prince de Conti à l’occasion des Etats Généraux du Languedoc. Il y retournera souvent avec sa troupe et ce sera dans cette ville que naîtront ses personnages les plus emblématiques. Molière s’illustrera également par ses diatribes humoristiques sur les conflits de pouvoir. On retiendra ainsi Tartuffe, une pièce révoltante qui révèle les mensonges de certains religieux. Ou encore Le Misanthrope, où Molière se moque des personnes fortunées et de leurs manières. Molière meurt quelques jours après s’être produit sur scène à 51 ans, en interprétant la pièce Le Malade Imaginaire. Pézenas, une ville authentique à découvrir Situé dans le département de l’Hérault, en région Occitanie, Pézénas est une ville dont les origines remontent au VIIè siècle avant notre ère. Située à 20 kilomètres de la mer Méditerranée, elle regorge d’incroyables trésors architecturaux avec plus d’une trentaine d’immeubles inscrits ou classés aux Monuments Historiques. On y retrouve notamment la Chapelle des Pénitents noirs, bâtie à la fin du XVIème siècle. Chapelle qui fut rénovée et transformée en salle de théâtre au XIXème siècle. Ou encore la chapelle du couvent des Ursulines qui contient des mobiliers éminents, ainsi que la collégiale Saint-Jean. Dans cette collégiale, on retrouve ainsi des orgues datant du XVIIème siècle mais aussi de nombreux objets sacrés. Le musée de Vulliod Saint-Germain renferme des souvenirs précieux, dont le fauteuil de Molière. C’est dans ce fauteuil, qui appartenait à son ami le barbier Gély, qu’il cherchait l’inspiration pour les caractères des personnages dans ses comédies. Le musée possède aussi un médaillon décrivant Molière en Saint Jean-Baptiste avec un exemplaire du « Don Juan » à la main. Hormis cela, on y trouve de merveilleuses tapisseries, des œuvres d’art et une collection de faïences. Les différents événements à ne pas rater Aujourd’hui, Molière vit toujours dans le cœur des Piscénois et différents évènements sont créés au nom de cet auteur. La ville de Pézenas organise chaque année en juin un festival nommé Molière, le théâtre dans tous ses éclats. Pour rendre hommage à L’Illustre Théâtre qui s’est produit deva...

Musée de la Fabuloserie : au cœur de l’art, autrement

La complicité de son fondateur avec l’illustre Jean Dubuffet se ressent dans chaque recoin du musée La Fabuloserie. Agnès et Sophie Bourbonnais y perpétuent le concept imaginé par leur père architecte, créateur et collectionneur, dans les années 80. Celui d’un repaire pour des créations et des créateurs dont la singularité n’a d’égale que l’éclectisme. La Fabuloserie : l’histoire d’une passion C’est dans sa propre maison de campagne de Dicy, dans l’Yonne, qu’Alain Bourbonnais écrit les premières lignes des aventures de La Fabuloserie. On est en 1983. Une suite naturelle à l'Atelier Jacob, première galerie d'art-hors-les-normes ouverte à Paris de 1972 et 1982. À l’heure où le brut faisait encore figure de mouton noir dans l’univers ultra-codé de l’art, le père de l’art hors-les-normes voulait donner à celui-ci un espace d’expression qui lui est propre. Amoureusement conçu avec les compétences d’architecte de son instigateur, le musée La Fabuloserie est aujourd’hui un écrin de découvertes où foisonnent des créations hors réseaux d’une étonnante variété. Une collection hors-les-normes d’exception Franchir le seuil de La Fabuloserie n’est pas un acte anodin. Quasi initiatique, cette expérience lève le voile sur des formes et des couleurs qui explosent dans un joyeux et surprenant méli-mélo. Et pour cause, le lieu composé d'une maison-musée et d'un jardin habité expose en permanence une collection démarrée dès 1970 par le fondateur, et enrichie, au fil du temps. En 2017, les créations venant de Pologne rejoignent ainsi le patchwork déjà éclectique de la maison. Les expositions temporaires ponctuant la vie du musée sont autant d’occasions de voyager au centre de l’art en quittant les sentiers battus. ...

Mairie de Linguizzetta : un village corse entre tradition et modernité au pied du mont Sant’Appianu

Toutes les personnes qui sont déjà venues en Corse apprécient la beauté de cette île qui porte bien son nom. Certains préfèrent la Corse-du-Sud tandis que d’autres ne parlent que de la Haute-Corse. Souvent, la Corse orientale est laissée de côté… à tort. Car certains villages tels que celui de Linguizzetta offrent toutes les clés pour un séjour réussi. Linguizzetta : un village Corse typique aux mille activités Pour trouver Linguizzetta, il faut se rendre dans la partie orientale de l’île de beauté. Vous vous trouvez alors au pied du mont Sant’Appianu qui vous contemple de toute sa grandeur. Les plus courageux désireux de tenter l’aventure en empruntant les différents sentiers qui permettent de partir à flanc de montagne sont alors récompensés par les magnifiques points de vue qui leur sont offerts tout au long du parcours. De plus, en se promenant à travers les forêts de pierriers ou de chênes, il est possible de découvrir de charmants petits villages ainsi que des vestiges de patrimoines architecturaux de monuments antiques. Quant aux amateurs de mer turquoise et de plage de sable fin, ils ne sont pas en reste, car Linguizzetta propose près de 12 kilomètres de plages pour toutes les envies (5 plages de la commune sont prêtes à recevoir les personnes à mobilité réduite). Certains en profiteront pour se reposer et parfaire leur bronzage. D’autres pour s’adonner à différentes activités nautiques. Tandis que les adeptes de naturisme y trouveront aussi leur compte grâce à quelques espaces dédiés. Finalement, les adeptes de trail ne doivent pas manquer le trail Sant’Appianu. Rendez-vous sur les flancs du mont Sant’Appianu, un chemin balisé dont la vue panoramique est à couper le souffle ; un trail s’y déroule en semi-nocturne couru par les meilleurs spécialistes tant sa technicité est reconnue. Linguizzetta : le village où nature et modernité se marient à la perfection En prenant de la hauteur et en observant Linguizzetta de loin, on se rend compte que la ville a su parfaitement s’intégrer dans son milieu sans dénaturer l’extraordinaire paysage qui l’entoure. En effet, Mr Medori, le maire de la ville, souhaite servir du PLU pour faire de Linguizzetta une ville d’urbanisme écologique. Ainsi, tout le développement social et environnemental de la ville s’accorde autour d’un seul objectif : conserver un espace favorisant le lien entre les hommes tout en préservant au maximum la nature environnante. Cela afin de décrocher le label tant convoité « Habitat et qualité de vie ». De ce fait, un Pôle Nature est d’ores et déjà en construction et permettra à des arbustes mellifères de côtoyer de magnifiques jardins. De plus, un hameau résidentiel de maisons pour les primo-accédants est aussi en train de sortir de terre. ...

