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© Rémy Villetorte
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Interview avec Michel Cudraz
Chef du restaurant Auberge de la Diligence



Restaurant
1 étoile au Guide Michelin
situé à Loiré
Région Pays de la Loire

Dans votre restaurant, comment définissez-vous votre cuisine ? Quels sont vos plats «Signature»? Avec quels produits aimez-vous travailler ?

Michel Cudraz J'ai effectué mon service militaire sur le porte-hélicoptères "Jeanne d'Arc" en tant que cuisinier des officiers. Avec les différentes escales autour du globe, j'ai pu découvrir et apprécier les différentes cultures, épices, produits et manières de cuisiner. Depuis, je n'ai de cesse de dénicher des produits et épices que les autres cuisiniers n'ont pas. J'aime travailler tous ce qui est bon et beau, que les produits viennent du village, de loin ou de très loin. Bien sur, je suis français et donc un peu chauvin et dès que je le peux, je mets en avant les producteurs locaux qui ont du mérite dans leur travail quotidien. C'est très important de faire savoir à nos clients que nos producteurs locaux font de la qualité. J'aime y associer les différents épices que j'apprécie, comme par exemple l'escalope de foie gras chaude servie avec des petits légumes légèrement croquants, et un bouillon au lait de coco, curcuma et épices d'Asie. Je pense avoir une cuisine généreuse, mettant l'accent surtout sur le goût, et sur les aromates et les épices. J'aime cultiver mes herbes aromatiques afin de faire de belles décoration d'assiette et pour apporter de la saveurs aux plats.

Quelles émotions avez-vous ressenties lors de la remise des étoiles du Guide Michelin ?

MC Nous nous sommes installés en 1996 dans un petit village du Maine et Loire d'où est originaire ma femme. Nous sommes entrés dans le guide Michelin en 1998 avec un Bib Gourmand.
L'étoile en 2008 a été la vraie consécration. Cela a été un plaisir, une grande fierté d'être reconnu du métier par mes pairs et par le guide Michelin. Nous avons été très heureux que toutes ces années de travail acharnées aboutissent à une telle récompense.

La cuisine est faite chaque jour de partage et d'émotions. Toutefois, certains moments de la vie sont à privilégier plus que d'autres... Pouvez-vous nous confier vos plats rêvés pour :
- Un repas de Noël ?

MC La cuisine c'est avant tout un moment de partage , d'envie de faire plaisir. Le plus important, pour moi, c'est que ce moment soit partagé avec les gens que l'on aime, les amis et la famille. Les meilleurs repas sont souvent ceux que l'on a le moins préparés et ceux que l'on a fait avec le cœur. Bien sur, pour un repas de Noël, les souvenirs d'enfance refont surface et c'est par exemple avec un beau chapon de chez Pascal Cosnet, accompagné de marrons. Un plat comme ma maman aurait pu le faire.
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- Un repas de Saint-Valentin ?

MC Pour la Saint-Valentin, un repas léger s'impose: Les Noix de Saint-Jacques par exemple, assaisonnées d'un poivre Phu Kocq du Viêt Nam, accompagnée d'une fine purée de pommes de terre au citron confit et roucou et d'une marinière de champignons, juste crémée et montée au beurre.

- Un repas de la fête des mères ou des pères ?

MC Pour la fête des pères, j'ai une pensée particulière à mon papa qui était très gourmand avec un dessert au chocolat noir de la maison Valrhona. Et pour la fête des mères, je ferais un bar de ligne cuisiné dans une vapeur de bambou accompagné d'un bouillon aux saveurs d'Asie.

Au fait, pour votre mariage, qui a fait la cuisine ? Pouvez-vous nous indiquer les plats cuisinés ?

MC Cela nous fera 25 ans de mariage cette année. Pour cette occasion, un traiteur d'Angers avait fait le repas.
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Sans trop réfléchir, pouvez-vous nous confier votre plus beau souvenir gustatif et certaines des émotions procurées ?

MC Les plats les plus simples sont souvent les plus compliqués à maîtriser. Je garde un très bon souvenir de notre voyage en Thaïlande, au niveau gustatif aussi bien qu'au niveau de la découverte du pays. Leur cuisine est une cuisine de rue, instantanée. Je revois encore ce cuisinier dans un restaurant, qui faisait des nouilles tirées. Il étirait la pâte, la faisait retomber sur la table en la trempant au passage dans la farine. Au bout de quelque minutes il obtient des nouilles fines, qu'il fait cuire dans de l'eau bouillante servies dans un bouillon, petits légumes... Plein de saveurs ! C'était remarquable de voir la dextérité de ce cuisinier.

D'après la célèbre devise de Prosper Montagné "On ne fait du bon qu'avec du très bon", pouvez-vous nous révéler deux ou trois de vos adresses gourmandes. Vos producteurs et produits préférés sur votre région ou ailleurs (vins, produits frais, ou autres...)

MC Il y a beaucoup de bons producteurs dans notre région et je ne pourrais pas tous les citer. J'aime particulièrement les grosses huîtres de "Marina et Pierrick" dans le golfe du Morbihan, les fromages de chèvre de" Joël Boullais" à Nyoiseau, les fruits rouges à ramasser de notre commune Loiré.

On parle aujourd’hui beaucoup de cuisine fusion, de plats végétariens, d'aliments biologiques, de « Trashcooking » (ingrédients destinés normalement au rebus), de « Freakshakes » pour marier un dessert à une boisson... Selon vous quelles seront les grandes tendances de la cuisine de demain ?

MC Nous proposons depuis 5 ans un menu végétarien et nous nous adaptons aux exigences de plus en plus courantes des différents régimes. Je pense que la tendance est, et restera, le produit. Il n'y a rien de plus important pour un restaurateur que des produits de qualité.

Culture - Cinéma Quelle est votre scène préférée de cinéma au restaurant ? Un souvenir de film avec une séquence particulière...

MC Mon film préféré au cinéma autour du thème de la cuisine est "Ratatouille". Je pense au passage dans lequel le critique gastronomique se régale avec la ratatouille (joliment présenté) qui lui rappelle des souvenirs de son enfance. C'est une scène qui pour moi est représentative de ce que le cuisinier veut créer comme sensation : soit rappeler des souvenirs d'enfance, soit créer de la surprise gustative.
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Si vous aviez un hommage à adresser à Paul Bocuse, quel serait-il ?

MC Paul Bocuse était pour moi un grand monsieur et une source d'inspiration. Je ne l'ai pas connu personnellement, mais il avait la simplicité, la générosité des grands. Il était humble malgré sa popularité et il a été pour moi un modèle de réussite. Il nous laisse en héritage la passion culinaire. Merci monsieur Paul.
Adresse | Contacts utiles
image-prop-contact-auberge-de-la-diligence Auberge de la Diligence 4 rue de la Libération
49440 Loiré

Tél. : 02 41 94 10 04
Site Internet

Récompenses
1 étoile au Michelin
Collège Culinaire de France

Auberge de la Diligence : les avis

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Maison de l’économie : conçue pour vos événements professionnels

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La Corse à la voile... en toute sérénité !

Poussez les portes du bureau de Corsazur et découvrez la Corse autrement. Corsazur : quand la Bretagne rencontre la Corse Des Bretons qui proposent des locations de voiliers avec ou sans skipper sur le littoral Corse : un concept qui peut surprendre le voyageur. Et pourtant, en échangeant avec Edmée et Étienne Delaisi, les chefs de base, vous comprenez rapidement les raisons qui les ont poussés à venir s’installer sur l’île de beauté. Expatriés depuis plusieurs années sur ce territoire, ils ont posé leurs valises en plein cœur du port d’Ajaccio afin d’aider les passionnés de voile à prendre le large. Avec leur flotte de 10 voiliers parfaitement entretenus, ils font leur maximum pour se démarquer de la concurrence. Comment ? En permettant aux amoureux de la mer de louer le monocoque de 30 à 50 pieds adapté à leurs envies et en proposant des services personnalisés de qualité. Avant de prendre le large, laissez-vous conseiller par ces deux passionnés qui prennent à cœur de satisfaire leurs clients. Les plus beaux paysages de Corse vus de la mer Pourquoi avoir choisi Ajaccio ? Parce que la côte ouest de l’île regorge de panoramas à couper le souffle. Véritable objectif pour tous les marins, c’est le point de départ de la route du nord menant vers la réserve de Scandola, Porto, Girolata et Cargèse ou de la route du sud avec des destinations telles que Senetosa, Bonifacio, Tizzano, Roccapino ou les îles Lavezzi. Choisissez l’une ou l’autre en fonction de vos envies (et de la météo !). Dans tous les cas, vous prenez la mer en toute sérénité. Laissez-vous porter par la brise marine et le flot des vagues et ressentez cette incroyable sensation de liberté si chère aux navigateurs. À noter : en téléchargeant le guide de croisière gratuitement sur le site, vous trouverez de nombreuses informations dont des trajets types qui vous aideront à vivre une expérience à la hauteur de vos attentes. Deux itinéraires vous sont proposés, avec chacun leurs lots d’escales et de lieux à visiter. ...