Maitre Christelle Gouirand vous invite à Arles-Enchères

En octobre 2016, Maitre Christelle Gouirand reprend l’étude de Maitre Holz, étude créée en 1984. En plus d’un apprentissage classique du métier en région parisienne et dans le sud de la France, Maître Gouirand travailla quelques temps pour le monde des enchères à la télévision. Toutes les ventes aux enchères organisées par cette étude ont lieu à l’hôtel des ventes d’Arles, à 5 minutes du centre-ville, et simultanément en live sur internet. Elles sont planifiées un samedi sur deux et sont ouvertes à tout public. Vous pourrez y découvrir et acheter de petits ou de gros trésors, comme par exemple des tableaux, des sculptures, des photographies, des livres, des bijoux dont provençaux, des jouets, des armes, vins, rubans et pièces de costumes d’Arlésiennes, livres, véhicules, matériels,… Maître Christelle Gouirand réalise également des estimations et des expertises, des estimations pour les assurances, des inventaires dans le cadre de successions. Elle est également formée pour authentifier les œuvres d’artistes reconnus. Elle se fait aider d’experts spécialisés pour les objets plus rares. Vous pouvez donc lui confier tout objet ou œuvre d’art dont vous souhaitez connaître la valeur. Pour ce faire, vous pouvez prendre rendez-vous ou lui envoyer un mail auquel seront jointes des photographies. Des pièces exceptionnelles Maitre Christelle Gouirand a eu l’occasion de vendre aux enchères des œuvres d’art d’exception. Citons par exemple « Nature morte à la poêle » un tableau de Bernard Buffet datant de 1949, vendu 13.500 euros en décembre 2017 ou encore un superbe lustre Lalique en cristal dont la valeur a atteint 18.200 euros.   ...

Maîtres Goxe et Belaïsch vous invitent à l’Hôtel des Ventes d’Enghien

Maîtres Isabelle Goxe et Laurent Belaïsch sont des commissaires priseurs spécialisés dans l’expertise et la vente d’objets d’art, entre autres les meubles, les tableaux, les pièces de monnaie, les vins et alcools, les bijoux, les arts de la table et les accessoires de mode. Grâce à leur expérience, ils vous offrent les meilleures garanties sur le marché de l’art international, y compris français. A l’Hôtel des Ventes d’Enghien en plein cœur de la ville, ils vous proposent un dimanche de chaque mois, une vente cataloguée de bijoux et d’orfèvrerie et également une vente cataloguée de tableaux, objets d'art et mobilier. Des ventes générales classiques ont lieu le jeudi, des ventes thématiques une fois par trimestre. Si vous pensez détenir des objets de valeur, vous pouvez les faire expertiser par Maîtres Goxe et Belaïsch en vous rendant à l’Hôtel des ventes d’Enghien ou 3 boulevard Arago à Paris. Ils se feront un plaisir de vous donner gracieusement une estimation orale de ceux-ci. Les objets peuvent aussi y être déposés en vue de leurs ventes. Vente du 21 janvier 2018 : Succession John et Ruth Christoforou Lors de cette l’exposition-vente, vous aurez une occasion unique de découvrir environ 160 œuvres réalisées par John Christoforou, ce célèbre peintre expressionniste français. Mais aussi son chevalet de peintre, torturé et déchiqueté, en cohérence avec ses œuvres et un grand nombre de documents préparatoires ou accessoires à son travail. Dans ses toiles apparaissent presque exclusivement des figures, des masques et des totems primitifs, traités en grands cernes noirs qui limitent les éléments de la composition. La violence dans les thèmes abordés et la puissance de sa matière picturale caractérisent ses œuvres. Se dégage de ses toiles souvent très vastes, parfois jusqu’à 3 m de long, la nécessité intérieure de l'artiste à travers la vision d'un monde qui n'a rien de malsain ou de morbide. Vente de 28 janvier 2018 : Lingots et Monnaies d’or, Beaux Bijoux et Orfèvrerie 240 lots avec des lingots et monnaies d'or, de beaux bijoux certains signés STERLÉ, CARTIER, BOUCHERON, MAUBOUSSIN, des montres bracelets et goussets, de l’orfèvrerie des XVIIIe, XIXe et XXe siècles seront mis en vente lors de cette séance. ...

Le Château du Clos Lucé, 500 ans après…

Le Château du Clos Lucé se divise en trois parties bien distinctes. Le manoir avec sa façade en briques roses et ses pierres blanches, demeure mise à disposition par François Ier pour Léonard de Vinci, le parc Leonardo da Vinci avec ses maquettes grandeur nature des œuvres et inventions du génie et le Jardin de Léonard reproduit selon les croquis de botanique, fruit de l’imagination de cet homme d’esprit universel. 1516-1519, 2016-2019… Les années 2016 à 2019 sont à marquer d’une pierre blanche pour le Château du Clos Lucé car elles correspondent au 500e anniversaire de l’arrivée de Léonard de Vinci à Amboise où il vécut de son arrivée en 1516, jusqu’à sa mort en 1519. A cette occasion, le château du Clos Lucé rend hommage à l’histoire française des œuvres et travaux réalisés par ce grand homme ainsi qu’à ses idées et ses valeurs humanistes.       En 2016, en première mondiale, les ateliers vivants du grand maître sont restitués et «  achèvent la campagne de restauration qui dure depuis près de 60 ans » comme l’explique Irina Metzl, du service communication. Pendant l’été, les Nocturnes du Clos Lucé sont une occasion d’appréhender l’art sous diverses formes et de faire revivre l’esprit de la fête de Léonard de Vinci. Le château accueille aussi chaque année le Festival Européen de Musique Renaissance. Sur trois jours, le public a le plaisir de découvrir une facette méconnue du génie toscan  ses talents de musiciens. La 11e édition en 2016 offre une programmation d’œuvres et créations inédites de Doulce Mémoire, de l’ensemble Vedado & la mezzo-soprano Latana Phoung et du Quatuor Van Kuijk. Du Clos Lucé au Louvre, les trois chefs-d’œuvre de Léonard de Vinci  Cette exposition temporaire met en lumière l’histoire française des trois chefs-d’œuvre dont Léonard de Vinci n’a jamais voulu se séparer depuis son départ d’Italie, à savoir La Joconde, La Vierge, l’Enfant Jésus et Sainte-Anne, et le Saint-Jean-Baptiste. Elle se tient du 17 juin au 15 novembre 2016 et a été mise en place grâce au commissariat d’Alessandro Vezzosi du Museo Ideale à Vinci, en Italie, et en partenariat avec le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France, du Louvre. En 2017, Léonard de Vinci organisateur des fêtes royales Un aspect moins connu de l’artiste aux mille facettes qui se révèle un Maître dans l’art d’organiser pour François 1er – Roi de France – et sa cour des fééries nocturnes, des spectacles qui faisaient appel à son génie créateur pour créer l’illusion, éblouir et donner à rêver. L'objectif était également pour le Roi de montrer sa puissance, de faire rayonner son image au sein des cours d’Europe dont les Ambassadeurs étaient des invités de marque. De la restitution de la Victoire de Marignan à la Fête du Paradis, effets spéciaux et jeux de lumières illustrent tout le génie de Léonard de Vinci inscrit dans son histoire française au Château du Clos Lucé, sa dernière demeure." ...

Yoran embanner, l’éditeur breton engagé

Pas de doute : Yoran Delacour, le gérant des Éditions Yoran Embanner, est un homme engagé ! Le petit éditeur breton qui voit loin « dans le temps et dans l’espace géographique » défend en effet le projet de bâtir une démocratie bretonne ayant son propre gouvernement. « Et je m’intéresse à tous les peuples en situation similaire qui n’ont pas eu de chance dans l’Histoire. Les nations sans État comme les Alsaciens, les Flamands, les Corses, les Catalans, les Kurdes... En fait, tous ces peuples qui veulent se réapproprier leur Histoire, leur culture, leur langue et leur destin. »  Éditions Yoran Embanner : bâtir une démocratie bretonne Cet engagement transparait dans son catalogue. Une part est consacrée aux essais politiques et aux histoires des régions « qui ne sont jamais neutres. On donne le point de vue des gens du cru ». Yoran Embanner s’est aussi spécialisé dans la publication de dictionnaires de langues peu parlées ou peu connues. Français/roumain, français/lituanien, français/basque, français/gaëlique écossais, français/corse, français/kurde : « Environ 4 dictionnaires sont publiés chaque année en plus de 22 nouveaux livres. »  L’éditeur breton n’oublie pas non plus de rendre hommage à sa région avec plusieurs livres sur le patrimoine, la nature et l’architecture ou même des polars régionaux. À retrouver dans toutes les bonnes librairies ou sur son site Internet. ...

Un musée-spectacle dédié à l’évènementiel

Ici, point de vitrine ni d’objet figé. Une fois les portes franchies, manèges historiques, cabinet de curiosités, gondoles vénitiennes ou montgolfière surréaliste prennent vie le temps d’une visite hors du temps. Redonner vie au patrimoine Baptisé Les Pavillons de Bercy depuis son installation dans les anciens chais Lheureux en 1996, on le connait aussi sous le nom de Musée des Arts Forains. Il est l’unique lieu en France qui présente des objets issus du patrimoine du spectacle et des arts forains de la Belle Époque. Construit sur un modèle économique indépendant, il est labellisé « Entreprise du patrimoine vivant » en 2009. Sa collection est celle de son maitre de cérémonie, l’ancien comédien et antiquaire, Jean-Paul Favand. Depuis 1972, l’homme réunit ces objets chargés d'Histoire et les restaure. Ce musée, entièrement scénographié, conserve un patrimoine tout en lui redonnant vie. Le site dispose d’ailleurs d’un atelier de restauration pour mener à bien sa mission. Le manège de vélocipèdes a ainsi demandé plus de 20 000 heures de travail et 18 corps de métiers différents pour revoir le jour. « Le rire et la fête n’avaient pas de musée, alors qu’il y a de nombreux musées qui montrent la guerre. J’ai créé un monde de rêve qui ne serait rien sans le public qui le fait vivre », avance Jean-Paul Favand. L’histoire d’un art désormais reconnu se lie à celle d’un homme qui a transformé ses recherches en musée vivant. Un monde réanimé par des visites participatives Au XIXe siècle, la fête foraine était un fait social. On y découvrait des nouveautés techniques telle que l’électricité, toutes les formes de spectacle vivant ou encore l’actualité. C’était un véritable média. Un monde artistique et artisanal dans lequel le musée plonge aujourd’hui ses visiteurs pour réveiller leurs âmes d’enfant. Chacun est invité à « jouer le jeu ». Comme dans un théâtre, le musée et ses acteurs s’animent. Impossible de laisser le visiteur déambuler seul. Ce sont les guides comédiens qui activent certains manèges centenaires et invitent le public à découvrir les différents espaces. Les Pavillons de Bercy se visitent sur réservation tout au long de l’année, plus particulièrement les mercredis, les weekends et durant les vacances scolaires. Pour que la magie opère auprès de tous les publics, il est aussi possible de s’y aventurer librement pendant les Journées du patrimoine ou lors du Festival du merveilleux, organisé chaque année pour les fêtes de fin d’année. Des espaces pensés pour l'évènementiel Cet univers onirique est aussi le théâtre d’évènements de prestige. Tous les espaces de ce musée spectacle peuvent se privatiser: les Salon Vénitiens, le Théâtre du Merveilleux, le Magic Mirror, le Musée des Arts Forains et sa rue privée en plein Paris nommée Théâtre de Verdure. Ces espaces de réception, tous de plain-pied et modulables, facilitent l’organisation de tout type d’évènements, du séminaire au dîner de gala. Les organisateurs professionnels et les particuliers en quête d'authenticité ont ainsi la possibilité de donner une dimension féérique, hors du temps, à leurs évènements. Un lieu rare, insolite et joyeux à découvrir comme on entre dans un conte. ...

Les Heures Musicales de Biot : une fête pour les mélomanes

Les Heures Musicales de Biot sont devenues un rendez-vous incontournable pour les artistes comme pour les amoureux de la musique classique. Créées en 1984, elles offrent chaque année une programmation originale et variée. Musique classique, musique de chambre, œuvre lyrique, interprétations authentiques, formations inédites s’y côtoient. De nombreux grands noms y ont déjà participé, pour en devenir des fidèles comme par exemple Renaud Capuçon et Natalie Dessay. En 2018, la 35e édition Cette année 2018, 6 concerts (18 et 27 mai, 8, 12, 17 et 20 juin) se dérouleront à l’église Sainte-Marie-Madeleine avec son acoustique exceptionnelle. Pour fêter cette 35e édition, une personnalité absente des précédents festivals fera l’honneur de sa présence. ...