Domaine Halbeisen, vins et crémants d’Alsace

L’encépagement du domaine est composé des sept cépages locaux d’Alsace : Sylvaner, Pinot Blanc, Riesling, Muscat, Pinot gris, Gewurztraminer et Pinot Noir. L’âge moyen de ces vignes est d’environ trente ans, mais certaines parcelles sont couvertes de vieilles vignes atteignant les 52 ans. C’est grâce à la variété des cépages couplée à une diversité de terroirs, ainsi qu’à un savoir-faire transmis de génération en génération, que la famille Halbeisen a pu élaborer une grande variété de vins. Bergheim, une terre bénie pour les vignes Les treize hectares de vignes du Domaine Halbeisen se trouvent aux abords de l’ancienne cité fortifiée de Bergheim, en plein cœur du vignoble alsacien. Cette cité médiévale bénéficie d’un éventail de sols parmi lesquels figure le lieu-dit classé « Grand cru » Altenberg connu pour ses vins dès le XIIe siècle. Le vignoble profite d’un terroir argilo-calcaire complexe et idéal pour la culture de la vigne. De plus, il jouit d’un microclimat chaud, favorable à une maturité optimale des raisins, grâce à une exposition plein sud et un éloignement du front vosgien. Les vignes sont situées sur des fortes pentes qui leur assurent ainsi une bonne hygrométrie tout au long de l’année, ce qui confère aux vins du domaine une grande régularité dans le temps. Une grande gamme de vins Savoir-faire familial, terroir fantastique et grand éventail de cépages, le Domaine Halbeisen use de tous ces atouts pour obtenir des vins d’une grande variété sans pour autant déroger à la qualité. Les « Meilleurs Terroirs de Bergheim » sont des vins d’une grande subtilité tirée de la forte personnalité de leurs sols. Les « Terra Aurea » ou Terre d’Or sont surtout issus de cépages de plusieurs terroirs. Ils sont élaborés à partir de raisins de vignerons, vinifiés et mis en bouteille selon une charte qualitative dans le respect de l’environnement et du terroir. Les « Vins d’Exception » sont plutôt atypiques, fruits d’une tradition retrouvée. Ils se déclinent en blancs et rouges, élevés en barriques de chêne et toujours issus de Vieilles Vignes. Les « crémants » pour leur part s’imposent naturellement pour faire pétiller les fêtes. Il s’agit de vins effervescents de grande qualité qui se dégustent en toute circonstance. N’oublions pas les « Grands Crus » issus de Bergheim dont la renommée remonte au XIIe siècle. Finalement, les vendanges tardives sont des vins blancs puissants, complexes et moelleux, dont les nectars riches et liquoreux se dégustent durant les grandes occasions. ...

Le fonctionnement du cerveau

Le cerveau est à l’origine de la quasi-totalité des actions réalisées par l’être humain. Comment fonctionne-t-il et où en sont les recherches à son sujet ? Des centres de recherche d’envergure comme l’ICM contribuent à faire avancer la compréhension du cerveau, tout en s’efforçant d’améliorer les traitements contre les troubles neurologiques. Le cerveau, un organe multifonction Siège du système nerveux, le cerveau intègre et traite toutes les informations qui lui parviennent. Il gère également les fonctions cognitives et la motricité. Cet organe possède environ 100 milliards de neurones, les cellules responsables de la transmission de l’influx nerveux, qui ont pour mission d’acheminer les informations vers les organes sollicités. Concernant son fonctionnement, le rôle du cerveau se résume à 3 fonctions : réception, intégration et émission. En d’autres termes, il reçoit les fameux signaux électriques venant de l’organisme par l’intermédiaire des nerfs, les analyse et en tire une réponse avant de transmettre ensuite l’information aux neurones. Le cerveau et la motricité Tous les muscles du corps humain sont commandés par l’aire motrice de Brodmann se trouvant au niveau frontal. Les informations motrices sont véhiculées à la fois par le système nerveux central - composé du cerveau, du cervelet, du tronc cérébral et de la moelle épinière - et par le système nerveux périphérique - composé de nerfs rachidiens et de nerfs crâniens. Si le système nerveux central est le lieu par excellence d’intégration de l’information, c’est le système nerveux périphérique qui se charge de faire parvenir cette information aux muscles et aux organes. Mais au cas où l’information n’arriverait pas à sa destination finale en raison d’anomalies au niveau des circuits cérébraux, des troubles de motricité peuvent apparaitre. Les dystonies ou la maladie de Parkinson en sont quelques exemples.   Le cerveau et les fonctions cognitives Les fonctions cognitives représentent les facultés du cerveau qui nous permettent de communiquer, de se souvenir, de percevoir ce qui nous entoure, d’apprendre ou de résoudre des problèmes. Mémoire, attention, émotions langage, aussi indispensables et évidentes soient-elles dans notre vie, elles renferment encore de nombreux mystères mais grâce aux progrès de l’imagerie cérébrale, nous comprenons de mieux en mieux ces fonctions complexes. Institut du cerveau et de la moelle épinière, au-delà des dogmes Les chercheurs qui œuvrent au sein de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière) font progresser chaque jour notre compréhension du cerveau. Avec l’aide de ses collaborateurs, Michel Thiebaut de Schotten dans l’équipe de Richard Lévy, a en effet réalisé la première cartographie complète de la latéralisation des fonctions cérébrales. Ils montrent pour la toute première fois que la prise de décision, comme la perception et l’action ainsi que les émotions, fait plus appel à l’hémisphère droit. Au contraire de la communication symbolique, qui repose plus sur l’hémisphère gauche. Outre cette importante découverte qui chamboule de nombreuses certitudes, les chercheurs de l’ICM ont aussi enregistré des progrès significatifs dans leurs recherches en matière de maladies neurologiques. Dans la maladie d’Alzheimer ou les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) par exemple. L’équipe menée par le Pr Bruno Dubois a ainsi démontré qu’un diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer, 3 ans avant que les premiers signes cliniques n’apparaissent, est désormais possible. Quant aux troubles obsessionnels compulsifs, l’équipe de Luc Mallet a tout simplement mis au point de nouvelles solutions thérapeutiques en recourant à la stimulation cérébrale profonde.  ...

Saveurs De Nos Fermes : des produits fermiers frais et locaux  

Tenu et géré par un groupe de producteurs associés, Saveurs De Nos Fermes propose une grande diversité de produits frais provenant directement des exploitations. Un réel bonheur pour les consommateurs à la recherche de produits à la fois sains et de qualité! Les débuts d’une belle aventure Tout a commencé lorsqu’un groupe de producteurs décide de vendre leurs produits autrement que sur les étals du marché local. Très vite, l’idée de créer un magasin en commun a séduit plus d’un. Après trois années de collaboration Saveurs De Nos Fermes ouvre pour la première fois ses portes en 2008.  Aujourd’hui, ils ne sont pas moins de 10 producteurs-associés à œuvrer ensemble pour assurer la bonne marche du magasin. Une large gamme de produits variés Pour assurer l’approvisionnement du magasin, les producteurs livrent régulièrement des produits frais issus de leurs exploitations. Miels et confitures, compotes, vins, jus de fruits, charcuteries, viandes, volailles, fruits et légumes, escargots et poissons, produits laitiers… il y en a pour tous les goûts et les budgets ! Et pour offrir plus de choix, Saveurs De Nos Fermes peut compter également sur ses 30 dépôts vendeurs pour étoffer les produits proposés dans le magasin. Parmi tous ces produits, les fromages sont également très appréciés des consommateurs. Qu’il s’agisse de fromages de vache, de chèvre ou de brebis, Saveurs De Nos Fermes bénéficie du savoir-faire incomparable de ses fromagers au nombre de sept dont trois producteurs-associés et le reste opérant en tant que dépôts-vendeurs. Sept producteurs de fromage  Le magasin propose à ses clients ce qui se fait de mieux en matière de fromage. Des produits avec une qualité exceptionnelle à l’instar des fromages affinés tels que le PrazVechin, d’excellents fromages blancs en faisselle, des tommettes natures ou au carvi. Ils proviennent d’une exploitation dans le Val d’Arly qui compte un cheptel d’une soixantaine d’animaux. Ces derniers pâturent de l’herbe en extérieur durant la majeure partie de l’année. Ce qui explique en partie la qualité des fromages obtenus. Aux Saveurs De Nos Fermes, les clients ont également l’occasion de déguster des produits rares. En effet grâce au savoir-faire de l’un des producteurs du magasin, les consommateurs ont la chance de trouver du bleu de Termignon au rayon fromagerie. Pour offrir davantage de choix, un autre producteur apporte du beaufort d’Alpage tandis qu’un autre propose d’excellents reblochons et de la raclette. Des tomes des Bauges et des tomes au marc sont aussi disponibles. Par ailleurs, le magasin propose à ses clients de délicieux fromages de chèvres.  Ils viennent d’une exploitation située en montagne (à 600 m d’altitude). Là, une cinquantaine de chèvres de race alpine chamoisée profite d’une herbe fraiche et abondante. De leur lait naissent de délicieux fromages blancs, des crottins et briques crémeuses, différentes sortes de tomes, du sérac… Autant de plaisirs gustatifs que les consommateurs peuvent retrouver dans le magasin. Pour finir : le fromage de brebis qui vient d’une exploitation située sur la commune de Chamoux au creux du Val Gelon, à 350m d’altitude. Grâce à un procédé artisanal et un savoir-faire unique, les producteurs y élaborent de très bons fromages. ...