Élusa, la cité gallo-romaine : dans le sillage de son histoire

La Guerre des Gaules marque le début de l’histoire de la cité antique d’Elusa. En 56 av. J.-C., Publius Crassus a été envoyé par Jules César pour conquérir les peuples aquitains, dont les Élusates. Ainsi, vers le début de notre ère, le pouvoir romain et la civilisation romaine se sont imposés progressivement sur le territoire qu’est le Gers actuel. « Au fil des années, cette cité romaine va gagner en puissance, obtenant le statut de colonie romaine, jusqu’à devenir à la fin du IIIe siècle la capitale de la province de Novempopulanie », fait savoir Antoine Brunner, chargé de la communication du site. A la croisée de voies romaines importantes, la cité a une solide organisation municipale. L'agglomération abrite forum, temples, thermes et de nombreuses demeures de notables, les domus. Sur son territoire, prospèrent les villae, grandes exploitations agricoles avec leurs premiers vignobles. Si le déclin de la cité est sensible dès le Ve siècle, elle ne serait abandonnée que vers le VIIIe siècle. Les découvertes réalisées depuis le XVIIIe siècle et les recherches archéologiques plus récentes ont permis de retracer, de recréer et d’imaginer le mode de vie que menaient les aristocrates ayant vécu à Elusa. Une cité à multiples figures Déployée en trois sites archéologiques, ELUSA Capitale Antique, offre une découverte exceptionnelle de ce que devait être le quotidien d’une cité gallo-romaine. La visite commence par le centre d’interprétation d’Elusa, pour s’immerger dans la réalité de la vie urbaine et rurale de l’époque, à travers une scénographie virtuelle, réaliste et interactive. Elle se poursuit ensuite par l’exploration de la Domus de Cieutat. C'était une demeure urbaine, appartenant à une famille aisée comme le laissent supposer sa superficie de 2700 m², l’aménagement d’un espace thermal privé, d’une luxueuse salle de réception et le soin apporté à la décoration des sols et des murs. Établie dans un quartier aristocratique, cette domus a accueilli l’élite locale et a été conçue comme un véritable symbole du pouvoir et de la prospérité de ses propriétaires. La découverte en 1985 d'un trésor romain de 120 kg a mené à la création du Musée archéologique Le Trésor d’Eauze (Musée de France). Aujourd'hui exposé dans la chambre forte d'une ancienne banque, cet ensemble exceptionnel est composé de 28 003 pièces de monnaie d'argent, quelques-unes en or ou en bronze, d'objets précieux, de bijoux en or ornés de perles et de pierres rares. Ce trésor atteste de ce mode de vie luxueux adopté par certains occupants de la cité d’Elusa. En parallèle, les expositions permanentes sur la culture du peuple élusate présentent des collections remontant à la Préhistoire jusqu’aux collections de la période romaine évoquant la vie quotidienne à Elusa. La « nouvelle » villa de Séviac  Classée monument historique, la Villa de Séviac constitue le troisième lieu de visite d'Elusa. Il s’agit d’un luxueux palais rural de 6 500 m² qui impressionne par sa configuration autour d'une cour à péristyle typique du IVe siècle, ses vastes thermes privés de 500 m², ses galeries et ses tapis de mosaïques polychromes s’étalant sur 625 m². Dans le cadre de la préservation de ce patrimoine historique exceptionnel, un programme de sauvegarde d’une grande ampleur a été engagé en septembre 2016. Ce programme se concentre sur l’art de la mosaïque antique, par la restauration manuelle, le retour de mosaïques anciennement prélevées et la restitution de la trame des motifs dans les lacunes des mosaïques. « La réalisation d'un projet architectural résolument contemporain, signé João Luís Carrilho da Graça, "Piranesi Prix de Rome" en 2010, a également permis d’offrir une nouvelle couverture quasi intégrale des vestiges de la Villa », explique notre interlocuteur. Enfin, un nouveau cheminement d’interprétation péd...

Le nouveau musée de la Carte postale explore la Bretagne d’hier et d’aujourd’hui

Un voyage dans l’Histoire de la Bretagne : voilà ce que vous propose le musée de la Carte postale, récemment installé au sein du Quatro, nouveau centre culturel de la ville de Baud, dans le Morbihan. Une visite qui vaut le détour, ne serait-ce que pour découvrir une collection de plusieurs milliers de cartes postales qui replonge le visiteur dans l’ambiance de la région à la fin du XIXe et tout au long du XXe siècle.  Musée de la Carte postale de Baud​ : entre passé et présent Sur 240 m2 d’exposition, le curieux pourra y admirer les images figées des paysages, des villes et villages mais aussi se pencher sur les correspondances échangées par nos aïeux avec ces petites écritures serrées… La nouvelle scénographie du « Carton voyageur », contemporaine et interactive, mêle à la fois photographies anciennes et diaporamas, films d’époque et dessins, objets et musique, tout en explorant les multiples facettes du quotidien des Bretons au siècle dernier.  Le parcours permanent, baptisé « Bretagne recto-verso », propose un va-et-vient entre passé et présent et souligne une culture bretonne créative et vivante. Il se prolonge par une exposition temporaire consacrée en 2016 aux carnets de croquis de l’artiste peintre Charles Homualk.  Que l’on soit seul ou en famille, plusieurs parcours de visite sont proposés pour suivre un thème particulier ou picorer selon ses envies. À ne surtout pas manquer : la 3D des années 1900 et le studio photo. ...

Ecouter Mozart ou Bernstein en plein cœur du Pays Basque

C’est l’histoire d’un heureux baptême, initié par une volonté politique forte, d’apporter la musique au plus près des habitants du Pays Basque nord. C’est également celle d’un orchestre qui sévit sur la côte Basque depuis 1975, tant sur le plan de la diffusion que dans une dimension éducative, faisant face aux difficultés inhérentes au monde culturel. Originellement programmé de Biarritz à Hendaye, celui qu’on appelait Orchestre régional Bayonne Côte Basque se voit rebaptisé d’un nom bilingue, prenant en compte le rayonnement de ses actions. En effet, l’élargissement de l’agglomération ne pouvait pas ne pas avoir de conséquences et lors de la saison 18-19, ce ne sont plus dix mais vingt concerts qui seront donnés sur le territoire, en passant par l’intérieur de celui-ci : Ustaritz, Cambo, Hasparren ou Mauléon. De Ravel à la création contemporaine Au programme de l'OSPB, la musique russe de Borodine, Tchaikovski, les sonorités jazz de Bernstein, Gershwin, l’exaltation hispanique de Ravel, d’Albeniz, mais aussi de la musique de chambre dont les correspondances de Mozart traduites en langue basque ou une création électroacoustique et multimédia avec la Scène nationale Sud-Aquitain. Les concerts symphoniques seront dirigés par le chef Victorien Vanoosten, présent pour l’orchestre depuis 2017, avec la particularité qu’il dirigera depuis son piano deux séries à la virtuosité attendue, dont le concert du Nouvel an, attirant chaque année pas moins de 3000 spectateurs. Soutenir les jeunes talents De par sa vocation éducative, l’orchestre étant formé principalement des enseignants du conservatoire régional Maurice Ravel, des élèves du PESMD de Bordeaux et de l’école supérieure de musique Musikene (Espagne), se joindront aux musiciens lors de deux concerts. ...

La citéCirque de Bègles : un projet unique mettant le cirque contemporain à l’honneur.

La citéCirque est le nom donné à tout le volet de la politique culturelle de la ville de Bègles en faveur du spectacle vivant et du cirque. Le projet s’appuie sur le CREAC, association conventionnée avec la ville. La citéCirque est à la fois un équipement et un établissement culturel dont les principes et le périmètre d’intervention sont en évolution constante, notamment dans le cadre de la métropole. L’équipement cirque est constitué de l’Esplanade des Terres Neuves qui accueille les chapiteaux et du Bâtiment 7, du chapiteau et du matériel roulant. Il convient d’y ajouter les locaux administratifs et logistiques ainsi que la Chapelle de Mussonville. La notion d’équipement du projet la citéCirque fait encore appel à d’autres lieux et d’autres espaces qui ne sont pas spécifiquement localisés à Bègles. Depuis des années, en effet, et à l’occasion de partenariats avec d’autres opérateurs et communes, la programmation cirque du projet béglais s’installe, réside, se co-organise, se co-produit dans d’autres lieux de l’agglomération girondine : le Théâtre des 4 Saisons à Gradignan, la M270 à Floirac, la Manufacture Atlantique, le parc des Angéliques à Bordeaux entre autres. Les salles et les espaces publics de plusieurs communes constituent autant de lieux d’appui pour les projets actuels ou en devenir, notamment dans le cadre de « l’Été métropolitain » porté par l’Agglomération. HISTORIQUE Le projet cirque se développe à Bègles depuis 2006. Il se déploie dans un quartier en pleine mutation urbaine, au nord de la ville à l’endroit des anciens terrains militaires et jusqu’au boulevard faisant la jonction avec la ville de Bordeaux. Grâce à une importante opération de réaménagement urbain, les murs de l’ancienne friche militaire ont laissé la place aux « Terres Neuves ». À l’image du cirque et de son nomadisme, le projet la citéCirque se déploie sur la ville vers la métropole et plus récemment sur l’ensemble de la Grande Région sur des principes d’itinérances et de mutualisations avec des partenaires et des opérateurs, des artistes et des compagnies. Pour s’approprier ce territoire et faire sens, le projet cirque est rapidement apparu comme un acteur culturel susceptible d’accompagner la transformation de la ville et la mixité des populations. La croissance démographique notable à cet endroit, comme le développement d’activités économiques et de formation, d’une vie étudiante, se mêlent à un habitat populaire et ancré dans une tradition ouvrière. SES EQUIPEMENTS Pour développer son projet cirque et accompagner la citéCirque, la Ville de Bègles s’est dotée en 2013 de son propre chapiteau. Des éléments de régie, une piste et des gradins ont été conçus sur mesure de sorte à compléter la structure. Le chapiteau constitue tout à la fois un lieu de diffusion pour les compagnies ne disposant pas de leur propre chapiteau, une salle de spectacle modulable dans l’esprit du cirque (le cercle, la verticalité), un lieu de résidence et de production, un outil d’accompagnement des compagnies locales, un levier pour l’itinérance et le développement du territoire dans l’idée de la citéCirque. Dans cette continuité a été inaugurée fin 2013 l’Esplanade des Terres Neuves. Imaginée par l’architecte Christophe Gautié du cabinet Flint, elle est à la fois une place urbaine et un espace chapiteau en centre-ville. Cet espace permet l’accueil de chapiteaux de différentes tailles avec un sol adapté et modulable, le stationnement des convois, et prévoit les réseaux d’alimentation et d’évacuation nécessaires à la vie en caravanes. En 2019, la Ville de Bègles prévoit l’ouverture d’un nouvel espace culturel de 300 m2 : Le chapitÔ. Ce dernier a été imaginé comme un lieu de vie et d’activités en direction de tous les habitants et usagers de ce territoire : les jeunes, les étudiants, les travailleurs, les habitants. Il est le lieu du service culturel de la Vill...

Le Théâtre du Chêne Noir : une maison d’artistes

L’auteur et metteur en scène Gérard Gelas a fondé le Théâtre du Chêne Noir en 1967 à Avignon, un lieu d’accueil de spectacles, mais aussi une compagnie de création qu’il dirige depuis. Sa première pièce, La Paillasse aux seins nus, dont le tout jeune Daniel Auteuil – alors totalement inconnu –devait tenir le premier rôle, est censurée en 1968. Mais la jeune troupe reçoit le soutien de Maurice Béjart, du Living Theatre et de bien d’autres encore, tels qu’Ariane Mnouchkine qui lui prête le Théâtre du Soleil en 1971. C’est aussi l’année où le Théâtre du Chêne Noir s’installe dans la chapelle désacralisée du XIIIe siècle qui l’abrite aujourd’hui encore. Un superbe écrin qui accueille des dizaines de milliers de spectateurs chaque saison. Théâtre du Chêne Noir : la programmation Y sont programmés des grands noms du théâtre (Charles Berling, Denis Lavant, Jean-Louis Trintignant, Zabou Breitman, Richard Bohringer, Emma de Caunes, Philippe Avron, Laurent Terzieff, Thierry Lhermitte, Isabelle Carré, Judith Magre, Philippe Caubère, Jérôme Savary, Didier Bezace…) mais aussi de jeunes artistes, notamment dans le cadre du Fest’Hiver, un festival de théâtre (au cœur de l’hiver, comme son nom l’indique !), qu’il a créé avec les directeurs des autres Scènes permanentes d’Avignon. Gérard Gelas y crée également nombre de ses spectacles, et adapte des auteurs tels que Mishima, Eschyle, Arrabal, Perrault, Quint, Musset, Beaumarchais, Artaud… Dernièrement, il crée Histoire vécue d’Artaud-Mômo, d’après la Conférence du Vieux-Colombier d’Antonin Artaud, Confidences à Allah de Saphia Azzeddine (Molière de la Révélation féminine pour Alice Belaïdi), Si Siang Ki de Wang Che-Fou à l’invitation de la Shanghai Theatre Academy, dont il devient professeur honoraire, Riviera d’Emmanuel Robert-Espalieu avec Myriam Boyer, Les Derniers Jours de Stefan Zweig de Laurent Seksikavec Patrick Timsit et Elsa Zylberstein, Le Lien d’Amanda Sthers avec Chloé Lambert et Stanislas Merhar, Un cadeau hors du temps de Luciano Nattino avec Claire Borotra et Jacques Frantz… ...