Restaurant Le Bon Bock :
un lieu chargé d'Histoire estampillé « fait maison » à Montmartre

Construit en 1879, ce restaurant de charme chargé d’Histoire est un véritable voyage dans le temps. Lieu bien connu et apprécié des Picasso, Apollinaire, Toulouse-Lautrec et autres célèbres personnages comme Van Gogh, Le Bon Bock est une excellente adresse à découvrir. Baignant dans un décor chaleureux et cossu où s’accordent parfaitement mobilier en bois, lumières tamisées, lustres et tableaux anciens, l’établissement a gardé ses décors d’époque, qui lui confèrent un cachet particulier.  Estampillé « fait maison », le restaurant propose une excellente cuisine traditionnelle et familiale à base de produits soigneusement choisis chez des fournisseurs privés tant pour la viande que pour les fruits et légumes. Une carte de plats traditionnels En marge du menu du midi entrée-plat-dessert à 19,50 €, ou entrée-plat ou plat-dessert à 15,50 €, et de celui du soir à 25,50 €, l’enseigne propose également un menu spécial pour les groupes, avec à côté des repas à la carte qui rappellent des saveurs d’un temps passé.   En entrée, quelques suggestions à retenir : le Foie gras maison, le très populaire Gratiné à l’oignon ou encore le Tartare de saumon. Au registre des plats, laissez-vous tenter par son Entrecôte Salers, son Poulet camembert ou son Parmentier de canard aux deux purées sucrées-salées. Pour terminer, craquez pour sa Brioche rôtie, sa Tarte aux pommes ou pourquoi pas son Parfait à l’absinthe ! Quel que sera votre choix, la satisfaction sera toujours au rendez-vous !   Pour accompagner chacun de vos repas, le restaurant suggère une très belle carte des vins de toutes les régions de France, dont l’Oratoire de Chasse-Spleen, le Vin de Merde du Languedoc, le Blaye Côtes de Bordeaux mais aussi le Crozes-Hermitage qui figurent parmi les références les plus demandées par les clients, sans oublier une dégustation d’absinthes préparées à l’ancienne qui font la particularité de la maison. Une ambiance conviviale pour toutes les occasions Pour un apéro entre amis, un brunch familial ou un diner intimiste avec votre dulcinée, faites une halte gourmande dans ce charmant estaminet de Montmartre, où des animations se font tous les mercredis (avec un pianiste) et tous les dimanches (avec une chanteuse). La salle arrière étant privatisable, ceux qui souhaitent y tenir des évènements privés sont tout à fait les bienvenus ! ...

Restaurant Le Paname :
cuisine de tradition dans un décor de charme

Bénéficiant du label Maitre restaurateur, Le Paname fait sensation par son brunch dominical à concept unique. Mais sa bonne cuisine de marché, faite maison, concoctée au quotidien à partir d’ingrédients frais est pareillement un pur bonheur pour les papilles. Plaisir des sens au Paname Dans un cadre calme, Le Paname reste l’endroit idéal des foodies adeptes de cuisine gourmande. La grande terrasse protégée par des parasols beiges et entourée de verdure invite à profiter du soleil durant l’arrivée des beaux jours. Plutôt en quête de tranquillité et d’intimité ? Investissez la salle intérieure offrant une atmosphère chaleureuse dans un décor agréable. Au quotidien, 2 formules déjeuners sont proposées à un prix des plus abordables si vous ne préférez pas piocher d’autres délices dans la carte. Rien de tel que les croustillants de gambas et leur mousse de poivron rouge ou l’une des salades (Paname, Caesar, Norvégienne, Landaise, etc.) pour entamer le repas. Laissez-vous ensuite tenter par un pavé de saumon mi-cuit accompagné d’un risotto crémeux ou par le Paname Burger, plat signature du restaurant. Une salade de fruits frais, une crème brûlée à la vanille ou des crêpes Suzette flambées au Grand Marnier vous attendent en guise de desserts. Côté boissons, Le Paname fait les choses en grand avec une large palette qui comble toutes les envies : vins, champagnes, cocktails, bières, apéritifs, digestifs, smoothies, milkshakes ou jus de fruits. Et cerise sur le gâteau : le happy hours commence dès 17 h, jusqu’au soir à 23 h. ...

Brest’aim Events : votre partenaire privilégié pour tout événement à Brest 

Fort de son savoir-faire et de l’expertise de ses collaborateurs, la structure prend en charge vos projets, de la préparation à la réalisation, à travers un service de qualité clé en main. En plus de vous faire profiter d’un large choix de sites d’événements aussi exceptionnels les uns que les autres, Brest’aim Events est également en mesure de vous conseiller efficacement pour le choix du lieu le plus adapté pour accueillir l’événement que vous souhaitez organiser, en se positionnant en tant qu’interlocuteur unique, disponible et à l’écoute. Une solution complète pour un événement particulièrement réussi Grâce à des espaces d’accueil parfaitement modulables, Brest’aim Events met en œuvre tout un dispositif de logistique maîtrisé pour que votre événement soit une réussite. Offrant un service personnalisé à toute occasion, Brest’aim Events vous fait vivre une expérience authentique et hors du commun qui se traduit par une forte créativité et une très bonne capacité à réagir. Alliant sécurité, respect des délais et des budgets, elle vous assiste dans les différentes étapes de votre projet allant de la préparation à l’organisation tout en veillant au bon déroulement de l’événement. Salons, congrès, événements d’entreprise Brest accueille chaque année plus de 30 congrès et 40 000 participants. Rodé à la réception d’événements professionnels de toute envergure, Brest’aim Events s’appuie sur sa riche expérience en matière d’organisation de congrès à caractères scientifiques, technologiques, associatifs ou encore institutionnels et médicaux tant à l’échelle nationale qu’internationale. À travers la mise en place de plus de 400 événements d’entreprises chaque année, Brest’aim Events a maintes fois démontré son professionnalisme. Congrès, réunions, conventions, séminaires, assemblées générales ou encore workshops font partie de son quotidien. N’hésitez pas à lui faire part de vos projets et laissez-vous surprendre par la qualité de ses prestations qui vont au-delà du simple service d’organisation. 8 sites d’exception et d’infrastructures à votre disposition Pour offrir à votre événement un cadre à la hauteur de son prestige et de son envergure, Brest’aim Events dispose de 8 lieux d’accueil exceptionnels où des équipes dédiées prennent le relais et s’activent à tout mettre en œuvre pour la bonne réalisation de l’organisation. Grâce à son emplacement privilégié et aux infrastructures qu’il comporte, chaque équipement est complémentaire aux autres, ce qui permet aux organisateurs de choisir de commencer un événement dans un premier site pour le clôturer dans un autre. À travers un service de conseil personnalisé, Brest’aim Events vous aide à faire le bon choix entre Brest Arena, Brest Expo, La Recouvrance, Le Quartz Congrès, La Marina du Château, La Marina du Moulin Blanc, sans oublier Océanopolis ou encore Le Rïnkla Stadium qui profitent chacun de leurs atouts. Concevoir des événements autrement… Laissez-vous guider dans des parcours atypiques, où opère en permanence la magie des lieux, et où la satisfaction sera toujours au rendez-vous. L’équipe de Brest’aim Events déploie tout son savoir-faire pour organiser des événements corporate hors du commun dans des espaces d’exception où s’allient à la perfection inventivité et originalité. Que diriez-vous d’une sortie en mer sur une superbe goélette pour assister au spectacle saisissant du coucher du soleil, d’un dîner au milieu d’un décor d’aquariums avec des requins pour voisins, d’un mémorable cocktail dînatoire sur glace ou d’une réception dans une salle offrant un incomparable panorama sur la rade de Brest ? Brest, un haut lieu de tourisme pour les rendez-vous d’affaires La mer constitue le pôle d'excellence de Brest. Cette particularité lui permet de profiter de nombr...