Parc de Préhistoire de Bretagne : un vrai retour dans le temps

Deux heures : c’est le temps qu’il faut pour parcourir le Parc de Préhistoire de Bretagne et découvrir les différentes scènes créées pour l’occasion. Un excellent moment qui invite à se déconnecter complètement du quotidien pour revenir quelques millénaires en arrière. Parc de Préhistoire de Bretagne : création et historique C’est en 1988 qu’Albert Ross ouvre son parc pour la première fois. Cet autodidacte passionné d’anthropologie et d’art rupestre a souhaité, dans un premier temps, offrir à ses visiteurs une présentation de la vie des premiers hommes en Bretagne, en privilégiant le Néolithique. Pour ce faire, il s’entoure de spécialistes dont la conservatrice du Musée de Préhistoire de Carnac, Anne-Elizabeth Riskine, du Professeur Gouget du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris et du Professeur Heim du Musée de l’homme à Paris. Cela lui permet d’obtenir des cautions scientifiques nécessaires pour proposer aux curieux des scènes retraçant avec précision la vie des premiers hommes. Quelques années plus tard, en 1992, un univers géologique sera implanté afin de proposer des reproductions de dinosaures à l’échelle et mettre fin aux fausses légendes indiquant qu’humains et dinosaures aient pu coexister. En 2011, le parc a ouvert un espace consacré au monde des mammifères pour faire le lien entre les dinosaures et le genre homo. Puis, d’année en année, le parc a continué de proposer de nouvelles scènes dont une démonstration du Feu par percussion et friction depuis 2015 et une animation sur la taille du silex depuis 2018.  Un parc qui invite à s’intéresser aux premiers hommes et aux dinosaures Aujourd’hui, le parc de préhistoire de Bretagne propose une trentaine de scènes. Disposées en ordre chronologique et reproduites à l’échelle 1 (grandeur nature), le visiteur est guidé par des panneaux qui lui permettent de prendre le temps d’en apprendre plus sur la vie de nos lointains ancêtres. À ce titre, Albert Ross nous indique que chaque scène est porteuse d’un message précis et que l’accent a été mis sur des scénographies à chaque fois différentes et uniques. En effet, chaque nouvelle scène permet d’en apprendre plus sur de nouveaux outils. Ainsi, on peut à la fois découvrir un campement de cette époque, une chasse à l’ours, le métier du tissage de nos ancêtres, mais aussi un large choix de dinosaures grandeur nature (dont le célèbre Tyrannosaure Rex, le Brachiosaure ou le Tricératops). En fait, tout est fait pour nous inviter à revivre l’évolution des différentes espèces animales en débutant 300 millions d’années av. J.-C. avec les dinosaures et en finissant 2000 ans av. J.-C. pour toute la partie dédiée aux hommes préhistoriques. Un parc pas comme les autres pour se déconnecter La première chose qui interpelle avec ce parc, c’est la volonté de son créateur de proposer à ses visiteurs une expérience unique et originale centrée sur le réalisme et la liberté. En effet, plutôt que de proposer une visite guidée, des panneaux sont placés tout au long de la visite afin de permettre à qui le souhaite de passer du temps pour mieux appréhender chaque scène présentée. De plus, Mr Ross nous indique que ce voyage dans le temps doit se faire en laissant les nouvelles technologies derrière soi. C’est donc un moment idéal pour se retrouver en famille au sein d’un espace naturel écologique totalement déconnecté du monde virtuel. D’ailleurs, aucun élément mécanique ni électrique n’est proposé au public. Seuls des panneaux explicatifs et une fiche pédagogique (dont les réponses sont affichées aux différents tableaux que l’on peut lire) sont mis à disposition des visiteurs. À ce titre, il faut savoir que ce parc de 23 hectares implanté dans les anciennes carrières d’ardoise de Gwenfol n’a subi aucun aménagement. C’est d’ailleurs pour cette raison que ce parc est dit écologique. ...

Le Crotoy Animation Culture : organisateur d’événements et d’animations culturels au Crotoy

Le Crotoy est une ville portuaire de la baie de Somme dans les Hauts-de-France. Aujourd’hui station balnéaire, elle se fait connaître pour son port, sa plage, son site protégé, sa réserve naturelle ainsi que le parc de Marquenterre. La ville affiche également une importante dynamique autour de la culture dont la valorisation est assurée par Le Crotoy Animation Culture. Animations culturelles festives et rythmiques Chaque année, le Crotoy Animation Culture organise plusieurs grands événements culturels dont le Festival du jazz, le Salon du livre et le Festival du rock en Baie. « Les trois quarts des animations culturelles qui se déroulent au Crotoy sont mis en place par notre service », nous fait savoir Stéphanie Willmann, responsable de la structure. Véritable caisse de résonance de la musique de jazz, le Festival du jazz de Crotoy contribue à renforcer l’âme artistique et festive de cette ville.  Au programme : des concerts animés par des artistes de renom. Pour cette année 2017, la 8e édition a vu la participation de Didier LOCKWOOD mais aussi de Red Fish and Chips qui s’inscrit dans des mélodies variées comme le blues, le swing et le latino a aussi fait honneur de sa présence. Idem pour Maxiswing, avec son style musical dixieland et New-Orléans, qui présente une ambiance jazzy des années 50 : Ellington, Basie et Hampton. Christian Escoudé Trio qui met à l’honneur un style de guitare jazz bop caractérisé par des tempos rapides et des phrases dynamiques a enflammé le public. D’autres artistes ont également répondu présents comme Thierry ELIEZ, Middle Access Quartet, Camille Berthault Quartet, French Flair Trio et Passport to Swing. La prochaine édition aura lieu du 10 au 13 mai 2018. Pour les amoureux de la lecture, les professionnels de l’édition et les particuliers, Crotoy Animation Culture a lancé pour l’année 2017 la première édition du festival « Lire en Baie » qui s’est déroulé en juin 2017. Cette fête du livre a été axée sur le thème « Picardie d’hier et d’aujourd’hui ». Un salon a été réservé aux auteurs ayant écrit sur la région Hauts-de-France, la Wallonie picarde ainsi qu’aux éditeurs du même territoire. Des animations pour petits et grands sur le même thème ont été proposées dont des ateliers d’écriture, de lecture, des séances de dédicace et des petits spectacles. Un nouveau concept local appelé Livres-service gratuit qui est une bourse d’échange de livres a aussi été mis en place. Une ville rattachée à son histoire Le Crotoy étant une station balnéaire, la ville n’a pas voulu faire l’impasse sur la création d’un événement sur le thème de la mer, d’où l’organisation de la « Fête de la mer ». « Le Crotoy est une ville très attachée à son ancienne activité qu’est la pêche », nous rappelle Stéphanie Willmann. Et les Crotellois portent un vif intérêt à leur port situé dans la baie de Somme. La fête de la mer rend ainsi hommage aux pêcheurs et marins disparus en mer. Des animations, des concerts et une procession en costumes traditionnels sont organisés à l'occasion avec un dépôt de gerbe et une bénédiction des bateaux de pêche et de plaisance. ...