Abbaye Royale de Fontevraud : visitez ce site grandiose

C’est près de Saumur que Robert d’Arbrissel, un prédicateur itinérant, fonde l’Abbaye Royale de Fontevraud en 1101. Elle est alors constituée de quatre entités.  Le monastère Sainte-Marie est le plus grand. Il est réservé aux femmes de l’aristocratie qui dédient leur vie à la prière et aux travaux de broderie. Le monastère Marie-Madeleine est destiné aux femmes du peuple. Des fouilles archéologiques sont en cours, avant d’éventuels travaux de rénovation. Le prieuré Saint-Jean de l’Habit est réservé aux moines. II est vendu à la suite de la Révolution comme carrière de pierres pour construire des maisons. Aujourd’hui, il n’existe plus. Quant au prieuré Saint-Lazare, il est à l’origine une léproserie, puis un hospice de religieuses, avant d’être l’hôpital de la prison. Aujourd’hui, l’hôtel quatre étoiles ainsi que le restaurant ont pris possession de ce lieu. Un peu d’histoire Robert d’Arbrissel, fils et petit-fils de curés, a une préoccupation forte du devenir de la femme. Il décide de créer une « cité idéale », où chacun a sa place et son rôle ; hommes comme femmes ; aristocrates comme gens du peuple. Pour installer sa communauté, il bénéficie de plusieurs soutiens dans la région. Il décide de donner les pouvoirs de cette abbaye à une femme, une position révolutionnaire au Moyen-Âge. Ainsi, 36 abbesses vont se succéder à sa tête, dont la première est Pétronille de Chemillé. La communauté s’inspire des règles établies par saint Benoît (travail, prières et silence).  Henri Plantagenêt, époux d’Aliénor d’Aquitaine, devenu Henri II d’Angleterre, va donner beaucoup d’argent à Fontevraud pour son développement et son rayonnement. Sa femme décidera de le faire enterrer dans l’église abbatiale. Quelques années après, Richard Cœur de Lion, mortellement blessé dans le Poitou, demandera à sa mère d’être réconcilié avec son père dans la mort en y étant lui aussi enterré. Fontevraud devient ainsi la nécropole d’une dynastie royale britannique. Sous François 1er, ce sont des abbesses de la famille royale de Bourbon qui vont relancer d’énormes travaux de restauration de l’Abbaye à la suite de la Guerre de cent ans. Quant à Marie-Gabrielle de Rochechouart de Mortemart, dite la reine des abbesses, elle fera rénover les jardins et construire une orangerie. Quand la révolution arrive, une partie des religieuses partent. En 1792, les dernières sont chassées. L’Abbaye est abandonnée et entièrement vide. En 1804, Napoléon décide d’en faire une prison, qui voit le jour après dix ans de travaux. Y sont emprisonnés des hommes, des femmes et même des enfants, dès l’âge de huit ans. Elle ferme officiellement en 1963, bien que des prisonniers de droit commun y séjournent jusqu’en 1980 au monastère Marie-Madeleine et participent aux premières restaurations. Un patrimoine à découvrir C’est en 1975 que le site est ouvert aux visites et aux rencontres culturelles. Au cœur de ce domaine de 14 hectares, vous pourrez admirer le patrimoine architectural des différents bâtiments, mais aussi vous recueillir devant les gisants d’Henri II, d’Aliénor d’Aquitaine, de Richard Cœur de Lion et d’Isabelle d’Angoulême, exposés dans l’église.  Vous pourrez déambuler dans les jardins en terrasse, les petits potagers déclinés en thématiques et les grands espaces herbeux, ou encore vous diriger vers l’est et remonter à flanc de colline pour une vue panoramique magnifique sur l’ensemble du domaine. Prévoyez au minimum 2 h 30 pour découvrir les différentes facettes du site. Une vingtaine d’écrans plasma proposent des films d’animation, avec images d’archives et textes synthétiques. Audioguides et visites guidées sont également à votre disposition. Dans la crypte archéologique, un film d'animation explique les origines de Fontevraud et les richesses de cet espace. Une visite ludique pour les enfant...

Physique-Chimie Avenir et Dauphine Junior Conseil : les deux Junior-Entreprises se rapprochent

Fonctionnant sur le modèle des cabinets de conseil, les Junior-Entreprises permettent aux étudiants de réaliser des prestations rémunérées pour le compte de professionnels. Bien qu’ils soient largement polyvalents et peuvent mener des études transversales, ils n’agissent que dans le secteur d’activité qui leur est propre. Dans l’optique de dépasser cette limite, Physique-Chimie Avenir (PCA) et Dauphine Junior Conseil (DJC) ont décidé de travailler ensemble pour satisfaire le niveau d’exigence fixé par les entreprises. Physique-Chimie Avenir (PCA), une Junior-Entreprise à haute valeur scientifique Fondée en 1978, PCA est la Junior-Entreprise de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles (ESPCI) de la ville de Paris. Véritablement portée sur le secteur de la recherche, la structure propose des études couvrant plus d’une trentaine de domaines d’expertise scientifique qui peuvent concerner la physique, la chimie et la biologie. Grâce aux nombreux laboratoires hébergés par l’ESPCI qui opèrent dans des domaines variés ainsi que des équipements technologiques de pointe dont elle dispose, PCA réalise des études de haute qualité scientifique. Cette expertise est aujourd’hui reconnue, puisque la structure fait partie des 30 premières Junior-Entreprises françaises (2013-2017). Dauphine Junior Conseil (DJC), spécialiste en conseil en stratégie, marketing et finance Junior-Entreprise de l’université Paris-Dauphine, DJC a vu le jour en 1983. Leader dans son domaine, cette structure accompagne efficacement les entreprises en réalisant plus d’une trentaine d’études portant sur 6 domaines de compétences : marketing et stratégie, finance et création d’entreprise, systèmes d’information, communication, traduction technique et conseil en RSE. Forte de ses 35 ans d’expérience, DJC a su gagner la confiance de grands groupes mondialement connus dans leur domaine. Par ailleurs, cette Junior-Entreprise s'inscrit aussi dans les 30 meilleures Junior-Entreprises de France. Réunir deux Junior-Entreprises de grande renommée PCA et DJC, deux structures qui excellent chacune dans leur domaine respectif, vont désormais pouvoir travailler ensemble sur des sujets qui peuvent les concerner tous les deux. Cette coopération va permettre aux deux entités de proposer des études plus complètes, couvrant différents aspects aussi bien du point de vue économique qu’en ingénierie. Un projet de création d’une startup constitue l’exemple parfait pour illustrer cette complémentarité. PCA apporte son savoir-faire dans l’exécution du prototypage technologique tandis que DJC se charge de l’aspect économique à travers la réalisation d’un business plan, du positionnement du produit, etc. ...

Domaine Castell-Reynoard : pour un vin naturel fidèle à ses origines

Dispersées sur les communes de la Cadière d’Azur, du Castellet et de Saint-Cyr-sur-Mer, les vignes de la maison Castell puisent leur complexité gourmande, leur richesse aromatique et leur équilibre dans un terroir préservé au sol argilo-calcaire. Les cuvées Castell-Reynoard, élégantes et généreuses, sont ainsi les ambassadrices d’un savoir-faire ancestral savamment allié au respect de la terre.   Un terroir d’exception respecté Depuis 1892, la famille Castell s’attache à produire du vin de qualité respectueux des traditions et de la nature. Le cinsault, la grenache, la clairette, le mourvèdre ou le carignan sont des cépages qui y sont travaillés avec passion dans le but d’élaborer des cuvées d’exception fidèles à leur terre. Julien Castell tient aujourd’hui à préserver l’âme de cette maison familiale en s’assurant que « l’exploitation s’harmonise avec le développement de l’écosystème à savoir la flore et la faune naturelles », explique-t-il. Travail du sol à cheval, accompagnement du vignoble selon les influences cosmiques et traitement des vignes suivant des pratiques raisonnées et naturelles sont autant de gages d’aboutissement de cette noble quête de la qualité au naturel. D’ailleurs, pour Julien, « il est important de restituer et de respecter la vigne comme un être vivant ». Ce vignoble idéalement exposé et bénéficiant d’une influence marine produit ainsi des cuvées d’exception dans lesquelles le terroir s’exprime naturellement. Parmi les ambassadeurs de cette gamme fleurant bon l’authenticité, appréciez le vin haut de gamme Clos Castell à l’occasion de vos instants raffinés. Doté d’un nez sublime, long en bouche et ponctué d’une riche palette d’arômes relevés et garrigues, ce vin rouge intime de 600 bouteilles, véritable fleuron du terroir, surprendra vos sens. Accompagnez également vos apéritifs d’une Cœur de Vigne, un vin rosé équilibré, ample et doté de légères touches saumonées et fruitées.  ...