A la découverte de l'Art Naïf

Le château médiéval sert d'écrin à ce musée d'exception qui présente le travail d'artistes autodidactes majeurs. Du Douanier Rousseau à Séraphine de Senlis, de Sanfourche à Alain Pauzié, la collection rassemblée fait découvrir des productions artistiques originales et inclassables se caractérisant par l’exubérance des formes et des couleurs, des rapports d’échelle et des perspectives inhabituelles, ou par l'utilisation de matériaux et supports inattendus.  Musée d'Art Naïf et des Arts Singuliers de Laval : hommage à des créateurs hors normes L'oeuvre Naïve ou Singulière est une production individuelle. Chaque créateur contourne les codes esthétiques et invente sa propre écriture plastique. Les œuvres - peintures, sculptures, dessins, collages, créations textiles et céramiques – invitent à un voyage immobile vers un univers fantasmé, plein d'émotion, de fantaisie, de tendresse et d'humour. ...

La culture pour tous avec
la Communauté d’agglomération de l’Ouest Rhodanien

Le 1er janvier, la communauté de communes est devenue une communauté d’agglomération. Que cela change-t-il en termes culturels ? Annick Guinot : Il y a deux principales nouveautés. Désormais, l’agglomération prend en charge directement les deux musées labellisés musées de France du territoire : l’Écomusée du Haut-Beaujolais, à Thizy-les-Bourgs, et le musée Barthélemy Thimonnier de la machine à coudre et du cycle, à Amplepuis. Nous avons également pris la compétence des écoles de musique. En les gérant, la COR va pouvoir les mettre en réseau au niveau de l’administration, du recrutement, de la mise à disposition de professeurs, etc.  Autre changement : vous vous impliquez encore plus dans les festivités du territoire… → Jusqu’alors, nous donnions des subventions aux associations organisatrices d’événements. Désormais, nous serons co-organisateurs ou organisateurs de manifestations, comme Cafés en fête, le Festival de la bande dessinée, etc. Nous sommes partenaires avec le CCAB et le Théâtre de Villefranche. Enfin, pour la Biennale de la danse, la COR fait partie des 12 groupes retenus pour le défilé. Nous prenons en charge l’organisation des répétitions, des ateliers de confection des costumes et de construction des chars. Pourquoi ce souhait de s’impliquer plus ? → Nous souhaitons répartir la culture de manière équivalente sur tout notre territoire. En apportant une offre complémentaire à ce que font déjà les 34 communes. Chez nous, la culture est essentielle et, d’ailleurs, dans un contexte de baisse des dotations de l’État, elle n’est pas une variable d’ajustement. La convention « Retissons le territoire » avec la DRAC s’inscrit aussi dans cette démarche…  → Oui, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) a repéré les territoires où il y avait un besoin d’offres culturelles. « Retissons le territoire » s’appuie sur la mémoire de l’industrie du textile et se traduira par des spectacles, du cinéma, des expositions photographiques ou avec des plasticiens, etc. ...

Le musée-forum de l’Aurignacien : la préhistoire en Midi-Pyrénées dans une architecture contemporaine

Rendez-vous avec les Aurignaciens Le musée-forum de l’Aurignacien vise à valoriser le site éponyme découvert au XIXe siècle. Se trouvant dans un bâtiment à la pointe de la modernité, édifié selon une démarche de développement durable, il renferme des témoignages de l’existence des Aurignaciens, le tout premier groupe d’hommes modernes vivant en Europe, particulièrement dans les Pyrénées. Les premières découvertes sont signées Édouard Lartet, un célèbre paléontologue, en 1860. Tandis que le site d’Aurignac est inscrit dans les monuments historiques en 1921, le musée, lui, obtient le label « Musée de France » en 2003. À découvrir : plus de 300 objets archéologiques, dont des statuettes et des armes de chasse. Ce musée s’adresse au grand public et propose en l’occurrence des activités et des animations toute l’année : des expositions comme le « Walking Man », qui présente les œuvres du sculpteur sur bois anglais Guy Reid (du 23 juin au 31 août 2017), des ateliers qui s’adressent aux collégiens, aux lycéens et aux universitaires ou encore des conférences… ...

Musée de Tautavel : à la découverte de la préhistoire

C’est après la découverte, en 1971, de l’Homme de Tautavel, un homo erectus ayant vécu il y a 450 000 ans, que l’idée de création d’un centre culturel et de recherche sur la préhistoire est née. Le Centre européen de recherches préhistoriques de Tautavel, inauguré en 1992, rassemble aujourd’hui en un seul lieu une réserve archéologique, un centre de recherche et un musée. Connu pour ses animations et son programme culturel qui rythme l’année, le musée propose à ses visiteurs un véritable voyage en famille dans le passé. Le Musée de Préhistoire de Tautavel Les collections archéologiques du musée de Tautavel, parmi les plus riches au monde et les plus anciennes de France (580 000 ans), sont exposées sur plus de 1 500 m² de galeries, suivant une présentation thématique : les animaux, les climats correspondant à chaque période, les outils utilisés par les hommes, les restes humains et les métiers de la préhistoire. Un espace dédié aux expositions temporaires est inclus dans le parcours de visite et propose toute l’année un programme varié sur la préhistoire, les sciences et l’archéologie. Le musée propose des visites en plusieurs langues (anglais, espagnol, allemand, catalan et néerlandais) et en braille, afin de permettre à un maximum de personnes de s’approprier la vie de nos lointains ancêtres. Des reconstitutions grandeur nature et des projections sont également utilisées pour rendre l’expérience plus réaliste. De plus, un nouveau projet est en gestation. « En 2019, le musée de Tautavel va être entièrement remis au goût du jour. Tout en restant une référence scientifique, il va être doté d’équipements muséographiques modernes pour amplifier l’expérience de visite des futurs visiteurs », nous confie David Angelats, chargé de communication.   Le musée des premiers habitants de l’Europe Ouvert en 2000 au Palais des congrès et de la préhistoire de Tautavel, cet établissement annexe, situé à 200 mètres du Musée de Préhistoire de Tautavel, entièrement rénové en 2011, se veut être plus moderne et plus ludique, en faisant la part belle aux manipulations interactives. Il est consacré à la partie la plus ancienne de la préhistoire en Europe et replace le site de Tautavel dans la chronologie des sites anciens européens. Les deux musées font l’objet d’un même billet d’entrée. ...