Vivre avec une maladie rare en France : aides, prestations et soutiens associatifs

Une maladie est qualifiée de « rare » si son apparition au sein de la population est moins d’un cas sur 2 000. Les maladies rares sont dans la plupart du temps d’origine génétique. On compte aujourd’hui environ 8 000 maladies rares dont fait partie le syndrome de Rett, l'ostéogenèse imparfaite ou encore la neurofibromatose. L’inexistence de traitement curatif pose actuellement un problème majeur en ce qui concerne une grande partie de ces maladies.   Les MDPH : interlocuteur privilégié des personnes en situation de handicap Les MDPH (maison départementale des personnes handicapées) ont été mis en place dans chaque département pour accueillir, informer, orienter et accompagner les personnes handicapées. Selon la loi n° 2005-102 du 11 février 2005, la MDPH doit « offrir un accès unique aux droits et prestations, à toutes les possibilités d’appui dans l’accès à la formation et à l’emploi, et à l’orientation vers des établissements et services, ainsi que faciliter les démarches des personnes handicapées et de leur famille ». Parmi ses principales missions, la MDPH procède à la création d’une équipe pluridisciplinaire en vue d’étudier chaque cas, de cerner les besoins de la personne et de proposer des solutions à travers un plan personnalisé de compensation (PPC).  Les aides financières qui sont du ressort de la MDPH L’AAH, ou allocation aux adultes handicapés, est octroyée d’une part aux personnes ayant un taux d’incapacité égal à 80 % sur une période de un à cinq ans (voire plus) et, d’autre part, aux personnes qui présentent un taux d’incapacité supérieur ou égal à 50 % mais inférieur à 80 %. Ensuite, l’AEEH, ou allocation d’éducation de l’enfant handicapé, est accordée aux personnes résidant sur le territoire français et qui ont un enfant en situation de handicap de moins de vingt ans.  La prestation de compensation du handicap (PCH) Les personnes en situation de handicap peuvent bénéficier d’un certain nombre d’aides. À commencer par la prestation de compensation du handicap (PCH). Il s’agit d’une aide financière octroyée par le département pour compenser les besoins liés à la perte d’autonomie. Elle s’adresse aux personnes âgées jusqu’à 60 ans et résidant en France mais également aux enfants qui perçoivent l’AEEH (allocation d’éducation de l’enfant handicapé, attribuable jusqu’à 20 ans). La PCH peut concerner différents besoins. L’« aide humaine » par exemple permet au malade de bénéficier de l’assistance d’une tierce personne dans ses activités quotidiennes telles que l’habillage, la toilette, les déplacements...  L’« aide technique » peut être délivrée pour permettre l’acquisition ou la location d’équipement destiné à pallier une limitation d’activité liée à un handicap. La PCH peut financer aussi, si besoin est, l’aménagement du logement et du véhicule. Cela dans le but d’améliorer l’autonomie de l’individu tout en facilitant par la même occasion le travail des aidants. L’« aide animalière » ainsi que les charges spécifiques ou exceptionnelles figurent également parmi les éléments de la PCH.  ...

Exposition Courbet-Lansyer : l’élève reçoit le maître à Loches

Après avoir suivi des études en architecture, Emmanuel Lansyer nourrit l’ambition de devenir peintre. En 1861, il préfère s’inscrire dans l’atelier fraichement ouvert de Gustave Courbet plus éloigné de l’enseignement académique. Peintre impétueux et provocateur, considéré comme un artiste libre et indépendant, Courbet est à l’époque au sommet de son art. Le maître d’Ornans a eu une empreinte déterminante sur le jeune Lansyer qui, à ses côtés, explore la technique de la texture, de la couleur et de la peinture et s’imprègne de la démarche réaliste. Loches : expositions, ville d'art et d'Histoire...  Dans l’optique de faire découvrir l’œuvre de Courbet et de la mettre face à face avec celle de son disciple, la ville de Loches présente l'exposition « Courbet s’invite chez Lansyer », qui se tient dans l’ambiance intime de la maison d’Emmanuel Lansyer. La demeure bourgeoise, héritée de sa mère, est aujourd’hui classée « Maison des illustres » et « Musée de France ». La première étape de l’exposition retrace le parcours des deux artistes avant leur rencontre. Le deuxième volet dévoile l’influence du maître sur le travail de son disciple. La troisième étape relate la rencontre entre les deux hommes. Enfin, la quatrième partie propose un focus sur l’engagement de Courbet dans l’art et la politique. Plus d’une centaine d’œuvres et objets personnels des deux artistes sont ainsi exposés et invitent les visiteurs à s’imprégner de l’univers du Réalisme. Une exposition réalisée en partenariat avec l’Institut Gustave Courbet ...

Cap d’Agde Méditerranée : un terroir riche de ses cépages et de ses savoir-faire

Entre Agde et Pézenas, vallées, mer et volcans se partagent la terre sur pratiquement 40 kilomètres, influant directement sur la vie géologique et l'expressivité des vignes. Plus de 90 domaines et caves coopératives unissent les 20 communes de l’agglomération et donnent à explorer un passionnant parcours œnologique, fort de 3 Appellations d’Origines Protégées (AOP) et de 5 Indications Géographiques Protégées (IGP). La nature s’exprime ici pleinement, révélant ses précieux jeux d’arômes. Des vins minéraux du bord de mer aux vins d’arrière-pays plus charpentés : le savoir-faire des domaines s’accorde avec leur environnement, riche de cépages emblématiques. Clairette du Languedoc et autres savoureux cépages à associer aux produits du terroir La clairette du Languedoc est l’une des plus anciennes AOC de France (1948) et poursuit une belle épopée commencée il y a 2000 ans. Son histoire s’est révélée suite à des recherches archéologiques sur des sites gallo-romains. Le piquepoul est le cépage blanc le plus répandu de la destination en terme de superficie cultivée. Traditionnellement utilisé en monocépage, en accord avec les fruits de mer, son emploi a été revisité depuis. Elevage en fût de chêne, effervescence ; assemblage avec des cépages tels que la roussane et le vermentino, les vignerons de cette appellation ne cessent de se réinventer. Entre cépages endémiques et originaux, les Indications Géographiques Protégées (IGP), plus souples que les AOC, dévoilent une véritable palette de Cézanne, tendue vers l’inventivité. Aujourd’hui, les domaines redoublent d’inspiration pour sublimer ces cépages : le gewurztraminer alsacien prolonge sa maturité grâce à l’ensoleillement méditerranéen, le terret blanc originaire du pourtour du bassin de Thau, un tant soit peu oublié, accompagne désormais les huîtres. Parmi les cépages rouges, il faut citer les immanquables : grenache, syrah, mourvèdre, carignan, grands classiques du Languedoc. D’origine espagnole, l’alicante et le tempranillo, sont audacieusement repris par des vignerons, livrant des notes tanniques. Le pinot d’origine bourguignonne et le petit verdot d’origine bordelaise s’inscrivent également dans ces nouveaux rouges légers et subtils. Cette palette d’arômes évoque autant le terroir que l’imagination. Les vignerons et producteurs ont matière à faire plaisir et à rendre à dame nature toute la noblesse de son œuvre. La créativité est ici devenue un art, ce délicat travail du maître de chai, à l’écoute des fruits de ses vignes épanouies, entre garrigue et bord de mer. ...

Care Eat : valoriser les engagements
antigaspillage alimentaire

L’ADEME estime que la France jette plus de 10 millions de tonnes de déchets alimentaires chaque année. Dans le but de réduire ce chiffre, les initiatives ne manquent pas : sensibilisation intensive, adoption d'une loi obligeant la grande distribution à distribuer les invendus, création de 5000 nouvelles associations, etc... « Dans ce combat, nous avons fait le choix de positionner la lutte contre le gaspillage alimentaire sous l’angle de la valorisation, telle une reconnaissance des engagements des commerçants », fait savoir Franck Nganiet, CEO et cofondateur Care Eat. Il explique comment l’innovation de cette startup va contribuer à la nouvelle ère du zéro déchet et de l’économie solidaire. Un label, un engagement, une reconnaissance « Le label n’est que l’aboutissement des initiatives déjà prises par les commerçants. Nous avons matérialisé dans un cadre méthodologique les leviers d’actions pertinents adaptés à la typologie des commerces de bouche », explique notre interlocuteur. Élaboré avec une centaine de commerces indépendants, ce cahier des charges définit 14 catégories d’évaluation et 112 points de contrôle. L’idée est de proposer aux établissements partenaires les outils leur permettant de s’auto-évaluer, d’exécuter, mais aussi, de mesurer l’impact de leur pratique anti-gaspillage, le tout en temps réel. Le deuxième volet de l’action Care eat consiste à valoriser ces initiatives. « Il s’agit de permettre aux consommateurs d’identifier les commerces engagés dans son territoire », déclare l’équipe Care Eat. Étiquette apposée sur la devanture, espace Web et mobile, référencement dans le premier annuaire des professionnels engagés dans la lutte contre le gaspillage alimentaire ou encore supports de communication font partie des outils à disposition des adhérents. Enfin, la startup offre gratuitement sa plateforme numérique (tableau de bord, fiches d’actions, cadre méthodologique numérisé, etc.) permettant aux commerces de se rapprocher du zéro déchet. Impact économique, environnemental et social Le fait que la solution apporte une rentabilité économique durable peut déjà suffire comme argument. En effet,  en agissant sur la chaine production-achat-vente, la gestion des stocks, le recyclage, la démarche qualité et plus encore, l’accompagnement Care Eat propose un modèle d’organisation de pratique éco-responsable sur la question du gaspillage alimentaire. « Au-delà de cette dimension financière, le label garantit  l’engagement zéro déchet de nos clients. C’est une visibilité certaine auprès des consommateurs, et surtout des "consom’acteurs" (20% des consommateurs), dans sa zone géographique », souligne Franck Nganiet. Autrement dit, le concept fédère toute une communauté autour des valeurs écoresponsables pour réduire l’empreinte du gaspillage alimentaire en France et, ainsi, dans le monde. Comme axe de développement, Care Eat envisage de lancer bientôt une application mobile qui va permettre la collecte de produits de qualités, à un prix symbolique, aux personnes à revenu modeste. Cette démarche s’inscrit pleinement dans l’engagement social de la startup qui vise à agir au-delà de ses ambitions économiques et environnementaux. Source : https://www.novethic.fr/lexique/detail/consom-action.html ​ ...

Au Restaurant de la Rivière : une cuisine traditionnelle pour explorer les saveurs du terroir

Idéalement situé au bord de l’Yonne et niché dans un petit village paisible, l’établissement dégage un charme intemporel. À l’intérieur, le mélange du style champêtre et moderne intrigue, et les tableaux des artistes peintres locaux qui viennent orner le mur blanc captivent toutes les attentions. Dans cet endroit chaleureux, Laure et David accueillent les clients, habitués ou simplement de passage sur l’autoroute, et les invitent à passer un moment convivial autour d’une bonne table.  Privatisable, l’endroit se prête à divers événements familiaux ou non tels baptêmes ou anniversaires avec une capacité d’accueil de cinquante personnes en restauration traditionnelle. En revanche, lors des soirées à thèmes comme la « fête de la musique » ou « Garçon la note », qui est un événement en partenariat avec l’Office du tourisme de l’auxerrois, cette capacité s’étend à une centaine de personnes, étant donné que les festivités ont lieu à l'extérieur. Les spécialités maison  Laure, chef en cuisine, n’y est pas allée par quatre chemins dans la création de sa carte. Celle-ci est succincte mais l’excellence de la cuisine bourguignonne y est bel et bien au rendez-vous. Laure sait initier ses clients à de belles découvertes culinaires en mettant en scène et sans jamais les dénaturer les produits de saison frais, issus des producteurs locaux. « Nous varions régulièrement les assiettes, mais nous restons toujours sur les produits et les recettes du terroir », fait-elle savoir. Notre passionnée appose sa signature dès l’entrée, en proposant les fameux escargots avec une sauce chaource, la salade accompagnée de croustillants de pieds de cochon, ou encore le foie gras maison sur toast. Pour les plats, les clients ont le choix entre un classique à l’instar de l’entrecôte et ses frites maison, ou une suggestion plus originale qui ne déroge pas au style traditionnel de la maison comme l’andouillette façon « grand-mère ». À noter que la carte suggère toujours un plat à base de poisson en sauce selon l’arrivage et un plat de viande rouge. Côté dessert, le vacherin à la framboise est un incontournable. C'est un sorbet framboise accompagné de meringue, chantilly et coulis de fruits rouges, le tout servi dans un bocal. Voilà un dessert qui clôture cette expérience gustative sur une note bien gourmande. Au plus près de la région Locavore dans l’âme, le couple a sélectionné le meilleur des vins bourguignons et icaunais pour  accompagner les plats. Chablis « Vieilles Vignes » et chablis 1er cru « Côte de Léchets », les emblématiques de la région se distinguent parmi la liste. « Nous avons également le bourgogne Irancy du Domaine Cantin», souligne David. Pour les vins blancs locaux, le restaurant travaille avec d'autres domaines tels que Daniel-Etienne Defaix, Race, Giraudon, et Les Coeuriots. En vins rouges, il se fournit auprès des domaines Cantin, Giraudon, Gabrielle et Martin. Concernant les rosés, les fournisseurs attitrés sont les domaines Vignot et Giraudon. Le champagne quant à lui vient du domaine Roland Champion. Aussi, pour s’approvisionner, les fournisseurs locaux sont privilégiés à l’instar de la fabrique d'escargots située à Bassou 89400.  ...

Vignobles Pierre Jean Larraqué : l’art de sublimer les terroirs dans le respect du vivant et du patrimoine

Natif du Médoc, Pierre Jean Larraqué a grandi avec des valeurs terriennes transmises par son père et son grand-père. Petit, il s’initiait déjà à l’univers viticole aux côtés de ces deux hommes qui lui ont inculqué l’amour des vignes et de la terre. Cette notion de transmission est désormais profondément ancrée dans sa démarche. En faisant acquisition de ses trois châteaux, il opte pour un mode de production qui tient compte de l’héritage à laisser aux prochaines générations. Tous ces vignobles certifiés HVE 3 (Haute Valeur Environnementale) sont façonnés dans le respect de l’homme et de l’environnement. Au-delà de leur terroir d’exception, ils ont été choisis pour leur riche passé qui s’exprime à travers un patrimoine historique réhabilité par Pierre Jean Larraqué. Château Vernous Le Château Vernous marque le début d’une grande aventure pour Pierre Jean Larraqué et sa famille. Cette propriété de 50 hectares située dans le Médoc entre l’estuaire de la Gironde et l’océan atlantique date du XVIIIème siècle. Transformé en lieu de rendez-vous de chasseurs puis en zone d’occupation allemande au cours de la Grande Guerre, il finit par devenir un domaine viticole. Le Château Vernous renait de ses cendres lorsque Pierre Jean Larraqué succombe à son charme. D’importants travaux de rénovation notamment au niveau des extérieurs et des chais ont été entrepris. Le plus gros chantier quant à lui s’est déroulé dans les vignes avec la replantation de cépages minoritaires comme le malbec et le petit verdot et surtout l’adoption de nouveaux procédés agraires exempts de CMR. Le domaine détenteur du label HVE 3 produit aujourd’hui un Médoc-Cru Bourgeois éponyme issu d’un assemblage de 60 % de Cabernet Sauvignon et de 40 % de Merlot qui séduit pour ses notes de fruits et d’épices avec une bouche charnue, concentrée et toute en rondeur. Plus de 46 médailles ont été remportées par ce vin depuis une vingtaine d’années, preuve de son excellence. Château Le Virou Fermement décidé à prouver que le vignoble de Bordeaux est en mesure de se réinventer, Pierre Jean Larraqué poursuit son projet en rachetant le Château le Virou qui abrite, avec ses 100 hectares, le plus grand clos viticole ceint de murs d'Europe. Cet ancien monastère des Carmes Déchaussés datant du XVIIème siècle était un point de ralliement pour de nombreux moines du pays. Les carmélites y ont notamment construit plusieurs souterrains conduisant vers des zones stratégiques de la région. Aujourd’hui, un souterrain et une chapelle transformés en chais d’élevage et de vinification constituent les vestiges qui témoignent de ce passé. Pierre Jean Larraqué continue la réhabilitation de ce prestigieux patrimoine pour que l’histoire ne s’arrête pas là. Il compte notamment sur ses vignes pour faire connaître le Château le Virou. Établi sur l’appellation Blaye-Côtes de Bordeaux, le domaine labellisé HVE 3 est à l’origine du « Sublimus », un vin rouge de haute volée ainsi que de la cuvée « Vieilles Vignes » disponible en rouge et en blanc. Ces vins issus d’un terroir argilo-calcaire d’exception sont une ode à la beauté du merlot, des cabernets et du sauvignon blanc. Château Barre Gentillot Troisième propriété des Vignobles Pierre Jean Larraqué, le Château Barre Gentillot date de 1750 et a la chance d’être implanté sur le terroir de Graves de Vayres, dans le Libournais et à quelques encablures de Saint-Émilion. Le domaine se dote d’un impressionnant chai de vinification d’une capacité de 12 000 hectolitres. Dans une volonté d’instaurer une biodiversité sur le site et de promouvoir son engagement dans le développement durable, Pierre Jean Larraqué y a fait installer plusieurs ruches d’abeilles. Les vignes de 42 hectares quant à elles s’épanouissent sur un sol limoneux argilo-calcaire donnant des vins gourmands et sur le fruit. Le Château Barre Gentillot produits plusieurs cuvées dont « Châ...