Exposition Jef Aérosol Stories du 19 octobre au 21 janvier 2024 au Musée Hospice de Lille

Pour Jef Aérosol, "Jef", comme il est affectueusement surnommé, cette exposition est une collection de souvenirs, de moments urbains et d'aventures. Elle raconte l'histoire d'un artiste originaire de Nantes qui, à partir des années 80, a conquis le monde avec ses créations murales. Ses œuvres, souvent marquées par une flèche rouge distinctive, sont devenues des éléments de "l'imagerie populaire" contemporaine, que ce soit l'iconique autoportrait "Chuuuttt !!!" à Paris ou la fresque "Waz' Up" à Lille. Cette exposition exceptionnelle explore la diversité et la richesse de son univers artistique. Une Exposition en deux actes En collaboration avec les galeristes Mathilde et Gautier Jourdain, experts en art urbain et commissaires de l'exposition, Jef Aérosol présente ses œuvres emblématiques dans l'ancienne salle des malades du musée de l'Hospice Comtesse. Pour l'artiste, cette exposition est un album de souvenirs qui offre aux visiteurs une immersion dans son univers, avec des dessins de jeunesse, des pochoirs, des photos, des vidéos, des objets personnels, des documents d'archives, des affiches, des flyers, des livres, et bien plus encore. De plus, un film réalisé dans sa maison et son atelier permet aux visiteurs de découvrir son quotidien créatif. La Chapelle attenante à la salle des malades abrite une installation unique avec près de 200 portraits réalisés au pochoir sur carton grandeur nature. Une fenêtre sur le Monde L'univers artistique de Jef Aérosol est une véritable fenêtre ouverte sur le monde. Au fil des ans, l'artiste a constitué une immense galerie d'hommes, de femmes et d'enfants, tous représentés avec élégance et bienveillance. Son style distinctif, caractérisé par des peintures en multi-couches, confère à ses œuvres un réalisme saisissant, parfois comparable à la photographie. Bien que son travail ait évolué vers une palette plus sobre, la couleur demeure discrètement présente dans ses créations, notamment dans les arrière-plans. Plus poétique que politique, le message de Jef Aérosol est profondément humaniste, reflétant un regard bienveillant sur l'humanité et son époque. ...

Un haut lieu de l’art textile à Aubusson

Installée dans l’ancienne École d’art décoratif d’Aubusson entièrement réhabilitée et inaugurée le 10 juillet 2016 par le Président de la République, la Cité de la tapisserie a été créée dans le but de porter haut cet art pluriséculaire emblématique d’Aubusson : l’art de la « lisse ». La tapisserie : un monde en couleur Dans les collections, pas moins de 330 tapisseries murales, 15 000 œuvres graphiques et 50 pièces de mobilier… À travers un parcours d’exposition inédit sur plus de 1 200 m2, la Cité internationale de la tapisserie invite à découvrir l’univers de la tapisserie et de ses savoir-faire, du XVe siècle à nos jours. Le parcours d’exposition dévoile ce grand patrimoine en trois espaces. Avec des tissages du monde entier, les « Tapisseries du monde » montrent l’universalité de l’art de la tapisserie. L’espace « Les mains d’Aubusson » dédié aux métiers et savoir-faire de la tapisserie fait le lien avec la labellisation de l’UNESCO. Enfin, avec ses 7 m de hauteur, la « Nef des tentures » invite à une déambulation au fil des œuvres et de l’histoire de la tapisserie d’Aubusson dans des décors en trompe-l’œil. Une véritable « Cité » Pour prolonger la visite, des démonstrations de tissage et de restauration sont accessibles en groupe dans les espaces professionnels. Car plus qu’un musée, la Cité internationale de la tapisserie s’emploie au rayonnement de la tapisserie d’Aubusson notamment en renouant avec l’art contemporain, le design ou l’architecture (plateforme de création contemporaine, pépinière à destination de porteurs de projets textiles innovants, atelier de tissage mis à disposition des lissiers pour des commandes de grande envergure), mais aussi à travers la transmission et la conservation du savoir-faire (centre de ressources et bibliothèque de niveau européen sur la tapisserie et les arts textiles, espace de formation pour l’enseignement d’un Brevet des métiers d’art, ou encore l’Atelier de restauration de tapisseries du Mobilier national). ...

Une fabrique d’images en live, une grande expo sur la BD et des logos !

Du 19 avril au 27 mai 2017, La Fabrique, résidence de créateur, permettra  à l’illustratrice Sophie Dang Vu de s’installer dans la collection permanente du Musée et d’y faire vivre une technique issue de l’imprimerie. N’hésitez pas à la rencontrer pour assister à la fascinante naissance d’une image ! L’exposition temporaire Histoire(s) de Logo(s) (novembre à janvier 2018) s’intéressera quant à elle à la toute récente identité visuelle du Musée, prétexte pour dévoiler aux visiteurs les secrets de la création d’un logo, qui renvoie autant au patrimoine des symboles qu’à la signalétique contemporaine. Le neuvième art à l'honneur Du 14 avril au 20 septembre 2017, le Musée passera en mode BD.  Il y a encore tant à dire et à expliquer du neuvième art ! L’exposition Bande dessinée, l’art invisible, conçue en partenariat avec Lyon BD Festival,  en est le point d’orgue. Les visiteurs entreront dans les coulisses de la BD, de sa fabrication, de ses spécificités, de ses langages, de ses métiers. Le domaine de la BD recèle une foule de surprises, et d’abord l’antériorité de cet art qui entre désormais dans les musées. Car il y a de la BD dans les images du Mirouer de la rédemption, premier livre illustré imprimé (1478), de même que dans les gravures de William Hogarth sur l'hypocrisie de la société londonienne ou dans les images d’Epinal. Et bien sûr, le Musée possède la fameuse Histoire de Monsieur Crépin de Rodolphe Töpffer (1837), considérée comme l’ancêtre de la BD. Mais bien d’autres grands artistes se sont approchés tout près de la bande dessinée (dont Gustave Doré), et on les découvrira au fil de l’exposition. ...