Les Costières de Pomerols : La famille des vins de Beauvignac

Sous l’impulsion de son directeur général Joël Julien, élu meilleur manager de l’année en Languedoc Roussillon, la cave est actuellement une référence mondiale en vins de Beauvignac, avec près de 20 millions d'euros de chiffre d’affaires annuel. Des appellations de renom Sur les 1800 hectares de vignoble, 450 sont classés en AOP Picpoul de Pinet. «  Il s’agit de l’appellation emblématique de la coopération, celle qui a permis d’acquérir une notoriété reconnue dans le monde », explique Joyce Arends, responsable caveaux et marketing. Ces vins, élevés sur des terres en arc de cercle ensoleillées et argilocalcaires nommées Costières, s’apprécient pour leur fraîcheur, leur vivacité et leurs arômes fruités de pamplemousse et de citron vert. Outre cette fameuse appellation, le vignoble en compte d’autres tout aussi prestigieuses, comme l’AOP Languedoc, l’IGP Pays d’Oc ou encore l’IGP Côtes de Thau. Parmi la large palette de grands vins blancs, rouges et rosés que propose la coopérative, on retrouve la cuvée exceptionnelle Chardonnay Beauvignac ou encore l’incontournable cuvée Prestige Cabernet Sauvignon, les deux médaillées d’Or lors du concours général agricole de Paris 2016. Avec sa robe jaune pâle aux reflets vifs, la cuvée Beauvignac AOP Picpoul de Pinet (médaille d’argent) offre un équilibre harmonieux entre fruité et vivacité et se déguste avec les huîtres de Bouzigues. De nombreuses animations œnotouristiques Au sein de la cave, une initiation à la dégustation sous la houlette d’un sommelier est proposée afin de découvrir les saveurs et arômes subtils des vins de Beauvignac. Les visiteurs peuvent également partir à la découverte du savoir-faire Beauvignac à travers des visites complètes allant de la vinification jusqu’à la mise en bouteille finale. Des escapades gourmandes en catamaran ou bien encore des balades sur le terroir avec en prime une initiation aux plantes aromatiques dirigée par l’herboriste Corinne Fabre complètent l’apprentissage sur l’univers des vins et affinent les connaissances sur la biodiversité. ...

Le canard à rôtir :
un produit culinaire singulier

On raconte que même le Prince de Galles raffolait de la fameuse recette du canard à la presse au XIXe siècle. Des petits plats à déguster en amoureux jusqu’aux illustres menus festifs, le canard à rôtir séduit les gourmets pour devenir un produit d’exception présent sur toutes les tables. L’excellence est à l’honneur Promu et défendu par le CICAR, le canard à rôtir a davantage gagné en qualité. Grâce aux initiatives de ce comité interprofessionnel réunissant les différentes familles de la filière canard, l’ensemble de sa chaîne de production est de plus en plus amélioré. Des agriculteurs aux abattoirs, en passant par l’alimentation des animaux, tout a été pensé de manière à mettre en valeur la noblesse de cette viande. Des procédés rigoureux qui garantissent une viande tendre, au goût unique un peu musqué et irrésistiblement savoureux. Mais, de nos jours, la saveur ne suffit plus. Manger équilibré est quasiment la norme. Et pour cela, les vertus nutritionnelles du canard à rôtir sont inégalables. Riche en nutriments, vitamines, fer, phosphore, sélénium, cuivre et acides gras mono-insaturés, il confère une belle alliance du bon et du sain. Un produit à cuisiner à toutes les sauces L’autre atout du canard à rôtir réside dans la facilité de sa préparation. Cette viande se marie parfaitement avec plusieurs sortes de produits : légumes, fruits secs, morilles, épices..., ce qui permet de la cuisiner au gré des inspirations. En entrée ou en apéritif (comme le sushi de filet de canard ou les tapas d’aiguillette), elle met l’eau à la bouche. En plat, quelle que soit la saison (comme les aiguillettes de canard à la sauce soja et riz à la cannelle ou le tournedos de canard et sa poêlée de légumes minute), elle fait valser les sens. De surcroît, le comité CICAR a fait en sorte que les découpes du canard à rôtir soient les plus variées possible, afin que les attentes et besoins de tout un chacun soient satisfaits. On cite par exemple les aiguillettes, la cuisse, le filet ou le tournedos. Il n’y a aucun doute que le canard à rôtir a déjà gagné ses lettres de noblesse. Il a même charmé la clientèle de l’éminent restaurant La Tour d'Argent à Paris, avec la fameuse recette du canard au sang. Les grandes étoiles de la gastronomie ne tarissent pas d’éloges sur ce produit. « L’aiguillette a une texture très fondante, très moelleuse », s’exclame la célèbre chef Soizic Rescamp. Le chef renommé et conseiller culinaire Tugdual Debethune raconte pour sa part : « … Je reviens un peu sur le fameux canard à l’orange. Pourquoi cette recette est-elle devenue emblématique ? C’est parce que les saveurs se marient bien. Le canard aime tout ce qui va être miellé, sucré, acidulé, ainsi que tout autre arôme un peu floral. » ...

Les Subsistances : le spectacle vivant sous toutes ses coutures

Les Subsistances sont installées dans un ancien couvent des sœurs de l’ordre de la visitation. Bâti vers 1640, l’établissement avait été converti par l’armée en un campement militaire au début du XIXe siècle. Le site s’agrandit grâce à la construction d’autres bâtiments autour, jusqu’à ce que la Ville de Lyon devienne l’unique propriétaire du lieu à partir de 1996. Aujourd’hui, cet espace exceptionnel de 22 000 m² entièrement rénové abrite le Laboratoire international de pratique et de création artistique présidé par Nicole Gautier et dirigé par Guy Walter et Cathy Bouvard. L’École Nationale des Beaux-Arts de Lyon s'est également implantée sur les lieux en 2007. Lieu de vie, de travail et de création Le complexe s’articule autour de trois salles de spectacles, une grande verrière, trois espaces de travail, un espace d’exposition et une résidence d’artistes. « Nous avons des espaces de travail et de représentation de tailles extrêmement différentes. Certains font office de studio de répétition et d’autres sont dédiés aux productions de grandes dimensions », détaille Cathy Bouvard, codirectrice des Subsistances. La résidence d’artistes, quant à elle, accueille des jeunes compagnies et des artistes professionnels de l’art vivant (danse, théâtre, nouveau cirque et numérique) issus du répertoire contemporain et dont la sélection est laissée aux soins de la direction artistique. En plus d’offrir un hébergement sur une durée allant de 15 jours à 1 mois, Les Subsistances mettent à disposition des résidents un accompagnement artistique, un espace de travail, une équipe technique ainsi que des moyens de production adaptés. Au-delà, Cathy Bouvard tient à spécifier qu’« ici on leur prodigue du temps et la liberté de grandir, d’évoluer dans leur art et éventuellement d’aboutir dans leur projet artistique ». En collaboration avec d’autres équipes ou devant un auditoire, ces artistes auront plusieurs opportunités de mettre à l’épreuve leur démarche artistique pour les amener vers une autre lecture de l’art. Les temps forts de la saison 2018-2019 Le Festival Best Of est l’un des rendez-vous phares de l’année. Il réunit des performeurs reconnus autour des spectacles de danse, de musique et de création théâtrale. « Ces représentations sont en fait des projets artistiques créés par des artistes adorés et applaudis aux Subsistances, et qui sont aujourd’hui produits sur la scène internationale », précise la directrice. La saison 2018-2019 verra la participation de la chorégraphe Tânia Carvalho, dans The Recoil of Words, de Steven Cohen, qui va présenter son œuvre Put your Heart under your Feet… and Walk/ à Elu, ou encore de David Bobée œuvrant aux côtés de Ronan Chéneau et Béatrice Dalle dans Warm. En janvier 2019, la nouvelle édition du MOI de la danse revient avec une programmation vibrante : spectacles-performances, ateliers pratiques, cours de danse-minute le weekend, bal de clôture et bien d’autres surprises encore. La directrice met surtout l’accent sur le Grand Témoin, « une rencontre-discussion entre un artiste et le public pour créer un moment de partage et d’émotion ». Après Carolyn Carlson en 2017, Christian Rizzo en 2018, c'est Jan Fabre l'invité de cette édition. Le printemps laisse place à de nouvelles expériences à vivre en famille à travers l’évènement Une semaine sur Mars! « Les Subsistances sélectionnent des créations contemporaines les plus atypiques de la maison, préparées et présentées par un collectif d’artistes internationaux. » Au programme : une semaine de spectacles intenses (théâtre, cirque performance en plein air), pratiques artistiques pour enfants et ateliers pour le grand public. Un trait d’union entre les formes artistiques contemporaines et les hommes Les Subsistances sont un laboratoire pour les artistes mais aussi un pôle d’expérimentation pour le public. «&...

Le Vieux Logis :
un restaurant de caractère en Haute-Savoie

Le restaurant le Vieux Logis est un patrimoine familial de 120 ans, hérité depuis 4 générations. Situé à deux pas de la Suisse et des monts de Chablais, l’établissement est réputé pour son excellente cuisine où les produits du terroir sont privilégiés en fonction des saisons. Restaurant aux accents savoyards Implanté dans le quartier historique d’Yvoire en Haute-Savoie, le Vieux Logis fait partie des adresses à recommander à tous ceux qui sont en quête de ressourcement et d’authenticité dans le pays du lac Léman. À travers une architecture médiévale au confort contemporain qui laisse présumer un riche héritage historique, l’établissement dégage à la fois chaleur, calme et volupté. Le cadre intimiste de son petit café favorise les rencontres mais aussi la pure réflexion. Sa terrasse ombragée entourée de vieux murs confère au lieu un charme aux accents savoyards qui fait toute son originalité. L’accueil sympathique et attentionné du personnel conforte les clients dans leur sentiment de bien-être et de satisfaction. On s’y sent particulièrement bien accueilli avec la forte envie d’y revenir. Cuisine de tradition française Ancré dans le centre du village médiéval, le Vieux Logis est un restaurant de charme à l’excellente table qui met en avant la cuisine française traditionnelle et ce, dans un bon rapport qualité/prix. Mis à l’honneur, le féra (poisson du lac Léman) fait partie des plus grandes spécialités de la maison à l’instar des perches meunières qui demeurent presque toujours un des plats les plus recherchés en fonction des saisons et ce ne sont pas les clients de passage qui diront le contraire ! Fraîchement cueillies du lac Léman et délicatement accompagnées de vins locaux comme le Crépy, le Marin ou le Marignan, les perches font partie des plats-phares de l’enseigne qu’on n’oublie jamais de réclamer ou de recommander. Trou normand et mignardises, mais aussi foie gras maison, huitres et autres Saint-Jacques constituent, quant à eux, de véritables merveilles pour le palais. Service professionnel à l’accueil parfait Faisant partie de la lignée Jacquier-Durand de la 4ème génération, le couple Paul et Nicole Jacquier-Durand a tout naturellement hérité de la direction du Vieux Logis. Tenté à l’origine d’embrasser d’autres filières, le chef et non moins propriétaire Paul Jacquier-Durand a cédé à la passion du métier, qu’il partage par ailleurs avec sa femme Nicole, pour reprendre les rênes du restaurant en lui apportant un nouveau souffle. Soutenus par une équipe professionnelle au service attentionné, ils mettent les petits plats dans les grands pour séduire la clientèle et ravir les papilles si bien que l’établissement fait aujourd’hui partie des adresses incontournables absolument à recommander en termes de restauration.    Un cadre agréable à l’ambiance médiévale Le restaurant le Vieux Logis a le double avantage de disposer de deux salles de restauration : « une petite salle à manger pouvant accueillir 35 couverts et une salle dédiée aux banquets et aux mariages d’environ 180 couverts » ajoute Paul Jacquier. Jouissant d’une ambiance médiévale au confort contemporain, l’établissement séduit par cette dualité qui lui est propre et qui lui confère un caractère particulier.   ...

Le charme d'une auberge empreinte d'élégance  

Dans une enceinte entièrement close, qui garantit calme et sécurité, ce restaurant aux dehors classiques empreint d’élégance séduit par son style un peu auberge, où s’harmonisent murs en pierres meulières, poutres apparentes et cheminée centrale présidant toute la salle, ponctué par un impressionnant plafond de 8 à 9 mètres de hauteur. À travers une démarche de circuit court mettant à l’honneur les producteurs locaux, l’Auberge des Charmettes aime particulièrement travailler les produits frais et faits maison pour mettre le meilleur du terroir dans vos assiettes. Que votre choix se porte sur son menu entrée-plat-plateau de fromage-dessert à 39 € ou pour son menu découverte à 57 € autour du foie gras, la satisfaction sera toujours au rendez-vous. Un menu à 27 €, composé d’une entrée, d’un plat et d’un dessert, est proposé uniquement le midi.  Une cuisine de tradition teintée de modernité Proposant aussi bien des repas de fête que des diners romantiques, avec la possibilité de privatiser la salle si vous en formulez la demande, l’Auberge des Charmettes est une excellente adresse à découvrir, où vous pourrez déguster une cuisine renversante pour ne citer que sa rosace de foie gras et saumon sur pommes grenailles, son poêlé de gambas déglacé au cognac et son millefeuille revisité aux framboises. Une carte de vins allant des grands crus aux petites appellations vous permet de faire un choix aussi large que varié pour accompagner vos repas. Vous y trouverez, notamment, des vins de Bourgogne, de la Loire mais aussi du bordeaux et du beaujolais.    ...

Château Cadet-Bon, Bordeaux : l'excellence des vins en appellation Saint-Émilion...

Auréolé de nombreuses récompenses, les vins de Château Cadet-Bon font partie de l’appellation Saint-Émilion Grand Cru Classé. Sur ces plantations où la vigne pousse depuis le XIVè siècle, on y retrouve tous les plus grands cépages dont le Merlot et le Cabernet Franc. Le domaine s’étale sur plus de 5ha, où est majoritairement élevé le Merlot (80%), le Cabernet Franc occupant le reste des vignes. Historiquement, les premières traces de vigne sur le domaine remontent à la famille BON. Une famille de notables qui ont fait l’histoire de Saint-Émilion depuis le XIIIè siècle. En 1929, le « Féret » rapportait qu’à l’occasion de l’Exposition Universelle de Paris, les vins de Justin Bon avaient permis aux grands vins de Saint-Emilion d’obtenir une médaille collective. Le domaine fût par la suite racheté en 2001 par Michèle et Guy Richard. Ce couple originaire de Charente Maritime, issu d’une famille de viticulteurs, rénove la propriété et revoit de manière drastique l’exploitation du raisin. Aujourd’hui, il en ressort un vin de qualité où transparaît la passion du couple pour le bon vin. Idéalement situé, le Château Cadet-Bon prend ses 5ha à l’orée du village de Saint-Émilion. Il domine le paysage surplombant à 75m d’altitude sur la butte du Cadet. Avec ses tenants exposés plein sud, les vignes mettent en avant les caractéristiques géologiques de la région avec un sol dominé par le calcaire à Astérie, un type de roche à dominante jaune contenant des fossiles, notamment d'étoile de mer. Moyens et méthodes de production Plaçant le terroir au cœur de la production, le domaine s’attache à soigner sa production de la récolte à la vinification. Durant 5 à 6 jours, les vendanges sont ainsi faites manuellement avec l’aide de vendangeurs temporaires particulièrement bien choyés. Ces vendanges sont effectuées selon la maturité de chaque parcelle et en fonction de la météo. Une fois récoltés, les fruits sont vidés dans des bastes puis acheminés au chai. Le tout en assurant, un minimum de manipulation. Une fois aux chais, la production traverse une série d’éléments de tri pour ne garder que les meilleures grappes. Un système innovant reprend la suite pour l’encuvage. En effet, depuis 2007, le domaine a mis en place un système de transport des raisins par gravité vers les cuves. Ce qui permet de garder le fruit entier et de le vinifier en l’état. Les étapes de vinification sont extrêmement encadrées du protocole d’extraction en passant par les pigeages, une méthode manuelle ancestrale qui permet de libérer arômes et parfums du vin en cours d’élaboration. A l'issue de la vinification, on passe à l'élevage. On retrouve alors toute une palette d’outils qui viennent révéler la fraîcheur recherchée dans les cuvées Saint-Émilion. Une partie de la production est vieillie en barrique mais le domaine utilise également des amphores. Pour ce dernier, c’est 3 à 4% de l’assemblage qui est effectué dans des amphores en terre cuite de 7hl. 14 mois durant, le précieux nectar est élevé sous l’œil attentif des viticulteurs et de leur équipe. Une démarche dans le respect de la nature Dès leur acquisition du domaine, le couple Richard s’attelle tout particulièrement à faire de leurs vignes des vignes qui respectent la nature et l'expression authentique du terroir en AOC Saint-Émilion. Ils mettent ainsi fin à l’utilisation d’herbicide. Afin de lutter contre les effets du froid en hiver, les Richard ont aussi adapté des techniques peu communes. Par exemple, les semis sont protégés par des mélanges de céréales (seigle ou avoine) et de légumineuses comme la vesce auxquels sont ajoutés des crucifères comme la moutarde, le colza ou la Phacélie. Présentant de nombreux avantages, l’application d’une couverture végétale protège les sols de l’érosion ou des battances mais apporte aussi de l’engrais naturel. Depuis 2015, le domaine a fait le choix d’arrêter l’utilisation d’anti-Botrytis. Le botrytis est une pourriture...